Médecine & enfance Malaises à répétition chez un enfant de huit ans : ce qu’il ne faut pas oublier de chercher… LES JEUDIS DE BICÊTRE J. Métreau, service de neuropédiatrie, CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre Anaïs présente des épisodes de malaises survenant au réveil, avec fixité du regard, pâleur et amnésie postcritique. Devant l’augmentation du nombre et de la durée de ces épisodes, elle est hospitalisée dans le service de neurologie pédiatrique. Rubrique dirigée par T.A. Tran, service de pédiatrie générale hématologie et rhumatologie pédiatriques, L. Chevret, service de réanimation néonatale et pédiatrique, néonatologie, et S. Rouget, service de médecine de l'adolescent CHU Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre ANAÏS, HUIT ANS, EST HOSPITALISÉE POUR DES MALAISES À RÉPÉTITION Anaïs, âgée de huit ans et cinq mois, est issue d’un couple non consanguin sans antécédent médical. Elle est la seconde d’une fratrie de deux ; son frère, âgé de neuf ans et demi, est en bonne santé. La grossesse était normale. L’accouchement a eu lieu à trente-six semaines d’aménorrhée par césarienne pour placenta praevia. Le poids de naissance était de 2,660 kg (– 1 DS), la taille de 48 cm (– 0,5 DS) et le périmètre crânien de 35,5 cm (moyenne). Bonne adaptation à la vie extra-utérine (Apgar 10/10). Anaïs est une bonne élève, scolarisée en CM1. Les premiers signes cliniques consistent en un malaise au réveil avec fixité du regard, pâleur et amnésie postcritique. L’épisode est de courte durée, mais ces malaises se répètent avec une fréquence croissante : d’abord tous les deux jours, pour atteindre deux à cinq fois par jour en une semaine. Devant la répétition des épisodes, un bilan biologique (numération formule sanguine et plaquettaire, ionogramme sanguin) et un électro-encéphalogramme (EEG) en externe sont prescrits. La biologie sanguine est normale ; l’enregistrement EEG montre un tracé bien organisé, sans crise enregistrée, mais une focalisation temporale gauche. mai 2011 page 201 Anaïs fait de plus en plus de malaises. Elle est hospitalisée devant l’augmentation du nombre et de la durée des épisodes de fixité du regard. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale est réalisée (figure 1). Des plages d’hypersignal sous-cortical hémisphérique, bilatéral et dans les hippocampes, sont observées, avec notamment une image intraventriculaire de la corne frontale droite. Devant ce tableau évocateur d’encéphalite de la substance grise, Anaïs est transférée dans le service de neurologie pédiatrique du Kremlin-Bicêtre. ÉPILEPSIE ET TACHE ACHROMIQUE A l’arrivée dans le service, Anaïs est consciente, bien orientée, mais elle fait de nombreux épisodes de rupture de contact avec pâleur et hypersialorrhée. Ces épisodes fortement évocateurs de crises convulsives entraînent l’instauration en urgence d’un traitement antiépileptique par une dose de charge de phénytoïne relayée par du valproate de sodium. La fréquence des malaises diminue jusqu’à leur arrêt total en quarante-huit heures. L’examen clinique est normal en dehors d’une tache achromique sur la fesse droite. Devant l’état de mal convulsif et l’imagerie cérébrale évocatrice d’encéphalite, les explorations biologiques sont poursuivies. Une ponction lombaire associée à un bi- Médecine & enfance lan infectieux (PCR dans le liquide céphalo-rachidien de HSV, HHV6, HHV8, CMV, EBV, maladie de Lyme ; sérologies sanguines HSV, HHV6, HHV8, VZV et maladie de Lyme) est réalisée pour rechercher une cause infectieuse à l’encéphalite de la substance grise. Devant un tableau inaugural de crises épileptiques chez une enfant sans antécédent particulier, un bilan métabolique est entrepris : chromatographie des acides aminés et organiques dans le sang et les urines, dosage de la ferritine, du cholestérol et des triglycérides. Enfin, un bilan immunologique (Ac anti-nucléaires, anti-TPO, ANCA, anticardiolipine, antiphospholipides) complète l’analyse biologique ; il s’est révélé négatif. L’analyse du LCR est normale. Figure 1 IRM cérébrale vue axiale : nodule sousépendymaire au niveau de la corne frontale droite LA SCLÉROSE TUBÉREUSE DE BOURNEVILLE DES MANIFESTATIONS CLINIQUES DIVERSES DES CALCIFICATIONS AU SCANNER CÉRÉBRAL La relecture de l’IRM en milieu spécialisé apporte de nouveaux éléments. L’aspect n’est pas évocateur d’une encéphalite : l’image localisée dans la corne frontale droite évoque un nodule sousépendymaire fortement en faveur d’une sclérose tubéreuse de Bourneville (STB). Pour le confirmer, un scanner cérébral (figure 2) est réalisé à la recherche de calcifications. En effet, la présence de calcifications intracérébrales est très caractéristique de la STB, correspondant à la calcification des nodules sous-épendymaires. Des calcifications périventriculaires droite et gauche et parenchymateuses insulaires gauche sont retrouvées. La présence d’au moins deux calcifications périventriculaires est un critère diagnostique majeur de la STB. Devant cette forte suspicion de STB, un bilan d’extension des atteintes oculaires, rénales et cutanées est réalisé. L’échographie abdominale et rénale retrouve un aspect hétérogène du parenchyme et du cortex rénal avec la présence d’autres calcifications intra-parenchymateuses. Le dermatologue confirme la présence à la lumière ultra-violette d’une tache achromique de la fesse, confirmant le diagnostic de STB. L’examen ophtalmologique est normal. l’oncle maternel et la grand-mère maternelle. Figure 2 Scanner cérébral : présence d’une calcification périventriculaire droite Depuis sa sortie de l’hôpital, Anaïs va bien. De nouvelles taches achromiques sont apparues. Elle prend toujours du valproate de sodium, sans récidive de crises convulsives. Chez Anaïs, l’épilepsie a été révélatrice de la maladie. A l’interrogatoire des parents, nous avons retrouvé la présence de taches achromiques chez la mère, mai 2011 page 202 La sclérose tubéreuse de Bourneville est une maladie génétique présente dès la naissance mais dont le diagnostic est souvent fait tardivement. Son incidence est évaluée à 1/6 000 naissances [1] ; sa transmission est autosomique dominante. Deux gènes, TSC1 et TSC2, sont mis en cause, mais 60 à 80 % des cas sont sporadiques (mutation de novo). TSC1, localisé sur le chromosome 9, code la protéine hamartine et a une fonction de suppresseur de tumeur. TSC2, localisé sur le chromosome 16, code pour la protéine tubérine. Ces deux protéines constituent un complexe hamartine-tubérine qui exerce une action sur la protéine Rheb (Ras homologue enriched in brain). Cette protéine est un régulateur de mTOR (mammalian target of rapamycin), qui est lui-même un régulateur de synthèse des protéines et de la prolifération cellulaire [2]. Pour une même mutation, il existe une grande variabilité du phénotype à l’échelle individuelle [3]. Les mutations sont très nombreuses et difficiles à mettre en évidence. La STB correspond à un trouble de l’organisation et de la prolifération cellulaire. La survenue de mutations entre la septième et la vingtième semaine de gestation entraîne des anomalies dans la division cellulaire, la différenciation et la migration des cellules [4]. La STB appartient au groupe des phacomatoses. Elle a longtemps été décrite comme une triade : adénomes sébacés du visage, déficience mentale et épilepsie. Puis la description clinique s’est étendue, avec la notion de lésions dysplasiques ou hamartomes pouvant atteindre la plupart des organes, notamment le cerveau, la rétine, la peau, les reins, le cœur, les poumons et le squelette [5]. Cette maladie se caractérise par une grande diversité des manifestations Médecine & enfance Critères diagnostiques de la sclérose tubéreuse de Bourneville d’après Roach et al. [6] 첸 Sclérose tubéreuse de Bourneville certaine : deux critères majeurs ou un critère majeur et deux critères mineurs 첸 Sclérose tubéreuse de Bourneville probable : un critère majeur et un critère mineur 첸 Sclérose tubéreuse de Bourneville possible : un critère majeur ou deux critères mineurs ou plus Critères majeurs : 첸 angiofibrome de la face 첸 rhabdomyome cardiaque unique ou multiple 첸 3 naevi plans ou plus 첸 hamartomes rétiniens 첸 angiomyolipome rénaux 첸 taches hypomélaniques ou achromiques 첸 fibrokératomes unguéaux 첸 lymphangioléiomyomatose 첸 lésions tubéreuses corticales multiples 첸 nodules gliaux sous-épendymaires multiples cliniques, avec une évolution variable d’une personne à l’autre, pouvant aller de formes simplement limitées à la peau, à des formes plus sévères, pluriorganiques. Le diagnostic de STB repose sur une association de critères cliniques, radiologiques et neuropathologiques, selon les critères diagnostiques de Roach et al. [6] (voir tableau). Les principales manifestations sont cutanées, neurologiques, oculaires, cardiaques et rénales. Les taches achromiques ou hypomélaniques sont les manifestations cutanées qui font évoquer le plus précocement la STB. Elles sont retrouvées chez 80 % des personnes atteintes. Elles peuvent être présentes dès la naissance. Elles siègent principalement sur les membres et le tronc, sont décrites avec un « aspect en feuille de sorbier » et sont mises en évidence par la lumière de Wood (ultra-violette). Les adénomes sébacés de Pringle ou angiofibromes cutanés sont des nodules charnus, roses, arrondis, siégeant sur le nez et les joues, qui apparaissent habituellement vers six ans. Leur nombre augmente à la puberté. Leur principal préjudice est esthétique. Dans ce cas-là, un traitement par laser est proposé. Les fibromes unguéaux sont des angiofibromes localisés dans le sillon des ongles des mains ou des pieds ; ils apparaissent après la puberté. La « peau de chagrin » est une peau un Critères mineurs : 첸 macules hypomélaniques typiques 첸 reins polykystiques bilatéraux 첸 examen radiologique du poumon en nids d’abeille (lymphangiomatose pulmonaire) 첸 Angiomyolipome rénal unique 첸 Lésions hypomyélinisées sous-corticales multiples ou calcification corticosous-corticale en coup d’ongle peu épaissie et rosée localisée dans la région lombosacrée ou sur le front. ÉPILEPSIE ET TROUBLES DU COMPORTEMENT L’atteinte du système nerveux est variable, se manifestant par une épilepsie, un retentissement sur les fonctions cognitives ou des troubles du comportement. Les crises épileptiques sont fréquentes et revêtent des aspects très variés : crises généralisées, crises partielles liées à la présence de tubers corticaux (amas de cellules malformées), syndrome de West. Le syndrome de West se manifeste chez le nourrisson par des spasmes en flexion (mouvements brusques de flexion des membres), avec une régression psychomotrice et un aspect particulier du tracé de l’EEG (hypsarythmie). Certains enfants ont des difficultés d’apprentissage. Un déficit intellectuel plus important est constaté chez les enfants avec une épilepsie précoce, notamment chez ceux présentant un syndrome de West. Mais le retard mental n’est pas constant [7]. Les troubles du comportement sont fréquents : de type autistique, hyperactivité avec déficit de l’attention, trouble du sommeil. Ces troubles seraient plus fréquents chez les enfants avec déficit intellectuel [8]. Les nodules sous-épendymaires sont des tumeurs cérébrales bénignes qui mai 2011 page 203 siègent près des trous de Monro. Leur croissance progressive peut entraîner une hypertension intracrânienne par hydrocéphalie. Des interventions neurochirurgicales sont possibles, avec un bon pronostic en cas de prise en charge précoce. L’atteinte de l’œil correspond à des tumeurs bénignes de la rétine, ou phacomes rétiniens, présents chez 50 % des patients atteints. Ces lésions, visibles au fond d’œil, sont plates ou nodulaires, blanchâtres et non évolutives. ATTEINTES RÉNALES ET CARDIAQUES L’atteinte rénale est assez fréquente : des hamartomes rénaux sont retrouvés chez 85 % des sujets ayant une STB. Ces tumeurs rénales bénignes sont le plus souvent découvertes de façon fortuite, rarement lors de douleurs abdominales, d’hématuries ou de poussées d’hypertension artérielle. La surveillance échographique est recommandée. L’atteinte cardiaque ne se manifeste que pendant la période périnatale par la découverte échographique de rhabdomyomes cardiaques. Ces tumeurs bénignes peuvent entraîner une insuffisance cardiaque, des troubles du rythme ou des signes de cardiomyopathie. Elles involuent après la naissance et restent le plus souvent asymptomatiques. Les autres atteintes (pulmonaires, hépatiques, spléniques) touchent préférentiellement l’adulte et sont exceptionnelles. UNE ÉVOLUTION VARIABLE ET IMPRÉVISIBLE Le traitement des crises convulsives dépend de leur nature : la vigabatrine est efficace dans le syndrome de West [9, 10]. Le traitement chirurgical est préconisé en cas d’épilepsie rebelle, avec une corrélation entre les crises, le tracé EEG et une lésion corticale accessible. Une surveillance rapprochée est recommandée en cas de nodules sous-épendymaires localisés près des trous de Monro : cette surveillance clinique consiste en la recherche de signes d’hypertension intracrânienne et d’une baisse Médecine & enfance d’acuité visuelle. Certaines caractéristiques des nodules imposent une répétition des imageries cérébrales : localisation à proximité des trous de Monro ; nodule de taille supérieure à 12 mm ; mise en évidence d’une prise de contraste ; augmentation de taille des nodules entre deux imageries successives [11, 12]. Une prise en charge des troubles du comportement doit être débutée précocement. L’enfant devra être suivi de façon rapprochée dans les étapes de son développement : l’acquisition du langage, l’intégration en maternelle, l’entrée en primaire avec la lecture, puis les orientations professionnelles. Références [1] OSBORNE J.P., FRYER A., WEBB D. : « Epidemiology of tuberous sclerosis », Ann. N.Y. Acad. Sci., 1991 ; 615 : 125-7. [2] HUNG C.C., SU Y.N., CHIEN S.C. et al. : « Molecular and clinical analyses of 84 patients with tuberous sclerosis complex », BMC Med. Genet., 2006 ; 7 : 72. [3] NAPOLIONI V., MOAVERO R., CURATOLO P. : « Recent advances in neurobiology of tuberous sclerosis complex », Brain Dev., 2009 ; 31 : 104-13. [4] CRINO P.B. : « Molecular pathogenesis of tuber formation in tuberous sclerosis complex », J. Child Neurol., 2004 ; 19 : 716-25. Résumé Le diagnostic de sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) est fait grâce à une association de signes cliniques. Devant toute épilepsie et spécifiquement dans le syndrome de West, il est nécessaire au cours de l’examen clinique de rechercher des signes cutanés, notamment des taches achromiques, qui sont fortement évocateurs de la STB. En cas de suspicion de STB, un scanner doit être rapidement réalisé, car la présence de calcifications périventriculaires est un élément fondamental pour faire le diagnostic. La recherche de l’anomalie génétique n’est pas nécessaire pour établir le diagnostic de STB. Les examens complémentaires vont aider en cas d’atteintes cliniques mineures : examen de peau, fond d’œil, échographie rénale et cardiaque. L’évolution de la STB est variable d’un individu à l’autre. Mots clés sclérose tubéreuse de Bourneville, épilepsie, calcifications intracérébrales, taches achromiques. Les techniques de laser sont indiquées en cas de signes cutanés avec préjudices esthétiques. L’évolution est variable d’un individu à l’autre, même au sein d’une famille. De ce fait le conseil génétique est difficile. Il est impossible de prédire l’évolution et la sévérité de la maladie. 첸 [5] GOMEZ M.R. : « History of the tuberous sclerosis complex », Brain Dev., 1995 ; 17 suppl. : 55-7. [6] ROACH E.S., GOMEZ M.R., NORTHRUP H. : « Tuberous sclerosis complex consensus conference : revised clinical diagnostic criteria », J. Child Neurol., 1998 ; 13 : 624-8. [7] GOH S., KWIATKOWSKI D.J., DORER D.J., THIELE E.A. : « Infantile spasms and intellectual outcomes in children with tuberous sclerosis complex », Neurology, 2005 ; 65 : 235-8. [8] DE VRIES P.J., HUNT A., BOLTON P.F. : « The psychopathologies of children and adolescents with tuberous sclerosis complex (TSC) : a postal survey of UK families », Eur. Child Adolesc. Psychiatry, 2007 ; 16 : 16-24. [9] CHIRON C., DUMAS C., JAMBAQUE I. et al. : « Randomized trial comparing vigabatrin and hydrocortisone in infantile spasms due to tuberous sclerosis », Epilepsy Res., 1997 ; 26 : 38995. [10] CURATOLO P., VERDECCHIA M., BOMBARDIERI R. : « Vigabatrin for tuberous sclerosis complex », Brain Dev., 2001 ; 23 : 649-53. [11] CUCCIA V., ZUCCARO G., SOSA F. et al. : « Subependymal giant cell astrocytoma in children with tuberous sclerosis », Childs Nerv. Syst., 2003 ; 19 : 232-43. [12]. DE RIBAUPIERRE S., DORFMÜLLER G., BULTEAU C. et al. : « Subependymal giant-cell astrocytomas in pediatric tuberous sclerosis disease : when should we operate ? », Neurosurgery, 2007 ; 60 : 83-9. DIPLÔME UNIVERSITAIRE ANNÉE 2011-2012 Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent et maladies somatiques Objectifs de l’enseignement • Aborder la compréhension du développement psychologique et des troubles psychopathologiques de l’enfant et de l’adolescent. • Cerner les difficultés psychologiques et les éventuels troubles psychiatriques rencontrés chez les enfants atteints de maladies somatiques. Les resituer dans un cadre psychopathologique plus large. • Etudier les prises en charge thérapeutiques proposées aux enfants et à leurs familles. • Analyser la relation soignants-enfant-famille. Lieu : Fondation Vallée, 7 rue Benserade, 94250 Gentilly Préinscriptions : par courrier à partir du 15 septembre 2011 secrétariat du Pr Jousselme, Fondation Vallée, 7 rue Benserade, 94250 Gentilly (tél. : 01 41 24 81 76) e-mail : [email protected]. Joindre un CV Inscriptions : du 15 octobre au 15 novembre 2011 (de 13 h 30 à 16 h 30) faculté de médecine Paris-Sud, 63 rue Gabriel-Péri, 94270 Le Kremlin-Bicêtre (tél. : 01 49 59 66 15) Droits d’inscription : 750 euros (650 euros pour les internes en exercice et les médecins hospitaliers, 950 euros dans le cadre de la formation permanente) Responsables de l’enseignement : Pr C. Jousselme, Pr M. Tardieu, Dr S. Bydlowski, Dr J. Chambry, Dr A. Garrau Enseignants : pédopsychiatres, pédiatres et psychologues du CHU de Bicêtre et d’autres facultés mai 2011 page 204