Stéphane le 26/03/12
Badr
Mickaël
Tigran
LES VACCINS
Tables des matière:
1) Introduction
2) Origines du vaccin
3) Définition du vaccin
4) Différents types de vaccin
5) Avantages et inconvénients des vaccins
6) Conclusion
1) introduction:
Depuis son invention le vaccin ne cesse de se développer, permettant ainsi à une grande partie de la
population de pouvoir en profiter. On dénombre aujourd'hui trois types de vaccins différents. Ils se
différencient tous les trois par un processus de fabrication distinct, bien qu'ils gardent un effet
identique sur notre organisme. Il faut toutefois noter que depuis quelques années, on constate un
phénomène d'appréhension à l'égard de ce qui fut autrefois considéré comme la plus grande avancée
médicale du 19ème siècle. Victime de son succès il y a quelques décennies, on a répertorié depuis,
chez certaines personnes, des effets secondaires indésirables. Dès lors, le doute s'est installé dans
l’esprit des gens, et on dénombre de nombreux réfractaires quant à leur utilisation excessive.
Mais pourquoi et comment, cette vague de répulsion s'est-elle installée dans notre société?
Pour pouvoir répondre à cette question, nous allons tout d'abord définir ce qu'est un vaccins, après
nous étudierons l’origine du celui-ci, ensuite nous allons répertorier et décrire les divers vaccins
existants, puis nous analyserons les avantages et inconvénients de ceux-ci, et enfin nous débâterons
de leur démocratisation.
2) Origines du vaccin
Au 18eme siècle en 1796, Edouard Jenner,médecin anglais, constate que les fermières ayant
contracté une maladie de la vache (la variole bovine ou vaccine) ne sont pas malades lors des
épidémies de variole. Il formule alors l'hypothèse qu'une maladie bénigne peut protéger contre une
maladie mortelle et, pour le vérifier il tente l'expérience suivante; il inocule à un enfant du pus
prélevé sur une vache malade,puis quelques temps plus tard, il lui inocule du pus de varioleux; la
maladie ne se déclare pas. Cette pratique est alors appelée vaccination
Dans la seconde moitié du 19eme, les travaux de Pasteur sur les microbes l'orientent vers la
découverte de nombreux vaccins. Sa méthode et ses conclusions diffèrent de celles de Jenner. Pour
lui, l'inoculation d'un microbe atténué protège l'organisme contre une attaque ultérieure de microbes
virulents.
3) Définition d'un vaccin:
Un vaccin est une préparation faite à partir de microbes,ou de fragments de ce dernier que l'on a
sélectionné afin que la bactérie ne mute pas et devienne dangereuse pour le corps que l'on introduit
dans l'organisme. Ce geste a pour but d'entraîner la constitution d'anticorps (protéine participant à la
défense active de l'organisme) que l'on appelle immunité humorale. Le processus a également pour
résultat la fabrication par l'organiste de cellules tueuses ayant la capacité d'agir contre les microbes
que l'on désire combattre avec ce vaccin, il s'agit de l'immunité cellulaire.
Autrement dit un vaccin se caractérise par un germe (microbe) ayant perdu sa virulence (capacité à
entraîner une maladie) mais qui a gardé un pouvoir protecteur après avoir perdu son pouvoir
pathogène.
4) Différents types de vaccins:
On distingue de nos jours, trois types de vaccins, à savoir: les vaccins vivants atténués, les vaccins
inactivés, et ceux fabriqués pas génie génétique.
A) Vaccins vivants atténués et vaccins inactivés:
Différence entre les deux:
Le mode d’action d’un vaccin varie selon sa nature. Le virus ou la bactérie d’un vaccin atténué
reste susceptible de se multiplier de façon limitée, une fois introduit dans l'organisme. Le vaccin
atténué induit une réponse immunitaire complète en simulant une infection. En revanche, les
vaccins inactivés ne possèdent pas ce pouvoir : ils provoquent une réponse immunitaire partielle
mais suffisamment protectrice.
Il faut aussi savoir, que les vaccins vivants atténués sont très efficaces : en général, une seule
injection suffit à garantir une protection optimale. Mais cette forte efficacité implique, en principe,
leur contre-indication chez les personnes qui ont des défenses immunitaires affaiblies. Les vaccins
inactivés quant à eux, sont exempts de tout risque infectieux. Mais ils sont plus contraignants : ils
nécessitent souvent plusieurs injections et des rappels réguliers
Vaccins vivants atténués:
Les vaccins atténués sont fabriqués à partir de bactéries ou de virus vivants que l’on a fait muter
pour qu’ils perdent leur caractère infectieux, tout en prenant garde à conserver leur caractère
antigénique (immunitaire), c’est-à-dire leur rôle de déclencheur de la production de cellules dites
«mémoires». C'est notamment le cas du vaccin contre le BCG (tuberculose), un échantillon est
extrait à partir de la bile de bœuf, il est tout d'abord transformé en laboratoire de sorte à rendre ses
effets nuisibles stériles, ensuite il est agrémenté d'une multitudes de produits chimiques permettant
ainsi de renforcer son pouvoir d'action, et enfin il est injecté dans l'organisme par voie oral ou
intramusculaire. De cette manière, l’organisme se constitue un stock d’anticorps dont il se servira
efficacement quand il entrera en contact avec les bactéries ou les virus sauvages (naturels). Il
également noter qu'il existe plusieurs méthodes permettant d'atténuer un virus, à savoir:
-L’utilisation d'un virus apparenté à partir d'un autre animal, on peut ainsi conserver le caractère
antigénique du virus, sans que celui-ci nous soit nocif (vu que certains agents pathogènes ne se
transmettent pas).
-L'administration d'un virus partiellement atténué par voie naturelle, on réduisant suffisamment la
virulence du virus, on peut directement l'injecter dans le corps. Il est parfois utilisé sur des recrus
militaires à l'armée, car sa vitesse d'action est assez rapide.
-Le passage du virus dans un "hôte non naturel" ou une cellule hôte, qui constituent la majorité des
vaccins utilisés sur l'homme et les animaux. Cette méthode permet l'atténuation (par mutation) par
un passage successif du virus en culture de cellules et chez des animaux. Après administration,
l'organisme développe les anticorps nécessaires à l'immunisation contre la maladie. On retrouve par
exemple ce type d'approche dans la fabrication de la souche 17D de la fièvre jaune, qui a tout
d'abord été développé grâce à un le passage chez la souris, puis dans des embryons de poulet.
Les vaccins vivants atténués ont la particularités de provoquer de fortes réponses cellulaires à l'aide
des anticorps, permettant ainsi de conférer une immunité à vie avec seulement une ou deux doses.
De plus, leur prix est relativement faible.
Cependant, on dénombre aussi de nombreux inconvénients. Parmi ceux-là, il y a le risque que la
bactérie/virus atténué du vaccin, puisse revenir à une forme virulente, et de cette manière provoquer
une maladie. C'est pour cette raison, que les personnes qui ont endommagées, ou affaiblies leur
système immunitaire (à cause d'une chimiothérapie ou du VIH par exemple), ne peuvent pas
recevoir de vaccin vivant. Un autre problème vient aussi du fait que les vaccins atténués ont besoins
d'être constamment réfrigérés pour rester puissants, et si le vaccin devait être envoyé à l'étranger
dans un pays sous-développé qui ne dispose pas de l'infrastructure nécessaire, celui-ci verrait ses
effets s'amoindrir, voir disparaître.
On peut aussi noter que les vaccins atténués vivants sont plus faciles à créer à partir de certains
virus. Effectivement, du fait que les virus contiennent un petits nombre de gênes, ils sont facilement
contrôlables et atténuables. Ceux-ci sont atténués par une méthode qui consiste à les envoyer dans
une cellule qui n'est pas propice à leur survie, et à leur reproduction, obligeant ainsi le virus à lutter
contre cet environnement hostile et à évoluer, devenant ainsi plus faibles à l'égard de leur hôte
naturel.
A l'inverse, il est plus difficile de créer ces vaccins à partir de bactéries, car celle-ci contiennent des
milliers de gênes, rendant ainsi son comportement beaucoup plus imprévisible. Toutefois, des
chercheurs Américains ont récemment mis en place vaccin contre le choléra, en supprimant
plusieurs gênes clés, permettant de minimiser les risques. Cependant ce vaccin n'est pas encore
homologué, car on ne connaît pas encore les conséquences d'un tel procédé.
Vaccins inactivés:
Les vaccins inactivés sont des bactéries, ou des virus, dont on a détruit le pouvoir infectieux tout en
conservant leurs pouvoirs immunogènes. Dans le cas de la bactérie, on peut également rencontrer
dans la littérature le terme de «vaccin tué», car une bactérie peut effectivement être tuée, à l'inverse
des virus, qui, n'étant pas considérés comme des êtres vivants ne peuvent être occis. Dans ce cas là,
on peut parler de vaccin inactivé.
Pour réaliser ce vaccin particulier, les laborantins doivent utiliser plusieurs procédés de nature
chimique, ou physique. Puis, ils ajoutent plusieurs produits permettant d'augmenter les effets du
vaccin. Il faut aussi préciser que certains vaccins inactivés sont fabriqués à partir de virus ou de
bactérie animal. Par exemple, le vaccin contre la polio est fabriquer à partir d'un virus animal que
les scientifiques inactivent à l'aide d'une réaction chimique (ici en l’occurrence ils le mélangent
avec du formol). Le Typhus possède également un vaccin dit «tué», qui est obtenu en tuant une
bactérie humaine par réaction exothermique.
Le principal problème des vaccins inactivés est, le fait de devoir être absolument sur que leur
inactivation à réussie. En effet, il est déjà arrivé dans le passé, qu’un vaccin mal inactivé se
réactive, entraînant ainsi la mort de plusieurs personnes ayant contractées une maladie contre
laquelle ils étaient sensé être immunisées et que plusieurs personnes meurent après avoir contracter
la maladie contre laquelle elles étaient censées être protégées.
Cette tragédie s’est produit lors de la découverte du vaccin contre la polio par un Américain dans
les années 50. La société chargée de la production du vaccin, l’avait mal inactivé, ce qui entraîna la
mort de plusieurs centaines d'enfants. De nos jours, pour tenter d'enrayer ce problème, les
scientifiques contrôlent pendant plusieurs semaine la production et le développement des vaccins
dans des bouillons de culture. Leur plus grand défi réside dans la fabrication de systèmes «in
vitraux» suffisamment sensibles, pour minimaliser le risque d'une présence de particules
infectieuses dans les solutions produites, permettant ainsi de neutraliser les chances qu'un patient
soit contaminé par le médicament.
Ces vaccins recèlent également de beaucoup d'autres inconvénients. Tout d'abord ils sont
relativement onéreux a produire, en raison des nombreux contrôles dont ils font l’objet et du
nombre d'antigènes nécessaires à la production d'un vaccin efficace. De plus, la réaction
immunitaire produite n'est pas optimale, et nécessite plusieurs injections. On peut aussi mentionner
1 / 9 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !