Les fondations d`une France nouvelle pendant la Révolution et l

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Les fondations d’une France nouvelle pendant la Révolution et l’Empire
Quelle France naît des bouleversements de la Révolution et de l’Empire ?
I- Etude : La Révolution, l’Empire et la guerre
1- Doc 1, 3, 4 et 5.
Ces guerres se déroulent pendant la période révolutionnaire et l’Empire, en Europe, jusqu’en Russie.
2- Doc 1, 2 et 4.
C’est la France qui fait la guerre (la République), avec des volontaires (non professionnels). Les pertes
sont importantes.
3- Doc 1 à 4.
Les révolutionnaires font la guerre aux monarchies
d’Europe pour défendre la patrie, libérer les peuples, au
nom de la liberté.
Napoléon impose le Code civil, son administration. Il
veut regrouper les peuples d’Europe.
4- Doc 5.
A la suite des guerres révolutionnaires, le territoire
français s’agrandit : des républiques sœurs s’ajoutent
aux 80 départements.
A la suite des guerres impériales : 130 départements +
Etats vassaux.
 En 1815 : perte des territoires dominés par la France
(frontières de 1792).
5- Doc 3 et 6.
- Principes mis en place dans les territoires dominés : l’administration libérale (française) ; code
Napoléon (législation française).
- Les populations s’y opposent. Les Allemands veulent rétablir leur Reich (empire).
Récit : expliquer pourquoi la France révolutionnaire puis impériale fait la guerre à l’Europe.
- Cadre du récit
- Mobilisation des Français
- Comment la guerre permet à la France de diffuser les idées des révolutionnaires et de dominer
l’Europe.
II- Les fondations politiques et administratives
1- La nation souveraine
- En 1789, les Français deviennent des citoyens. La Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen
a proclamé le principe de la souveraineté de la nation. Les Français forment une nation (source de
tout pouvoir).
- P. 86 doc 1. En 1791, la première Constitution applique la séparation des pouvoirs. Les citoyens
sont représentés par des députés élus qui votent les lois et contrôlent le gouvernement (p. 86 doc 2).
Ils font l’expérience du suffrage universel masculin. L’empereur Napoléon Ier reconnaît la
souveraineté du peuple en usant du plébiscite. Mais les femmes restent exclues de la vie politique.
2) Les libertés
- En 1789, les libertés d’opinion, d’expression et de
réunion sont reconnues aux citoyens. Cela favorise
l’essor de la presse et de clubs politiques (p. 87 doc
4 ; p. 91 doc 4). La liberté de culte est reconnue.
L’enregistrement des naissances est retiré à l’Eglise et
confié aux municipalités.
- A l’Assemblée, les députés sont regroupés en
« partis opposés ».
- Cependant, les libertés proclamées ne sont pas
respectées durant la Terreur, ni sous Napoléon Ier.
L’esclavage, aboli en 1794, est rétabli en 1802.
3) Une nation unifiée
- P. 96 doc 1. Le territoire de la France est divisé en départements et en communes (autrefois,
découpage administratif complexe).
Napoléon Bonaparte place à leur tête des préfets qui représentent l’Etat. Il renforce la centralisation.
- P. 97 doc 4. Le droit, la justice et la fiscalité sont unifiés et harmonisés. En 1804, les codes civil et
pénal définissent les mêmes droits pour tous les citoyens.
- P. 95 doc 3. En 1798, la Convention met en place le service militaire obligatoire (conscription). Les
droits acquis par les Français impliquent également des devoirs.
III- Les fondations économiques, sociales et culturelles de la France nouvelle
1) Les fondations économiques
- P. 92 doc 2. L’Etat s’empare des terres du clergé et les vend, pour résoudre les difficultés financières
(deviennent biens nationaux).
Il remplace les impôts par des contributions payées par tous les citoyens, en fonction de leur fortune.
- Le libéralisme triomphe, avec la suppression des douanes et péages intérieurs, l’interdiction des
corporations. La libre concurrence règne.
- Un système unique de poids et mesures est imposé en 1795 (p. 97 doc 3).
- Bonaparte réorganise les finances par la création de la Banque de France, qui peut émettre la
nouvelle monnaie, le franc.
2) Des fondations sociales nouvelles
- La société est composée désormais de citoyens égaux. La loi est la même pour tous.
- La bourgeoisie est la principale bénéficiaire de la période révolutionnaire et impériale. Elle a accédé
au pouvoir politique et contrôle l’économie.
- Les paysans demeurent majoritaires. Les ouvriers deviennent plus nombreux, mais sont contrôlés.
- Les femmes obtiennent quelques avancées (héritage, divorce), mais on ne leur accorde aucun droit
politique (p. 91 doc 5).
3) Une révolution culturelle
- P. 102 doc A. L’Etat devient laïc ; il contrôle l’état civil. L’influence de l’Eglise est par conséquent
réduite.
Le mariage devient un contrat, passé devant le maire.
Le clergé devient salarié de l’Etat.
- L’enseignement est pris en charge par l’Etat (lycées). Les musées publics font leur apparition.
- L’unité linguistique du pays est renforcée par l’obligation d’utiliser le français.
- De nouveaux symboles sont adoptés : drapeau tricolore en 1790 et La Marseillaise, qui devient
hymne national le 14 juillet 1795.
Travail à rendre : La Révolution, l’Empire et les religions (Etude p. 92-93)
1- Doc 1.
L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen reconnaît la liberté de religion
(liberté d’opinion).
2- Doc 2.
- Cette caricature dénonce la richesse de l’Eglise catholique : elle est représentée par un abbé obèse
qu’il convient de « pressurer ».
- Les biens du clergé sont confisqués au profit de l’Etat : ils sont nationalisés. Ils deviennent des biens
publics et sont vendus.
3- Doc 3.
- Les membres du clergé sont désormais élus.
- Ils doivent prêter serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi.
- Ils dépendent désormais de l’Etat.
4- Doc 4.
Les noms des mois et des jours du calendrier révolutionnaire font référence au climat, aux travaux
des champs, à des fruits et légumes.
5- Doc 4.
Les références à la religion qui ont disparu : les noms des mois inspirés des divinités païennes et les
noms des saints catholiques.
6- Doc 5.
- Avec le concordat de 1801, Napoléon garantit le libre exercice de la religion catholique en France et
un salaire aux évêques et aux curés.
- Avant d’entrer en fonction, les évêques doivent jurer obéissance et fidélité au gouvernement.
Paragraphe en 3 parties montrant que la place de la religion catholique a changé pendant la
période révolutionnaire.
- L’affirmation de la liberté religieuse : Art. 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
- Volonté de supprimer les liens entre l’Eglise et l’Etat : biens du clergé mis au service de la nation ;
constitution civile du clergé ; déchristianisation pendant la Terreur.
- Volonté de mettre les religions au service de l’Etat : Concordat ; les prêtres sont rétribués par l’Etat.
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