Bilan initial et suivi des cancers thyroïdiens : ce que le radiologue doit savoir Alexandre BRUNET1, Emmanuelle MOURRAIN LANGLOIS1, Anne Sophie DELEMAZURE1, Caroline BODET², Caroline MOREAU3, Sylvie TROGRLIC4, Benoît DUPAS1 1 Service de radiologie centrale et imagerie médicale, Hôtel Dieu, CHU Nantes 2 Service de médecine nucléaire, Hôtel-Dieu, CHU Nantes 3 Clinique d’endocrinologie, Hôpital Nord-Laënnec, CHU Nantes 4 Cabinet de radiologie « la Moutonnerie », Nantes Plan du poster Rappels épidémiologiques Diagnostic de cancer : la cytoponction ¾ Technique ¾ Indications ¾ Cas cliniques d’illustration Bilan d’extension échographique loco loco--régional Prise en charge thérapeutique (souche vésiculaire) Suivi post post--thérapeutique (souche vésiculaire) Particularités du cancer médullaire ¾ Diagnostic ¾ Bilan d’extension ¾ Traitement et suivi Quelle est l'épidémiologie de l’incidentalome et du cancer thyroïdien en France ? Incidence du cancer thyroïdien Prévalence de l’incidentalome th ïdi dé thyroïdien découvertt sur un examen d’imagerie Proportion de cancers au sein de ces incidentalomes Incidence annuelle en France : 2,2/100.000 chez l'homme et de 7,5/100.000 chez la femme, ces chiffres sont en augmentation constante1 40% des cancers opérés sont infracentimétriques, les ¾ correspondant à des incidentalomes, le quart restant à des découvertes fortuites sur des pièces de thyroïdectomie pour pathologie bénigne². Tous examens confondus hors médecine nucléaire (échographie, écho-Doppler cervical, TDM, IRM), elle est d’environ 1/3, elle est plus importante chez la femme et augmente g avec l’âge g 3. La TEP au 18FDG retrouve 1 à 2 % d’incidentalomes sous la forme de foyers hypermétaboliques. Le chiffre généralement admis est de 5 % (en 2005 une vaste étude monocentrique de plus de 20.000 patient retrouvait un chiffre de 3,9 %4) Le risque de cancer ne dépend ni de la taille du nodule, ni du nombre de nodules au sein de la glande. Cas particulier des foyers hypermétaboliques découverts de manière fortuite sur une TEP au 18FDG : la proportion de nodules malins est alors plus élevée, 14 à 32 % dans les publications récentes5. Ils feront donc l’objet d’une cytoponction systématique (cf. infra) Comment fait-on le diagnostic de cancer thyroïdien ? C’est la cytoponction à l’aiguille fine qui fait le diagnostic. Technique : opérateur expérimenté, aiguille montée d’une seringue en aspiration, ou aiguille non montée. 2 à 5 passages, étalement direct sur lame, 1 à 2 lames par passage, lames séchées à l’air. Guidage échographique obligatoire si : - Nodule non palpable - Contingent kystique supérieur à 25 % - Précédente cytoponction à l’aveugle non contributive. Comment fait-on le diagnostic de cancer thyroïdien ? Publication récente de recommandations de l’HAS (mai 2010) concernant la prise en charge du cancer de la thyroïde² : doivent être ponctionnés - Les nodules de plus de 2 cm - Les nodules compris entre 0,7 et 2 cm s’ils surviennent sur un terrain à risque, ou si le nodules présente des caractéristiques cliniques ou échographiques suspectes En pratique : - Les endocrinologues proposent la cytoponction si le nodule est supracentimétrique dans deux dimensions - La chirurgie est proposée d’emblée si : - Nodule > 3cm (risque de « passer à côté » du cancer s’il est présent) - Plus de 3 nodules centimétriques tissulaires - Goître multinodulaire Quels nodules faut-il ponctionner : facteurs de risque Terrain à risque Signes g cliniques q de malignité Signes échographiques de malignité Antécédent de radiothérapie externe dans l’enfance. Histoire familiale de CMT ou NEM2. Antécédent personnel ou familial de maladie de Cowden, de polypose familiale, de Complexe de Carney, de syndrome de McCune-Albright. Concentration de calcitonine basale élevée à deux reprises. Nodule accompagné d’une adénopathie. Nodule découvert dans le cadre de l’évaluation de métastases. Consistance dure, caractère fixé Dysphonie D h i (paralysie ( l i récurrentielle), é i ll ) dysphagie d h i Nodule associé à une adénopathie palpable Nodule ayant augmenté de 20 % en volume (ou dont deux dimensions au moins ont augmenté de 2 mm au moins) depuis la dernière estimation de taille. Nodule ayant au moins deux des critères échographiques de suspicion : o solide et hypoéchogène omicrocalcifications olimites/bords imprécis oforme plus haute que large ovascularisation de type mixte (périphérique et centrale) ou centrale. Nodule repéré à l’occasion d’une TEP au FDG avec une zone d’hypermétabolisme focal. Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie Nodule de 16 mm de grand axe du tiers inférieur du lobe gauche. Ce nodule doit-il être ponctionné ? Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie OUI car : - Nodule tissulaire nettement hypoéchogène par rapport au parenchyme thyroïdien - Nodule plus haut que large (grand axe antéro--postérieur > axe transversal) antéro Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie Nodule de 10 mm de grand axe du tiers moyen du lobe gauche : ce nodule doitil être ponctionné ? Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie OUI car : - Nodule hypoéchogène au parenchyme thyroïdien, présentant des contours tantôt flous, tantôt anguleux (2 critères de suspicion) - De plus, il semble exister un envahissement antérieur de la capsule thyroïdienne (liseré hyperéchogène interrompu) - Sa vascularisation restait en revanche rassurante, essentiellement périnodulaire périnodulaire.. Ce nodule survenait chez un adolescent ayant un antécédent de lymphome dans l’enfance avec irradiation cervicale (indication de cytoponction également en rapport avec le terrain) Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie Nodule de 18 mm de grand axe du tiers supérieur du lobe gauche. Ce nodule doit-il être ponctionné ? Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie OUI car il est hypoéchogène au parenchyme thyroïdien, et il contient quelques microcalcifications. Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie Nodule de 16 mm de grand axe du tiers inférieur du lobe droit. Ce nodule doit-il être ponctionné ? Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie A priori NON car : - Grand axe inférieur à 2 cm - Bien limité, d’ d’échostructure échostructure mixte microkystique et tissulaire isoéchogène au parenchyme thyroïdien. - De petits spots hyperéchogènes sont visibles, qui peuvent correspondre à des granulations l ti colloïdes ll ïd (l’ (l’un d’ d’eux présente é t une petite queue de comète) L’aspect peut s’accorder avec un nodule colloïde bénin. Pas de cytoponction, stable avec un recul de 3 ans. Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie Gros nodule presque entièrement kystique de 31 mm de grand axe, avec granulations colloïdes (spots hyperéchogènes avec artefacts en queue de comète). Ce nodule doit-il être ponctionné ? Quels nodules faut-il ponctionner ? Nodules suspects en échographie OUI car : - Volumineux, plus de 2 cm - Présence d’une cloison épaisse, tissulaire avec signaux vasculaires en Doppler puissance i - On ne peut affirmer la bénignité que devant un nodule entièrement kystique. - La présente de granulations colloïdes n’est pas un signe de bénignité Quelles techniques d’avenir permettraient de mieux sélectionner les nodules à ponctionner ? Modalité Elastographie Echographie de contraste Performances - Valeur prédictive négative de malignité très élevée (100% dans la plupart des études) lorsque le coefficient d’élasticité est élevé (nodules mous)6,7 Bo Zhang et al, 20108, -Rehaussement annulaire corrélé avec la bénignité (Se 83%, Sp 93,1%, VPP 93,6%, précision globale 88,5%) -- Rehaussement hétérogène corrélé avec la malignité (Se 88,2%, Sp 92,5%, VPP 91,8%, précision globale 90,4%) Commentaires Intérêt potentiel : mieux séléctionner les nodules à ponctionner dans un goître multinodulaire (en éliminant les nodules mous bénins) Comment sont rendus les résultats de la cytoponction thyroïdienne et quelle conduite à tenir en découle ? The Bethesda system for reporting thyroid cytopathology9 Nouvelle classification mise en place en 2009 Résultat cytologique Risque de malignité Conduite à tenir Bénin (thyroïdite, nodule dystrophique) <3% Surveillance clinique Douteux : - Lésion vésiculaire de signification indéterminée - Tumeur vésiculaire / tumeur oncocytaire (à cellules de Hürthle) Chirurgie 5-15% 15-30% Malin (carcinome papillaire, carcinome médullaire, carcinome indifférencié, lymphome, métastase ou autre) > 60% Chirurgie Non satisfaisant pour le diagnostic indéterminé Cytoponction à refaire Que doit comprendre le bilan pré-opératoire d’un cancer de la thyroïde ? Dans tous les cas : - Une échographie cervicale pré pré--opératoire dont les modalités seront détaillées ciciaprès - Un bilan biologique et hormonal : - - la TSH aura été dosée lors du bilan initial du ou des nodules - La calcitonine sérique dans l’éventualité d’un cancer médullaire de la thyroïde - La calcémie, afin de rechercher une pathologie parathyroïdienne associée. Le scanner et l’IRM cervicale ne sont pas systématiques, réalisés uniquement en cas de suspicion de stade T4 Le dosage de la thyroglobuline et la scintigraphie à l’iode 131 ne sont pas réalisées en pré pré-opératoire (concernant cette dernière, les éventuelles métastases ne fixeront l’iode 131 qu’après thyroïdectomie) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Le but étant de permettre au chirurgien de préparer au mieux son geste opératoire, elle devra comporter : - Un décompte p pprécis de tous les nodules ((en cas de ggoître multinodulaire multinodulaire), )), qui q seront reportés sur un schéma, avec leurs caractéristiques - La description d’un éventuel envahissement extrathyroïdien - L’exploration des aires ganglionnaires de voisinage, avec localisation des éventuels ganglions suspects Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Décompte des nodules -Mesure dans les trois dimensions (au moins pour les nodules supracentimétriques). -Détail des caractéristiques échographiques. -Report sur un schéma de tous les nodules. Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Rappel classification TNM T TUMEUR PRIMITIVE Tx Non évalué T1 Tumeur de diamètre <2 cm ne dépassant pas la capsule thyroïdienne T2 Tumeur de diamètre >2 cm ne dépassant pas la capsule thyroïdienne T3 Tumeur de diamètre >4 cm ou avec extension extrathyroïdienne minimale T4 Tumeur dépassant largement la capsule thyroïdienne -T4a T4a vers tissu sous-cutané, sous cutané, larynx, trachée, œsophage, récurrent -- T4b vers aponévrose pré-vertébrale ou des vaisseaux médiastinaux ou englobant l’artère carotide N ADENOPATHIES REGIONALES Nx Non évalué N0 Absence de métastases ganglionnaires N1a Adénopathies métastatiques régionales dans le compartiment central du cou N1b Adénopathies métastatiques régionales, cervicales, uni, bi ou controlatérales ou médiastinales supérieures M METASTASES M1 Absence de métastases M2 Présence de métastase(s) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Appréciation de l’extension tumorale (T) L’extension extrathyroïdienne (T3) peut être appréciée par l’étude des rapports du nodule avec la capsule thyroïdienne. - un effacement du liseré hyperéchogène de la capsule thyroïdienne au contact du nodule est évocatrice de stade T3 - Park et al. (2009) : sensibilité de 83 % et spécificité de 70 % pour le stade T3 (précision globale de 74,5%) lorsque le nodule est en contact avec la capsule sur plus de 50 % du grand axe du nodule10. Ici contact avec la capsule postérieure sur 90% du grand axe (16 mm sur 18 mm). Notez au passage les contours très mal limités. Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Appréciation de l’extension tumorale (T) Le stade T4 : - Peut être suspecté sur l’échographie lorsqu’un volumineux nodule présente un envahissement extraextra-thyroïdien franc - Sera au mieux précisé par un scanner ou une IRM cervicale Interruption de l’anneau cartilagineux par le nodule (flèche) Envahissement trachéal franc bien visible sur le scanner (notez également l’adénomégalie en position VI, flèche) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Appréciation de l’extension tumorale (T) Tomoda et al (2005) L’échographie élimine un envahissement trachéal avec une VPN de 99%11. cartilage cricoïde adventice anneau cartilagineux muqueuse (interface aérique) Coupe sagittale médiane d’une trachée normale : l’envahissement trachéal est suspecté devant l’extension du nodule aux anneaux cartilagineux, une irrégularité de la muqueuse, une masse endoluminale. Intérêt de l’IRM complémentaire12 : envahissement trachéal si : - masse endoluminale - tissu mou au sein des cartilages - tumeur englobant la trachée sur plus de 180° 180° Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adenopathies régionales (N) Les adénopathies suspectes doivent être localisées en fonction du schéma de Robbins : - Stade N1a : ganglions du groupe VI - St d N1b : les Stade l groupes lles plus l souvents atteints sonts les groupes Iib,, III et IV13. Mais toutes les aires Iib ganglionnaires homo et controlatérales doivent être explorées. Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adenopathies régionales (N) Compartiment central du cou (adénopathies N1a) : - étendu en hauteur de l’os hyoïde à la fourchette sternale - limité latéralement par le bord médian de la bifurcation carotidienne. Compartiment latéral : groupes IIA, IIB, III, IV , VA et VB - Le plan de l’os hyoïde sépare IA, IB, IIA et IIB (en haut) de III (en bas) - Le plan du cartilage cricoïde sépare III (en haut) et IV (en bas) - VA et VB sont en arrière du bord postérieur du sterno sterno--cléïdocléïdo-mastoïdien Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adenopathies régionales (N) latéral médial VI IV III Le bord médial de la bifurcation carotidienne sépare le compartiment central (VI) du compartiment latéral (III et IV) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adénopathies régionales (N) haut III bas IV Coupes sagittales successives (sens médial vers latéral). Le croisement du muscle omo omo--hyoïdien avec la jugulaire interne sépare groupe III en haut et groupe IV en bas14. Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adénopathies régionales (N) Park et al10 : pas de différence statistiquement significative de taille des ganglions envahis par rapport aux ganglions sains. La petite taille d’un ganglion n’est donc pas un signe de bénignité. Six signes de suspicion : - Perte du hile graisseux - Forme ronde - Aspect hyperéchogène - Composante kystique - Microcalcification - Aspect Doppler suspect (vascularisation périphérique) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adénopathies régionales (N) Ganglion du groupe latéral présentant quelques microcalcifications microcalcifications;; de plus son échostructure est hyperéchogène par rapport au plan musculaire superficiel (aspect « thyroid thyroid--like ») »).. Ganglion du groupe latéral de forme ronde (rapport grand axe sur petit axe inférieur à 1,5), avec petites plages kystiques Volumineux ganglion d’aspect « thyroïd-like » avec plages kystiques. Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adenopathies régionales (N) Modifications de l’aspect Doppler15 Un ganglion sain (ou une adénopathie réactionnelle bénigne) présente une vascularisation centrale : hile vasculaire avec disposition radiaire des signaux Doppler Ganglion avec vascularisation périphérique : ganglion métastatique Vascularisation centrale et périphérique, anarchique : ganglion métastatique Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adénopathies régionales (N) Dans les compartiments latéraux (N1b), (N1b), ces six signes sont statistiquement associés avec le caractère métastatiques des adénomégalies : - Si l’un de ces signes est présent : - Sensibilité 76,2% - Spécificité 75 75,0% 0% - Valeur prédictive positive 72,7% - Valeur prédictive négative (si aucun critère présent) : 78,3% - Présence de microcalcifications et / ou présence d’une composante kystique très spécifiques : valeur prédictive positive de 100 %. - Echographie et scanner ont une sensibilité équivalente (Choi et al AJR 2009) Comment je fais une échographie pré-opératoire de cancer thyroïdien ? Adénopathies régionales (N) - Dans le compartiment central (N1a), (N1a), l’échographie est beaucoup moins performante: - difficultés d’exploration p de la ppartie inférieure de ce compartiment p - faibles modifications morphologiques de ces ganglions lorsqu’ils sont envahis : - Sensibilité de l’échographie pour le staging N1a : seulement 22,6 % - Scanner plus sensible dans ce compartiment - Signes les plus spécifiques : présence de microcalcifications (VPP 100 %) et modifications Doppler (VPP 80,3 %). Quelles sont les modalités de prise en charge thérapeutique (souche vésiculaire) ?16 Modalité Indications Remarques Chirurgie Thyroïdectomie totale dans la plupart des cas Isthmolbectomie en cas de microcancer pour certains (< 1cm, lésion unique) Curage ganglionnaire central le plus souvent systématique, curage latéral fonctionnel en cas d’adénopathies suspectes en pré-opératoire Les modalités de prise en charge chirurgicale ne sont pas clairement codifiées, et fait l’objet de controverses. IRAthérapie Systématique en cas de cancer à haut risque évolutif : - exérèse é è iincomplète lè non ré-opérable é é bl - exérèse complète mais haut risque de récifive ou de mortalité (tumeur volumineuse, stades T3 et T4, tout T N+, tout T et N M+) Non indiquée en cas de cancer unifocal T1 N0 M0 de taille < 1cm (ou en cas de microcancers multiples si somme des tailles des foyers > 1cm) Dans les autres cas, à discuter en RCP Intérêts : Abl i ddu tissu i thyroïdien h ïdi persistant i Ablation Traitement des microfoyers tumoraux persistants Bilan d’extension par scintigraphie à J3-J5 Réalisée 1 mois après thyroïdectomie, sous Thyrogen (si cancer de bon pronostic, en défreinage après 6 semaines d’arrêt du Levothyrox sinon) Proscrire tout examen avec contraste iodé les trois semaines précédentes (sauf nécessité absolue) Radiothérapie externe En cas de résidu R+ ne fixant pas l’iode, particulièrement en cas d’envahissement trachéo-ganglionnaire ou de stade N+ Hormonothérapie frénatrice Systématique, le degré de « frénation » est adapté au pronostic du cancer. But : freiner le développement d’un éventuel tissu thyroïdien résiduel par suppression de la sécrétion de TSH Quelles sont les modalités de prise en charge thérapeutique ? (souche vésiculaire) Scintigraphie réalisée après IRAthérapie montrant une fixation cervicale intense correspondant aux reliquats thyroïdiens. Pas de métastase. Quelles sont les modalités de suivi d’un cancer thyroïdien de souche vésiculaire ? - Bilan à 66-12 mois : examen clinique, dosage de thyroglobuline (Tg) après Thyrogen,, anticorps anti Tg, échographie cervicale Thyrogen - Scintigraphie à l’131I non systématique, réalisée dans les cas suivants : - - - Patient à risque élevé - Scintigraphie post post--opératoire peu informative (fixation élevée des reliquats thyroïdiens), ou ayant montré des foyers de fixation suspects - Persistance d’anticorps antianti-Tg Suivi ultérieur : - Examen clinique, TSH, Tg - Échographie et scintigraphie réalisées uniquement en cas d’anomalies suspectes Taux de récidive tumorale : 14 à 30 % selon les séries, survenant dans la grande majorité des cas précocement, dans les 10 ans17,18. Quelles sont les modalités de suivi d’un cancer thyroïdien de souche vésiculaire ? Comment je réalise une échographie de suivi ? Il est impératif d’être en possession de l’ensemble des données du dossier : - Résultats anatomoanatomo-pathologiques - Données de l’examen clinique - Résultats des examens motphologiques antérieurs (échographies, scintigraphies) - Données biologiques, en particulier thyroglobuline Quels sont les aspects post-opératoires normaux ? Aspect postpost-opératoire normal de la loge de thyroïdectomie : plage hyperéchogène triangulaire ou aplatie limitée latéralement par l’espace carotidien, médialement par les structures laryngotrachéales et en avant par les plans musculaires19 Scanner cervical injecté : collapsus du lit opératoire visible sous la forme d’une bande de densité graisseuse (flèches), avec clips chirurgicaux Comment diagnostiquer la récidive ? Tuméfaction en regard d’une cicatrice de thyroïdectomie totale (carcinome papillaire) 3 semaines après l’intervention : collection échogène homogène contenant quelques échos linéaires horizontaux, ne prenant pas le Doppler, en avant des plans musculaires : hématome post post--opératoire Comment diagnostiquer la récidive ? Récidive tumorale de la loge de thyroïdectomie (3 ans après thyroïdectomie totale) Plage hypoéchogène de la loge de thyroïdectomie, pouvant correspondre à une récidive tumorale ou à une cicatrice postopératoire. La cytoponction aidera à faire le diagnostic différentiel, avec la scintigraphie à l’131I. Une reprise chirurgicale peut être indiquée en cas de doute persistant. Les cicatrices post-opératoires bénignes sont stables ou involuent progressivement. Comment diagnostiquer la récidive ? Récidive ganglionnaire Ganglion hyperéchogène, « thyroidlike »,empreinte sur la veine jugulaire Cytoponction : cellules malignes Comment diagnostiquer la récidive ? Diagnostics différentiels de la récidive locale19 : - cicatrice post post--opératoire opératoire,, hypoéchogène hypoéchogène,, qui peur persister indéfiniment - Granulome à corps étranger sur fils non résorbables (nodule hypoéchogène avec hyperéchogénicité yp g centrale correspondant p au fil)) - Hyperplasie lymphoïde réactionnelle (hypertrophie d’un petit ganglion ayant échappé au curage) : aspect de ganglion sain avec hile graisseux - Tissu thyroïdien résiduel (qui se fibrose après IRAthérapie : masse hypoéchogène hétérogène) - Rarement, diverticule trachéal ou oesophagien Comment diagnostiquer la récidive ? Récidive ganglionnaire - Suspectée sur les mêmes signes qu’en prépré-opératoire20. - En faveur de la malignité : - - Contingent g kystique, y q , ppiqueté q hyperéchogène yp g de microcalcifications : Sp100%. p - Petit axe > 5 mm : Sp 96% - Meilleur compromis Se (86%) / Sp (82%) pour l’aspect Doppler - Signes de suspicion insuffisants si isolés : perte du hile graisseux (Sp (Sp 29%), Forme ronde (Sp (Sp 54%) En faveur de la bénignité : - Conservation du hile graisseux : VPN 100% Comment diagnostiquer la récidive ? - Scintigraphie à l’iode en cas d’anomalies cliniques suspectes, (clinique ou imagerie), de tyroglobuline ascensionnée. - Cytoponction des plages hypoéchogènes du lit de thyroïdectomie - Cytoponction des ganglions suspects avec titrage de la thyroglobuline ganglionnaire - Le titrage rattrape les faux négatifs de la cytologie21 - Seuls les ganglions avec petit axe > 5mm seront ponctionnés22 - PET au 18FDG en cas de thyroglobuline élevée avec scintigraphie à l’131I négative - Localisations préférentielles des métastases à distance : - Essentiellement poumons et os (métastases lytiques) - Moins souvent : foie et cerveau Quelles sont les particularités du cancer médullaire de la thyroïde (CMT)23 ? - Diagnostic pré pré--opératoire : dosage de calcitonine (CT) basale >100 pg pg//mL - la CT basale est < 10 pg pg//mL chez 97% des patients atteints d’une pathologie thyroïdienne autre que le CMT - une élevation plus modérée, entre 10 et 100 pg pg//mL peut se voir en cas de thyroïdite ou de CMT microscopique). - La cytoponction peut confirmer ce diagnostic par l’immunomarquage l’immunomarquage anti anti--CT, CT, mais celui celui-ci est pris en défaut dans la moitié des cas. - Ce dosage doit être répété deux fois, le test à la pentagastrine est inutile en cas de CT>100 pg pg//mL - Dans 20% des cas la maladie se révèle par une adénopathie cervicale ou des métastases à distance - Le syndrome de flush et la diarrhée motrice sont des modes de révélation rares, associés à une hypersécrétion majeure de calcitonine - Le bilan biologique doit être complété en cas de CT élevée par : calcéie +/ +/-- PTH, dérivés methoxylés plasmatiques ou urinaires Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Echographie cervicale L’extension ganglionnaire est plus fréquente -Central et homolatéral 50% -Controlatéral 25-30% Scanner cervico-thoraco- -Les métastases pulmonaires prennent souvent un aspect de miliaire hématogène abdominal -Adénomégalies médiastinales à rechercher également -Acquisition hépatique à réaliser au temps artériel et portal. IRM hépatique épat que -Métastases hépatiques p q très pprobables si T>1cm et/ou N+ -Un peu plus sensible que le scanner24 -Reste cependant moins sensible que les techniques invasives (artériographie, laparoscopie)25 Scintigraphie osseuse et IRM du squelette axial La combinaison des deux est plus sensible que chaque technique réalisée isolément24 18FDG Sensibilité faible par rapport aux autres techniques (en particulier pour l’envahissement pulmonaire, hépatique et osseux)(en raison de la petite taille des métastases)25 Présente en revanche un intérêt pronostique (intensité de la fixation corrélée à l’activité tumorale)26 PET Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Adénomégalie ronde centimétrique en avant de la jugulaire interne (groupe IIA) Ganglion en avant de la jugulaire interne, en regard de la branche horizontale de l’os hyoïde (jonction groupes IIIA – III) Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Métastases pulmonaires : souvent diffuses, peuvent prendre l’aspect d’une miliaire hématogène Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Métastases hépatiques27 : - De taille variable, souvent hypervascularisées au temps artériel, peuvent prendre un aspect de miliaire avec de très petits nodules (parfois millimétriques et indétectables en TDM ou IRM) - Parfois hypovasculaires hypovasculaires,, et alors restant très hypodenses après injection, injection pouvant être confondues avec des kystes biliaires (intérêt de l’IRM qui ne retrouvent alors pas d’hypersignal d’ hypersignal T2 liquidien) - Peuvent mimer un angiome, avec hypersignal T2 franc et rehaussement centripète (mais sans l’aspect en motte) - Peuvent se calcifier. Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Métastases typiques de CMT : nodules hypervascularisés au temps artériel, certains de très petite taille. Au temps portal, elles se lavent habituellement, mais peuvent rester réhaussées réhaussées.. Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Les métastases osseuses sont lytiques ou condensantes Lésion ostéocondensante de l’aile iliaque gauche Hyperfixation au PET (flèche) gauche. Comment fait-on le bilan d’extension d’un cancer médullaire de la thyroïde ? Métastase du corps de T1 non visible sur le scanner Petites métastases rachidiennes en hyposignal T1 Quelles sont les modalités de suivi et de traitement du cancer médullaire de la thyroïde28 ? - Chirurgie : thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire - Après avoir éliminé un phéochromocytome associé! - Curage central systématique, et homolatéral quasi quasi--systématique - Reprise chirurgicale si maladie résicuelle : cervicotomie et éventuellement p cervicales ou médiastnales ((mais résultats sternotomie su adénopathies décevants) - Autres traitements : - Chimioembolisation de métastases hépatiques, radiofréquence, exérèses chirurgicales ciblées, radiothérapies de localisations osseuses ou cérébrales menaçantes - Perspectives d’avenir : thérapie génique (inhibiteurs de la tyrosine kinase) - Suivi : dosages de CT et d’ACE tous les 6 mois. Bilan complet si élevation élevation.. - Survie à 10 ans 65 % (< souche vésiculaire) Messages à retenir - Le diagnostic de cancer thyroïdien est fait par cytoponction ou chirurgie, l’échographie aide à sélectionner les nodules à ponctionner. - L’échographie pré pré--opératoire a un rôle capital, en particulier pour la recherche d’un envahissement ganglionnaire loco loco--régional régional,, dont la présence modifie le geste chirurgical (curage) - L’échographie de surveillance recherche une récidive locale et des récurrences ganglionnaires, elle n’est pas systématique, réalisée en cas d’ d’élement élement clinique ou biologique suspect - Dans le cas du CMT, la dissémination ganglionnaire et métastatique à distance est beaucoup plus fréquente, le bilan d’extension et le suivi font appel à de multiples exploration morphologiques (thorax et médiastin, foie, squelette) Bibliographie 1) M. Colonna et al. al. Incidence des cancers thyroidiens chez l’adulte en France : analyse à partir des données des registres des cancers. cancers. Bulletin épidémiologique hebdomadaire 2003;35:1652003;35:165-7 2) Guide de l'HAS cancer de la thyroïde mai 2010 3) Bruneton J.N. et al al.,., Very high frequency ultrasonographic examination of the normal neck : detection of normal lymph nodes and thyroid nodules nodules.. J. ultrasound med 1994;13:87 1994;13:87--90 4) Jen Jen--Der Lin et al al,, Thyroid cancer in thyroid nodules evaluated by ultrasonography and fine fine--needle aspiration, aspiration, Thyroid 2005; 15(7):708 15(7):708--717 5)Deanne L. King et al., Incidence of thyroid carcinomas in fluorodeoxyglucose positron emission tomography5)Deanne tomography-positive thyroid incidentaloma incidentaloma,, otorhinolaryngology head and neck surgery 2007; 137 (3) : 400400-404 nodule,, Langenbecks Arch Surg 6) C; Forländer et al al.,., realreal-time ultrasound elastography elastography,, a non invasive procedure for evaluating dominant thyroid nodule online li fifirstt 16 july j l 2010 7) F; Tranquart et al., Veille technologique : Elastographie ultrasonore des lésions thyroïdiennes, thyroïdiennes, Journal de radiologie 2008;89(1):352008;89(1):35-39 8) Bo Zhang et al., Utility of contrast contrast--enhanced ultrasound for evaluation of thyroid nodules nodules.. Thyroid 2010;20:51 2010;20:51--57 9) Edmund S. Cibas Cibas,, The Bethesda system for reporting thyroid cytopathology cytopathology,, Thyroid 2009;19(11):1159 2009;19(11):1159--1165 10) Jeong Seon Park et al., Performance of preoperative sonographic staging of tpapillary thyroid carcinoma based of the sixth edition of the AJCC/UICC TNM classification system. system. AJR 2009;192:66 2009;192:66--72 11) C. Tomoda et al al,, Ultrasonography as a method of screening for tracheal invasion by papillary thyroid cancer cancer,, Surg Today 2005;35:819 2005;35:819--822 12) Wang et al, Tracheal Invasion by Thyroid Carcinoma Carcinoma:: Prediction Using MR Imaging. Imaging. AJR 2001;177:929 2001;177:929––936 carcinoma:: pattern of nodal metastases and optimal strategy for neck 13) Roh JL et al, al, Lateral cervical lymph node metastases from papillary thyroid carcinoma dissection,, Ann surg oncol dissection oncol,, 2008;15(4):11772008;15(4):1177-82 14) PY Marcy et D Benisvy Benisvy,, Les cancers thyroïdiens différenciés en imagerie, imagerie, plaquette éditée par GE healthcare, healthcare, 2010 15) Dong Guy Na et al, Differential diagnosis of cervical lymphadenopathy : usefulness of color Doppler sonography sonography,, AJR 1997;168:13111997;168:1311-1316 Bibliographie 16) Recommandations pour la prise en charge des cancers thyroïdiens différenciés de souche vésiculaire , Annales d’endocrinologie 2007;682007;68-S2;57 S2;57--72 17) Mazzaferri et al, Long Long--term impact of initial surgical and medical therapy on papillary and follicular thyroid cancer cancer,, Am J Med 1994;97(5):4181994;97(5):418-428 18) Hay et al, al, Papillary thyroid carcinoma managed at the Mayo Clinic during six decades (1940– (1940– 1999): temporal trends in initial therapy and long long-term outcome in 2444 consecutively treated patients. patients. World J Surg 2002; 2002;26(8):879 26(8):879––885. 19) Myung Myung--Su Ko et al, Normal and abnormal sonographic findings at the thyroidectomy sites in postoperative patients with thyroid malignancy malignancy,, AJR 2010; 194:1596194:1596-1609 20) S; Leboulleux et al, Ultrasound criteria of malignancy for cervical lymph nodes in patients followed up for differentiated thyroid cancer cancer,, J. Clin. Endocrinol. Metab. 2007;92:35902007;92:3590-3594 21) H. Jack Baskin, Detection of recurrent papillary thyroid carcinoma by Thyroglobulin assessment in the needle washout after Fine Fine--Needle Aspiration of suspicious lymph nodes, nodes, Thyroid 2004;14(11):959 2004;14(11):959--963 22) consensus américain de 2004, 2004, Management of thyroid nodules detected at US: Society of radiologists in ultrasound consensus conference statement,, Radiology 2005; 237:794– statement 237:794–800 23) P. NiccoliNiccoli-Sire, B Conte Conte--Devoix Devoix,, Cancer médullaire de la thyroïde, thyroïde, Annales d’endocrinologie 2007;68(5):3252007;68(5):325-331 24) AL Giraudet et al, Imaging medullary thyroid carcinoma with persistent elevated calcitonin levels levels,, J. Clin. Endocrinol. Metab. 2007;92:41852007;92:4185-4190 25) P Szavscur et al, Angiography Angiography--proven liver metastases explain low efficacy of lymph node dissection in medullary thyroid cancer patients, EUR J Surg Oncol 2005;31(2):1832005;31(2):183-90 26) A. Oudoux et al, Sensitivity and prognostic value of positron emission tomography with F-18 18--fluorodeoxyglucose and sensitivity of immunoscintigraphy in patients with medullary thyroid carcinoma treated with anticarcinoembryonic antigenantigen-targeted radioimmunotherapy radioimmunotherapy,, J Clin Endocrinol Metab. 2007;92(12):45902007;92(12):4590-7 27) C. Dromain et al al,, MR Imaging of hepatic metastases caused caused by neuroendocrine tumors: tumors: comparing four techniques, techniques, AJR 2003;180:1212003;180:121-128 28) S. Leboulleux et al, Medullary thyroid carcinoma carcinoma,, Clinical Endocrinology 2004;61:299 2004;61:299––310 QCM Une échographie de routine identifie un nodule thyroïdien mesuré à 18 x 12 mm A) Son caractère hypoéchogène le rend suspect B) Son caractère plus large que haut le rend suspect C) Il n’existe qu’un seul signe suspect, en vertu des recommandations de l’HAS et en raison de sa taille, il ne nécessite pas de cytoponction cytoponction.. D) Une étude Doppler est nécessaire pour le caractériser davantage Une échographie de routine identifie un nodule thyroïdien mesuré à 18 x 12 mm A) Son caractère hypoéchogène le rend suspect. VRAI B) Son caractère plus large que haut le rend suspect; FAUX c’est le caractère plus haut que large (grand axe antéroantéro-postérieur postérieur)) qui est suspect C) Il n’existe qu’un seul signe suspect, en vertu des recommandations de l’HAS et en raison de sa taille, il ne nécessite pas de cytoponction. cytoponction. FAUX le nodule a également des limites imprécises, il existe donc deux signes suspects D) Une étude Doppler est nécessaire pour le caractériser davantage. VRAI La cytoponction répond « malin » selon la classification de Bethesda. Le stade T du TNM est a priori : A) T1 B) T2 C) T3 D) T4 La cytoponction répond « malin » selon la classification de Bethesda. Le stade T du TNM est a priori : A) T1 B) T2 C) T3. Contact avec la capsule de plus de 50 % de son grand axe, donc envahissement extraextra-thyroïdien minime très probable. D) T4 Concernant le staging ganglionnaire : A) L’échographie est performante pour le staging N1a B) L’échographie L échographie est performante pour le staging N1b C) La présence d’une composante kystique est peu spécifique d’envahissement métastatique D) Le bord médial de la veine jugulaire sépare compartiment central et compartiment latéral Concernant le staging ganglionnaire : A) L’échographie est performante pour le staging N1a. FAUX, précision globale de 9,5% B) L’échographie est performante pour le staging N1b. VRAI, precision globale de 84 6% 84,6% C) La présence d’une composante kystique est peu spécifique d’envahissement métastatique. FAUX, Sp 93% dans le compartiment central, 100% dans le compartiment latéral D) Le bord médial de la veine jugulaire sépare compartiment central et compartiment latéral. FAUX , c’est le bord médial de la carotide commune qui sépare compartiment central (VI) du compartiment latéral (III et IV) J C Le patient est opéré. Une échographie de surveillance réalisée au décours retrouve un ganglion en arrière de la jugulaire gauche mesuré à 4,6 mm. (J jugulaire interne ; C carotide commune) A) Il est situé dans le compartiment latéral B) Vous le décrivez comme suspect C) Vous le décrivez comme un ganglion banal en raison de sa petite taille D) Vous proposez une cytoponction J C Le patient est opéré. Une échographie de surveillance réalisée au décours retrouve un ganglion en arrière de la jugulaire gauche mesuré à 4,6 mm. (J jugulaire interne ; C carotide commune) A) Il est situé dans le compartiment latéral OUI B) Vous le décrivez comme suspect OUI en raison de sa forme ronde C) Vous le décrivez comme un ganglion banal en raison de sa petite taille NON (pas de différence statistiquement significative de taille des ganglions envahis par rapport aux ganglions sains) D) Vous proposez une cytoponction a priori NON, d’après les recommandations seuls les ganglions de petit axe >5mm doivent être ponctionnés Concernant le bilan d’extension du carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) A) La présence de métastases hépatiques est probable en cas de stade N+ B) Les métastases hépatiques sont souvent mieux visibles au temps portal d’une injection de produit de contraste C) L’IRM rachidienne n’est pas utile si la scintigraphie osseuse est normale D) La TEP est très sensible pour la détection de métastases Concernant le bilan d’extension du carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) A) La présence de métastases hépatiques est probable en cas de stade N+ VRAI B) Les métastases hépatiques sont souvent mieux visibles au temps portal d’une injection de produit de contraste FAUX elles sont habituellement hypervascularisées au temps artériel, l’aspect l aspect au temps portal est variable (restent hyperdenses ou deviennent isodenses isodenses)) C) L’IRM rachidienne n’est pas utile si la scintigraphie osseuse est normale FAUX les deux techniques sont complémentaires, l’IRM est plus sensible que la scintigraphie pour les métastases rachidiennes de petite taille D) La TEP est très sensible pour la détection de métastases FAUX elle est peu sensible quelle que soit la localisation. Elle présente en revanche un intérêt pronostique.