Chapitre 4 QCM Le potentiel d`action

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SOMMAIRE
Chapitre 3 QCM Le potentiel de repos ............................................................................. 2
Chapitre 4 QCM Le potentiel d’action .............................................................................. 4
Chapitre 5 QCM La transmission synaptique ................................................................... 6
Chapitre 12 QCM Le muscle .......................................................................................... 10
Chapitre 13 QCM Les réflexes........................................................................................ 13
Chapitre 14 QCM Les activités rythmiques .................................................................... 15
Chapitre 14 QCM La posture .......................................................................................... 18
Chapitres 15 QCM Le mouvement volontaire ................................................................ 20
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Chapitre 3
QCM Le potentiel de repos
1 La constante d’espace (λ) est élevée lorsque :
a. la résistance membranaire Rm est faible
b. la résistance longitudinale RL est faible
c. lorsque le rapport RL/Rm est faible
2 Le potentiel d’équilibre des ions K+ (EK+) :
a. est moins négatif que le potentiel d’équilibre des ions Clb. dépend de la valence de l’ion K+
c. dépend du rapport des concentrations [K+]e / [K+]i
(ECl-)
3 Au potentiel de repos, la perméabilité de la membrane est :
a. faible pour les ions K+
b. forte pour les ions Na+
c. faible pour les ions Cl4 Á chaque cycle de son fonctionnement, la pompe Na+/K+ :
a. génère un courant sortant de charges positives
b. génère un courant entrant de charges positives
c. ne génère aucun courant ionique
5 Le fonctionnement de la pompe Na+/K+ dépend la concentration intracellulaire en :
a. ions Na+
b. ions K+
c. en ATP
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Réponses
1 – b et c La constante d’espace λ est égale à √ R m/RL. Donc si RL est faible, λ est élevée, de
même lorsque le rapport RL/Rm est faible.
2 – b et c D’après l’équation de Nernst, le potentiel d’équilibre des ions K+, EK+ = (RT/ZF) × ln
([K+]e / [K+]i). Il dépend bien de la valence de l’ion K+ et du rapport des concentrations [K+]e /
[K+]i. Pour l’axone géant de Calmar, EK+ = -75 mV et est donc plus négatif que le potentiel
d’équilibre des ions Cl– (ECl-) qui est égal à -61 mV.
3 – aucune réponse juste Au potentiel de repos, la perméabilité de la membrane est forte
pour les ions K+, faible pour les ions Na+ et moyenne pour les ions Cl-. En effet, les rapports de
perméabilité sont : PK+ / PNa+ / PCl– = 1 / 0,04 / 0,45.
4 – a Á chaque cycle de son fonctionnement, la pompe Na+/K+ fait sortir 3 ions Na+ des cellules et entrer 2 ions K+. Donc d’un point de vue électrique, elle génère un courant sortant de
charges positives : on dit qu’elle est électrogénique. Ainsi, son fonctionnement hyperpolarise
les cellules et participe à la valeur négative du potentiel de repos.
5 – a et c Le fonctionnement de la pompe Na+/K+ dépend la concentration intracellulaire en
ions Na+ et en ATP, mais par contre il dépend de la concentration extracellulaire en ions K+.
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Chapitre 4
QCM Le potentiel d’action
1 Selon les conventions utilisées dans la technique de tension imposée :
a. un courant ionique positif correspond à une entrée d’ions Na+
b. un courant ionique négatif correspond une entrée d’ions Ca2+
c. un courant ionique positif correspond à une sortie d’ions K+
2 La tétrodotoxine (TTX) bloque spécifiquement :
a. les canaux calciques tension-dépendants du potentiel d’action
b. les canaux potassiques tension-dépendants du potentiel d’action
c. les canaux sodiques tension-dépendants du potentiel d’action
3 L’inactivation tension-dépendante est un phénomène moléculaire caractérisant :
a. des canaux calciques
b. des canaux sodiques
c. des canaux potassiques
4 La propagation du potentiel d’action est plus rapide :
a. lorsque la résistance longitudinale (RL) de l’axone est faible
b. le long d’un axone amyélinique que le long d’un axone myélinisé (à diamètre égal)
c. si la distance entre les nœuds de Ranvier est grande
5 Parmi les canaux potassiques calcium-dépendants, il y a :
a. les canaux de type BK
b. les canaux de type L
c. les canaux de type IH
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Réponses
1 – b et c Selon les conventions utilisées dans la technique de tension imposée, les courants
entrants de cations sont négatifs et les courants sortants de cations sont positifs. (C’est l’inverse
pour les anions : un courant entrant d’anions sera positif et un courant sortant sera négatif.)
2 – c La tétrodotoxine (TTX) est une toxine isolée d’un poisson de la famille des tétrodons (d’où
son nom), qui bloque spécifiquement les canaux sodiques tension-dépendants du potentiel
d’action. Mais elle ne bloque pas les canaux potassiques ou calciques tension-dépendants du
potentiel d’action, ni d’ailleurs les canaux sodiques ouverts au potentiel de repos, ou encore des
canaux sodiques tension-dépendants responsables d’une conductance sodique persistante (gNaP).
3 – toutes les réponses sont bonnes En effet, l’inactivation tension-dépendante est un
phénomène moléculaire caractérisant certains types de canaux calciques (les canaux de type T),
les canaux sodiques tension-dépendants du potentiel d’action ainsi que certains types de canaux
potassiques (les canaux de type IA).
4 – a et c La propagation du potentiel d’action est plus rapide si la constance d’espace (λ
= √Rm / RL) est grande, donc d’autant plus rapide que RL sera faible. À diamètre égal, elle est
évidemment plus rapide le long d’un axone myélinisé que le long d’un axone amyélinique
puisque la myéline augmente la vitesse de conduction. La propagation est aussi plus rapide si la
distance entre les nœuds de Ranvier est grande. Cependant, il existe une distance inter-nœud
maximum (≈1 mm) au-delà de laquelle la propagation s’arrête, du fait que les courants locaux
excitateurs sont trop faibles pour activer les canaux sodiques tension-dépendants du potentiel
d’action qui sont présents au niveau des nœuds de Ranvier.
5 – a Les canaux de type BK sont des canaux potassiques à la fois tension-dépendants et calcium-dépendants. Les canaux de type L sont des canaux calciques à inactivation uniquement
calcium-dépendante et les canaux de type IH sont des canaux cationiques transportant des ions
Na+ et K+.
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Chapitre 5
QCM La transmission synaptique
1 La libération de neuromédiateur par une terminaison synaptique :
a. se fait dans la grande majorité des cas par exocytose de vésicules synaptiques
b. est entièrement dépendante de l’activité électrique de la terminaison synaptique
c. nécessite une augmentation de la concentration intracellulaire en ions Ca2+
2 Les récepteurs cholinergiques présents à la jonction neuromusculaire sont :
a. perméables uniquement aux ions Na+
b. des hétérotétramères
c. bloqués par l’α-bungarotoxine
3 Les récepteurs NMDA sont :
a. perméables uniquement aux ions Na+ et K+
b. des hétérotétramères
c. bloqués par le CNQX
4 Tous les récepteurs GABAergiques sont :
a. perméables aux ions Clb. des hétéropentamères
c. bloqués par la picrotoxine
5 Tous les récepteurs aux monoamines sont :
a. éliminés de la membrane par endocytose
b. des récepteurs postsynaptiques
c. des récepteurs métabotropiques
6 Les neuropeptides sont :
a. stockés dans les mêmes vésicules synaptiques que les autres neuromédiateurs
b. colocalisés dans des terminaisons synaptiques avec d’autres neuromédiateurs
c. dégradés dans la fente synaptique
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7 Le déclenchement d’un potentiel d’action au niveau du segment initial de l’axone dépend :
a. de la constante de temps de la membrane plasmique (τ)
b. de la constante d’espace de la membrane plasmique (λ)
c. du nombre de synapses inhibitrices co-activées
8 L’activation de synapses inhibitrices entraîne :
a. une chute locale de la résistance membranaire (Rm)
b. une variation importante du potentiel de repos
c. une diminution des courants synaptiques excitateurs
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Réponses
1 – a et c Dans la très grande majorité des cas, la libération de neuromédiateur par une terminaison synaptique se fait par exocytose de vésicules synaptiques. Cependant dans certains cas
très particuliers, il pourrait y avoir une libération directement à partir du cytoplasme de la terminaison. Cette libération n’est pas entièrement dépendante de l’activité électrique de la terminaison synaptique puisqu’on peut par exemple, enregistrer une libération spontanée à la jonction neuromusculaire, à l’origine des potentiels de plaque motrice (PPM) miniatures. La libération par exocytose nécessite une augmentation de la concentration intracellulaire en ions Ca2+.
2 – c Les récepteurs cholinergiques présents à la jonction neuromusculaire sont perméables aux
cations (Na+, K+ et Ca2+) et pas uniquement aux ions Na+. Ce sont des hétéropentamères qui sont
bloqués par l’α-bungarotoxine, un antagoniste spécifique des récepteurs nicotiniques de la jonction neuromusculaire.
3 – b Les récepteurs NMDA sont perméables aux cations (Na+, K+ et Ca2+) et pas uniquement
aux ions Na+ et K+. Ce sont des hétérotétramères bloqués par l’APV et pas par le CNQX (bloquant des récepteurs non-NMDA).
4 – aucune réponse juste (au sens strict) Les récepteurs GABAergiques comprennent
les récepteurs de type GABAA (récepteurs-canaux) et les récepteurs de type GABAB (récepteurs métabotropiques couplés à des protéines G). Seuls les récepteurs GABAA sont des hétérotétramères perméables aux ions Cl- et sont bloqués par la picrotoxine.
5 – a L’endocytose est un mécanisme général d’élimination des protéines de la membrane
plasmique. Il existe des récepteurs aux monoamines qui sont localisés dans la membrane présynaptique (par exemple les récepteurs α 1-adrénergiques). Certains récepteurs aux monoamines
sont des récepteurs-canaux (les récepteurs 5-HT3).
6 – b et c Les neuropeptides sont stockés dans des vésicules synaptiques de grand diamètre
(100 nm), différentes des vésicules stockant les autres neuromédiateurs. Les différents types de
vésicules peuvent coexister dans la même terminaison synaptique. Ils sont dégradés dans la
fente synaptique.
7 – a, b et c Lorsque τ estélevé, la sommation des potentiels excitateurs est favorisée. De
même, l’augmentation deλ (par augmentation de R m) rend plus efficace des synapses excitatrices situées loin du segment initial de l’axone. A l’inverse, moins le nombre de synapses
inhibitrices activées est grand, plus le déclenchement d’un potentiel d’action au niveau du
segment initial de l’axone est favorisé.
8 – a et c L’activation de synapses inhibitrices diminue Rm, donc diminue λ, ce qui entraîne
une diminution de l’amplitude des courants synaptiques excitateurs. Cependant, il n’y aura pas
de variation significative de la valeur du potentiel de repos, dans le cas de synapses inhibitrices
dont les récepteurs-canaux sont perméables aux ions Cl- (récepteurs GABAA et récepteurs
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glycinergiques), lorsque le potentiel d’équilibre des ions Cl- (ECl-) est proche de la valeur du
potentiel de repos.
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Chapitre 12
QCM Le muscle
1 Les fibres musculaires squelettiques de type IIb contiennent :
a. beaucoup de myoglobine
b. peu de mitochondries
c. beaucoup de glycogène
2 Les fibres musculaires squelettiques de type I sont :
a. résistantes à la fatigue
b. de couleur blanche
c. abondantes dans les muscles posturaux
3 Le muscle droit interne de l’œil :
a. a un temps de contraction très lent
b. contient des fibres musculaires squelettiques de type I
c. est responsable de contractions phasiques
4 Dans les muscles squelettiques, les tubules transverses sont localisés au niveau :
a. de la limite bande A – bande I
b. de la strie Z
c. de la bande H
5 La contraction des fibres musculaires squelettiques dépend de :
a. l’augmentation de la concentration intracellulaire en ions Ca2+
b. la fixation d’ions Ca2+ sur l’actine F
c. du taux de phosphocréatine
6 Les fibres musculaires extrafusales sont innervées par :
a. des motoneurones α
b. des motoneurones β
c. des motoneurones γ
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7 Les cellules de Renshaw :
a. libèrent de l’acétylcholine
b. stimulent les motoneurones α
c. inhibent les motoneurones
8 Les fibres nerveuses sensitives de type Ia innervent :
a. les fibres musculaires intrafusales
b. les organes tendineux de Golgi
c. les corpuscules de Pacini présents dans les muscles squelettiques
9 Les fibres musculaires intrafusales à sac nucléaire de type b1 sont :
a. plus petites que les fibres musculaires intrafusales à chaîne nucléaire
b. riches en ATPase
c. pauvres en glycogène
10 Les fibres musculaires intrafusales à chaîne nucléaire sont innervées par :
a. des fibres nerveuse sensitives de type II
b. des fibres nerveuses motrices γ statiques
c. des fibres nerveuses motrices γ dynamiques
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Réponses
1 – b et c Les fibres musculaires squelettiques de type IIb contiennent peu de myoglobine et
de mitochondries, mais beaucoup de glycogène.
2 – a et c Les fibres musculaires squelettiques de type I sont résistantes à la fatigue, de couleur
rouge et abondantes dans les muscles posturaux.
3 – c Le muscle droit interne de l’œil est un muscle à contraction rapide donc phasique. Il
contient des fibres musculaires de type IIb.
4 – a Dans les muscles squelettiques, les tubules transverses sont localisés au niveau de la
limite bande A – bande I, alors qu’au niveau des fibres musculaires cardiaques, ils sont localisés au niveau de la strie Z : il ya donc deux tubules transverses par sarcomère dans les fibres
musculaires squelettiques et un seul dans les fibres musculaires cardiaques.
5 – a et c La contraction des fibres musculaires squelettiques dépend de l’augmentation de la
concentration intracellulaire en ions Ca2+ libérés essentiellement par le réticulum sarcoplasmique, lors de contractions isolées. Mais lors de contractions tétaniques, des ions Ca2+ peuvent
également provenir du milieu extracellulaire. Les ions Ca2+ se fixent sur la troponine C liée à
l’actine F et non pas directement sur l‘actine F. Le taux de phosphocréatine est le facteur limitant de la contraction musculaire.
6 – a et b Les fibres musculaires extrafusales sont innervées à la fois par des motoneuronesα
et des motoneurones β, mais pas par des motoneurones γ qui innervent uniquement les fibres
musculaires intrafusales.
7 – c Les cellules de Renshaw libèrent du GABA ou de la glycine qui inhibe les trois types de
motoneurones.
8 – a Les fibres nerveuses sensitives de type Ia innervent uniquement les fibres musculaires
intrafusales. Les organes tendineux de Golgi sont innervés par des fibres sensitives de type Ib
et les corpuscules de Pacini musculaires sont innervés par des fibres sensitives de type II.
9 – c Les fibres musculaires intrafusales à sac nucléaire de type b1 sont plus grandes que les
fibres musculaires intrafusales à chaîne nucléaire. Elles sont pauvres en ATPase et en glycogène.
10 – a et b Les fibres musculaires intrafusales à chaîne nucléaire sont innervées par des fibres
nerveuses sensitives de type II (ainsi que Ia) et par des fibres nerveuses motrices γ statiques
(terminaisons en « traînée ») et par des fibres nerveuses motrices β pour certaines fibres intrafusables (terminaisons de type p1). Les fibres nerveuses motrices γ dynamiques innervent les
fibres intrafusales à sac nucléaire de type b1 (terminaisons de type p2).
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Chapitre 13
QCM Les réflexes
1 Les fibres nerveuses sensitives qui peuvent être à l’origine du réflexe de flexion sont :
a. les fibres du groupe I
b. les fibres du groupe II
c. les fibres cutanées du groupe C
2 Les réflexes évoqués par l’activation des fibres afférentes au réflexe de flexion (ARF) sont :
a. lents
b. résistants à la fatigue
c. contrôlés par des voies nerveuses supraspinales
3 Les fibres nerveuses sensitives qui peuvent être à l’origine du réflexe myotatique sont :
a. les fibres du groupe I
b. des fibres du groupe II
c. les fibres cutanées du groupe C
4 L’activation des fibres nerveuses sensitives Ia d’un muscle :
a. libère de l’acétylcholine
b. stimule les motoneurones α des muscles synergistes
c. inhibe les motoneurones α des muscles antagonistes
5 L’activation des fibres nerveuses sensitives Ib d’un muscle :
a. inhibe les motoneurones α innervant ce muscle
b. stimule les motoneurones α des muscles synergistes
c. inhibe les motoneurones α des muscles antagonistes
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Réponses
1 – c Le réflexe ipsilatéral de flexion est un réflexe extrinsèque. Les fibres nerveuses sensitives qui peuvent être à l’origine de ce réflexe sont des fibres du groupe II (mais pas toutes, pas
les fibres fusoriales) et les fibres des groupes III et IV, ainsi que les fibres C d’origine cutanée
(ainsi que Aδ).
2 – a et c Les réflexes évoqués par l’activation des fibres afférentes au réflexe de flexion (ARF)
sont polysynaptiques, donc relativement lents. Ils sont aussi très fatigables et largement contrôlés
par le cerveau.
3 – b Le réflexe ipsilatéral de flexion est un réflexe intrinsèque. Les fibres nerveuses sensitives
qui peuvent être à l’origine de ce réflexe sont uniquement des fibres issues des fuseaux neuromusculaires, donc des fibres Ia (et pas Ib) et des fibres du groupe II (mais pas celles innervant
les récepteurs sensibles à la pression et aux vibrations).
4 – b et c L’activation des fibres nerveuses sensitives Ia libère du glutamate (et non pas de
l’acétylcholine) qui stimule les motoneuronesα des muscles synergistes et des interneurones
spinaux qui inhibent les motoneurones α des muscles antagonistes.
5 – a L’activation des fibres nerveuses sensitives Ib d’un muscle inhibe les motoneurones α
innervant ce muscle ainsi que les motoneurones α innervant les muscles synergistes, mais stimule les motoneurones α des muscles antagonistes.
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Chapitre 14
QCM Les activités rythmiques
1 Les interneurones commissuraux des centres spinaux générateurs de rythme (CPG) de la nage
chez la Lamproie génèrent des oscillations du potentiel de repos qui ne sont pas bloqués en
présence :
a. de tétrodotoxine (TTX)
b. de tétraéthylammonium (TEA)
c. d’antagonistes des récepteurs NMDA
2 La membrane plasmique des motoneurones innervant les muscles du tronc de la Lamproie
contient :
a. des récepteurs-canaux cationiques
b. des récepteurs-canaux anioniques
c. des canaux sodiques tension-dépendants
3 Durant le cycle locomoteur chez les Mammifères, la phase E3 correspond à l’activation :
a. des muscles fléchisseurs
b. des muscles extenseurs
c. des muscles fléchisseurs et extenseurs
4 Le déclenchement de la locomotion chez les Mammifères peut être effectué par :
a. le cortex hippocampique
b. le cortex moteur
c. le cortex cérébelleux
5 Les muscles inspiratoires de la ventilation pulmonaire chez les Mammifères, sont :
a. les muscles intercostaux internes
b. le diaphragme
c. les muscles pectoraux
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Réponses
1 – aucune réponse juste La TTX bloque les canaux sodiques tension-dépendants du potentiel d’action donc toute communication entre les neurones des CPG. De même pour le TEA
qui bloque les canaux potassiques tension-dépendants. Cependant, en présence de TTX et de
NMDA, on peut toujours enregistrer des oscillations rythmiques du potentiel de repos des
interneurones commissuraux (ou des motoneurones). Par contre, si on ajoute à une préparation
de moelle isolée de Lamproie, des antagonistes des récepteurs NMDA, il n’y a plus d’activité
rythmique, car le glutamate libéré par les interneurones excitateurs ne peut plus activer les
récepteurs NMDA.
2 – a, b et c La membrane plasmique des motoneurones innervant les muscles du tronc de la
Lamproie contient des récepteurs-canaux cationiques (les récepteurs NMDA), des récepteurscanaux anioniques (les récepteurs glycinergiques perméables aux ions Cl-) et des canaux sodiques tension-dépendants (les canaux sodiques du potentiel d’action).
3 – b Durant le cycle locomoteur chez les Mammifères, la phase E3 correspond uniquement
à l’activation de l’ensemble des muscles extenseurs.
4 – a Le déclenchement de la locomotion chez les Mammifères peut être effectué par le cortex
hippocampique (et d’autres structures nerveuses supraspinales : le noyau accumbens, le pallidum ventral), mais pas par le cortex moteur ni le cortex cérébelleux.
5 – b et c Lors de la ventilation pulmonaire chez les Mammifères, l’inspiration est assurée
par la contraction des muscles intercostaux externes (et pas internes), du diaphragme et
d’autres muscles, parmi lesquels les muscles pectoraux.
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Chapitre 14
QCM La posture
1 Les muscles posturaux sont :
a. composés d’unités motrices fatigables
b. constitués essentiellement par les muscles extenseurs des membres
c. constitués par les muscles axiaux du tronc
2 Les cellules ciliées de l’utricule détectent principalement :
a. les accélérations linéaires verticales
b. les accélérations linéaires horizontales
c. les mouvements de rotation de la tête
3 Le noyau vestibulaire inférieur reçoit des informations provenant :
a. des cellules ciliées des saccules
b. du cervelet
c. des cellules ciliées des canaux semi-circulaires
4 L’activité posturale est contrôlée par :
a. des motoneurones de grande taille
b. une action directe supraspinale
c. l’activité de fibres nerveuses sensitives Ia
5 Les axones de la formation réticulée pontique :
a. stimulent directement les motoneurones α innervant les muscles posturaux
b. croisent le plan médian au niveau de la moelle épinière
c. forment le faisceau réticulo-spinal latéral
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Réponses
1 – b et c Les muscles posturaux sont composés d’unités motrices non fatigables. Ils sont
constitués essentiellement par les muscles extenseurs des membres et les muscles axiaux du
tronc (et du cou).
2 – b Les cellules ciliées de l’utricule détectent principalement les accélérations linéaires horizontales et pas les accélérations linéaires verticales qui sont détectées par les cellules ciliées du
saccule. Les mouvements de rotation de la tête sont détectés par les cellules ciliées des canaux
semi-circulaires.
3 – a, b et c Le noyau vestibulaire inférieur reçoit des informations provenant des cellules
ciliées des saccules (et des utricules) ainsi que des canaux semi-circulaires. Il reçoit également
des informations provenant du vermis médian du cervelet.
4 – b et c L’activité posturale est contrôlée par des motoneurones de petite taille ainsi que par
l’action directe de voies nerveuses descendantes sur les neurones α et l’activit
é des fibres ne rveuses sensitives Ia des muscles posturaux.
5 – a Les axones de la formation réticulée pontique stimulent directement (ou indirectement
par l’intermédiaire d’un interneurone excitateur) les motoneurones
α innervant les muscles
posturaux. Ils forment le faisceau réticulo-spinal médian (et pas latéral). Ce faisceau ne croise
pas le plan de symétrie.
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Chapitres 15
QCM Le mouvement volontaire
1 La stimulation électrique ponctuelle de l’aire prémotrice peut provoquer :
a. la contraction d’un seul muscle squelettique
b. la contraction de plusieurs muscles squelettiques
c. le mouvement de tout un membre
2 La voie cortico-rubro-spinale :
a. est aussi appelée voie extra-pyramidale
b. croise le plan médian
c. commande les muscles extenseurs
3 La zone hémisphérique latérale du cervelet projette sur :
a. le thalamus
b. les noyaux vestibulaires
c. le noyau fastigial
4 Le globus pallidus latéral projette sur :
a. le thalamus
b. le noyau subthalamique
c. le globus pallidus médian
5 Dans la maladie de Parkinson :
a. les neurones noradrénergiques du locus coeruleus dégénèrent
b. les neurones du thalamus sont hyperactifs
c. les neurones du noyau subthalamique sont hyperactifs
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Réponses
1 – b et c La stimulation électrique ponctuelle de l’aire prémotrice peut provoquer la contraction de plusieurs muscles squelettiques d’un même membre (et pas d’un seul), mais aussi
l’inhibition simultanée de la contraction des muscles antagonistes, donc le mouvement de tout
un membre.
2 – a, b La voie cortico-rubro-spinale est appelée aussi voie extra-pyramidale et croise le plan
médian au niveau du noyau rouge. Elle commande essentiellement les muscles fléchisseurs des
muscles distaux et proximaux (et non pas extenseurs) comme la voie cortico-spinale latérale.
Cependant chez l’homme, la voie cortico-rubro-spinale est vestigiale.
3 – a La zone hémisphérique latérale du cervelet projette sur le thalamus, mais pas sur les
noyaux vestibulaires (c’est le lobe flocullo-nodulaire), ni le noyau fastigial (c’est le vermis).
4 – b et c Le globus pallidus latéral projette sur le noyau subthalamique (et pas sur le thalamus) ainsi que sur le globus pallidus médian.
5 – a et c Dans la maladie de Parkinson, les neurones noradrénergiques du locus coeruleus
dégénèrent comme les neurones dopaminergiques de la substance noire compacte. Les neurones du noyau subthalamique sont hyperactifs, au contraire de ceux du thalamus dont
l’activité est ralentie.
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