Wkiy Eptdent Rte No, 4 6 -1 4 November 1986 - 357 Ptltve eputem. htUL Nu4i - Unovembre 1986 - Table 1. Measles vaccine efficacy, children 1-4 years of age, Poland, 1984 Tableau 1. Efficacité du vaccin antirougeoleux chez les enfants de 1 à 4 ans, Pologne, 1984 Age (years — années) i .. ■> 3 4 1-4 . ................. . . . . . . . Number o f children (In thousands)9 Nombre d'eolànts (en milliers)9 Immunized Vaccinés Non-tmcuuuzed Non-vaccinés Aitaclt raie per 100 000 Taux d'aucune pour 100 000 Number o f measles cases Nombre de cas de rougeole Immunized Vaccines Non-immumzed Non-vaccmés Immunized Viennes Non-immunued Non-vaccmés Vaccine efficacy6 fin.%) Efficacité du vaccin0 (en %) 106 112 110 128 2 290 4 742 6 430 17 9 0 5 95 98 98 99- 114 3 298 511 630 620 629 175 33 17 5 541 705 683 804 4 001 1 541 1061 949 2 390 230 2 733 7 55 2 ■ .... .. 9 7 -: “ Excluding children with a history of measles. - Non compris les enfants ayant des antecedents de rougeoleb Vaccine efficacy* = attack raie non-immum/ed — attack rate immunized x jqq attack rate non-immunued b Efncacue du vaccin = taux d'atteinte des n o n -v aca n t — taux d'aucune des vaccines x jqq taux d'attemte des non-vaccines (See No. 18, 1985, pp. 133-136. - Voir Nu 18, 1985, pp. 133-136.) Fig 2 Measles incidence rate per 100 000 population, by age, Poland, 1967,1982,1984 and 1985 Taux d’incidence de la rougeole pour 100 000 habitants, d’après l'âge, Pologne, 1967,1982,1984 et 1985 apart from an early incidence peak in the 1-year age group, a plateau of elevated incidence was observed among schoolchildren, with a peak in the 9-year age group. In 1984-1985 a cyclic increase occurred, affecting mainly older children, 7-14 years o f age. In order to reduce further the incidence o f the disease, measles vaccine coverage should be increased, particularly in those areas of the country with a coverage rate below 70%. début, chez les enfants d’un an, c’est chez les écoliers que l’on a enregistré un plateau d’incidences élevées, avec un maximum chez les 9 ans. En 1984-1985, une augmentation cyclique de l'incidence a touché particu­ lièrement les enfants de 7 à 14 ans. Pour réduire encore cette incidence, il faut accroître la couverture vaccinale, notamment dans les régions du pays où le taux de couverture est inférieur à 70%. (Based on/D’après: A report from the National Institute of Hygiene, Warsaw/Un rapport de l’Institut national d ’Hygiène, Varsovie, 1986.) VECTOR-BORNE DISEASES Chikungunya fever among Peace Corps Volunteers MALADIES À TRANSM ISSION VECTORIELLE Fièvre à virus Chikungunya chez des volontaires du Peace Corps U nited States of A merica. — Three cases o f Chikungunya fever were diagnosed recently among Peace Corps volunteers sta­ tioned in the Philippines. These are the first cases reported from the Philippines since 1968. The cases were diagnosed as part o f a collaborative long-term infectious disease study by the United States Naval Medical Research Unit No. 2 and die United States Peace Corps in the Philippines. Etats-U nis d *Amérique . — Trois cas de fièvre à virus Chikungunya ont été diagnostiqués récemment chez des volontaires du Peace Corps en poste aux Philippines Ces 3 cas, les premiers signalés aux Philippines depuis 1968, ont été découverts dans le cadre d ’une étude à long terme des m aladies infectieuses entreprise conjointement par la Naval M edical Research Unit N° 2 et le Peace Corps des Etats-Unis aux Philippines. W kly Efudem. Rue. No. 4 6 -1 4 November 1986 The first patient, a 27-year-old male, was stationed in Min­ danao, one o f the southernmost islands o f the Philippine archi­ pelago. His illness occurred in June 1985 but was not diagnosed until October 1985. The second case occurred mid-November 1985 in a 31-year-old female stationed on Cebu, one o f the islands that form the central portion of the archipelago. The third case occurred in January 1986 in a 23-year-old female stationed on the island o f Masbate, also in the central part o f the country but north of Cebu. All 3 cases were diagnosed using an IgM antibody-capture enzyme-link immunosorbent assay (ELISA). Chikungunya virus was isolated from a blood sample obtained from one o f the patients 3 days after onset o f fever. The clinical presentations were typical o f Chikungunya fever and included acute onset o f high fever, severe joint pain, and skin rash. The illnesses persisted 3-7 days, and the patients recovered uneventfully. Chikungunya virus may have been introduced into the southern Philippines from Indonesia. The first case detected in the Philip­ pines occurred in an area o f Mindanao, Davao del Sur, which is approximately 200 km north o f central Indonesia; the area is reportedly visited frequently by Indonesian traders and fish­ ermen. The full extent of epidemic activity in the Philippines is not known. One o f the Peace Corps volunteer patients reported many cases of a Chikungunya-like illness (locally termed “Chinese fever” or “Asian flu”) in the Filipino population o f the village where she lived. The potential for widespread activity is present because o f the large population o f susceptibles and the abundance o f the vector, Aedes aegypti, particularly in large urban areas like Manila. MMWR Editorial N ote ; The word “Chikungunya” is Swahili for “that which bends up,” in reference to the stooped posture of patients afflicted with the severe joint pain associated with this disease. The disease was first recognized in epidemic form in East Africa in 1952-1953. The etiological agent, Chikungunya virus, is arthropod-borne and has been placed in the family Togaviridae, genus Alphavirus. Human infections are acquired by the bite of infected Ae. aegypti mosquitos, and epidemics are sustained by human-mosquito-human transmission. The epidemic cycle is thus similar to those of dengue and urban yellow fever. Since 1954, the virus has been implicated as the cause o f epi­ demics in Asian countries including Burma, Democratic Kampu­ chea, India, the Philippines, Sri Lanka, and Thailand. Epidemics of Chikungunya fever were documented in the Philippines in 1954, 1956, and 1968. Serosurveys suggest that virus activity occurred in the central and southern parts o f the archipelago. Chikungunya virus has been isolated from humans and mosquitos in eastern, southern, western, and central Africa and in South-East Asia, where it has been responsible for illnesses in hundreds to thou­ sands of individuals. Chikungunya fever is characterized by sudden onset, chills and fever, headache, nausea, vomiting, arthralgia, and rash. In contrast to dengue, Chikungunya fever is characterized by a briefer febrile episode, by persistent arthralgia in some cases, and by the absence of fatalities. However, similarities between clinical appearances of the 2 diseases probably account for misclassification and some underreporting of Chikungunya fever in areas with endemic dengue; therefore, laboratory confirmation of reported cases is important. The IgM-capture ELISA used for diagnosis of these patients is especially useful in this regard. - 358 - Rrleve epuiem. heàJ N®4 6 - 14 novembre 1986 Le premier patient, âgé de 27 ans, était posté à Mindanao, une des îles les plus méridionales de l’archipel philippin. Il a été atteint en juin 1985, mais la maladie n'a été diagnostiquée qu’en octobre de la même année. Le deuxième cas a été observé à la mi-novembre 1985 chez une femme de 31 ans, dans lHe de Cebu, au centre de l’archipeL Dans le troisième cas, survenu en janvier 1986, il s’agissait d’une femme de 23 ans postée dans file de Masbate, également dans la partie centrale du pays, au nord de Cebu. Les 3 cas ont été diagnostiqués par la méthode ELISA avec immunocapture. Le virus Chikungunya a été isolé dans un échantillon de sang prélevé sur l’un des malades 3 jours après le début de la fièvre. Les symptômes cliniques, notamment un début brutal avec fièvre élevée, vives douleurs articulaires et éruption cutanée, étaient caractéristiques de la fièvre à virus Chikungunya. La maladie a duré de 3 à 7 jouis, e t les malades se sont remis sans problème. Le virus Chikungunya pourrait avoir été introduit dans le sud des Philippines à partir de l’Indonésie. Le premier cas décelé dans l’archipel l’a été dans la région de Mindanao (Davao del Sur), située à 200 km environ au nord de l’Indonésie centrale; il est connu que des marchands et des pêcheurs indonésiens s’y rendent fréquemment L’ampleur exacte de l'épidémie aux Philippines n’est pas connue. Une des malades a signalé de nombreux cas d’une maladie évoquant la fièvre à virus Chikungunya (appelée localement «fièvre de Chine» ou «grippe asiatique») dans la population indigène du village où elle se trouvait II existe un risque d’épidémie généralisée en raison de l’importante popu­ lation de sujets sensibles et de l’abondance du vecteur, Aedes aegypti, notamment dans les grands centres urbains comme Manille. N ote de la R édaction du MMWR: Le mot «Chikungunya», qui signifie «qui est courbé en deux» en swahili, évoque la posture prise par les malades sous l’effet des vives douleurs articulaires qui accompagnent cette affection. La maladie a été reconnue pour la première fois sous sa forme épidémique en Afrique orientale en 1952-1953. L’agent étiolo­ gique, le virus Chikungunya, est transmis par des arthropodes et a été classé Hans la famille des Togavindae. genre Alphavirus. L’homme est contaminé par la piqûre du moustique Ae. aegypti, et la transmission se lait selon le cycle homme-moustique-homme qui est donc semblable à celui de la dengue et de la fièvre jaune urbaine. Depuis 1954, le virus a été mis en cause dans des épidémies survenues Hans divers pays d’Asie, notamment la Birmanie, l’Inde, le Kampuchea démocratique, les Philippines, Sri Lanka, la Thaïlande et le Viet Nam. On a la preuve que des épidémies ont eu lieu aux Philippines en 1954,1956 et 1968. Les enquêtes sérologiques donnent à penser que le virus a été actif dans les parties centrale et méridionale de l’archipel. Le virus Chikun­ gunya a été isolé chez l’homme et chez le moustique dans les régions orientale, australe, occidentale et centrale de l’Afrique, ainsi qu’en Asie du Sud-Est où il a provoqué la maladie chez des centaines, voire des milliers de personnes. La fièvre à virus Chikungunya se caractérise par un début brutal, des frissons et de la fièvre, des céphalées, des nausées, des vomissements, une arthralgie et des éruptions cutanées. Elle se distingue de la dengue par un épisode fébrile plus court une arthralgie parfois persistante et tu e létalité nulle. Toutefois, les ressemblances cliniques entre les 2 maladies expli­ quent probablement les erreurs de diagnostic et la sous-estimation du nombre de cas de fièvre à virus Chikungunya dans les régions où la dengue est endémique ; il est donc important de confirmer les cas signalés par des épreuves de laboratoire. A cet égard, l’ELISA avec capture d’IgM, qui a servi à diagnostiquer les cas rapportés ci-dessus, est particulière­ ment utile. (Based ozt/D'après : M orbidity and M ortality Weekly Report, 35, No. 36, 1986; US Centers fo r Disease Control.) HEPATITES Acute viral hepatitis, 198S HÉPATITE Hépatite virale aiguë, 1985 Singapore . — A total o f 610 cases o f viral hepatitis were reported in 1985 compared with 601 cases the previous year. O f 577 cases tested serologically, 225 were confirmed as hepatitis A (including 3 superimposed on hepatitis B carriers), 265 hepatitis B, 67 hepatitis non-A, non-B (including 18 superim­ posed on hepatitis B carriers) and 20 hepatitis non-B. Four of the hepatitis B cases and 7 of the hepatitis non-A, non-B cases died of fulminant hepatitis, giving a case-fatality rate of 1.5% and 10.4% respectively. No death was reported for the hepatitis A cases. O f the 610 cases, 101 were imported cases comprising 43 cases of hepatitis A, 22 hepatitis B, 29 hepatitis non-A, non-B and 7 unspe­ cified hepatitis. Most o f the imported cases were from the Indian subcontinent and South-East Asia. About half o f these cases involved local residents who developed symptoms within 4 weeks o f their return to Singapore. Singapour . — Au total, 610 cas d’hépatite virale ont été notifiés en 1985 contre 601 l’année précédente. Sur les 577 cas ayant fait l’objet d’épreuves sérologiques, 225 ont été confirmés comme des cas d’hépatite A (dont 3 survenus chez des porteurs d'hépatite B), 265 comme des cas d ’hépatite B, 67 comme des cas d ’hépa­ tite non A-non B (dont 18 chez des porteurs d’hépatite B) et 20 comme des cas d’hépatite non B. Quatre des cas d’hépatite B et 7 des cas d'hépatite non A-non B ont succombé à une hépatite fulminante, soit un taux de létalité de 1,5% et 10,4% respectivement Aucun décès n’a été signalé parmi les cas d’hépatite A Sur ces 610 cas, 101 étaient importés, soit 43 cas d’hépatite A 22 cas d’hépatite B, 29 cas d’hépatite non A-non B et 7 cas d'hépatite non précisée. La plupart des cas importés provenaient du sous-continent indien et d’Asie du Sud-Est La moitié environ étaient des habitants de Singapour chez lesquels des symptômes sont apparus dans les 4 semaines ayant suivi leur retour de voyage.