Anat-Physio. : Ventilation
Question 5
05ANA-VE-4-05(2) Question à 4 points
Expliquez pourquoi un plongeur ne peut pas récupérer d’un essoufflement en restant à 40 m de
profondeur.
A 40 m la masse volumique de l'air est importante, la résistance au passage de l’air dans les voies
respiratoires est augmentée.
(1 point pour toute réponse autour de ce principe).
Le travail des muscles ventilatoires est donc augmenté même pour une respiration calme, en
l’absence d’essouflement, et il y a une prédisposition à l’essouflement.
(1 point)
En cas d’essouflement, il y a une augmentation du taux de CO2, qui entraîne une accélération de
la fréquence ventilatoire aux dépens de l’expiration. Cela provoque une ventilation inadaptée
impliquant une augmentation du taux de CO2 aggravant encore l'essoufflement.
(1 point)
A 40m, l’augmentation du travail respiratoire aggrave le phénomène, la respiration est encore plus
superficielle et il est très difficile dans ces conditions de recupérer.
(1 point).
Question 6
05ANA-VE-4-06(2) Question à 4 points
En quoi une expiration ample peut elle être une action préventive en plongée ?
Le travail musculaire (lié au déplacement, au froid et à l’effort ventilatoire lui-même) augmente la
production de CO2.
(Tolérer l’oubli du froid)
(0,5 point)
Un excès du taux de CO2 dans l'organisme peut être responsable d’un essoufflement, favorise la
narcose
(1 point)
Seule une expiration ample et efficace permet l'élimination de l'excès de CO2
(1 point)
En plongée , il faut lutter contre la tendance naturelle d’augmenter l’inspiration plus que
l’expiration, et donc forcer l’expiration.
(1 point)
En plongée, l’augmentation de la masse volumique des gaz est responsable d’une diminution des
débits de ventilation, avec diminution du rejet de CO2.
(0,5 point)