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Cette analyse et décryptage font référence à une vidéo mise en ligne sur Internet :
Lyme - Le droit de guérir - Conférence de presse - Académie de médecine - 20 septembre 2016
https://www.youtube.com/watch?v=Ac2Jeu_JbxM
POURQUOI LA LIGNE OFFICIELLE NE VEUT PAS ADMETTRE
LA MALADIE DE LYME DANS SA FORME CHRONIQUE
Plus la ligne officielle tente de minimiser la gravité de la pandémie de Lyme et réfute sa phase chronique,
moins ses représentants n’apparaissent crédibles aux yeux de la population qui cherche à s’informer, tant
le nombre de personnes contaminées ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, les avancées de la science ont
toujours été la cible d’obscurantisme. Mais un barrage dressé contre des torrents d’évidence, finit
toujours par craquer car personne n’est au dessus des lois physiques. Les maladies vectorielles à tiques,
capable d’imiter toutes les autres affections, sont au centre d’une nouvelle révolution biologique, car elles
nous conduisent vers une meilleur compréhension des défaillances du système immunitaire, exposé à des
bactéries co-évoluant avec celui-ci depuis toujours et capables
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d’intégrer leur ADN à celui de leurs hôtes,
en atteignant ainsi, ce qu’il y a de plus fondamental.
Décryptage du point charnière de cette conférence, la prétendue non chronicité
(minute 29:24)
:
On nous explique que le terme « chronique » est inapproprié car « la chronicité correspond à
la persistance d’un processus infectieux chez un patient qui a été traité, or si ce dernier l’a été
correctement avec des antibiotiques, il n’évolue pas vers la chronicité ». En revanche, il y
aurait « une phase tardive due au fait qu’un malade n’aurait pas été diagnostiqué à temps », ce
qui impliquerait que la forme chronique n’existe pas ! Aussi, à cette phase « tardive » ou
« tertiaire », mais surtout pas « chronique », « une infection est persistante parce qu’elle n’a
pas été traitée, à laquelle se rajoutent des phénomènes inflammatoires, des phénomènes
dysimmunitaires qui sont à l’origine des manifestations cliniques déjà très particulières,
comme par exemple des tableaux au plan neurologique qui ressemblent à des scléroses en
plaques mais qui n’en sont pas et sont guéries une fois traitées. »
Dans ce passage (
minute 31:
), j’attire votre attention sur cette mise en garde recevable, du
risque de confondre, par exemple, une sclérose en plaque avec un Lyme. Il arriverait des
« catastrophes » due à l’obstination de patients, qui refusant la réalité d’une sclérose,
voudraient prendre coûte que coûte des antibiotiques pour soigner un faux Lyme. Il ne faut
pas négliger cependant de signaler que des cas inverses se présentent aussi, à savoir que des
malades peuvent être diagnostiqués à tort sclérose en plaque, Parkinson, ou d’autres
pathologies imitées par un Lyme. Peut être faudrait il émettre d’avantage de réserve, tout en
reconsidérant le nombre officiel sous évalué de malades diagnostiqués, auxquels
s’additionnent les malades non diagnostiqués et oubliés, lorsque l’on avance (
à la minute 37:23
)
que « sur diagnostiquer Lyme est un risque observable actuellement ». C’est aussi en
minimisant l’étendue de la pandémie de Lyme, de la sorte, que l’on a aboutit ces dernières
années, à un manque crucial de formation chez les généralistes, entraînant dans l’errance de
plus en plus de victimes de cette lèpre. Par ailleurs, cela peut sembler n’être qu’un détail, mais
vouloir à tout prix, en convenance, avertir des risques de surdiagnostics, alors que l’inverse
semblerait logique puisque c’est Lyme qui est la « grande imitatrice », marque le fait que l’on
tend à établir qu’il ne s’agit là que d’une maladie émergeante, secondaire, en jouant
illusoirement la transparence et en déplorant la découverte lointaine de 1982 du germe
responsable (
heure 1:19:50
). Mais ce qui a été observé dans la ville de Lyme en 1975 puis mis
en évidence 7 ans plus tard, n’est que la maladie en tant que telle. Cela ne signifie pas pour
autant que les spirochètes de la borréliose soient apparues il y a seulement 40 ans, c’est à dire
hier à l’échelle biologique de la vie. D’où la confusion, en partie, qui perdure autour de cette