Résumé du cours Page 4
EPHE - Cours de génétique des populations
1
Définitions:
- On appelle population un groupe d’organismes se reproduisant entre eux
pour former une même communauté reproductive.
- On appelle polymorphisme l’existence de plusieurs formes discrètes au sein
d’une même population.
- Dans une population panmictique, un systèmes d’allèles neutres engendre
des fréquences génotypiques en proportions de Hardy-Weinberg.
Exemples de polymorphisme :
variations qualitatives au sein des
espèces: escargots des haies
(Cepaea nemoralis) , coccinelle
asiatique (Harmonia axyridis).
Tests statistiques.
La première étape d’un travail de génétique des populations consiste à
comparer des populations entre elles, ou à une population de référence (réelle
ou théorique), et à démontrer qu’il existe des différences significatives entre
elles. Car si les différences ne sont pas significatives, il n’y a rien à expliquer ..!
Le succès de cette première étape étant acquis, l’étape suivante consistant
à rechercher les causes des différences.
La mise en évidence des différences fait souvent appel à un test non-
paramétrique : test du χ2 , test G, test exact de Fisher.
Par convention, le seuil de 0,05 est le seuil de signification statistique. C’est
un compromis entre les deux risques opposés : risque de rejeter une hypothèse
vraie (risque de première espèce), et risque de ne pas rejeter une hypothèse
fausse (risque de deuxième espèce).
Lorsqu’on réalise plusieurs tests, on augmente le risque de première espèce
(rejeter une hypothèse vraie). Il faut appliquer la correction de Bonferronni pour
compenser la multiplicité des tests.
(LUNDI MATIN) – POPULATIONS : COMPARAISONS ENTRE ÉCHANTILLONS