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Communiqué de presse
Samedi 2 juillet 2011
Port de pêche de Lorient-Keroman
Un quai rénové et une nouvelle criée pour plus d’efficacité
Ce samedi 2 juillet, Jean-Yves Le Drian, Président de la Région Bretagne,
François Goulard, Président du Conseil général du Morbihan, Norbert Métairie,
Président de Cap l’Orient, Jean-François Savy, Préfet du Morbihan, Gérard Le
Tréquesser, Président du Syndicat mixte pour l’aménagement et le développement
du port de pêche, et Maurice Benoish, Président de la SEM de Lorient Keroman,
ont inauguré le quai du Pourquoi Pas, refait à neuf, et la toute nouvelle criée 4 ;
des investissements réalisés pour améliorer l’efficacité et la qualité de l’activité du
port de pêche de Lorient Keroman.
Propriétaire du port de Lorient Keroman depuis le 1
er
janvier 2007, la Région Bretagne souhaite
en développer les activités. Afin de maintenir sa position de 2
e
port de pêche français et d’en
préserver sa compétitivité, elle a entrepris, avec le Conseil général du Morbihan et Cap l’Orient
Agglomération, des travaux de modernisation des infrastructures et superstructures.
Aire de réparation navale, nouvelles glacières, remise aux normes des criées… d’importants
investissements ont été alisés depuis 2001 pour que l’activité de la criée et les 3 000 emplois
directs du port se maintiennent. En 2010, 26 038 tonnes y ont été débarquées et passées sous
criée, auxquels s’ajoutent les apports directs des mareyeurs et transformateurs ; au total, plus de
80 000 tonnes de produits de la mer ont été traitées à Lorient, l’an dernier.
C’est dans cette logique qu’en 2008, après avoir mené à bien la modernisation de la criée 3, le
Syndicat mixte pour l’aménagement et le développement du port de pêche de Lorient-Keroman
a lancé des travaux de reconstruction et de mise aux normes de la criée 4 pour un montant de
près de 5,5 M€ (HT), dont près de 4 M€ financés par les collectivités
1
. Une 2
e
phase de travaux,
qui sera définie dans le cadre du schéma directeur du port, permettra de constituer un véritable
pôle logistique de l’halieutique.
Parallèlement, le Conseil régional a procédé aux aménagements du quai du Pourquoi Pas avec la
réalisation d’un remblai protégé sur lequel a été créée une nouvelle zone de stationnement ainsi
que la mise en place d’une estacade et de deux passerelles pour rétablir un accès aux nouveaux
pontons, financés par la SEM… des travaux accompagnés par la mise en place de 15 nouveaux
Ducs d’albe pour en faciliter l’accès et allonger le linéaire de quai. Une opération d’un montant
total de 1,8 M€, qui s’est achevée au printemps 2011, après un an de travaux.
1
Montant réparti selon les clefs de financement prévues aux statuts du syndicat mixte : Conseil général du Morbihan
(2,17 M€ soit 54,5%) ; Région Bretagne (1,09 M€ soit 27,3%) et Cap L’Orient agglomération (0,72 M€ soit 18,2%).
Rég
ion,
SEM et Syndicat mixte
: un
propriétaire, un
gestionnaire et un investisseur qui travaillent de
concert pour le développement du port de Lorient Keroman.
Propriétaire du port de pêche de Lorient, la Région en a concédé la gestion à la société d’économie mixte
(SEM) Lorient Keroman.
Pour sa part, le syndicat mixte pour l’aménagement et le développement du port de che de Lorient-
Keroman, officiellement installé le 5 février 2007, est de la volonté de la Région Bretagne, du Conseil
général du Morbihan et de Cap l’Orient Agglomération de s’unir pour soutenir ce pilier de l’économie de
Bretagne Sud. Présidé par Gérard Le Trequesser, il a pour mission d’investir dans l’outil portuaire et de
réaliser les travaux de superstructures d'ampleur participant au développement du port.
Le comité syndical comprend 11 sièges dont la répartition sert également de base au partage des
financements : 6 sièges pour le département, 3 pour la Région et 2 pour la Communauté
d’agglomération
.
1,8 M€ pour moderniser le quai du Pourquoi Pas et ses accès
Afin de rénover le quai du Pourquoi Pas, la Région a entrepris d’importants travaux inscrits
dans le cadre de son plan de relance
2
, qui ont débuté en avril 2010, pour un montant total de 1
M€.
Un premier volet, mené par l’entreprise Sethy, consistait à démolir les zones médianes du
quai -dégradées mais non réparables- et à réaliser un remblai protégé par un talus en
enrochement. Une zone de stationnement de 58 places a ainsi pu être créée sur cet espace.
Ensuite, pour rétablir l’accès aux pontons, une estacade et deux passerelles ont été mises en
place par l’entreprise Pech’Alu. L’éclairage du site a, par ailleurs, été amélioré et le site sécurisé.
Après près d’un an de travaux, le quai du Pourquoi Pas, fraîchement rénové, a été mis en service
au printemps. Quelques travaux connexes de finition seront réalisés cet été, pour un montant
estimé à 50 000 €, afin d’améliorer l’uni du terre-plein de la partie « armement du quai », au
Nord, et à refermer un effondrement à l’extrême Sud de la rue du quai du Pourquoi Pas.
Développer le quai, sécuriser l’accostage et protéger l’ouvrage avec de nouveaux DAC
Parallèlement aux travaux engagés sur le quai du Pourquoi Pas, la Région a voulu développer le
linéaire de quai disponible, sécuriser l’accostage des bateaux et assurer la protection de
l’ouvrage en intervenant sur les pieux, les Ducs d’albe (DAC). Une opération de 818 279 ,
confiée à l’entreprise ETMF, qui a permis de rénover un pieu, d’en démolir en partie 5 et d’en
installer 15 nouveaux.
Ainsi entre mai et novembre 2010, 4 pieux de guidage de pontons et un pieu support
d’un palier pour passerelle ont été mis en place aux abords du quai du Pourquoi.
9 pieux équipés de boucliers d’accostage ont été installés le long du Môle Sud-Est, coté
Rade et coté Grand Bassin, ainsi qu’un pieu de défense aux abords du quai de 115 m pour la
protection de la cale transrade.
De nouveaux travaux seront conduits afin de poursuivre la destruction des 5 anciens Ducs d’albe
en béton armé jusqu’au terrain naturel. Une opération de 3 mois estimée à 335 000 € et
destinée à assurer un accostage en toute sécurité. La Région procède actuellement au choix du
prestataire.
Les investissements de la SEM soutenus par la Région Bretagne
Comme elle le fait pour les autres gestionnaires de ses ports (ports de commerce et pêche de
Lorient, Brest et Saint-Malo), la Région Bretagne co-finance les investissements portés
par la SEM du Port de Lorient Keroman au titre du développement économique de la filière
halieutique.
Ainsi, depuis 2007, elle lui a accordé près de 953 000 de subventions afin d’acquérir des
équipements nécessaires à l’exploitation du port (informatique et convoyeur de vente, matériel
de tri et de pesée, viviers, pontons…), de l’aire de réparation navale (bers…) ou au respect des
normes réglementaires (système de traitement de l’eau, tour à glace…).
La Région a par ailleurs financé à hauteur 15 400 € les actions de promotion de la filière
lorientaise, dont la SEM est chargée depuis le début de l’année -portées auparavant par
l’association « Lorient le Pêche Capital Mer »- : visite du port de pêche et animation d’un
stand lors du Festival Interceltique et du départ du Tour de France.
La création d’une station de stockage et de distribution de carburant, actuellement à l’étude,
pourrait également bénéficier d’un soutien régional de près de 350 000 €.
2
Fin 2008 et débuté 2009, le Conseil régional a dégagé une enveloppe de 30 M€ destinée à la mise en oeuvre de
mesures exceptionnelles pour soutenir l’activité économique et l’emploi des bretons face à la crise.
Avec la criée 4, Lorient Keroman s’inscrit dans une logique interportuaire
Après la modernisation de la criée 3, le syndicat mixte pour l’aménagement et le
développement du port de pêche de Lorient roman a entrepris une vaste
restructuration de la criée 4. La réalisation de la criée vient de s’achever après un
an de travaux ; elle se poursuivra par la modernisation de la gare à marée afin de
faire des équipements un véritable pôle logistique de l’halieutique. Une opération
de près de 5,5 M€ (HT) financée à hauteur de 4 M€
3
par les collectivités
territoriales membres du syndicat mixte.
Les principales caractéristiques de la criée 4 :
Pour la pêche côtière :
2 salles de stockage :
o Une première salle d’une surface de 300 m² permettra de réceptionner et stocker
les poissons à une température comprise entre 0 et 2°C dans les meilleures
conditions.
o Les crustacés seront entreposés à une température comprise entre 6 et C dans
une seconde salle de 235 m², qui sera brumisée à l’eau de mer afin de garantir la
meilleure qualité des produits possible.
aménagement d’un quai de débarquement pour poids lourds et d’un sas, qui permettront
aux marchandises débarquées d’accéder directement aux salles réfrigérées et d’éviter
ainsi toute rupture dans la chaîne du froid.
Pour la pêche hauturière :
une salle de tri et d’allotissement de 577 m²,
une salle d’allotissement pour les caisses de bords de 681 (produits déjà triés sur les
navires),
une salle de stockage de 583 m².
La création de la criée 4, qui occupe une place centrale, va permettre au port de renforcer la
qualité de son fonctionnement et d’inscrire son organisation dans une logique
interportuaire. Les trajets parcourus par les produits seront notamment réduits avec, pour
effets, une chaîne du froid optimisée, une meilleure productivité de l’activité portuaire
(moins de transports) et la baisse des coûts d’exploitation.
Par ailleurs, le port sera désormais capable de recevoir des produits en provenance d’autres
ports, de les trier, de les allotir et de les expédier aux clients dans un laps de temps très court.
En savoir plus sur le port de pêche de Keroman : http://www.keroman.fr
3
Montant réparti selon les clefs de financement prévues aux statuts du syndicat mixte : Conseil général du Morbihan
(2,17 M€ soit 54,5%) ; Région Bretagne (1,09 M€ soit 27,3%) et Cap L’Orient agglomération (0,72 M€ soit 18,2%).
Activité 2010 du port de pêche Lorient Keroman en quelques chiffres :
Tonnage global débarqué « sous contrôle portuaire » : 26 038 tonnes (+18% par rapport à 2009),
d’une valeur de 71,8 M€ dont :
pêche fraîche du large qui reste stable : 10 192 t (25,7 M€),
pêche côtière qui a augmenté de 8% par rapport à 2009 : 4 990 t (24 M€),
cellule commerciale de l’exploitant portuaire (CEP) : 5 447 t (11,8 M€),
débarquements pour des ventes extérieures : 5 379 t (10,3 M€)
Une hausse principalement liée à l’activité des flottilles extérieures :
les flottilles franco-espagnoles : +120% par rapport au tonnage 2009
les chalutiers pélagiques turballais (dont 1 500 t d’anchois débarquées)
Irlande, Ecosse, Espagne, île Féroé…
La Région et le Département renforcent leur soutien aux filières pêche et
aquaculture
Modernisation des équipements, aide à la transmission d’entreprises, gestion durable des
ressources et de la zone côtière… : depuis 2007, la Région et le Département ont consacré
respectivement plus de 16 M€ et 7 M€ au secteur. Plus que jamais convaincue de l’avenir de la
pêche et de l’aquaculture en Bretagne, la Région a adoptée, en décembre dernier, son
programme pêche et aquaculture 2011-2014 qui fait suite à la large concertation engagée entre
la Région et les acteurs de la pêche.
Un contexte en évolution mais des filières fortes et motrices
En quelques années, la pêche et l’aquaculture bretonne et leur environnement ont fortement
évolué conduisant à une baisse importante du nombre de navires, à un vieillissement de la flotte
et à une hausse des coûts d’entretien. A ces éléments s’ajoutent la hausse du prix du carburant,
les aléas de la ressource, la surmortalité des jeunes huîtres depuis 2008, sans oublier la réforme
de la Politique Commune des Pêches (PCP) déterminante pour l’avenir de ces filières.
En dépit de ce contexte, la profession bretonne a su se mobiliser pour ne pas subir ces mutations
mais les anticiper. Elle dispose, par ailleurs, de richesses qui sont autant d’atouts pour son
adaptation parmi lesquelles on peut citer la diversité des pêcheries, des navires et des
techniques, la qualité du tissu portuaire, la forte diversité des espèces de coquillages et poissons,
la densité du tissu d’entreprises en amont comme en aval et une recherche performante.
De nouvelles mesures pour faire face aux changements
Afin de pérenniser de manière durable les activités de pêche et d’aquaculture, le programme
régional fixe des priorités d’actions :
la création d’un fonds d’investissement, destiné aux navires de pêche dont la moyenne
d’âge (25 ans) ne permet pas les économies d’énergie et la sécurité à bord, indissociables d’une
pêche moderne. L’avenir de la pêche bretonne passe par un renouvellement des outils
permettant de tablir durablement la rentabilité des entreprises dans le respect de
l’environnement et des conditions de vie et de travail des marins.
Sur ce projet, une étude de faisabilité juridique et financière a montré qu’il y a de nombreuses
contraintes mais que la construction d’un tel dispositif est possible. Il s’agirait d’un fonds mixte
public/privé avec une majorité de fonds privés, une gestion privée et une rémunération du fonds
répondant aux tarifs du marché. D’un point de vue financier, le modèle économique est viable si
l’entreprise candidate peut produire un excédent brut d’exploitation (EBE) supérieur à
300 000 € par an.
Des dispositifs d’accompagnement à l’ingénierie financière et juridique seront proposés en 2012
par la Région dans cette perspective.
Reste aujourd’hui à confirmer la conformité réglementaire du projet, bâtir un référentiel de
pêche durable, qui servira de base de sélection aux projets, et préparer la mise en place du
fonds. L’objectif étant de pouvoir construire 2 navires hauturiers neufs par an minimum, si
possible, dès 2012.
l’accompagnement de la filière ostréicole pour l’aider à faire face à la crise : la Région a
mis en place des dispositifs d’urgence avec ses Chèques-conseils gestion (1 000 € pour mener un
audit et un diagnostic financier et social de son exploitation, intégralement pris en charge par la
Région) et des aides au réensemencement : 264 entreprises, soit pratiquement 50% des
entreprises ostréicoles bretonnes, en ont bénéficié en 2010 pour environ 1 M€ d’aide attribué.
Pour sortir de cette crise, la Région s’engage à l’aborder dans sa globalité :
o recherche, avec une participation à l’appel à projet national sur la sélection des huîtres et
le repeuplement lancé cet été qui prendra en compte les pratiques professionnelles, et la
qualité des eaux et de l’environnement…,
o foncier, avec la participation aux groupes de travail en Région sur la question du foncier
conchylicole privé,
o formation et reconversion, avec le suivi et une offre de dispositifs par la Région.
Dans le Morbihan, une charte conchylicole traduisant la volonté commune d’agir sur la
pérennité de la filière et son potentiel de production a été signée le 1
er
juillet. Le Département
s’est engagé dans le soutien des entreprises en difficulté à travers le financement du dispositif
AFEA et d’un programme d’actions visant à conforter la filière.
Une implication forte de la Région pour alimenter le processus de réforme de la
Politique commune de la pêche (PCP) : au-dede sa contribution à la consultation sur la
réforme de la PCP à laquelle les professionnels ont largement collaboré, la Région Bretagne a
engagé des travaux avec les autres Régions françaises et européennes via l’Association des
régions de France (ARF) et la Conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM) pour
faire valoir ses propositions auprès des institutions européennes. Alors même qu’un projet de
règlement de la future politique commune de la pêche devrait être transmis par la Commission
européenne au Parlement européen vers la mi-juillet, la Région Bretagne se prépare à réagir et
défendre une politique véritablement durable. En effet, si la dimension environnementale est
essentielle pour garantir les activités de pêche et d’aquaculture, il est indispensable que les
enjeux économiques et sociaux soient pleinement pris en considération. Cela est d’autant plus
important que les conséquences socio-économiques d’un objectif de rendement maximal
durable en 2015 mais aussi d’introduction de nouveaux systèmes de droits de pêche
transférables -pour ne citer que quelques exemples- n’ont pas été suffisamment évaluées.
Compte tenu de l’importance de ces enjeux pour l’économie régionale, la Région se mobilise aux
côtés de ses filières.
le développement d’un centre scientifique et technique dédié à la pêche et à la
conchyliculture : une expertise partagée entre professionnels et scientifiques sur les ressources
et les milieux est indispensable pour ces activités ; pour plus d’efficacité, de réactivité et de
souplesse, il est nécessaire de développer aujourd’hui un outil spécifique à la pêche et la
conchyliculture -une interface constructive entre la recherche et les professionnels- seraient
initiés des projets propres à la filière. Une étude de faisabilité associant scientifiques et
professionnels sera lancée en septembre 2011.
la modernisation de l’organisation du marché des produits de la mer doit se
poursuivre et s’amplifier : proposer une offre adaptée aux enjeux actuels du marché, améliorer
la logistique, la mise en marché et la complémentarité entre les places portuaires. . Une large
concertation animée par la Région est en cours depuis janvier 2011 et se poursuivra jusqu’ à la
fin de l’année 2011
l’organisation de la filière bretonne : la Région accompagnera les initiatives des
professionnels de l’amont à l’aval et proposera un cadre de rassemblement ouvert à tous les
acteurs. Le premier comité consultatif régional de la pêche et de l’aquaculture à eu lieu le 27 juin
dernier.
la promotion des métiers de la mer : développer les activités sur le littoral breton par un
grand projet autour de la promotion et la valorisation des métiers de la pêche et de l’aquaculture
et des formations maritimes. Cette initiative régionale se fait en collaboration avec les acteurs
socioprofessionnels et les services de l’Etat, en lien avec le CPRDF. Elle prend appui sur
l’enquête réalisée, en 2010, auprès des jeunes sur leur représentation de la mer et de ses
métiers. Le projet, qui emprunte plusieurs voies, vise à faire mieux connaître et à valoriser,
auprès des jeunes, la mer et ses usages, les filières de formation et les emplois actuels ou
émergents du secteur.
La concertation pour une gestion intégrée des zones tières : afin de prendre en
compte leurs besoins en termes d’accès à la mer et d’espaces maritimes, il est indispensable de
disposer d’informations et de données sur les pratiques, les seuils à ne pas dépasser et les
conditions à réunir pour ne pas hypothéquer leur développement et garantir une bonne
cohabitation avec les autres usages des espaces maritimes. C’est dans cette perspective, et dans
le cadre de la Charte des espaces côtiers bretons, que la Région envisage de poursuivre les
travaux amorcés sur les pratiques de pêche lors de l’élaboration du schéma des éoliennes off-
shore et de les étendre à l’ensemble des pratiques halieutiques, par un travail plus approfondi
sur la gouvernance de l’espace maritime en Bretagne. Le Département du Morbihan a été le
premier signataire de cette charte.
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