SOMMAIRE
INTRODUCTION
2 | La Lettre de l’Infectiologue • Biblio-expertise - septembre 2009
> Introduction
I
2
> Les différentes méthodes de mesure du tropisme
I
3
Tests phénotypiques
I
3
Tests génotypiques
I
3
Performances et limites des tests d’évaluation du tropisme
I
3
Vers de prochaines recommandations européennes
I
4
> Intérêt des tests en pratique clinique
I
5
Études MOTIVATE 1 et 2 – Essai 1029
I
5
Étude GENOTROPISME
I
7
> Les questions du clinicien: Dr Jean-Luc Meynard
Les réponses du virologue: Dr Bernard Masquelier I 9
Références bibliographiques
I
11
D
epuis la découverte des corécepteurs du VIH, le tropisme du virus est défini par le
type de corécepteur qu’il utilise pour infecter ses cellules cibles : R5 pour les virus
utilisant exclusivement CCR5, X4 pour les virus utilisant exclusivement CXCR4, et
R5/X4 pour les virus capables d’utiliser les deux corécepteurs (tropisme double ou mixte). Les
tests de tropisme les plus couramment utilisés actuellement sont des tests phénotypiques
recombinants, techniquement complexes, longs à réaliser et coûteux. Leur réalisation est
réservée à quelques laboratoires hautement qualifiés. Le développement des inhibiteurs
de CCR5, dont la prescription nécessite la connaissance préalable du tropisme des souches
virales du patient, a de ce fait largement incité au développement de tests génotypiques,
qui sont fondés sur le séquençage de la boucle V3 de la glycoprotéine d’enveloppe gp120
(gène env). L’interprétation est ensuite réalisée à l’aide d’un algorithme. Dans un avenir
proche, ces tests génotypiques devraient prendre une place de plus en plus importante dans
la prise en charge des patients traités par anti-CCR5. Ils permettront à la fois la sélection
des patients avant mise sous traitement et le suivi des patients déjà traités à la recherche
d’un éventuel changement de tropisme sous traitement.
Méthodes de mesure du tropisme
du VIH et intérêt en pratique clinique