l`appareil locomoteur

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IFSI 2015-2016/AS/L’APPAREIL LOCOMOTEUR
L’APPAREIL LOCOMOTEUR
Il comprend l’étude des os, ostéologie, des muscles, myologie, et des articulations, arthrologie.
I/ L’OSTEOLOGIE
Les os sont au nombre théorique de 206 et forment le squelette. Ils se divisent en :
- os longs comme le fémur, le tibia, le radius. Leurs extrémités forment les épiphyses et sont
recouvertes d’un cartilage articulaire sous lequel se trouve de l’os spongieux dans les alvéoles
duquel se trouve la moelle rouge. La partie centrale ou diaphyse contient le canal médullaire
(moelle jaune).
- os plats, comme les os du crâne, l’omoplate,
- os courts comme les vertèbres.
Tous les os sont composés pour l’essentiel de 1/3 d’osséine et de 2/3 de sels de calcium.
La croissance osseuse s’effectue à partir des points d’ossification présents dans le cartilage. Elle dure
une vingtaine d’années et le développement se fait selon deux axes :
- un processus assurant la croissance en longueur. C’est l’ossification enchondrale qui
s’effectue à partir des cartilages de conjugaisons situés dans les épiphyses,
- parallèlement, un processus assurant la croissance en diamètre. Dite périostique, cette
croissance se déroule à partir des canaux de Havers.
Le squelette s’articule autour d’un axe central, le rachis, formé par l’empilement des vertèbres. Le
rachis est formé par :
- 7 vertèbres cervicales dont l’atlas et l’axis (qui assurent la mobilité de la tête)
- 12 vertèbres dorsales
- 5 lombaires
- 5sacrées
- 4 ou 5 coccygiennes
Sur le rachis s’articulent :
- le crane (frontal, sphénoïdes, malaires, maxillaire supérieur, maxillaire inférieur, temporaux,
pariétaux, occipital)l,
- la ceinture scapulaire, formée par les clavicules et omoplates et à laquelle sont appendus les
membres supérieurs (humérus, radius, cubitus, carpe, métacarpe, phalanges),
- la ceinture pelvienne formée des os iliaques, du sacrum et du coccyx, à laquelle sont
rattachés les membres inférieurs (fémur, rotule, tibia, péroné, tarse, métatarse, phalanges),
- et le grill costal dont les côtes se rejoignent sur le sternum (en dehors de deux dernières
paires qui forment les côtes flottantes).
II/ LA MYOLOGIE
Les muscles sont formés par la réunion de fibres musculaires, cellules particulières qui peuvent se
contracter. Ces fibres regroupées en faisceaux formeront le muscle. On distinguera des fibres
musculaires :
- lisses (présentes dans les viscères et sous la dépendance du système nerveux
neurovégétatif)
- striées cardiaques, propre au cœur,
- striées volontaires (formant les muscles de la vie de relation et sous la dépendance du
système nerveux volontaire).
Les fibres d’un même muscle sont entourées par une séreuse, le sarcolemme, qui se prolonge aux
extrémités par des tendons. L’innervation des fibres se fait par une synapse neuromusculaire : la
plaque motrice.
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Les muscles peuvent avoir différentes formes :
- longs, comme les obliques, les biceps,
- plats, comme les trapèzes, les dorsaux,
- courts comme les pronateurs et supinateurs,
- et annulaires et oblitérant, comme les orbiculaires et sphincters.
Tous les muscles présentent différentes propriétés :
- excitabilité. Les fibres musculaires sont excitables et obéissent à la loi du tout ou rien. Le seuil
d’excitabilité est la rhéobase. Différents stimuli peuvent déclencher la contraction musculaire :
o stimulus biochimique,
o stimulus traumatique,
o stimulus électrique,
o stimulus chimique,
o etc.
- contractilité. Les fibres sont contractiles.
- élasticité. Après contraction les fibres retrouvent leur forme initiale sans résidu.
- tonicité. Les muscles sont toniques, cela signifie que certaines fibres sont en permanence
sous la stimulation des neuromédiateurs.
- isovolumétrie. En phase de relâchement comme en contraction, les muscles gardent le même
volume.
III/ L’ARTHROLOGIE
On appelle articulation la jonction entre deux ou plusieurs os. Les articulations peuvent être :
- fixes ou synarthroses comme les os du crane
- semi-mobiles ou amphiarthroses, cas des vertèbres
- mobiles ou diarthroses comme le coude, le genou.
Quel que soit le type articulaire, les os vont présenter des surfaces cartilagineuses articulaires dont le
tissu est la chondrine. Ces surfaces peuvent être en contact voire soudées (synarthrose) ou au
contraire séparée par une gaine séreuse, la gaine synoviale, contenant un liquide, la synovie
(diarthrose). Dans ce cas cette formation anatomique joue le rôle d’amortisseur et de lubrifiant.
Les diarthroses peuvent avoir des configurations particulières et présenter soit des bourrelets osseux
(coude) soit des ménisques (genou) limitant le mouvement à un plan. On parlera d’articulation à
bourrelets ou à ménisques. Le mouvement articulaire s’effectue par l’intermédiaire des muscles dont
les tendons se croisent à l’articulation.
La forme des plateaux articulaires sera fonction de l’articulation. Ils peuvent être plats, concaves,
convexes, sphériques, etc.
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