RÉSULTATS D’APPRENTISSAGE PAR ANNÉE, 9e ANNÉE
GUIDE PÉDAGOGIQUE POUR L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES
Explications détaillées - Stratégies d’enseignement et suggestions
RAG E : L’élève fera preuve d’aptitude spatiale et appliquera les notions,
les propriétés et les relations géométriques.
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E2 En analysant les formations qui produisent des triangles uniques, les élèves
doivent comprendre que, dans les cas où il existe une relation CCC (trois côtés),
CAC (deux côtés et l’angle compris entre eux), ACA (deux angles et le côté
compris entre eux) ou AAC (deux angles et un côté non compris entre eux) entre
deux triangles, ceux-ci sont congruents et, par conséquent, les autres éléments
homologues sont aussi congrus. Par exemple, si les trois côtés d’un triangle sont
congrus aux trois côtés homologues d’un autre triangle, ces triangles sont
congruents. Par conséquent, vu que les triangles sont congruents, on peut affirmer
que les trois ensembles d’angles homologues sont aussi congrus. Ces constatations
peuvent être confirmées à l’aide de constructions sur papier, de matériel de
manipulation ou d’un logiciel.
Demander aux élèves si le fait de savoir que deux éléments d’un triangle sont
congrus aux deux éléments correspondants d’un autre triangle suffit pour
conclure que les deux triangles sont congruents.
Ces derniers n’ont pas encore utilisé les symboles associés à la congruence. Il faut
leur présenter le symbole « », qui signifie « est congru à ». Ils doivent aussi
employer le vocabulaire relatif à la congruence. Ainsi, l’énoncé AB = CD se lit de la
façon suivante : la mesure du segment AB est égale à la mesure du segment CD. Si
AB = CD, alors . se lit de la façon suivante : le segment AB
est congru au segment CD.
E3 C’est dans le cadre du présent résultat d’apprentissage que le raisonnement
déductif est présenté pour la première fois aux élèves. À ce jour, la plupart des
raisonnements appliqués à la géométrie ont été inductifs. Il est utile de différencier
les raisonnements inductif et déductif en utilisant à la fois des exemples
mathématiques et non mathématiques. Dans le cas du résultat d’apprentissage E1,
on a fait appel au raisonnement inductif pour établir l’unicité des triangles. Les
élèves ont réalisé plusieurs triangles ayant les mêmes caractéristiques, puis, après les
avoir mesurés, ils ont conclu qu’ils étaient tous congruents. Le raisonnement
inductif peut aussi être employé dans des contextes non mathématiques tels que le
suivant :
André a mangé des fraises à deux occasions et, chaque fois, il a eu une réaction
allergique. Il a donc conclu être allergique aux fraises.
Le raisonnement déductif est appliqué dans des situations telles que les suivantes :
Le jus de tomate tache toujours les tissus de coton.
Marc a renversé du jus de tomate sur sa chemise de coton.
Que peut-on en conclure?
Ce type de raisonnement est aussi appliqué dans la situation suivante :
ABC PQR
Que peut-on conclure au sujet de A et de P?
Nota : Les explications détaillées relatives au RAS E3 se poursuivent sur la double
page suivante.
RAC : À la fin de la 9e année,
l’élève devra avoir atteint les
résultats visés à la fin de la 6e
année et pouvoir :
v) faire des inférences,
déduire des propriétés et
dégager des déductions
logiques en géométrie
euclidienne et en
géométrie des
transformations
RAS : À la fin de la 9e année,
l’élève devra pouvoir :
E2 analyser les propriétés
des triangles
congruents et les
conditions minimales
suffisantes pour
produire de tels
triangles, et faire
preuve de sa
compréhension à cet
égard
E3 faire des déductions
informelles à l’aide des
propriétés des triangles
congruents et des
angles