
bactérie/virus atténué du vaccin, puisse revenir à une forme virulente, et de cette manière provoquer
une maladie. C'est pour cette raison, que les personnes qui ont endommagées, ou affaiblies leur
système immunitaire (à cause d'une chimiothérapie ou du VIH par exemple), ne peuvent pas
recevoir de vaccin vivant. Un autre problème vient aussi du fait que les vaccins atténués ont besoins
d'être constamment réfrigérés pour rester puissants, et si le vaccin devait être envoyé à l'étranger
dans un pays sous-développé qui ne dispose pas de l'infrastructure nécessaire, celui-ci verrait ses
effets s'amoindrir, voir disparaître.
On peut aussi noter que les vaccins atténués vivants sont plus faciles à créer à partir de certains
virus. Effectivement, du fait que les virus contiennent un petits nombre de gênes, ils sont facilement
contrôlables et atténuables. Ceux-ci sont atténués par une méthode qui consiste à les envoyer dans
une cellule qui n'est pas propice à leur survie, et à leur reproduction, obligeant ainsi le virus à lutter
contre cet environnement hostile et à évoluer, devenant ainsi plus faibles à l'égard de leur hôte
naturel.
A l'inverse, il est plus difficile de créer ces vaccins à partir de bactéries, car celle-ci contiennent des
milliers de gênes, rendant ainsi son comportement beaucoup plus imprévisible. Toutefois, des
chercheurs Américains ont récemment mis en place vaccin contre le choléra, en supprimant
plusieurs gênes clés, permettant de minimiser les risques. Cependant ce vaccin n'est pas encore
homologué, car on ne connaît pas encore les conséquences d'un tel procédé.
Vaccins inactivés:
Les vaccins inactivés sont des bactéries, ou des virus, dont on a détruit le pouvoir infectieux tout en
conservant leurs pouvoirs immunogènes. Dans le cas de la bactérie, on peut également rencontrer
dans la littérature le terme de «vaccin tué», car une bactérie peut effectivement être tuée, à l'inverse
des virus, qui, n'étant pas considérés comme des êtres vivants ne peuvent être occis. Dans ce cas là,
on peut parler de vaccin inactivé.
Pour réaliser ce vaccin particulier, les laborantins doivent utiliser plusieurs procédés de nature
chimique, ou physique. Puis, ils ajoutent plusieurs produits permettant d'augmenter les effets du
vaccin. Il faut aussi préciser que certains vaccins inactivés sont fabriqués à partir de virus ou de
bactérie animal. Par exemple, le vaccin contre la polio est fabriquer à partir d'un virus animal que
les scientifiques inactivent à l'aide d'une réaction chimique (ici en l’occurrence ils le mélangent
avec du formol). Le Typhus possède également un vaccin dit «tué», qui est obtenu en tuant une
bactérie humaine par réaction exothermique.
Le principal problème des vaccins inactivés est, le fait de devoir être absolument sur que leur
inactivation à réussie. En effet, il est déjà arrivé dans le passé, qu’un vaccin mal inactivé se
réactive, entraînant ainsi la mort de plusieurs personnes ayant contractées une maladie contre
laquelle ils étaient sensé être immunisées et que plusieurs personnes meurent après avoir contracter
la maladie contre laquelle elles étaient censées être protégées.
Cette tragédie s’est produit lors de la découverte du vaccin contre la polio par un Américain dans
les années 50. La société chargée de la production du vaccin, l’avait mal inactivé, ce qui entraîna la
mort de plusieurs centaines d'enfants. De nos jours, pour tenter d'enrayer ce problème, les
scientifiques contrôlent pendant plusieurs semaine la production et le développement des vaccins
dans des bouillons de culture. Leur plus grand défi réside dans la fabrication de systèmes «in
vitraux» suffisamment sensibles, pour minimaliser le risque d'une présence de particules
infectieuses dans les solutions produites, permettant ainsi de neutraliser les chances qu'un patient
soit contaminé par le médicament.
Ces vaccins recèlent également de beaucoup d'autres inconvénients. Tout d'abord ils sont
relativement onéreux a produire, en raison des nombreux contrôles dont ils font l’objet et du
nombre d'antigènes nécessaires à la production d'un vaccin efficace. De plus, la réaction
immunitaire produite n'est pas optimale, et nécessite plusieurs injections. On peut aussi mentionner