A B S T R A C T S Impact de la fibrillation auriculaire sur le risque de décès dans l’étude Framingham La fibrillation auriculaire entraîne une morbidité substantielle. Il n’est cependant pas certain qu’elle entraîne une augmentation de la mortalité indépendante des conditions cardiaques associées et des facteurs de risque. La mortalité de sujets âgés de 55 à 94 ans qui avaient développé une fibrillation auriculaire durant les 14 ans de suivi de l’étude originale de Framingham a été étudiée. Parmi les 5 209 sujets étudiés à l’origine, 296 hommes et 325 femmes (moyenne d’âge 74 et 76 ans respectivement) ont développé une fibrillation auriculaire et ont atteint les critères d’éligibilité. En étude de régression logistique combinée et après ajustement pour l’âge, l’hypertension, le tabagisme, le diabète, l’hypertrophie ventriculaire gauche, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance cardiaque, les maladies valvulaires et les accidents vasculaires cérébraux ou les accidents ischémiques transitoires, la fibrillation auriculaire a été associée à un accroissement de la mortalité avec un odds-ratio de 1,5 (intervalle de confiance à 95 % = 1,2 à 1,8) chez l’homme et de 1,9 (intervalle de confiance à 95 % = 1,5 à 2,2) chez la femme. Le risque de mortalité conféré par la fibrillation auriculaire n’a pas varié significativement selon l’âge. Cependant, une interaction entre fibrillation auriculaire et sexe a été retrouvée de façon significative. La fibrillation auriculaire diminue “l’avantage féminin” observé dans la survie. Dans les analyses multivariées secondaires, chez les sujets libres de toute maladie valvulaire cardiaque ou affection cardiovasculaire préexistante, la fibrillation auriculaire est restée significativement associée à une augmentation de la mortalité, avec un doublement de celle-ci dans les deux sexes. Dans la cohorte originale de l’étude Framingham, la fibrillation auriculaire était associée à une augmentation de 1,5 à 1,9 du risque de décès après ajustement sur les conditions cardiovasculaires préexistantes, avec lesquelles la fibrillation auriculaire est en relation. La diminution de la survie liée à la fibrillation auriculaire a été observée chez l’homme et chez la femme quel que soit l’âge. J. Ollitrault, hôpital Saint-Joseph, Paris Impact of atrial fibrillation on the risk of death. The Framingham heart study. Benjamin E.J., Wolf P.A., D’Agostino R.B., Silbershatz H., Kannel W.B., Levy D. ● Circulation 1998 ; 98 : 946-52. Pravastatine et événements cardiovasculaires après infarctus du myocarde chez les sujets âgés À partir de l’étude CARE (4 159 patients), les auteurs analysent les effets de la pravastatine sur les complications cardiovasculaires post-infarctus concernant un sous-groupe de 1 283 patients parmi les plus âgés (65 à 75 ans, âge moyen = 69 ans) ayant constitué un infarctus du myocarde 3 à 20 mois avant la randomisation (40 mg/j pravastatine versus placebo) et ayant un LDL cholestérol compris entre 1,15 g/l et 1,74 g/l (en moyenne, 1,38 g/l). Le suivi à 5 ans s’intéresse aux événements coronariens suivants : décès d’origine coronarienne, infarctus du myocarde (IDM) non fatal, revascularisation par angioplastie ou pontage, ainsi qu’aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Sous pravastatine, le LDL cholestérol a diminué de 29 % pour ces patients, réduction rapide après la mise en route du traitement qui se maintient à 5 ans. Les événements coronariens sont survenus pour 28,1 % des patients sous placebo et 19,7 % des patients traités (réduction du risque relatif = 32 %, p < 0,001) ; pour les décès d’origine coronarienne, les chiffres respectifs sont de 10,3 % et 5,8 % (réduction du risque relatif = 45 %, p = 0,004), pour les procédures de revascularisation de 16,2 % et 11,4 % et pour les AVC de 7,3 % et 4,5 % (réduction du risque relatif = 40 %, p = 0,03). Les courbes des événements répertoriés sous pravastatine et placebo se séparent à partir de 2 ans de suivi, en faveur du groupe traité. 20 Dans cette tranche d’âge (65 à 75 ans), il faut donc traiter 11 patients pendant 5 ans pour éviter une complication coronarienne majeure. Conclusion. Les sujets âgés de 65 à 75 ans ayant constitué un IDM et ayant un LDL cholestérol dans les limites définies pour l’étude bénéficient d’un traitement par 40 mg/j de pravastatine avec une réduction sensible des complications cardiovasculaires analysées. Ces conclusions concernent une classe d’âge souvent exclue des autres essais. Compte tenu du bénéfice authentifié, les auteurs anticipent un rapport coût-efficacité favorable à la prescription de la pravastatine dans ces conditions. Dr C. Adams, PH, service de cardiologie, CH Argenteuil Effect of pravastatin on cardiovascular events in older patients with myocardial infarction and cholesterol levels in the average range. Results of the Cholesterol and Reccurrent Events (CARE) Trial. Lewis S.J., Moye L.A., Sacks F.M. and coll. for the CARE Investigators ● Ann Intern Med 1998 ; 129 : 681-9. La Lettre du Cardiologue - n° 310 - avril 1999 A B S T R A C T S Ablation de la jonction auriculo-ventriculaire et stimulateur cardiaque VVIR contre traitement pharmacologique dans la fibrillation auriculaire chronique avec insuffisance cardiaque Des études non contrôlées suggèrent que l’ablation de la jonction auriculo-ventriculaire et l’implantation d’un stimulateur cardiaque ont un effet bénéfique sur la qualité de vie des patients en fibrillation auriculaire chronique. Soixante-six patients ayant une fibrillation auriculaire chronique ont été inclus dans une étude multicentrique randomisée contrôlée avec évaluation à un an comparant l’ablation de la jonction auriculo-ventriculaire et l’implantation d’un stimulateur cardiaque VVIR au traitement médical. Au bout d’un an, les 28 patients du groupe ablation + pacemaker avaient moins de palpitations (– 78 %) et de dyspnée d’effort (– 22 %) que les 26 patients du groupe médical. D’autres critères ont également été améliorés de façon non significative : l’intolérance à l’exercice (– 20 %), la fatigabilité (– 17 %), l’inconfort (– 50 %), les signes fonctionnels d’insuffisance cardiaque (– 14 %), la classification NYHA (– 4 %) et l’échelle d’activité (– 12 %). La comparaison intrapatient entre l’état clinique avant inclusion et l’état clinique à 12 mois a montré que, dans le groupe ablation + pacemaker, toutes les variables, sauf la fatigabilité, ont été améliorées significativement. Cependant, une amélioration a également été constatée dans le groupe traitement médical, et la différence entre les deux groupes ne s’est avérée significative que pour les palpitations, la dyspnée d’effort, l’intolérance à l’exercice, la fatigabilité et l’inconfort. La performance cardiaque, évaluée par l’échocardiographie et le test d’effort, était la même dans les deux groupes et est restée stable dans le temps. Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque et une fibrillation auriculaire chronique, l’ablation de la jonction auriculo-ventriculaire associée à l’implantation d’un stimulateur cardiaque est un traitement efficace et supérieur au traitement médical pour le contrôle des symptômes. Cette amélioration apparaît cependant moins importante que celle observée dans les études non contrôlées en raison de l’amélioration apportée également par le traitement médical. La performance cardiaque n’est pas modifiée par le traitement. J. Ollitrault, Hôpital Saint-Joseph, Paris. Assessment of atrioventricular junction ablation and VVIR pacemaker versus pharmacological treatment in patients with heart failure and chronic atrial fibrillation : a randomized controlled study. Brignole M., Menozzi C., Gianfranchi L., Giacomo M., Mureddu R., Bottoni N., Lolli G. ● Circulation 1998 ; 98 : 953-60. Risque thromboembolique du flutter auriculaire Si le risque thromboembolique de la fibrillation auriculaire est reconnu, celui du flutter auriculaire a été moins étudié. Les auteurs examinent 191 patients consécutifs admis entre janvier 1989 et décembre 1996 pour traitement d’un flutter auriculaire constituant leur trouble du rythme prédominant. L’ancienneté du flutter chronique ou récidivant est de 6 ± 8 mois. Onze antécédents d’accidents thromboemboliques sont notés ; une embolie aiguë (dans les 48 heures suivant la restauration du rythme sinusal) est diagnostiquée pour 4 patients (3 après cardioversion électrique, soit une incidence de 2 %, et 1 après ablation) et, pendant le suivi de 26 ± 18 mois, 9 patients ont une complication analogue, soit au total une incidence de 12 % d’événements thromboemboliques (24 accidents thromboemboliques chez 22 patients). Si l’on considère les traitements prescrits aux 13 patients ayant constitué un accident thromboembolique pendant le suivi, 3 sur 67 (4 %) étaient anticoagulés efficacement versus 10 sur 124 (9 %) ne recevant pas de traitement anticoagulant ou étant insuffisamment anticoagulés. À noter, des épisodes de fibrillation auriculaire authentifiés pour 64 des 191 sujets (34 %), leur survenue ne modifiant toutefois pas la fréquence des accidents thromboemboliques. Conclusion. L’objectif de cette étude était l’évaluation clinique du risque thromboembolique du flutter auriculaire : le taux d’accidents thromboemboliques est de 7 % (13 patients), tenant compte des complications après cardioversion et lors du suivi de 26 ± 18 mois. En analyse multivariée, l’hypertension artérielle est ici le seul facteur prédictif indépendant du risque thromboembolique. Si le flutter auriculaire est le trouble du rythme prépondérant, il faut remarquer l’association fréquente et peut-être sous-estimée à une fibrillation auriculaire dont on ne peut complètement éliminer la responsabilité. Cette publication confirme l’attitude actuellement préconisée d’observer les mêmes règles thérapeutiques concernant les anticoagulants en présence de flutter auriculaire ou de fibrillation auriculaire ; des travaux ultérieurs permettront peut-être de déterminer si le risque thromboembolique est dépendant de la forme du flutter auriculaire. Dr C. Adams, PH, service cardiologie, CH Argenteuil Les facteurs prédictifs de risque en analyse univariée sont : une cardiopathie organique associée (p = 0,037), une dysfonction ventriculaire gauche (p = 0,02), une hypertension artérielle connue (p = 0,004) et un diabète gras (p = 0,0038). En analyse multivariée, seule l’hypertension artérielle connue est prédictive d’événements thromboemboliques (odds-ratio = 6,5). La Lettre du Cardiologue - n° 310 - avril 1999 Risk of thromboembolic events in patients with atrial flutter. Seidl K., Hauer B., Schwick N.G., Zellner D., Zahn R., Senges J. ● Am J Cardiol 1998 ; 82 : 580-3. 21 A B S T R A C T S Programme d’éducation des patients dans l’insuffisance cardiaque But. Étudier les effets d’un programme d’éducation sur l’insuffisance cardiaque sur les hospitalisations et les coûts médicaux, un an après une admission pour insuffisance cardiaque. Patients. Cent quatre-vingt-dix patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque (tableau I) dans un hôpital universitaire. La majorité des patients étaient en classe III de la NYHA. Tableau I. Caractéristiques des patients à l’entrée dans l’étude. Témoin (n = 110) Moyenne d’âge (ans) Hommes Coronaropathie (%) Traitement (%) Diurétiques Bêtabloquants IEC Antagonistes calciques Nitrés Digitaliques 76,0 ± 5,3 57 50,9 71,8 9,1 27,3 10,0 31,9 34,9 Intervention (n = 80) 75,1 ± 5,1 44 56,3 72,5 11,3 15,0 11,4 36,3 25,0 Méthode. Étude randomisée, prospective comparant deux groupes de patients, avec un suivi d’un an. Le groupe interventionnel a reçu une information sur l’insuffisance cardiaque (physiopathologie, traitements médicamenteux et non médicamenteux, recommandations pour les soins de première intention), avec un suivi par une infirmière. L’autre groupe a été traité selon la pratique usuelle. Les principaux paramètres mesurés étaient le délai avant réadmission, la durée du séjour hospitalier et le coût médical pendant une durée d’un an. Résultats. La mortalité était inchangée à un an dans les deux groupes (71,8 % dans le groupe témoin et 70,0 % dans le groupe interventionnel). Le délai avant réadmission était plus long dans le groupe interventionnel que dans le groupe témoin (respectivement 141 jours vs 106 jours ; p < 0,05, tableau II ), avec une tendance à une durée d’hospitalisation plus courte et à un coût moindre dans le groupe interventionnel. La qualité de vie mesurée par le “Nottingham questionnaire” (une auto-évaluation globale) était identique dans les deux groupes. Tableau II. Résultats à un an. Témoin (n = 79) Intervention (n = 56) Différence (%) Réadmission en % Jours avant réadmission Hospitalisation/patient Durée d’hospitalisation (jours) Traitement à un an (%) Diurétiques IEC Digitaliques Bêtabloquants Antagonistes calciques Nitrés p 54 106 ± 100 1,1 ± 1,8 39 141 ± 87 0,7 ± 1,1 - 15 + 33 - 36 0,08 < 0,05 0,08 8,2 ± 14,3 4,2 ± 7,8 - 49 0,07 95 52 47 4 5 36 96 75 46 4 4 36 NS < 0,05 NS NS NS NS IEC : inhibiteurs de l’enzyme de conversion, résultats avec écart type. Conclusion. Cette étude constitue, avec d’autres études (notamment celle de Rich et coll.), un plaidoyer pour la mise en place de programmes d’éducation à l’intention des patients et de leur entourage, ceux-ci permettant une réduction des hospitalisations, des coûts et, dans certaines études, de la mortalité. Ce travail est novateur par la durée prolongée du suivi, qui était d’un an. Ce concept de programme d’insuffisance cardiaque est intéressant mais il nécessite un travail important pour son implantation dans les structures médicales et les réseaux existants en France. Ph. Duc, Hôpital Bichat - Claude-Bernard, Paris Cost-effective management programme for heart failure reduces hospitalisation. Cline C.M.J., Israelsson B.Y.A., Willenheimer-Broms K., Erhardt L.R. ● Heart 1998 ; 80 : 442-6. Annonceurs HOECHST HOUDÉ (Corvasal), p. 32 ; Lab. RHÔNE-POULENC RORER (Vasten), p. 22-23 ; NOVARTIS PHARMA SA (Tareg), p. 6 ; PARKE-DAVIS (Tahor), p. 15 ; PRODUITS ROCHE SA (Rapilysin), p. 31 ; 24 RIOM (Unicordium), p. 5 ; SANOFI WINTHROP (Plavix), p. 2 ; SCHWARZ PHARMA (Nidrel), p. 19 ; SYNTHELABO (Mono-Tildiem, Trinipatch), p. 10, p. 26. La Lettre du Cardiologue - n° 310 - avril 1999 A B S T R A C T S Diagnostic différentiel entre péricardite constrictive et insuffisance respiratoire chronique obstructive : intérêt de l’étude du flux de la veine cave supérieure Point du sujet. Une variation respiratoire de la vitesse de l’onde E du flux mitral supérieure à 25 % est un signe classique de constriction péricardique, mais peut s’observer dans d’autres conditions et notamment dans l’insuffisance respiratoire chronique obstructive (IRCO), dont la présentation clinique peut être la même (dyspnée et insuffisance cardiaque droite). Dans l’IRCO, cette variation respiratoire de l’onde E mitrale est due à une augmentation des variations respiratoires de la pression intrathoracique, alors que, dans la constriction péricardique, elle est due à l’épaississement du péricarde, qui empêche la transmission aux cavités cardiaques des variations de pression intrathoracique. La vitesse du flux de la veine cave supérieure (VCS) est corrélée à la pression auriculaire droite, qui présente d’importantes variations dans l’IRCO, alors qu’elle est élevée et constante dans la constriction péricardique. L’étude du flux de la VCS pourrait ainsi faciliter la distinction entre ces deux affections. But. Le but de cette étude a été de déterminer si l’étude du flux de la VCS permettait le diagnostic différentiel entre IRCO et constriction péricardique. Patients et méthodes. Vingt patients ayant une IRCO et une variation respiratoire de l’onde E mitrale supérieure à 25 % ont été comparés à 20 patients ayant une constriction péricardique prouvée chirurgicalement avec une variation respiratoire de l’onde E mitrale également supérieure à 25 %. Tous les patients étaient en rythme sinusal. Le flux de la VCS enregistré par voie supra-sternale ou sus-claviculaire droite a été comparé entre les deux groupes. Résultats. La variation respiratoire de l’onde E mitrale était de 46 % en cas d’IRCO et de 41 % en cas de constriction péricardique. Le temps de décélération de l’onde E mitrale était plus court en cas de constriction péricardique que d’IRCO. L’augmentation inspiratoire des vitesses du flux de la VCS était plus importante en cas d’IRCO que de constriction péricardique. La différence entre la vitesse en inspiration et la vitesse en expiration du flux de la VCS était plus élevée dans l’IRCO que dans la constriction péricardique, aussi bien pour la vitesse systolique (39,4 versus 4,1 cm/s, p < 0,0001) que pour la vitesse diastolique (30,3 versus 7,5 cm/s, p < 0,0001) du flux. Une différence > 20 cm/s entre la vitesse inspiratoire et la vitesse expiratoire du flux systolique de la VCS était observée chez 19 des 20 patients ayant une IRCO. Conclusion. Devant une variation respiratoire de l’onde E mitrale supérieure à 25 %, le diagnostic différentiel entre IRCO et péricardite constrictive est facilité par l’étude du flux de la VCS, dont la vélocité systolique connaît une augmentation inspiratoire franche dans l’IRCO (cette augmentation étant absente ou mineure dans la constriction péricardique). Dr B. Gallet, PH, service de cardiologie, CH Argenteuil Comparison of mitral inflow and superior vena cava doppler velocities in chronic obstructive pulmonary disease and constrictive pericarditis. Boonyaratavej S., Oh J.K., Tajik A.J., Appleton C.P., Seward J.B. ● J Am Coll Cardiol 1998 ; 32 : 2043-8. R É U N I O N S & C O N G R È S La Lettre du Cardiologue - n° 310 - avril 1999 Ateliers d’ultrasonographie vasculaire, Nîmes, 8-11 juin 1999 Les ateliers nîmois d’ultrasonographie vasculaire ont pour objectif la formation des médecins utilisant les techniques d’échographie et de doppler pour le diagnostic des pathologies vasculaires. Lieu : Centre de formation du personnel du CHU de Nîmes, rue Kléber, 30029 Nîmes. Renseignements : M. Dauzat, CHU, BP 26, 30029 Nîmes. Tél. : 04 66 68 33 13. Fax : 04 66 68 36 44. Congrès francophone de pharmacologie, Rouen, 11-13 avril 2000 Ce congrès est organisé sous l’égide de la Société Française de Pharmacologie par les Prs J. Costentin et C. Thuillez. Deux champs thématiques y seront privilégiés : la pharmacologie cardiovasculaire et la neuropsychopharmacologie. Renseignements et secrétariat : service de pharmacologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen Cedex. Fax : 02 32 88 90 49. E-mail : [email protected]. 25