2016-2017 Génétique bactérienne
Modification potentiel des gènes.
On partait du principe que les gènes étaient invariants.
Les bactéries vont vites quand elles font ce qu'on vient de voir au chapitre précédent.
Et donc la polymérase 3 agit mais 2 autres polymérases sont présent (polymérase 1 et 2) pour faire la réparation.
Cependant, à certain moment il y aura quand même des erreurs de commises.
On va voir dans ce chapitre, comment ces bactéries vont évoluer, par erreur successives qu'elles vont intégrer ou
non, pour s'adapter à l'environnement.
Le monde bactérien est capable d’échanger de manière horizontale, un certain nombre de message génétique.
Chez nous
: les cellules répliquent de l'ADN, font des erreurs et la cellule vont transmettre ces erreurs a des
descendants.
Ici chez les bactéries
: 1 cellule fait tout, sauf qu'elle est contrainte par son environnement, de façon plus
importante. La seule chose qui lui permet de résister est de se retrouver en association avec d'autres membres de
sa population et d’échanger des messages qui lui permettre de résister.
Ce sont ces messages génétiques qui vont faire l'adaptation de ces populations microbienne .
I) Système générale de la génétique par rapport a la modification du
métabolisme
A l'hôpital, on voit arriver des patients qui ont un escherichia coli agressif, on veut les traiter par antibiothérapie.
Première chose, on s'interroge si on voit une résistance.
Par ex, actuellement on a des spectres de béta-lactamases élargies. Cela veut dire que la béta-lactamase produite va
dépasser sa sensibilité a l'inhibiteur de béta-lactamase qu'on met avec certain antibiotiques.
C'est le système qu'une bactérie peut mettre au point : elle va dégrader la béta-lactamine avant que celle ci
l'empêche de faire sa paroi.
Classiquement, on apporte de l'acide muramique (??) par ex, et on empêche la béta-lactamase d'être actif car on lui
propose un autre substrat. Cette enzyme est donc bloquée par cet inhibiteur.
La béta lactamine est elle même insensible a la béta lactamase bactérienne et peut donc agresser des bactéries.
Or, on s'est aperçu que même si on met un inhibiteur, il y a avait une résistance.
Quand on dépose le mélange antibiotique-inhibiteur : on a quand même une culture.
C'est ce qu'on appelle les béta lactamases a spectres élargies.
On a deux solutions
:
–la bactérie produit + d'enzyme : on a une concentration donné d'un inhibiteur adapté à un concentration
d'enzyme. Si on a saturé en enzyme : la concentration en inhibiteur est insuffisante. On sélectionne des
bactéries qui étaient + productrices (Régulation métabolique)
–brutalement, la bactérie a acquis une modification génétique directement sur le gène codant pour la béta
lactamase. Et du coup l'enzyme va être moins adapté a l'inhibiteur (Résistance)
La premier chose que doit faire un bactériologistes
: faire le distingo entre une adaptation par modification
physiologique ET l’acquisition d'une mutation qui va induire une modification protéique et ensuite un nouveau
comportement de la colonie.
Cela est vrai pour tout.
Quand on parle de l'opéron lactose, on a parlé des escherichia coli et shigella.
Quand on est du coté du patient et qu'il fait une diarrhée chez myéloïde (avec du mucus qui est éliminé au niveau
de la diarrhée) versus une diarrhée qui est cholériforme, la 1ère chose qu'on fait en tant que bactériologiste, on
isole les germes. On s'est alors retrouvé devant des bactéries GRAM- qui appartenaient à la famille des
entérobactériacée et on s'est dit qu'elle est la différence ?
On a regardé d'un point de vue physiologie, qu'est ce que ces bactéries étaient capables de fermenter en terme de
sucre différent et en particulier du lactose ?
On a eu pour les premier qui avait une diarrhée chez myéloïde, des bactéries GRAM- qui, en 24h, n'était pas
capable de perdurer et d’être jaune. On s'est donc dit qu'il n'y avait pas de béta-galactosidase et donc c'est une autre
entérobactérie que celle qui va donner lieu a la tourista.
Et elle, elle avait bien une béta-galactosidase qui s'exprimait en 24h.
Donc en regardant, on s'est dit qu'il y avait 2 espèces, sur la base de l'adaptation physiologique : des shigella d'un
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