l'unité...
...dans la souffrance...
des blessures
physiques
les camps de concentration
nazis (taux de mortalité de
37%)
les déportés politiques
les camps d'extermination
nazis (taux de mortalité de
95%)
les camps des prisonniers
de guerre (dont les
déportés du travail ; le STO
créé en 1943 sous le
régime de Vichy)
morales
les juifs (sur 360 000 juifs
en France, 75 000 seront
déportés et 5 000
rentrerons)
des solutions
Toutes les victimes sont
traités de manières
indifférenciés, il n'y a pas de
"privilégiés", de
"vaforisation". Il faut
réintégrer les victimes au
plus vite.
l'épuration "légale"
l'époque des "grands
procès" (concernant les
responsables du régime de
Vichy qui se présentent
d'eux meme)
les condannations
concernent la
colaboration....
policière (la milice)
idéologique
militaire
des condannations...
lourdes
à mort (Pierre Laval)
à vie (Pétain)
lègères
pour les cas de
collaboration militaire
(sauf pour ceux qui se sont
battus contre la Résistance)
...dans la résistance les communistes
le pacte germano-soviétique
(23 août 1933) permet des
avantages mutuels aux deux
pays concernés mais place les
communistes et les
allemands dans le meme
camp
l'opération Barbarossa (22
juin 1941) brise le pacte
germano-soviétique et
pousse les communistes à
rejoindre la résistance
A la fin de la guerre, De
Gaulle les mets à l'honneur
Les mémoires successives de la 2ème Guerre Mondiale, de 1944 à 1969
I. Le Gouvernement Provisoire de la République Française de 1944 à 1946 ; la fondation d’un mythe résistancialiste témoignant
d’une volonté de reconstruire.
le contexte
politique
l'évolution des politiques
depuis la fin de la guerre
à la fin de la guerre la
gauche domine
sous la VIème République
retour progressif de la
droite
les communistes sont
écartés du pouvoir
jusqu'en 1981
Antoine Pinay arrive au
pouvoir en 1952
il est président du conseil
(= de nos jours premier
ministre)
il a perdu ses droits
civiques à la libération
sociale
"les soviétiques sont aux
portes" et ca ne plait pas :
dévellopement de l'anti-
communisme
un fossé entre la réalité et
le mythe
l'amalgame du mythe
résistancialiste
"la gauche aurait résisté"
"la droite aurait
collaboré"
la réalité
la gauche la plus rouge a
mené autant au fascisme
qu'à la Résistance
l'extreme droite (avant et
pendant la guerre) a
beaucoup résisté
"les gagoulards" dynamite
des objectifs
diversifications des
mémoires depuis les
années 1950'
...dans les domaines
artistiques et juridiques
expliquées par une liberté
d'expression totale
le domaine
cinématographique
"la traversée de Paris" de
Claude Autant-Lara (avec
avec Jean Gabin et
Bourvil) n'est plus une
épopée résistencialiste
mais présente, sur le ton
de la légèrté, une France
méconnaissable
présence d'anti-héro
une France passive,qui
s'enrichit grace au marché
noir
le domaine littéraire
Robert Aron écrit en 1954
"Une histoire de Vichy" ou
est dévellopé sa thèse du
Glève et du Bouclier
Le Glève étant la
Résistance
le Bouclier étant le régime
de Vichy
contre les exigeances de
l'Allemagne
les frais d'occupation (400
millions de francs
or/jours)
la détention de
prisonniers de guerre (1
800 000 personnes)
l'augmentation de la
demande de main
d'oeuvre francaise en
1943 (ce qui conduit à la
création du STO)
les "atouts" de Vichy
la souveraineté francaise
avec la "Zone Sud" ou il y
a un véritable état avec un
accès direct à la
méditerrannée
l'empire colonial avec la
domination marritime
(2ème marine la plus
puissante du monde)
le domaine juridique
Entre 1946 et 1953, 4
nouvelles lois d'amnistie ;
un début de
réhabilitation?
des révélations éclatent
au grand jour (le procès
des malgrès-nous)
le massacre d'Oradou-
Sur-Glane (symbole de la
barbarerie Nazie) = 642
victimes
Les mémoires successives de la 2ème Guerre Mondiale, de 1944 à 1969
II. De 1946 à 1958 ; Rééquilibrage successif des mémoires (sous la IVème République) expliqué par la diversité politique.
un contexte particulier
un retour en politique difficile De Gaulle...
...prend la décision de quitter l'OTAN
mauvaise posture avec les
américains
...pourtant il pardonne aux
allemands
....revient au pouvoir (1958) : c'est le
début de la IVme Rép.
la fin de la Guerre d'Algérie (1962)
sonne la fin du Gaullisme, son usure
est de plus en plus marquée
lors des élections de 1965, il est
"banalisé", il n'est plus sous le feux
des projecteurs ; De Gaulle n'est
qu'un vulgaire candidat
une société active, et non plus
passive comme avant
des réponses ou des procès
insatisfaisants pour les juifs
début de la traque des "tetes"
allemandes
le procès d'Heichman (1961) et le
premier diffusé, médiatisé
le relais de la traque avec les
Klarsfeld ou les "chasseurs de nazis"
(Serge et Beate) en RFA
une crise (politique) mondiale
en 1967 a lieu "la Guerre des six
jours" ou l'Israel attaque 3 pays
arabes (qui l'avaient menacé à
plusieurs reprises)
Regain du mythe résistancialiste : les
francais sont rassemblés dans une
cause résistante
André Malraux est le ministre de la
culture sous De Gaulle
les différents moyens de
communication utilisés pour
véhiculer un mythe dans les années
1960'
le cinéma
"La grande Vadrouille" (FR) de 1953
insiste sur le fait que tout le monde
est résistant
"Le jour le plus long" (US) date de
1961 et recontre un succès immense
la télévision (1 chaine unique,celle
de l'Etat) via des feuilletons
la littérature
"Paris brule-t-il?" de 1964 et un
bouquin grand public écrit sur le ton
d'un roman
Les mémoires successives de la 2ème Guerre Mondiale, de 1944 à 1969
III. De 1958 à 1969 ; regain du mythe résistancialiste même si l’essoufflement du Gaullisme vient le remettre en cause.
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