Para4-Leishmanies.pdf
RQ : coinfection L.infantum/ VIH : formes atypique (poumons, tube digestif…) difficile à traiter.
Souches dermotropes de L.infantum
RQ2 : réservoir de L.infantum en France = chien.
Leishmaniose canine : symptômes : lésions cutanée, ulcération des articulations, saignements
des narines, les griffes poussent rapidement, cachexie.
III. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
A. Leishmanioses tégumentaires
Le diagnostic est direct. Les parasites sont peu nombreux au niveau des lésions. S’agissant
du Bouton d’Orient, il faut enlever la croûte et racler la paroi du cratère pour obtenir les
parasites les plus actifs ou encore faire une biopsie cutanée. Après étalement sur une lame, on
fait une coloration au MGG, on cherche les formes amastigotes dans les macrophages (2 à
5µm). On peut aussi les mettre en culture sur milieu NNN à 27°C (si il y a en a plus, on effectue
un isotypage), ou effectuer une PCR du génome du parasite.
B. Leishmanioses viscérales
Signes d’appel : La NFS met en évidence une anémie, une neutropénie, une
thrombocytopénie (<100giga /litre), une augmentation des IgG sériques. La
vitesse de sédimentation est accélérée (80mm à la 1ière heure).
Recherche des amastigotes dans la moelle osseuse par ponction sternale, le
sang, la rate,...
Recherche des anticorps sériques (agglutination, immunofluorescence, ELISA).
PCR pour un diagnostic d’espèce, ou recherche des antigènes (sang, urines)
IV. TRAITEMENT
Uniquement pour les formes cutanées graves, cutanéo-muqueuse et viscérales. Les formes
cutanées simples disparaissent seules.
3 familles de traitements :
a. Antimoines pentavalents :
C’est le traitement de première intention. L’OMS préconise le traitement à l’antimoniate
de méglumine (Glucantime®) ou au Stibogluconate de sodium (Pertostam®) par IM en cure