Si a1, . . . , an∈ A, et X={x1, . . . , xn}, on note {x17→ a1, . . . , xn7→ an}
l’aectation σtelle que σ(xi) = aipour tout i. Cette notation suppose que x1, . . . , xn
sont des variables distinctes.
D’après le théorème 4.12, on peut confondre σet le morphisme correspondant ˆσ
de T(F,X)dans A.
Supposons que A=T(F,X), et que σest une A-aectation. Alors ˆσest un
endomorphisme de la F-algèbre T(F,X). On appelle domaine de σl’ensemble {x∈
X|σ(x)6=x}noté Dom(σ).
Si t1, . . . , tn∈T(F,X), on note {x17→ t1, . . . , xn7→ tn}la substitution σtelle
que σ(xi) = tipour tout i, et σ(y) = ypour tout y∈ X \ {x1, . . . , xn}.
Si test un terme t∈T(F,{x1, . . . , xn})et si σest l’aectation {x17→ a1, . . . , xn7→
an}dans la F-algèbre A, on écrira
JtKσ,A
ou tσ à la place de
ˆσ(t)
.
Exemple 4.14. On a Jx+xKx7→1,N= 2 et Jx+xKx7→s(z),T (F,X)=s(z) + s(z).
Dénition 4.15 (Substitution).Les endomorphismes σde T(F,X)de domaine ni
sont appelés substitutions. Les homomorphismes de T(F,X)dans T(F)de domaine
ni sont appelés substitutions closes.
Un renommage est un automorphisme de T(F,X), i.e. une substitution bijective
dont l’inverse est aussi une substitution. Notons que si σest un renommage, xσ est
nécessairement une variable ; si ce n’était pas le cas, on aurait xσ =f(t1...,t2), et
donc x=f(t1, . . . , tn)σ−1=f(t1σ−1, . . . , tnσ−1), ce qui est impossible (x6≡ f
entraine que xet f(t1σ−1, . . . , tnσ−1)sont deux termes/arbres étiquettés distincts).
4.2.2 F,P-structures
Dénition 4.16. Une F,P-structure Sest une F-algèbre A= (DA,{fA|f∈ F})
et, pour chaque symbole de prédicat P∈ P d’arité nune relation PA⊆Dn
A.
On confondra parfois (abusivement) une structure et la F-algèbre sous-jacente.
Dénition 4.17. Un morphisme hde la F,P-structure Sdans la F,P-structure S0
est un morphisme de la F-algèbre Asous-jacente à Sdans la F-algèbre A0sous-
jacente à S0tel que, pour tout symbole de prédicat P∈ P (d’arité n), et pour tout
(a1, . . . , an)∈Dn
A:
(a1, . . . , an)∈PSentraine (h(a1), . . . , h(an)) ∈PS0.
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