DOSSIER THÉMATIQUE
La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. V - janvier-février 2002 29
e traitement chirurgical de l’incontinence fécale n’a
pas évolué pendant cinquante années, la colostomie
s’imposant comme la seule alternative au port de gar-
nitures après échec d’une éventuelle réparation sphinctérienne.
Au cours de ces dix dernières années, deux révolutions théra-
peutiques issues d’innovations technologiques sont survenues :
la première est l’utilisation de néosphincters dynamiques, au
début des années 1990 (tableau),ce qui a permis d’apporter une
solution thérapeutique efficace à l’incontinence fécale réfractaire ;
la seconde, encore plus récente, est la neuromodulation sacrée.
Il s’agit d’un “traitement chirurgical physiologique” de l’incon-
tinence, qui ne vise pas à réparer ou remplacer un sphincter défec-
tueux mais à renforcer et équilibrer les fonctions altérées de la
continence et de la défécation. L’arrivée de ces nouveaux traite-
ments et le développement de moyens d’investigation perfor-
mants, comme l’échographie endo-anale, sont à l’origine d’un
regain d’intérêt pour l’incontinence fécale et d’une meilleure com-
préhension de ses mécanismes. Aujourd’hui, il est désormais pos-
sible de proposer à chaque patient incontinent le traitement effi-
cace le plus adapté. Ne seront pas exposés ici les traitements
chirurgicaux spécifiques de l’incontinence fécale, comme la rec-
topexie pour le prolapsus ou la proctectomie dans le cas de mala-
die inflammatoire.
RÉPARATION SPHINCTÉRIENNE
La réparation sphinctérienne consiste soit à suturer une rupture
identifiée du sphincter anal (sphinctérorraphie), soit à renforcer
un sphincter intact mais déficient (myorraphie).
La sphinctérorraphie
Pour effectuer une sphinctérorraphie, une incision périanale arci-
forme en regard du défect est nécessaire. Après repérage du
sphincter externe, ses deux extrémités sont suturées. La suture
peut être directe, c’est-à-dire bout à bout, ou en paletot, les deux
extrémités se chevauchant pour sécuriser la suture (figure 1). La
fermeture cutanée peut être incomplète pour limiter le risque d’hé-
matome, d’infection et de désunion. La réalisation d’une colo-
stomie d’amont ne diminue pas ces risques et n’est donc pas
nécessaire en dehors de la maladie de Crohn, d’un délabrement
important ou d’un sepsis du périnée.
L
* Service de chirurgie digestive, hôpital Saint-André, Bordeaux.
À long terme, les techniques de réparation sphinctérienne,
sphinctérorraphie et myorraphie sont décevantes, avec à
peine un malade sur deux amélioré.
Les néosphincters, graciloplastie électrostimulée et
sphincter anal artificiel sont efficaces chez la majorité des
patients, mais au prix d’une morbidité et d’un taux de révi-
sion non négligeables.
La neuromodulation sacrée pourrait devenir l’alternative
aux néosphincters, compte tenu de sa faible morbidité et de
la possibilité d’évaluer le résultat par un test thérapeutique.
De plus, elle permet de traiter par la même occasion des
troubles de l’exonération et une incontinence urinaire pou-
vant être associés.
La colostomie doit toujours être discutée en l’absence
d’autre traitement envisageable.
POINTS FORTS
POINTS FORTS
Traitement chirurgical de l’incontinence
É. Rullier*
1. Réparation sphinctérienne
– sphinctérorraphie
– myorraphies
2. Néosphincters
– graciloplastie électrostimulée
– sphincter artificiel
3. Neuromodulation sacrée
4. Dérivations digestives
– colostomie
– irrigation antérograde
Tableau. Traitement chirurgical de l’incontinence fécale.
La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. V - janvier-février 2002
30
La sphinctérorraphie est indiquée lorsque l’incontinence fécale
est d’origine sphinctérienne et qu’une rupture isolée du sphinc-
ter anal, suspectée cliniquement et confirmée à l’échographie, a
été mise en évidence. Il s’agit des incontinences traumatiques
d’origine obstétricale, proctologique ou accidentelle. La sphinc-
térorraphie permet d’améliorer la continence à court terme dans
70 à 80 % des cas (1). Les facteurs de réussite sont le caractère
unique et localisé de la rupture sphinctérienne, l’absence de neu-
ropathie pudendale ou d’atteinte du sphincter interne associées
et, à un moindre degré, le jeune âge des patients et l’absence d’an-
técédent de réparation sphinctérienne (2,3). Deux études récentes
montrent une détérioration de la sphinctérorraphie à long terme,
avec seulement 50 % de bons résultats après cinq ans (4), voire
trois ans (3). Ces résultats suggèrent de mieux sélectionner les
patients et de proposer d’emblée d’autres alternatives thérapeu-
tiques à certains patients, comme les sujets jeunes avec une neu-
ropathie ou une lésion du sphincter interne associée.
Les myorraphies
Le but des myorraphies est de retendre, en les plicaturant, les élé-
ments musculaires de l’appareil sphinctérien, sphincter externe
et releveurs de l’anus. La myorraphie peut être postérieure, anté-
rieure ou mixte. La myorraphie postérieure, ou post anal repair
de Parks (figure 2),est l’intervention la plus fréquente. Elle per-
met d’allonger le canal anal et de recréer l’angle anorectal, élé-
ment important de la continence.
Les myorraphies sont indiquées lorsque le sphincter anal est intact
mais non fonctionnel (incontinence idiopathique ou neurogène).
Comme les sphinctérorraphies, les myorraphies se dégradent avec
le temps. Les 50 % de bons résultats obtenus à court terme (2) se
transforment en 25 % à long terme (5). L’intérêt thérapeutique
des myorraphies est donc limité, et la plicature mixte, ou total
pelvic floor repair,n’a pas permis d’améliorer les résultats.
L’avantage de la myorraphie résidant dans sa faible morbidité,
celle-ci peut être proposée aux patients âgés (indication privilé-
giée) et à ceux qui ne souhaitent ni colostomie, ni procédé tech-
nique plus complexe.
NÉOSPHINCTERS
Les patients qui ont une rupture unique large (> 120°), ou multi-
focale du sphincter externe, ou une rupture du sphincter interne
ne peuvent pas être traités par une réparation sphinctérienne
directe. Il en est de même pour les incontinences congénitales,
neurologiques et les échecs de la réparation sphinctérienne. Chez
ces patients, il faut remplacer le sphincter. Cela fait appel à des
procédés plus complexes : graciloplastie électrostimulée et
sphincter anal artificiel.
La graciloplastie électrostimulée
Deux principaux types de transposition musculaire autour de
l’anus ont été utilisés, la graciloplastie (muscle gracilis, ou droit
interne) et la glutéoplastie (muscle gluteus maximus, ou grand
fessier). Actuellement, la glutéoplastie n’est plus utilisée, compte
tenu de sa complexité et de sa morbidité par rapport à celles des
autres techniques (6).
La graciloplastie, décrite en 1952 par Pickrell, consiste à prélever
le muscle gracilis sur la cuisse, puis à l’enrouler autour de l’anus
en fixant son extrémité tendineuse à la tubérosité ischiatique (lire
encadré Graciloplastie dynamisée, pp. 34-35). La rééducation
postopératoire et surtout le fait de serrer le néosphincter ont per-
mis d’obtenir un certain degré de continence chez la moitié des
patients. Cependant, l’impossibilité de contracter de façon conti-
nue le muscle transposé et le serrage parfois excessif du néos-
phincter, responsables de la persistance de fuites et de difficultés
d’exonération, font que cette technique a été quelque peu oubliée.
Les transpositions musculaires sont redevenues d’actualité grâce
à la possibilité de modifier la fonction des muscles striés par sti-
DOSSIER THÉMATIQUE
Figure 1. Sphinctérorraphie. Figure 2. Myorraphie.
La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. V - janvier-février 2002 31
mulation électrique. Après un à deux mois d’électrostimulation,
le muscle strié peut se contracter de façon continue sans se fati-
guer. L’intérêt de la graciloplastie électrostimulée est d’obtenir
un néosphincter dynamique, capable d’entraîner une occlusion
anale permanente autrement que par serrage excessif de la gra-
ciloplastie. L’exonération est facilitée par le relâchement du néos-
phincter lorsque le patient arrête le stimulateur à l’aide d’une télé-
commande.
Les premières graciloplasties électrostimulées ont été réalisées
en 1986. Les résultats fonctionnels de la graciloplastie électro-
stimulée sont satisfaisants chez deux patients sur trois. Le succès
dépend du type d’incontinence, les résultats étant meilleurs pour
l’incontinence acquise que pour l’incontinence congénitale, et de
l’expérience de l’équipe chirurgicale. Dans une étude multicen-
trique récente, le taux de succès global était de 80 % pour les
centres expérimentés contre 47 % pour ceux qui ne l’étaient pas
(6). En effet, il s’agit d’une technique complexe nécessitant un
long apprentissage et source de multiples complications. La mor-
bidité peut être liée à des problèmes techniques (ischémie ou rup-
ture de la partie terminale du gracilis, perforation du canal anal,
contraction insuffisante du muscle, migration ou rupture d’élec-
trode, déplacement du stimulateur), à des infections au niveau du
périnée ou du matériel implanté (20 %) et à des difficultés d’éva-
cuation (25 %) (7).
Le sphincter anal artificiel
Le sphincter artificiel est utilisé avec succès (90 %) depuis près
de 30 ans dans le traitement de l’incontinence urinaire. Au début
des années 1990, il a été implanté chez quelques patients au niveau
de l’anus. La mise au point d’un sphincter artificiel adapté à
l’anus, en 1996 (artificial bowel sphincter),a constitué une nou-
velle étape dans le traitement de l’incontinence fécale. La pro-
thèse, faite de silicone, comporte trois parties implantables et
reliées entre elles par des tubulures sous-cutanées (figure 3). La
manchette joue le rôle de néosphincter ; elle est mise en place par
une courte incision périanale antérieure. Le ballon sert de réser-
voir d’eau et de régulateur de pression ; il est placé à côté de la
vessie par une petite incision sus-pubienne. La pompe, logée dans
le scrotum chez l’homme et dans la grande lèvre chez la femme,
est raccordée à la manchette et au réservoir. Cette partie de la pro-
thèse, accessible au patient, permet, par 5 à 10 pressions sur la
pompe, la vidange de la manchette périanale, ouvrant ainsi l’anus.
Le remplissage de la manchette refermant l’anus se fait automa-
tiquement quelques minutes plus tard.
Alors que les premières études sur le sphincter anal artificiel rap-
portaient des résultats satisfaisants dans deux tiers des cas (8),
une étude multicentrique tempère ces résultats (9). Cela est dû
aux échecs immédiats et tardifs principalement liés à l’infection
(20 %), laquelle nécessite l’explantation de la prothèse. Les autres
causes d’échec sont dues à des problèmes mécaniques (rupture
de manchette, porosité du ballon, ulcération cutanée en regard de
la pompe) présents également dans 20 % des cas. Des difficultés
d’exonération peuvent également survenir, a fortiori si des
troubles de la statique existent. Dans l’étude multicentrique pré-
citée portant sur 112 patients, 342 complications sont survenues,
nécessitant une réintervention dans la moitié des cas (9).
En conclusion, quel que soit le type de néosphincter, la conti-
nence est améliorée chez la majorité des patients mais au prix
d’une morbidité et d’un taux de révision non négligeables. Le
sphincter artificiel a certains avantages par rapport à la gracilo-
plastie électrostimulée : le coût de la prothèse est moindre
(4 600 contre 8 000 ), il est plus facile à mettre en place et à
manipuler. Lorsque les deux techniques sont proposées aux
patients, la majorité d’entre eux choisissent le sphincter artificiel,
car ce procédé leur semble moins invasif et plus physiologique
que la transposition musculaire. Un autre avantage indiscutable
du sphincter artificiel est la possibilité de traiter les incontinences
neurologiques, pour lesquelles les plasties musculaires sont inuti-
lisables. À l’opposé, il existe des indications privilégiées de la
graciloplastie électrostimulée : les cloisons rectovaginales
absentes ou fines (destruction périnéale étendue ou certaines
imperforations anales), les périnées radiques ou septiques, la
maladie de Crohn et la reconstruction sphinctérienne après ampu-
tation (10). Dans ces cas, le risque accru d’infection empêche la
mise en place d’une prothèse.
NEUROMODULATION SACRÉE
La neuromodulation sacrée (NMS), dont les principes ont été
décrits plus haut (voir Neurostimulation des racines sacrées, p.28),
est un concept thérapeutique récent et novateur. Au lieu de recons-
truire ou de réparer directement le sphincter anal, l’objectif est
d’améliorer la continence en modifiant le contrôle du sphincter
et de l’intestin de proximité. Ainsi, l’intérêt de ce traitement dans
la prise en charge de l’incontinence fécale pourrait être double :
– se substituer aux néosphincters dont la morbidité est importante ;
DOSSIER THÉMATIQUE
Figure 3. Sphincter anal artificiel.
La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. V - janvier-février 2002
32
– prendre en compte les troubles associés à une insuffisance
sphinctérienne.
L’efficacité de la NMS est prouvée depuis 10 ans dans le traite-
ment de l’incontinence urinaire. Ses mécanismes d’action dans
le traitement de l’incontinence fécale ne sont pas connus. Les pre-
miers travaux ont suggéré un effet direct de la technique sur le
renforcement de l’activité du sphincter externe par l’élestrosti-
mulation du nerf pudendal (11). Ce traitement est donc proposé
aux patients dont le sphincter externe est déficient mais intact
(incontinence neurogène). Des travaux plus récents ont émis l’hy-
pothèse du rôle de cette technique sur la sensibilité et la contrac-
tilité rectales et le sphincter anal interne (12). Les indications se
sont élargies et, à l’exclusion des incontinences neurologiques
complètes (lésions sacrées bilatérales) et congénitales, toutes les
formes d’incontinence ont été testées pour évaluer l’intérêt de la
NMS. On estime qu’environ un malade testé sur trois peut béné-
ficier d’une implantation définitive. Les études préliminaires mon-
trent 70 à 90 % d’amélioration de la continence après implanta-
tion du stimulateur. Le taux de complications est faible, lié au
risque de déplacement de l’électrode au niveau du sacrum ou de
douleurs provoquées par l’électrostimulation. Ces effets secon-
daires sont faciles à traiter en modifiant les paramètres de stimu-
lation ou en déplaçant l’électrode.
Au total, la NMS est un atout considérable dans l’arsenal théra-
peutique de l’incontinence fécale. Ses intérêts majeurs sont la
possibilité de réaliser un test thérapeutique et sa faible morbidité.
De plus, elle permet chez certains patients de traiter les troubles
de l’évacuation et l’incontinence urinaire associés à l’inconti-
nence fécale (13).
COLOSTOMIES
La colostomie abdominale iliaque gauche ne doit pas être consi-
dérée comme un échec thérapeutique. Elle doit être discutée s’il
n’existe pas de possibilité de réparation sphinctérienne, et si le
patient ne souhaite pas de procédé chirurgical complexe. La colo-
stomie permet à la majorité des patients de retrouver une auto-
nomie sociale, et leur confort peut être amélioré par le recours à
des irrigations rétrogrades.
La mise en place d’une appendicostomie, permettant de réaliser
des irrigations antérogrades du côlon (procédé de Malone), peut
être une alternative à la colostomie. Les risques sont la sténose
de l’appendicostomie et des difficultés d’introduction du cathé-
ter d’irrigation qui nécessitent une étroite collaboration avec
l’équipe de stomathérapie. L’irrigation antérograde est une solu-
tion efficace pour l’incontinence associée à une constipation.
CONCLUSION
Afin de proposer le traitement optimal, les patients atteints d’une
incontinence fécale doivent désormais être pris en charge dans
un centre spécialisé en coloproctologie, maîtrisant l’ensemble des
techniques chirurgicales connues (tableau, p. 29). En pratique,
la stratégie thérapeutique pourrait être la suivante :
Un sujet jeune, porteur d’une rupture sphinctérienne isolée, doit
être traité de première intention par une réparation directe ; mais
il doit être informé des résultats aléatoires de la technique à long
terme.
Un sujet jeune, porteur d’une rupture sphinctérienne complexe
ou récidivante, ou d’une incontinence fécale d’origine congéni-
tale ou neurologique, doit être traité par un néosphincter, s’il
accepte les risques de complication.
Un sujet très âgé doit être traité par chirurgie à très faible mor-
bidité ; dans ce cas, la myorraphie reste légitime.
La NMS doit être testée en cas d’incontinence fécale associée
à des troubles de la défécation ou à une incontinence urinaire.
Elle peut être proposée de principe, comme alternative aux néos-
phincters du fait de sa plus faible morbidité.
Mots clés. Incontinence fécale – Anus – Réparation
sphinctérienne – Sphinctérorraphie – Myorraphie –
Sphincter anal artificiel – Graciloplastie dynamisée.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1.
Engel AF, Kamm MA, Sultan AH et al. Anterior anal sphincter repair in
patients with obstetric trauma. Br J Surg 1994 ; 81 : 1231-4.
2.
Baig MK, Wexner SD. Factor predictive of outcome after surgery for faecal
incontinence. Br J Surg 2000 ; 87 : 1316-30.
3.
Karoui S, Leroi AM, Koning E et al. Results of sphincteroplasty in 86 patients
with anal incontinence. Dis Colon Rectum 2000 ; 43 : 813-20.
4.
Malouf A, Norton C, Engel A et al. Long-term results of overlapping anterior
anal-sphincter repair for obstetric trauma. Lancet 2000 ; 355 : 260-5.
5.
Setti-Carraro P, Kamm MA, Nicholls RJ. Long-term results of post-anal repair
for neurogenic faecal incontinence. Br J Surg 1994 ; 81 : 140-4.
6.
Madoff RD, Rosen HR, Baeten CG et al. Safety and efficacy of dynamic muscle
plasty for anal incontinence : lessons from a prospective multicenter trial.
Gastroenterology 1999 ; 116 : 549-56.
7.
Mander BJ,Wexner SD, Williams NS et al. Preliminary results of a multicentre
trial of the electrically stimulated gracilis neoanal sphincter. Br J Surg 1999 ; 86 :
1543-8.
8.
Lehur PA, Michot F, Denis P et al. Results of artificial sphincter in severe anal
incontinence : report of 14 consecutive implantations. Dis Colon Rectum 1996 ;
39 : 1352-5.
9.
Wong W, the ABS clinical trial group. The artificial bowel sphincter - Results
of a multicenter clinical trial. Dis Colon Rectum 2001 ; 44 (n°4) : A9 (Abstract).
10.
Rullier E, Zerbib F, Laurent C et al. Morbidity and functional outcome after
double dynamic graciloplasty for anorectal reconstruction. Br J Surg 2000 ; 87 :
909-13.
11.
Matzel KE, Stadelmaier U, Hohenfellner et al. Electrical stimulation for the
treatment of faecal incontinence. Lancet 1995 ; 346 : 1124-7.
12.
Ganio E, Luc AR, Clerico G et al. Sacral nerve stimulation for treatment of
fecal incontinence : a novel approach for intractable fecal incontinence. Dis
Colon Rectum 2001 ; 44 : 619-31.
13.
Leroi AM, Michot F, Grise P et al. Effect of sacral nerve stimulation in patients
with fecal and urinary incontinence. Dis Colon Rectum 2001 ; 44 : 779-89.
DOSSIER THÉMATIQUE
La lettre de l’hépato-gastroentérologue - n° 1 - vol. V - janvier-février 2002 33
Le point de vue des spécialistes
Qui souffre de maladie hémorroïdaire ?
Mode d’action de Titanoréïne®40 g
La gamme Titanoréïne®
Les laboratoires Martin - Johnson & Johnson - MSD mettent à la
disposition du corps médical leur nouvelle spécialité Titanoréïne®
crème 40 g, en complément des deux autres formes de Titano-
réïne®déjà disponibles.
Titanoréïne®crème 40 g est indiquée dans le traitement sympto-
matique des douleurs, prurits et sensations congestives au cours
des poussées hémorroïdaires et autres affections anales. Elle est
remboursée par la Sécurité sociale à 35 %.
Titanoréïne®crème 40 g apporte une nouvelle réponse pour le
soulagement des patients : ses principes actifs sont les mêmes que
ceux de la forme suppositoire : le carraghénate a un effet filmo-
gène protecteur sur la muqueuse enflammée ou lésée et maintient
au contact de la muqueuse les autres composants topiques inertes
(dioxyde de titane et oxyde de zinc). L’effet lubrifiant complète
cette action pour assurer soulagement, protection et cicatrisation
des lésions. Disponible en tube de 40 g, Titanoréïne®crème 40 g
ne contient pas de lidocaïne, ce qui permet son utilisation en cas
d’antécédent allergique à ce composant. La gamme Titanoréïne®
se compose donc aujourd’hui de :
1. Titanoréïne®,suppositoire, boîte de 12 (CIP 323 007.7),
2,94 /19,30 F (remb. Séc.Soc. à 35 %. Collect.)
2. Titanoréïne® la lidocaïne 2 %, crème en tube de 20 g (CIP
323 724.0), 2,41 /15,80 F (remb. Séc.Soc. à 35 %. Collect.)
3. Titanoréïne®Crème, tube de 40 g (CIP 347 684.9),
4,63 /30,40 F (remb. Séc.Soc. à 35 %. Collect.)
DOSSIER THÉMATIQUE
Diverticula, une enquête
sur les premières poussées
de diverticulite aiguë
Cette enquête a permis de recueillir 356 dossiers de première
poussée de diverticulite aiguë auprès des gastroentérologues et
des chirurgiens digestifs. Dans cette série, un quart des patients
avaient moins de 50 ans. Le tableau d’appendicite à gauche, clas-
sique, reste la présentation clinique très majoritaire. Le diagnos-
tic repose sur le scanner. Quatre-vingt-deux pour cent des
patients ont été hospitalisés, et une intervention chirurgicale a
été faite en urgence chez 45 d’entre eux, avec une péritonite
dans 17 cas.
Cette enquête nous apporte des renseignements sur la prise en
charge actuelle en France des diverticulites aiguës. Elle a été réalisée
avec le soutien des laboratoires Pharmafarm (Almirall Prodesfarma).
Lab’infos
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !
Abonnez-vous !!
Abonnez-vous !
AAbboonnnneezz--vvoouuss!!
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!