être sera d’autant plus grand qu’une grande partie du revenu est consommé.)
Le graphique 1.2 montre à la fois la part de la population en âge de travailler qui est sur les
marchés du travail et les nombres d’heures travaillé de chaque individu. On observe qu’en Chine,
une grande partie de la population travaille, et que le temps de travail de chaque individu est très
élevé. Les pays riches ont, en général, un temps de travail entre 1600 et 1800 heures annuel et
65% de la population qui travaille.
Dans le graphique 1.3, on compare les niveaux des inégalités entre les pays et on observe que les
pays riches ont plutôt un niveau d’inégalité faible et que les pays pauvres ont un niveau
d’inégalité très élevée. (Coefficients de Gini).
Dans le graphique 1.4, on trace les PIB par habitants contre la mesure de bien-être proposé par
Jones et Klenow. Il montre que la relation est étroite entre les deux mesures et donc que les PIB
par tête constituent une bonne approximation du bien-être pour comparer les pays. On observe
également qu’un grand nombre de pays se situe sous la bissectrice ce qui signifie que pour ces
pays, les PIB par habitants surestiment le bien-être.
Dans le graphique 1.5, on observe clairement la surestimation du PIB par tête pour mesurer le
bien-être. On observe en particulier la mesure du PIB par habitant à tendance à sous-estimer le
bien-être dans les pays européens, on doit donc, pour ces pays particuliers, prendre en compte
d’autres facteurs (temps de loisir, espérance de vie) pour bien estimer les niveaux de bien-être.
Le graphique 1.6 permet de comparer les niveaux de bien-être et de PIB par habitants entre
diverses régions du monde en normalisant les niveaux de bien-être à 100 pour les Etats-Unis. On
observe en particulier que l’Europe à un niveau de PIB 30% inférieur à celui des Etats-Unis (71
contre 100) et seulement 10% de bien-être en moins en raison d’une espérance de vie plus longue,
d’un temps de loisir plus important et une inégalité moins forte en Europe qu’aux Etats-Unis.
Dans le tableau 1.7, on compare les niveaux de bien-être (welfare) et le PIB par habitant entre les
pays, la troisième colonne indique la part de bien-être qui n’est pas expliquée par les revenus, et
qui expliquée par les quatre autres facteurs décrits dans les quatre colonnes suivantes. La France a
un bien-être de seulement 2 à 3% de celui des Etats-Unis, finalement, même si le niveau de
revenus est moins élevée en France qu’aux Etats-Unis, le système de santé permettant une
espérance de vie plus longue, la mise en place des lois réduisant les temps du travail (35 heures),
l’existence de revenu de remplacement fourni par l’Etat, réduisant l’incitation à participer au
marché du travail et un système fiscal plus progressif ( les riches payent plus que les pauvres)
réduisant ainsi les inégalités, permet à la France d’avoir un bien-être (97,4) presque égal à celui
des Etats-Unis avec des revenus moins importants.
Le graphique 1.8 trace le taux de croissance du PIB par habitant contre les taux de croissances du
bien-être, on observe une grande partie des pays se situent à gauche de la bissectrice, ce qui
indique que la croissance du bien-être a été plus grande que la croissance du PIB par habitant sur
la période 1980-2000. Cette croissance est due à la forte amélioration du système de santé dans
les pays émergents (ce qui a permis une espérance de vie plus longue bien que les inégalités