Sommaire Édito Actualité PROFESSION SANTÉ INDUSTRIE Pratique SOINS 4-7 8 9 10-11 Dossier CANCER 13-28 Une meilleure application des traitements existants • Thérapie génique : un traitement prometteur • Lutte contre le cancer : un programme national • Sénologie : un “plus” pour les patientes • Suivi ambulatoire : des fonctions multiples • La psycho-oncologie : une spécialité à part entière • Douleur : des progrès dans la prise en charge Portrait Carrières Emploi Libérale 30 Recevoir plus que l’on ne donne... Annonces classées 31-35 ENQUÊTE 37 HYPOGLYCÉMIE 38 JOURNÉE DE L’AUDITION 39 Les premiers pas des infirmiers en psychiatrie 40 Quel vécu pour le patient asthmatique ? Chez lez bébés aussi... Oser parler de son handicap Éphéméride Kiosque Agenda Livres Rendez-vous 40-41 À tous nos lecteurs, à tous nos abonnés... vous souhaite un bel été et vous remercie de votre soutien. Le prochain numéro paraîtra en septembre. Encart abonnement jeté à l’intérieur de la revue. Impression : LA TOURAINE ROTOS 16 – VINCENT 37010 Tours Cedex 1. Dépôt légal : juin 2000. Photos de couverture : © H. Raguet-Phanie et Goodshoot®. Quand communiquer devient un acte majeur On se plaît à dire que nous sommes dans l’ère de la communication. Dans le monde de la santé, réputé replié dans son jargon spécifique, communiquer prend des formes nouvelles et devient un acte majeur. L’agitation autour de l’accès au fichier du patient, les réactions émotionnelles après la médiatisation de certains actes de soins, les États généraux de la santé et, fait nouveau, les patients admis à la tribune de congrès médicaux, autant d’exemples qui convergent vers ce nécessaire besoin de communication. Autre exemple : les États-Unis connaissent une vague de procédures judiciaires à l’encontre de certains établissements. Or, une enquête récente démontre que la qualité des soins, le respect des procédures (de l’hygiène en particulier) de ces établissements sont de même niveau que ceux d’autres hôpitaux qui ne connaissent pas ces aléas. La différence réside dans le déficit de communication des premiers par rapport aux seconds. Aujourd’hui, les patients manifestent de la curiosité. “L’information doit être une réponse à la curiosité”, disait Voltaire. Mais comment bien répondre à cette curiosité ? Si le message doit être rigoureux sur les données de fond, il doit être valorisé dans sa forme. Il existe des règles précises. Ainsi, lorsque les soignants se retranchent derrière l’impossibilité pour un patient de comprendre un soin, ils doivent d’abord se poser la question essentielle : est-ce que je sais me faire comprendre? Pas de panique. Si certaines personnes sont plus douées que d’autres, bien communiquer s’apprend. Pour le soignant, peu formé à communiquer dans ses études, il s’agit d’assister à des cessions de formation, de participer de façon active à des conférences, d’apprendre à écrire dans les médias (nos colonnes leur sont ouvertes) et d’encourager la presse qui, comme la nôtre, d’une certaine façon leur apprend par l’exemple à communiquer. A.-L. Pissondes 3