SOMMAIRE > Introduction I 2 > Les différentes méthodes de mesure du tropisme I 3 Tests phénotypiques I 3 Tests génotypiques I 3 Performances et limites des tests d’évaluation du tropisme I 3 Vers de prochaines recommandations européennes I 4 > Intérêt des tests en pratique clinique I 5 Études MOTIVATE 1 et 2 – Essai 1029 I 5 Étude GENOTROPISME I 7 > Les questions du clinicien : Dr Jean-Luc Meynard Les réponses du virologue : Dr Bernard MasquelierI 9 INT RODU CTION Références bibliographiques I 11 Méthodes de mesure du tropisme du VIH et intérêt en pratique clinique D epuis la découverte des corécepteurs du VIH, le tropisme du virus est défini par le type de corécepteur qu’il utilise pour infecter ses cellules cibles : R5 pour les virus utilisant exclusivement CCR5, X4 pour les virus utilisant exclusivement CXCR4, et R5/X4 pour les virus capables d’utiliser les deux corécepteurs (tropisme double ou mixte). Les tests de tropisme les plus couramment utilisés actuellement sont des tests phénotypiques recombinants, techniquement complexes, longs à réaliser et coûteux. Leur réalisation est réservée à quelques laboratoires hautement qualifiés. Le développement des inhibiteurs de CCR5, dont la prescription nécessite la connaissance préalable du tropisme des souches virales du patient, a de ce fait largement incité au développement de tests génotypiques, qui sont fondés sur le séquençage de la boucle V3 de la glycoprotéine d’enveloppe gp120 (gène env). L’interprétation est ensuite réalisée à l’aide d’un algorithme. Dans un avenir proche, ces tests génotypiques devraient prendre une place de plus en plus importante dans la prise en charge des patients traités par anti-CCR5. Ils permettront à la fois la sélection des patients avant mise sous traitement et le suivi des patients déjà traités à la recherche d’un éventuel changement de tropisme sous traitement. 2 | La Lettre de l’Infectiologue • Biblio-expertise - septembre 2009