CH2 : PARENTES ET EVOLUTION
INTRODUCTION
La théorie de l’évolution est une explication possible de la diversité des formes vivantes actuelles et passées.
Elle suppose l’existence de parentés et de filiation, l’existence de groupes ancestraux, des mécanismes d’évolution.
Comment préciser les parentés entre les êtres vivants ?
Quelles sont les caractéristiques de l’homme et quelle est sa place dans le monde vivant ?
Comment est apparue l’espèce humaine ?
Plan suivi
I. BASES DE LA THEORIE DE L’EVOLUTION
A : unité et diversité : Unité de fonctionnement, de structure, d’information, unicité.
B : recherche de parenté : caractères homologues, degrés de parentés, ancêtres communs, arbres phylogénétiques
II. LA LIGNEE HUMAINE ET SON ORIGINE
A : Place de l’homme dans legne animal degré de parenté critère d’appartenance à la lignée humaine
B : Caractère buissonnant de la lignée humaine
C : Hypothèse sur l’origine de l’espèce humaine actuelle
I : BASES DE LA THEORIE DE L’EVOLUTION retour plan
Sur quelles bases biologiques la théorie de l’évolution peut-elle se fonder ?
A. UNITE ET DIVERSITE DES ETRES VIVANTS
1. Unité de structure
Tous les êtres vivants sont constitués de cellules. Les cellules eucaryotes possèdent un noyau renfermant les
chromosomes et des organites (mitochondries, chloroplastes…).
2. Unité d’information
Tous possèdent de l’ADN, double chaîne de 4 nucléotides (ATCG), des gènes, unités d’information déterminant une
protéine. Le code génétique est universel : 1 codon pour 1 acide aminé.
3. Unité de fonctionnement
Tous fabriquent leurs protéines par transcription et traduction, multiplient leur ADN par réplication, divisent leurs
cellules par mitose. Ils se répartissent suivant 2 types de métabolisme : Hétérotrophe (respiration seule) et
autotrophe (photosynthèse et respiration.
4. De la diversité à l’unicité des êtres vivants
Les séquences de nucléotides permettent une très grande diversité de gènes et d’allèles, à l’origine d’une très
grande diversité de protéines et de fonctions moléculaires, donc une très grande diversité de cellules, d’organes,
d’espèces permettant l’unicité individuelle
B. RECHERCHE DE PARENTE CHEZ LES VERTEBRES retour plan
L’origine commune et la diversification peut expliquer les ressemblances et les différences entre les êtres vivants.
Trouver l’évolution entre des êtres vivants, c’est pour une part, trouver la filiation et les parentés entre les êtres
vivants, puis comprendre les mécanismes d’évolution.
Comment déterminer parentés et filiation entre les vertébrés ?
1. Déterminer les caractères homologues
Les caractères sont d’ordre anatomique, morphologique, physiologique, embryonnaire, moléculaire, génétique.
2 caractères sont dits homologues s’ils ont même origine embryonnaire ou génétique
2 organes de mêmes forme et fonction, mais d’origine embryonnaire ou génétique différentes, sont dits analogues.
Œil des vertébrés et invertébrés : mêmes cellules, mêmes pigments, mêmes gènes homéotiques.
Membre tétrapode : Anatomie, fonction et origine embryonnaire identiques : la diversité résulte d’adaptation au milieu
2. Identifier l’état ancestral et l’état dérivé d’un caractère
Les caractères homologues partagés entre plusieurs groupes peuvent être différents :
L’état dérivé d’un caractère correspond à l’état ancestral modifié de ce même caractère.
Les espèces possédant le même caractère homologue dérivé sont frères par rapport à ceux qui ne le possèdent pas.
2 groupes d’êtres vivants partageant le même caractère dérivé sont dits groupes frères
Les vertèbres sont cartilagineuses, état ancestral, chez les requins et osseuses, état dérivé, chez les thons.
L’écaille et la plume sont deux états, ancestral et dérivé, du caractère phanère partagé entre reptiles et oiseaux.
Les glandes mammaires sont d’anciennes glandes sudoripares modifiées. Il permet de regrouper les mammifères.
3. terminer le degré de parenté
Plus les caractères dérivés partagés sont nombreux, plus les groupes sont proches parents
Le plus petit groupe constitué est l’espèce : c’est le 1° niveau de regroupement : les individus sont
interféconds, ont le même génome mais des allèles différents.
4. Déterminer l’ancêtre commun
Le groupe ancestral est le plus ancien groupe (espèce) ayant les caractères dérivés de ses descendants.
Plus 2 groupes sont proches, plus leur ancêtre commun est récent.
L’ancêtre commun reste hypothétique car les fossiles retrouvés descendent eux-mêmes de cet ancêtre et d’autre
part, la fossilisation reste un phénomène exceptionnel.
5. Représenter les phylogénies
L’arbre phylogénétique est l’arborescence basée sur le partage des caractères dérivés et la transformation des
caractères ancestraux. Ce n’est pas un arbre généalogique car les ancêtres directs ne sont pas connus.
La divergence entre 2 groupes correspond à l’apparition d’un caractère dérivé et se représente par 2 branches.
Le nœud entre 2 branches correspond à l’ancêtre commun le plus récent des descendants des 2 branches.
BILAN : L’évolution est l’explication possible de l’unité et de la diversité des êtres vivants actuels et passés.
Les caractères homologues dérivés, partagés entre plusieurs groupes, permettent d’établir des parentés et
des filiations. L’ancêtre, espèce ayant les mêmes caractères dérivés que ses descendants, est hypothétique.
II : LA LIGNEE HUMAINE ET SON ORIGINE retour plan
Quelles parentés attribuer à l’homme ? Comment le situer dans le monde animal ? Quel est son ancêtre ?
A. PLACE DE L’HOMME DANS LE REGNE ANIMAL Degrés de parentés
Lignée HUMAINE + lignée PAN = HOMININES
Le groupe ancestral commun aux homininés est un groupe d’individus ressemblant à l’homme et au
chimpanzé : 30 kg, 1 m, de volume cérébral 350/400 cc, de société hiérarchisée, fabriquant des outils, bipèdes et
vivant dans les arbres. Cet ancêtre n’est ni un chimpanzé actuel, ni un homme actuel.
CELLULE BACTERIES VIRUS (PROCARYOTE)
EUCARYOTE (CHROMOSOME DANS UN NOYAU) VEGETAUX + INVERTEBRE (NON VERTEBRES)
1,2 GA
VERTEBRE (SQUELETTE INTERNE) POISSONS (NON TETRAPODES)
0,5 GA
TETRAPODE (2 PAIRES DE MEMBRES + DOIGTS) AMPHIBIENS (NON AMNIOTES)
0,4 GA
AMNIOTE (EMBRYON DANS LAMNIOS) REPTILES OISEAUX (NON MAMMIFERES)
0,3 GA
MAMMIFERE (MAMELLES POILS) HERBIVORES CARNIVORES RONGEURS (NON PRIMATES)
0,2 GA
PRIMATE (ONGLE POUCE OPPOSABLE) BABOUIN (NON HOMINOÏDES)
0,07 GA
HOMINOÏDE (SANS QUEUE) GIBBON ORANG-OUTANG (NON HOMINIDES)
0,02 GA
HOMININES HOMME et chimpanzé
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