UNIVERSITÉ D’ETAT D’HAITI (UEH)

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UNIVERSITÉ D’ETAT D’HAITI (UEH)
CAMPUS HENRY CHRISTOPHE DE LIMONADE (CHCL)
Faculté des Lettres, Sciences Humaines et Sociales (FLSHS)
Option : PSYCHOLOGIE I
Session : S3/L2
Devoir d’introduction à l’ETHOLOGIE proposé par Mme Wisline Charles
Sujet : Montrer à partir de votre documentation et argumentation que l’éthologie humaine
comme l’éthologie animale est à la frontière de plusieurs sciences humaines notamment la
psychologie, la sociologie, l’écologie, l’ethnologie et l’anthropologie ?
Réalisé par :
Kenson DEROSAN & Manakelle RAPHAËL
Limonade, Août 2015
1
PLAN
I-
Introduction
II2.1-Ethologie Animale et Humaine
2.1.1- Définition
2.1.2-Les principales démarches : Démarche : l'application de
l'éthologie animale à l'homme.
2.1.3-Incidences et comparaison
2.1.4- Approches & Théories/Deux approches
2.1.5- Objectifs
2.2-Ethologie et Anthropologie
2.3 -Ethologie et Sociologie
2.4- Ethologie et Ecologie
2.5 -Ethologie et Psychologie
2.6 -Ethologie et Ethnologie
III-
Conclusion
IV-
Bibliographie
2
Introduction
Depuis Platon, les philosophes se penchent sur la vie animale en société, les uns avec des
préoccupations normatives, comme Platon lui-même qui décrit une cité idéale, d’autres avec
un esprit plus positif dont Aristote pourrait fournir l’exemple, quand il esquisse une typologie
de société distincte. Il faut attendre 1850 pour que le terme Ethologie apparaisse avec I.
Geoffroy Saint-Hilaire pour designer l’étude des conduites animales dans l’environnement
naturel ou plus tard avec Professeur Irenaeus Eibl-Eibesfeldtfondateur de l’Ethologie
Humaine, K.Lorenz puis N.Tinbergen sur les fondements de la théorie objectiviste de
l’instinct. Elle étudie en outre les mœurs institutionnelles et animales prirent dans un cadre
comportemental1. Considérée comme une partie constitutive de la psychologie humaniste qui
emprunte ses méthodes autant qu’elle les prête aux disciplines avec qui elle partage des
limites assez proches telles la sociologie, la psychologie générale, l’ethnologie etc.…
Ainsi que les diverses entités scientifiques en sciences humaines, l’Ethologie partage une
grande parenté avec la psychologie dont l’objet d’étude se différencie de celle-ci que par les
incidences animales, prises en exclusivité par rapport à l’homme, et le considère lui aussi
comme un animal doué de raison.
Qu’il soit le cible d’étude de la Psychologie et de l’Ethologie générale, le concept homme
reste incernable à tel point que les sciences humaines, par le biais de ses variantes domaines
d’études, partagent l’homme de manière à le cerner et à le comprendre. Voilà ce qui explique
les rapports frontaliers qui existent entre l’éthologie est les autres sciences incluses en
Sciences Humaines.
Existe-il une différence entre le fait d’être homme et celui d’être un animal ? La raison estelle le seul facteur qui écarte à l’animal la possibilité d’être considérée comme l’homme ?
Qu’est ce qui lie l’Ethologie animale ou humaine des autres sciences impliquant une étude
sur l’homme et son milieu telles l’écologie, l’anthropologie et la sociologie etc.… ? A l’instar
de ceux qui nous ont devancés, principalement des philosophes et psychologues, nous allons
étudier l’homme et l’animal dans chacun de leur aspect, c’est-à-dire sur le plan sociologique,
écologique, Psychologique, ethnologique et anthropologique afin d’envisager une tentative
de réponse à la problématique de départ à savoir les limites de connexions entre ces diverses
séquences scientifiques reconnues comme domaines d’études en sciences humaines.
1
Dictionnaire fondamental de Psychologie, Paris, © Catherine Ritchie, Larousse-Bordas, 1997
3
ETHOLOGIE HUMAINE ET ANIMALE
Définition
Si nous prenons en compte la connotation de la définition que le dictionnaire octroie
au terme « Ethologie », on dira que l’Ethologie est l’étude biologique du comportement.
Certainement, nous n’allons pas rester figés sur cette définition car nous savons, qu’au cours
des âges, le terme s’est évolué suite aux diverses controverses scientifiques qu’il a engendrés.
La définition du terme a été reconçue et elle a été scindée en deux ; d’une part, on a
l’Ethologie Animale et ailleurs, l’Ethologie Humaine.
L’Ethologie humaine est généralement définie comme l'étude des comportements humains
dans leur environnement physique et social naturel et par extinction à l’homme, on gardera
cette définition pour l’aspect animal. Fondée par le professeur Irenaeus Eibl-Eibesfeldt en
1854, elle Étudie le comportement propre à l'espèce, de ses caractéristiques différentielles.
Le comportement fait partie de l'équipement de l'espèce au même titre que les
caractères anatomiques et physiologiques, et il doit être étudié dans le même esprit.
 Les principales démarches : Démarche, l'application de l'éthologie animale à
l'homme2

Concept de motivation

Stimuli déclencheurs

Schèmes comportementaux (le sourire)
 Incidences et comparaison

Des comportements innés versus des comportements acquis...

Une ascendance zoologique

Danger : Comparaison directe homme-animal
Champs de recherche : Territoire,
hiérarchie,
organisation
sociale,
communications,
relations
Mère-enfant, ontogenèse3, comparaison primate humain / primates non-humains...
2
http//www.info.univ-angers.fr/~gh/wstat/sh.htm
4
 Approches & Théories/Deux approches
Une approche éthologique de l'homme(technique) Le modèle animal : L'animal est
utilisé pour vérifier expérimentalement des hypothèses concernant le comportement
humain ou pour préciser des problèmes de psychologie générale (facultés mentales,
émotivité, mémoire...). Champs d'action :La transposition des méthodes éthologiques pour
l'étude du comportement
humain, notamment celles éthiquement interdites (ex: sur
l'enfant), étude de la communication non-verbale. Deux théories sont considérées comme
pilier dans l’éthologie :
 Ethologie classique (classement, maturation)
Explique, à travers cette théorie comment les espèces parviennent à la maturation.
L’utilisation de l’instinct animal qui engendre des comportements différents chez chacun des
animaux connus.
 Ethologie sociale
C’est la considération de l’espèce par rapport à son groupe. Ici, il convient d’examiner
l’espace en question afin d’en déduire le résultat.
 Objectifs
Dans un premier temps, sous l’impulsion du courant classique, l’éthologie humaine s’est
attachée à rechercher, dans des conditions de privation au cours de l’ontogénèse, puis à
travers une approche comparative transculturelle, les universaux du comportement de
l’homme. Elle s’est ensuite consacrée à l’étude du comportement social de l’enfant en période
préverbale, puis de l’Homme dans la dimension non verbale de sa communication. Elle
s’adresse aujourd’hui à l’étude du comportement humain dans toutes les situations de sa vie
normale et pathologique, ouvrant ainsi large champ d’application.
ANTHROPOLOGIE et ETHOLOGIE
Selon son étymologie, l’anthropologie est l’étude scientifique de l’homme. Pendant
longtemps, en France, elle demeura la connaissance des caractères biologiques de l’être
Ensemble des processus de développement d’un individu depuis l’œuf fécondé jusqu’à la réalisation de son
phénotype
3
5
humain ; mais, sous l’influence des Anglo-Saxons, elle est devenue psychologie avec en
particulier l’apport de la psychanalyse, et également sociale et culturelle par la place
considérable prise par l’ethnologie qui étudie les sociétés traditionnelles. Pour souligner
l’importance que prend de nos jours cette dernière discipline, il convient de citer Rousseau
qui disait déjà: « Quand on veut étudier les hommes, il faut regarder près de soi ; mais, pour
étudier l’homme, il faut apprendre à porter sa vue au loin ; il faut d’abord observer les
différences, pour découvrir les propriétés4 ».
A l’encontre de l’humanisme traditionnel, l’anthropologie ne conçoit pas l’homme
selon une nature abstraite et universelle, mais d’une manière différentielle et ne s’efforçant de
découvrir une rationalité dans les structures des institutions sociales par exemple5. Voyons
maintenant les bornes de similitudes qui font d’elles deux sciences frontalières.
L’Ethologie, dans ses études prenant en compte l’homme
et proprement dit
l’éthologie humaine, c’est l'étude des comportements humains dans leur environnement
physique et social naturel. Elle se rencontre avec l’Anthropologie dans le sens que cette
dernière s’intéresse à l’étude de la nature humaine enracinée dans le monde de l’expérience et
du devenir historique. En outre, elle prend en compte le perfectionnement de l’humanité qui
doit se réaliser à travers les développements de la civilisation. Que l’une s’intéresse aux
comportements humains ou aux origines et devenirs de l’homme, l’évidence est nette de
constater l’importance de l’homme proprement dit au sein de ces deux entités scientifiques.
L’Ethologie s’avère surtout pertinente pour l’étude du comportement humain,
lorsqu’elle attribue un sens anthropo-linguistique au concept, au sens par lequel elle fait tinter
ses impacts sur l’humain à travers :

L’étude du comportement du jeune enfant
L’enfant avant d’être capable de se gesticuler à travers le langage est dans la situation de
l’animal qui se trouve dans la parfaite impossibilité de nous dévoiler son expérience. Alors, il
est devenu comme l’abeille qui, pour communiquer, fait passer son message par une sorte de
dance. Un rituel essentiel et non sans importance.
Essai sur l’origine des langues, Livre VIII
C. Lévi-Strauss, Race et Histoire, 1952, Gonthier, © Méditations, pp.41-49.
4
5
6

L’étude des bases universelles du comportement humain
Culturellement les gens portent une affinité comportementale pour leur groupe
d’appartenance. Issus d’un même territoire et sont, peut-être, génétiquement programmés et
liés, les hommes tendent à agir d’une manière similaire de façon à représenter leur groupe.
SOCIOLOGIE et ETHOLOGIE
La sociologie n’intéresse pas aux comportements en tant qu’ils sont ceux d’individus
singuliers ; elle les prend en masse ou, au mieux, dans leurs déterminations sociales. Dans une
société où les individus sont des hommes et /ou animaux (bêtes) proprement dits, les
groupements s’avèreront différents. Ainsi, désignons par « société animale », tout groupement
formé par un rapprochement actif entre individus de la même espèce, sur la base d’une
interaction6. Parlons d’espèce, c’est surtout souligner l’importance de l’origine et le
comportement uniforme permettant de différencier les animaux, l’homme y compris. Voilà le
sens qu’emprunte Darwin à son concept « Sociobiologie7 » afin d’expliquer les phénomènes
d’espèces liés aux conduites dégénérées par chacune d’elles.
En effet, fondée sur la sélection de parentèle, la sociobiologie pense éclaircir l’énigme
des conduites sociales, notamment des conduites altruistes. Le terme peut-être aussi pris dans
un contexte sociologique désignant ainsi à la fois une théorie des comportement sociaux des
Animaux, fondée sur la théorie de l’évolution, l’éthologie et la génétique des populations,
dont elle se veut la synthèse, et son extension à l’homme. Voilà comment l’Ethologie se joint
à la sociologie. Si l’une étudie les structures sociales, l’autre au contraire s’intéresse aux
éléments sociaux pouvant déclencher une quelconque conduite chez les individus et surtout
s’axer sur le type de conduite générée par l’espèce en question. Par exemple, prenons ce
paradoxe :
En société, la vie, parfois, exige que certains individus se sacrifient pour
d’autres. En supposant que ce comportement parmi tant d’autres, est génétiquement déterminé
et même prédéterminé, et comment le gène qui le gouverne a-t-il pu se maintenir, donc avoir
été sélectionné, puisque celui qui se sacrifie a plus de chance de s’éclipser, donc moins de
chance de se reproduire.
6
Dictionnaire fondamental de Psychologie, Op.cit., pp.1218-1219
Modèle, inspiration darwinienne, recherchant l’explication des conduites sociales dans l’avantage génétique
qu’elles confèrent à leurs auteurs.
7
7
La sociobiologie, c’est-à-dire, un complexe formé de sociologie et d’éthologie
répondra pour avancer que la sélection, voire l’évolution, porte en fait sur des gènes, et non
sur des organismes. D’ailleurs, On ne se reproduit jamais identiquement, seuls les gènes
peuvent se transmettre. Ainsi, des raisonnements de ce genre ont permis à la sociologie
d’expliquer un grand nombre de comportements sociaux.
Nous venons de montrer le cadre limitrophe scientifique entre la sociologie et l’Ethologie
ETHOLOGIE ET ECOLOGIE
L’Ecologie est un terme assez rare en sciences humaines, d’ailleurs ses influences et
études concernent surtout une orientation en Aménagement du territoire. Pourtant, le terme,
en s’alliant à l’éthologie, forme un complexe scientifique assez important dans les recherches
destinées à comprendre l’évolution naturelle par le biais des espèces. Comment la définir
autrement, si ce n’est en lui accordant les mêmes connotations que ceux qui ont anticipé dans
leurs recherches ? Elle est donc considérée comme la discipline qui s’intéresse à l’étude du
vivant en interaction dans son milieu naturel8. Tronçonnée en plusieurs branches dont
l’écologie comportementale9, elle est surtout influencée par les théories du néodarwinisme.
La frontière faisant connecter ces deux sciences n’est autre que l’Ecoéthologie qui est
une branche de l’éthologie en elle-même et qui vise à montrer le rôle des facteurs écologiques
dans le comportement des animaux, à comprendre comment les comportements spécifiques
sont forts impliqués dans le fonctionnement des populations, des écosystèmes et dans les
processus évolutifs10.
En effet, l’objectif primordial imposé par l’instinct animal c’est la survie et la
reproduction. Chaque animal, pour s’adapter, ajuste ses conduites afin d’assurer un équilibre
écologique suffisant pouvant contrecarrer les contraintes imposées par son milieu de vie telles
les intempéries, les prédateurs et l’évolution en elle-même car elle peut favoriser l’extinction
d’une espèce au profit d’une autre. Il possède pour cela un certain nombre de compétences
comportementales générales propres à l’espèce à laquelle il appartient, qui résultent de
Dajoz, R., Précis d’écologie, Paris,© Gauthier-Villars, 1975.
Branche de l’écologie, discipline qui traite essentiellement des conséquences fonctionnelles de la sélection
naturelle dans le champ du comportement.
10
Dictionnaire fondamental de Psychologie, Op.cit., pp.406-407
8
9
8
l’évolution phylogénétique11. C’est dans ce cadre qu’il faut situer un certain nombre des
explications proposées par l’écologie comportementale.
L’écoéthologie, étudie tout d’abord la mise en œuvre de ces compétences pour assurer
la survie et la reproduction. Ainsi, chaque animal développe au cours de son ontogenèse une
stratégie comportementale particulièrement modifiable par l’expérience et ajustable, dans
certaines limites, aux particularités et aux changements de l’environnement biotique et
abiotique.
ETHOLOGIE et PSYCHOLOGIE
Depuis son évolution, la psychologie n’a cessé d’être la science du comportement et
des processus mentaux. En s’alliant avec l’éthologie, elles forment la psycho-éthologie
animale qui se regroupent en bloc de plus d’une discipline et visant à l’élaboration de
propositions mises en œuvre par les espèces animales pour élaborer ou pour construire le
monde qui leur est propre, à la mise en corrélation de la description de la situation telle que la
construit le sujet étudié et de l’analyse détaillé de son comportement (éthogramme) ou encore
à l’énoncé d’un système explicatif psychophysiologique visant unir une situation vécue et
construite et activités correspondantes.
A travers cette connotation nous arriverons par appréhender la psychologie et
l’éthologie afin de cerner la ligne de marcation entre ces deux sciences. Elle est due à la
collaboration actuelle de la psychologie cognitive animale et de l’éthologie. La cognition
animale joue le rôle de comportement
et est pris en compte par ni la psychologie ni
l’éthologie avec pour chacune un sens propre.
De là, sont issus les différents intérêts de l’Ethologie en Psychologie puisqu’elles se
rencontrent quelque part :

Traiter les maladies mentales

Comprendre les origines de la culture humaine

Comprendre les bases évolutives du comportement humain

Comprendre le mécanisme de l’apprentissage et le développement du
langage humain.
11
Ici, le terme désigne l’étude des processus d’évolution des espèces animales au cours du temps.
9
De l’éthologie nous relevons également une certaine jonction avec la psychologie
puisque cette dernière s’intéresse au comportement. Rappelons que l’éthologie consiste
spécifiquement à l’étude du comportement biologique des animaux dans leur milieu naturel et
que la psychologie définit comme objet d’étude le comportement humain. Le comportement
fait partie de l’équipement de l’espèce au même titre en psychologie qu’en éthologie.
L’implication de l'éthologie en psychologie humaine peut être illustrée de deux manières:
1-) En transposant les modèles découverts dans une espèce pour étayer des hypothèses faites
au sujet d'une autre: c'est le problème des inférences homme-animal ou plus souvent animalhomme.

Tester sur l'animal des hypothèses faites à partir de l'espèce humaine, est
souvent intéressant et enrichissant pour une meilleure connaissance des deux,
l’expérience de Pavlov en est un exemple.

Des notions telles territoire, hiérarchie, l'organisation sociale, etc. montrent
que ces phénomènes qui existent à l'évidence chez l'homme existent aussi chez
les animaux par la simple réalisation de l'ordre biologique.
2-) En transposant les méthodes et 1'attitude éthologique dans le champ de la recherche
psychologique humaine.

La transposition des méthodes éthologiques pour l'étude directe du
comportement humain en est à ses débuts, elle semble en premier lieu se
développer dans l'étude du Comportement infantile et de la communication
non-verbale. Domaines où les méthodes et techniques éthologiques paraissent
directement utilisables.
Nous avons vu comment l’évolution de l’éthologie l'amène à se rencontrer sur des terrains
communs avec la Psychologie, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'espèce humaine, ce qui est
mise en évidence surtout dans les mesures ou ses méthodes sont de plus en plus utilisées par
des non éthologues et souvent associées à des méthodes psychologues, on peut parler d’une
sorte de convergence entre l'éthologie et la psychologie.
10
ETHOLOGIE ET ETHNOLOGIE
L’ethnologie est l’une des sciences humaines et sociales : elle relève de
l’anthropologie et est connexe à la sociologie. Son objet est l’étude comparative et explicative
de l’ensemble des caractères sociaux et culturels. En outre, elle prend en compte les caractères
évolutifs qui sont plus ou moins propres à tel ou à tel groupe. L’ethnologie se diffère de la
sociologie en ce qu’elle privilégie non pas l’étude des phénomènes sociaux des pays mais
plus tôt les canalise dans un sens culturel et s’axe surtout sur la question d’Ethnie.
En outre, elle est une étude explicative et comparative de l’ensemble des caractères des
groupes humains, particulièrement des populations <<primitives>>, qui tente d’aboutir à la
formulation de la structure et de l’évolution des sociétés, quant à elle n’est pas aussi éparse à
l’éthologie, elles se basent toutes les deux sur des observations objectives faites sur un
organisme cible dans son écologie, les rapports entre l’éthologie et l’ethnologie peuvent être
mis en exergue de plusieurs façons :

D’une part, L’homme comme étant une construction historique culturelle et
intellectuelle n’a cessé de s’inventer à partir du rapport à l’animal, la compréhension
de l’humain requiert un retour à l’éthologie.

D’autre part, L’intérêt de l’ethnologie pour l’éthologie pourrait se comprendre quant à
l’emploi des méthodes propre à l’ethnologie qui sont utilisées pour enrichir notre
compréhension des sociétés animales.
En accord avec l’Ethologie, leur fusion formera l’ethno-éthologie qui s’accentue
surtout à questionner comment le comportement d’un groupe d’Hommes, issu d’un même
territoire et partageant une même langue, est ancré dans l’origine même de la race. Prenons à
titre d’exemple la réalité suivante : Les juifs authentiques ne se vêtent jamais de pantalons à
moins de rares exceptions. Pourquoi ? Cela est ancré dans les mœurs, les us de ce peuple.
L’Ethnologie s’intéressera seule sur la question de race alors que l’Ethologie, pour sa part
interviendra sur le comportement. Or, dans ce sens il ne peut y avoir de comportement sans
inclure la race voire la culture, alors elles s’useront de leur point commun qui est l’ethnoéthologie afin d’en prendre au problématique.
Ainsi, nous venons juste de mettre en relief le cadre limitrophe qui, entre l’éthologie et
l’ethnologie, leur permettant d’agir ensemble sur un problème donné impliquant à la fois un
facteur socio-culturel, ethnique et comportemental.
11
Conclusion
En Sciences Humaines, il y a une interconnexion entre les divers domaines d’études en
vogue. Qu’elle soit dite Anthropologie, Sociologie ou psychologie, l’une commence là où
finisse ou affaiblisse l’autre. Cette tendance par laquelle une étude en science humaine se
retrouve dans une autre est due constamment par l’objectif visé et ceci par tout le bloc des
sciences humaines.
En effet, l’homme, en tant qu’animal a été un sujet ayant exigé l’utilisation de
beaucoup d’encres et ayant suscité de grands débats à tel point que le concept a fini par rester
problématique. Afin de limiter les doutes ravageant l’esprit de l’homme, les scientifiques ont
performé des domaines études spécifiques dans le but de le cerner, dimension par dimension
d’où le but des diverses entités scientifiques en vogue en sciences humaines. Si nous
considérons, la Psychologie, nous verrons qu’elle explique le psychisme de l’homme. La
sociologie, quant à elle, étudie l’homme dans son aspect social, groupal…etc.
Néanmoins, elles ont des bornes communes, c’est à dire des frontières qui leur
permettent de viser, quelquefois, les mêmes cibles et les font devenir des sujets scientifiques
qui relèvent de leur sphère respective. Voilà le travail qui fut demandé et qui a été fait à
travers les lignes et arguments ci-dessus.Il est donc difficile de dégager des caractéristiques
communes à toutes les sciences humaines; parconséquent, on peut légitimement se demander
si l'étiquette de science humaine désigne bien quelque chose de significatif, ou s'il s'agit
simplement d'une étiquette commode pour faciliter la classification des sciences. Exemple12:
la psychologie animaleet l'éthologie trouvent à la limite des sciences humaines, alors qu'elles
portent sur des animaux et non sur des hommes, ce qui invite à relativiser
l'opposition homme/animal, et par conséquent la dénomination de sciences spécifiquement
"humaines ". On peut considérer que l'étiquette de "sciences humaines" est une classe, qui sert
à désigner l'ensemble des sciences qui ne sont pas des sciences naturelles (physique, chimie,
biologie, météorologie…)
L’éthologie s’avère essentielle, importante et même incontournable en sciences
humaines. Désirer de connaitre l’Homme ou l’animal proprement dit, son origine, son
appartenance et sa culture, à travers son comportement, c’est faire appel à l’éthologie afin de
toucher le fond.
12
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/developpement-durable-écologie133
12
BIBLIOGRAPHIE
CLAUDE, Lévi-Strauss. Race et Histoire, Gonthier, © Méditations, 1952.
DAJOZ, R. Précis d’écologie, Paris, © Gauthier-Villars, 1975.
Dictionnaire fondamental de Psychologie, Paris, © Catherine Ritchie, LarousseBordas, 1997
J. J., Rousseau. Essai sur l’origine des langues, Livre VIII
WEBOGRAPHIE
Http : //www.info.univ-angers.fr/~gh/wstat/sh.htm
Http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/developpementdurable-écologie-133
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