63 SG/12/CS3 A

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63 SG/12/CS3 A
Original : anglais
janvier 1995
RAPPORT DE LA RÉUNION DE LA COMMISSION DE L'OIE
POUR LA FIÈVRE APHTEUSE ET AUTRES ÉPIZOOTIES
Paris, 16 - 20 janvier 1995
_______
Une réunion de la Commission de l'OIE pour la fièvre aphteuse et autres épizooties s'est tenue au siège de l'OIE du 16
au 20 janvier 1995. L'ordre du jour et la liste des participants figurent respectivement dans les Annexes I et II.
Le Docteur J. Blancou, Directeur général de l'OIE, a accueilli les participants. Le Docteur W.G.Sterritt, Président de la
Commission, a présidé la réunion et le Docteur A.I. Donaldson a été nommé rapporteur.
En introduction, le Président a rendu hommage à l'ancien Président, le Professeur U. Kihm, pour sa très précieuse
contribution aux travaux de la Commission.
1.
Bilan de la fièvre aphteuse dans le monde en 1994
SITUATION ÉPIDÉMIOLOGIQUE
Le rapport du Laboratoire mondial de référence OIE/FAO pour la fièvre aphteuse est récapitulé dans le tableau 1
pour l'année 1994.
Europe
Le 31 juillet, la présence de la fièvre aphteuse a été confirmée en Grèce, dans la préfecture de Xanthi. La
recherche des déplacements d'animaux a montré que la maladie avait été propagée à partie de l'île de Lesbos où
l'infection a été mise en évidence dans des élevages ovins. Le rapport initial dressé à Xanthi décrivait 670 cas de
fièvre aphteuse dont 75 mortels, touchant des bovins et des petits ruminants sur 32 exploitations de quatre
localités. Des ovins provenant de Lesbos avaient aussi été transportés vers deux autres préfectures où la fièvre
aphteuse a été diagnostiquée (Rodopi et Chalkidiki). D'autres foyers ont été rapportés dans les préfectures d'Evros
et de Serres et, même si le virus de la fièvre aphteuse n'a pu être isolé, des tests faisant appel à l'amplification en
chaîne par polymérase (PCR) ont montré la présence d'acide ribonucléique (ARN) viral. Le dernier épisode a été
signalé le 25 octobre 1994 bien que le Laboratoire mondial de référence ait montré par PCR la positivité d'un
spécimen recueilli sur un cas suspect à Xanthi le 1er décembre.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
1
Le virus en cause était de sérotype O et le séquençage des nucléotides de l'ARN des souches isolées a révélé qu'il
était étroitement apparenté à des souches de même sérotype circulant au Moyen-Orient. Vers la mi-octobre, plus
de 90 foyers avaient été rapportés. L'importation illégale d'ovins infectés sur pied dans l'île de Lesbos à partir d'un
pays voisin, éventuellement dès le mois d'avril, semble l'explication la plus probable de l'origine du foyer.
Aucun autre épisode n'a été rapporté en 1994 dans le reste de l'Europe.
TABLEAU 1 : CHIFFRES CUMULÉS ENREGISTRÉS ENTRE JANVIER ET DÉCEMBRE 1994
Laboratoire mondial de référence OIE/FAO pour la fièvre aphteuse*
Nombre de
spécimens
O
MVP
(a)
Néant
(b)
129
123
11
–
–
–
–
2
–
2
BAHREÏN
4
4
–
–
–
–
–
–
–
–
BURKINA FASO
20
–
1
–
–
–
–
–
–
19
CAMBODGE
13
3
–
–
–
–
–
7
–
3
ÉTHIOPIE
35
13
12
–
–
–
–
–
–
10
GHANA
4
1
–
–
–
–
–
–
–
3
GRÈCE
100
25
–
–
–
–
–
–
–
75
HONG KONG
19
17
–
–
–
–
–
–
–
2
INDE
10
9
–
–
–
–
–
–
–
1
IRAN
8
3
4
–
–
–
–
–
–
1
IRAQ
6
3
–
–
–
–
–
–
–
3
ISRAËL
3
3
–
–
–
–
–
–
–
–
ITALIE
8
–
–
–
–
–
–
–
8
–
JORDANIE
3
2
–
–
–
–
–
–
–
1
KOWEÏT
70
35
–
–
–
–
–
–
–
35
LIBYE
3
2
–
–
–
–
–
–
–
1
MALAYSIA
47
18
–
–
–
–
–
5
–
24
NAMIBIE
1
–
–
–
–
–
1
–
–
–
NÉPAL
20
6
–
2
–
–
–
–
–
12
OUGANDA
4
–
–
–
–
–
–
–
–
4
PAKISTAN
2
2
–
–
–
–
–
–
–
–
PAYS-BAS
3
–
–
–
–
–
–
–
3
–
PHILIPPINES
7
3
–
3
–
–
–
–
–
1
ROYAUME-UNI
37
–
–
–
–
–
–
–
–
37
RWANDA
2
–
–
–
–
–
–
–
–
2
TUNISIE
111
4
–
–
–
–
–
–
–
107
TURQUIE
11
11
–
–
–
–
–
–
–
–
TOTAL
680
287
28
5
–
–
1
14
11
343
PAYS
ARABIE
(c)
SAOUDITE
Sérotypes du virus de la fièvre aphteuse
A
C
SAT 1 SAT 2 SAT 3 ASIA 1
*
Institute for Animal Health, Pirbright Laboratory, Ash Road, Pirbright, Woking, Surrey, GU24 ONF, Royaume-Uni.
(a)
Maladie vésiculeuse du porc
(b)
Absence de virus
(c)
Neuf prélèvements effectués en Arabie saoudite contenaient à la fois les types O et A du virus de la fièvre aphteuse. Sur 319
spécimens positifs analysés sous forme de suspensions initiales, 238 ont été caractérisés par la technique ELISA (enzyme
linked immunosorbent assays) (75%) et les autres (25%) par culture tissulaire ou PCR.
2
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Afrique
Au nord du Sahara, le sérotype O du virus de la fièvre aphteuse est présent en Égypte, en Libye et en Tunisie mais
n'a pas été observé en Algérie ni au Maroc. La fièvre aphteuse est endémique dans la plus grande partie de
l'Afrique sub-saharienne mais absente de la population animale domestique en Afrique du Sud, au Botswana et au
Zimbabwe. Un seul foyer dû au sérotype SAT 3 a été rapporté en Namibie. Les sérotypes O, A, C et SAT 2 étaient
présents au Kenya et des foyers de fièvre aphteuse ont été signalés au laboratoire mondial de référence par le
Rwanda et l'Ouganda, mais la confirmation au laboratoire n'a pas été possible. Des prélèvements contenant les
sérotypes O et A ont été adressés au Laboratoire mondial par l'Éthiopie. Le sérotype A a été isolé dans des
prélèvements reçus du Burkina Faso. Le Togo a également rapporté des cas de fièvre aphteuse dus à un sérotype
non identifié.
Asie
La fièvre aphteuse reste endémique en Turquie et dans les autres pays du Moyen-Orient, sauf en Israël où les
foyers sont sporadiques et confinés aux zones frontalières. Les foyers étaient provoqués par les sérotypes O et A,
et la caractérisation des souches par séquençage des nucléotides a montré une relation étroite entre le déplacement
des différentes souches et les circuits d'échanges commerciaux des animaux. Dans les pays de la péninsule arabe
notamment, un grand nombre de foyers de fièvre aphteuse était lié à l'importation d'animaux sur pied en
provenance de zones endémiques. Le sérotype Asia 1 a été isolé en Arabie Saoudite en plus des sérotypes O et A.
Des cas de fièvre aphteuse ont été déclarés en Arménie et au Tajikistan. La situation réelle est cependant difficile à
évaluer dans certaines régions de l'ex-Union soviétique touchées par des conflits civils.
Des foyers de fièvre aphteuse qui ont pu être attribués aux sérotypes O et A ont été rapportés en Iran et au Népal.
Le sérotype O a été à l'origine de foyers en Inde, en Iraq, au Pakistan et à Hong Kong. Asia 1 a été isolé dans des
spécimens provenant du Cambodge. Après la réintroduction de la fièvre aphteuse en Malaysia en 1993, les deux
sérotypes O et Asia 1 ont été isolés cette année à l'occasion d'épisodes liés à des déplacements illégaux d'animaux
en provenance de pays limitrophes. L'Indonésie est restée indemne de fièvre aphteuse mais des foyers dus aux
sérotypes O, A et C ont été rapportés aux Philippines. Le tableau 2 présente des informations complémentaires sur
l'Asie et la région du Pacifique, fournies par la Représentation régionale de l'OIE à Tokyo.
TABLEAU 2 : CAS DE FIÈVRE APHTEUSE RECENSÉS EN ASIE ET DANS LE PACIFIQUE EN 1994
(d'après les rapports publiés par la Représentation régionale de l'OIE en Asie et dans le Pacifique)
BHOUTAN
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
80
550
18
4
6
47
197
26
208
0
0
0
+++
+++
+++
CAMBODGE
0
0
0
+
++
++
HONG KONG
0
60 (1)
0
0
0
0
INDE
+
+
+
13918
10229
4729
LAOS
+
+
+
+++
++
+
MALAYSIA
0
0
0
64
154
12
MYANMAR
21
158
0
116
2
787
11199
107981
38331
NÉPAL
13092
3285
4642
834
249
++
1174
837
7024
PAKISTAN
+
+
+
(+)
(+)
(+)
PHILIPPINES
0
0
0
0
0
0
0
11
30
SRI LANKA
103
2
3
0
18
1
0
0
0
THAÏLANDE
409 (11)
62 (12)
253 (17)
516 (4)
32 (6)
16 (3)
19 (4)
17 (5)
18 (3)
0
30 (1)
0
0
0
0
0
0
0
VIETNAM
Quand le nombre de cas (foyers) n'était pas connu, les symboles suivants ont été utilisés :
0
+
+++
Aucun cas (aucun foyer)
quelques cas sporadiques
fréquence élevée
Fièvre aphteuse/janvier 1995
(+)
++
cas exceptionnels
maladie enzootique
3
Continent américain
En 1994, les systèmes de surveillance utilisés par les services de santé animale en Amérique du Sud ont permis
d'enregistrer au total 3410 élevages touchés par des maladies vésiculeuses, soit 89% du chiffre rapporté pour
1993. Le virus de type O était prédominant dans les spécimens dont le sérotype a été déterminé (tableau 3).
TABLEAU 3: ÉLEVAGES ATTEINTS PAR DES MALADIES VÉSICULEUSES
SUR LE CONTINENT AMÉRICAIN EN 1994
PAYS
TYPE
Élevages
touchés
DE
Fièvre aphteuse
VIRUS
Stomatite vésiculeuse
O
A
C
NJ
IND
ARGENTINE
18
15
0
2
0
0
BOLIVIE
34
17
0
1
0
0
BRÉSIL
1981
252
128
9
0
0
COLOMBIE
1216
324
23
0
165
34
ÉQUATEUR
33
10
0
0
0
0
PARAGUAY
8
7
0
0
0
0
PÉROU
83
11
0
0
1
1
URUGUAY
0
0
0
0
0
0
VENEZUELA
TOTAL
37
0
4
0
3
0
3410
636
155
12
169
35
Note 1 : Le Chili, le Surinam, le Guyana et la Guyane française sont indemnes de maladies vésiculeuses.
Le nombre de secteurs géographiques touchés a augmenté au Brésil en raison de la propagation de la maladie dans
certains États du sud-est et du nord-est. Dans le sud, où des foyers ont été observés vers la fin de 1993 chez des
porcs, une diminution de l'incidence a été observée. La maladie a été progressivement maîtrisée dans les États de
Rio Grande do Sul et Santa Catarina, qui n'ont rapporté aucun foyer en 1994.
La Colombie a enregistré une plus forte prévalence de virus de type O - surtout dans les départements de
Cundinamarca et Santander. Le Pérou n'a pas réussi à juguler totalement une épidémie qui a débuté en 1993, bien
qu'une tendance au déclin ait été observée.
L'Équateur, le Paraguay et le Pérou ont enregistré une diminution du nombre de foyers et de zones atteintes
comparativement à 1993.
En 1994, l'Argentine a recensé un total de 18 foyers, soit une augmentation importante par rapport aux années
précédentes. La mésopotamie argentine avait connu deux années sans cas déclarés.
Le Chili, le Guyana, la Guyane française, le Surinam, la région de l'Uraba Chocoano en Colombie et la Patagonie
argentine, au sud du 42e parallèle, sont restés indemnes de fièvre aphteuse en 1994.
L'Uruguay, officiellement reconnu comme pays indemne de fièvre aphteuse pratiquant la vaccination, est entré
dans la seconde phase de l'éradication en interdisant la vaccination contre la fièvre aphteuse dans l'ensemble du
pays.
La Commission a recommandé que le Laboratoire mondial de référence rappelle aux laboratoires régionaux
de l'OIE leur obligation de soumettre à l'OIE des comptes rendus réguliers ainsi qu'un rapport annuel.
4
Fièvre aphteuse/janvier 1995
2.
Mécanisme de reconnaissance du statut des Pays Membres
Le Comité international a chargé la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties de le tenir informé de
la nature et de l'évolution des principales maladies animales transmissibles, notamment en termes d'extension
géographique et de délais, et de préconiser des méthodes de surveillance adaptées.
Pour plusieurs maladies des Listes A et B, le Comité international a adopté des recommandations qui figurent à
présent dans le Code, pour préciser les conditions dans lesquelles un pays ou une zone d'un pays peut être
déclaré(e) indemne d'une maladie ou d'une infection.
Lors de la 59e Session générale, le Comité international a adopté les normes de surveillance épidémiologique de la
peste bovine, recommandées par la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties en vue de la
reconnaisance par l'OIE du statut de pays ou de zone indemne de peste bovine. La fonction normative de l'OIE
dans l'évaluation de la situation des Pays Membres a ainsi évolué vers un rôle opérationnel.
Sur cette base, la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties a présenté lors de la 62e Session
générale la procédure qu'elle souhaite adopter pour les maladies des listes A et B et a sollicité auprès du Comité
international un mandat spécifique pour déclarer un pays ou une zone indemne d'une maladie donnée.
Si de nombreux pays étaient favorables à cette procédure sur le principe, certains ont exprimé de nombreuses
réserves sur les modalités précises d'application. Le Président du Comité international a proposé d'ajourner la
décision jusqu'à la Session générale de 1995, lorsque la Commission aura réexaminé la question. Le Comité a
adopté cette proposition et répondu favorablement à la Commission qui souhaitait aussi obtenir un mandat pour
poursuivre les travaux engagés, sur ce point, concernant la fièvre aphteuse. La résolution suivante a été adoptée
par le Comité :
1.
De donner mandat à la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties pour mettre au point la
procédure permettant l'acceptation par l'OIE des faits exposés par les Délégués des Pays Membres pour
étayer leur déclaration selon laquelle leur pays ou des zones sur leur territoire satisfont aux dispositions
du chapitre 2.1.1. du Code.
2.
De charger la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties de proposer, aux Délégués des
Pays Membres, les Pays Membres ou les zones situées sur leur territoires qui peuvent être considérés
comme indemnes de fièvre aphteuse. La Commission assumera seule cette nouvelle responsabilité à la
demande expresse des Pays Membres intéressés et conformité avec les dispositions du chapitre 2.1.1. du
Code.
Lors de sa réunion de janvier 1995, la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties a examiné les
objections qui avaient été présentées à l'encontre du projet de résolution soumis à la 62e Session générale et y a
répondu comme suit :
i)
Bases juridiques et confidentialité des actions de l'OIE :
L'avis d'un juriste sera demandé sur ce point. S'il se pose un problème de responsabilité éventuelle de
l'OIE, toutes les déclarations seront assorties d'une clause par laquelle l'OIE décline sa responsabilité. Il
sera également précisé que la déclaration n'est valable que pour un délai déterminé.
ii)
Les actions correspondantes de l'OIE feraient évoluer sa fonction normative vers un rôle opérationnel.
Cette évolution est considérée comme inévitable compte tenu des responsabilités de l'OIE dans
l'Organisation du commerce mondial.
iii) Le système serait lourd sur le plan administratif.
L'intention initiale était d'inclure toutes les maladies de la Liste A. La résolution entérinée lors de la 62e
Session générale a cependant restreint la procédure à la fièvre aphteuse. C'est pourquoi la nouvelle
procédure se limite à cette maladie. La Commission estime néanmoins qu'il est important d'inclure aussi
la peste bovine dans ce système.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
5
iv)
Le coût des opérations (missions entre autres) serait élevé.
Ce point a été mal compris. Le système serait institué sur une base volontaire et principalement dans
l'intérêt des pays qui prévoient de tirer un bénéfice commercial de leur statut. Il est prévisible que ces
pays seront prêts à prendre en charge des coûts relativement réduits par rapport au bénéfice attendu (voir
aussi le point 5 ci-après).
v)
Le concept de liste implique un manque de confiance.
Ce point n'est pas considéré comme un problème car actuellement le statut des pays est constamment
évalué par les autres.
vi)
L'approche devrait reposer sur une base plus "régionalisée".
Une approche régionale ne porterait pas sur les grands problèmes internationaux impliquant des échanges
commerciaux entre régions.
La Commission a reconsidéré le mécanisme de reconnaissance du statut des Pays Membres au regard des maladies
sur la base des principes décrits et propose ce qui suit :
1.
La procédure repose sur une base strictement volontaire.
2.
Une "ligne de base" sera élaborée à partir de l'initiative précédente de la Commission, qui prévoyait de
dresser une liste du statut des Pays Membres au regard de la fièvre aphteuse. Cette liste comportera les
pays généralement reconnus comme indemnes de fièvre aphteuse et ne pratiquant pas la vaccination, dont
les Délégués auront déclaré par écrit que toutes les conditions stipulées dans le chapitre 2.1.1 du Code
pour la catégorie correspondante sont respectées.
3.
Seule une demande de changement par rapport au statut correspondant à la liste, y compris la
reconnaissance de zone indemne de fièvre aphteuse, impliquera la mise en oeuvre de la procédure prévue.
4.
Le schéma décrit s'applique uniquement à la fièvre aphteuse mais devrait servir de modèle pour d'autres
maladies, notamment la peste bovine.
5.
Il est souligné que tous les frais liés à la visite et aux opérations jugées nécessaires par un comité
d'experts seront à la charge du pays demandeur. Il a été porté à la connaissance de la Commission que des
aides pourront être mises à la disposition des pays en voie de développement par des organismes de
coopération internationale.
Par des résolutions distinctes, la Commission demandera par conséquent au Comité international d'accepter :
1.
Que la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties adopte le mécanisme décrit ici pour la
reconnaissance du statut des Pays Membres au regard de la fièvre aphteuse.
2.
Que la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties prépare une liste des Pays Membres
indemnes de fièvre aphteuse et ne pratiquant pas la vaccination, conformément à l'article 2.1.1.2., et
utilise cette liste comme ligne de base.
Procédure proposée
Tout pays non inclus dans la liste de la ligne de base initiale pourra, s'il le souhaite, demander à y
figurer au titre de l'une des catégories décrites dans l'article 2.1.1.2 du Code zoo-sanitaire international.
Cela pourra être le cas d'un pays estimant qu'on ne lui a pas reconnu un statut correspondant à
l'information qu'il avait envoyée à l'OIE, ou celui d'un pays dont le statut a changé du fait des progrès
réalisés dans son programme de lutte contre la fièvre aphteuse. Cette procédure est également requise
pour qu'une zone soit reconnue indemne de fièvre aphteuse.
6
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Cette demande sera soumise au Directeur général de l'OIE, accompagnée des documents spécifiés dans
l'Annexe III, puis transmise à la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties. La Commission
examinera le dossier en se faisant assister d'un comité d'experts si elle le souhaite et, si sa conviction est
établie, elle pourra formuler une recommandation à ce stade. Dans la négative, elle pourra décider que
des documents complémentaires ou la visite d'un comité d'experts sont nécessaires.
Le coût de cette visite et de toute autre opération entreprise par les experts sera à la charge du pays. Les
questions administratives seront gérées par le Directeur général. Si un pays décide de ne pas prendre en
charge une mission d'experts, il peut alors se retirer de la procédure. Le comité d'experts, en principe
constitué de trois ou quatre membres, comptera des spécialistes des techniques de laboratoire
(diagnostic, vaccinologie) et des personnes ayant l'expérience des stratégies de prophylaxie et
d'éradication de la fièvre aphteuse ainsi que de la surveillance des maladies. Il serait souhaitable qu'un
représentant soit membre de la Commission et qu'un autre soit familiarisé avec la région concernée. Les
membres seront nommés par la Commission en accord avec le Directeur général et approuvés par le
pays demandeur. Après une visite d'expertise, un rapport rédigé par le responsable du groupe doit être
adressé rapidement à la Commission pour la fièvre aphteuse, avec les conclusions du groupe.
Si la Commission approuve le statut proposé pour le pays ou la zone, avec ou sans l'assistance d'un
comité d'experts, et en principe par écrit, le Président demandera au Directeur général d'informer les
Pays Membres de son intention d'entériner le changement de situation invoqué par le pays au regard de
la fièvre aphteuse. Les Pays Membres disposeront d'un délai de 60 jours pour faire connaître toute
objection par écrit. Lorsqu'une demande sera acceptée, le Directeur général en informera le pays et
publiera l'information dans le numéro suivant d'un périodique de l'OIE. En cas d'objection fondée sur
des motifs scientifiques ou techniques, le ou les pays présentant l'objection devront soumettre un dossier
au Directeur général, à l'attention de la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties qui
l'examinera, en se faisant assister d'un comité d'experts si elle le juge nécessaire. La Commission
décidera d'accepter ou de rejeter l'objection. Si l'objection est rejetée par la Commission, les pays qui
l'ont présentée pourront porter le cas en Session générale.
La conservation d'un statut reconnu sera subordonnée à l'observation permanente des règles de l'OIE et
à la déclaration des événements significatifs de nature à modifier ce statut. En cas de manquement à ces
obligations, l'OIE se réserve le droit de révoquer le statut reconnu.
Arbre de décision proposé
Acceptation
des
propositions
par le Comité
international
⎞
⎟
⎟
pratiquant pas la
⎟
vaccination, établie ⎟
⎟
par la Commission
⎟
pour la fièvre
⎟
aphteuse et publiée ⎟
⎟
dans le Bulletin de
⎟
l'OIE pour
⎟
commentaires
⎟
⎬Î
Ï
⎟
⎟
Tout pays ne
⎟
figurant pas dans la ⎟
liste et demandant le ⎟
⎟
statut prévu à
⎟
l'article 2.1.1.2 doit ⎟
fournir un dossier
⎟
(même s'il ne s'agit ⎟
⎟
que d'une zone)
⎟
⎟
⎠
Liste des pays
Ò indemnes ne
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Ò
Examen du
dossier par la
Commission
pour la fièvre
aphteuse
Ô
⎞
⎟
⎟
⎟
demande
⎟
⎟
d'informations
complémentaires ⎬ Î
⎟
ou
⎟
⎟
proposition d'une ⎟
visite par un
⎟
comité d'experts ⎟
⎟
⎠
acceptation/rejet
ou
Examen
complémentaire
et conclusions
(publication des
conclusions
positives
uniquement)
7
3.
Suite donnée à la Résolution XI de la 62e Session générale portant sur les mycoplasmes
Lors de la seconde séance plénière de la 62e Session générale, le Professeur J. Nicolet avait présenté son rapport
sur les méthodes de diagnostic et de prophylaxie des mycoplasmoses des bovins, des ovins et des caprins. Ce
rapport était fondé sur les contributions de 48 Pays Membres de l'OIE. Suite aux discussions, le Comité
international a recommandé que la Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties présente des
propositions visant à :
a)
confirmer la situation épidémiologique actuelle de la pleuropneumonie contagieuse caprine et des
infections apparentées,
b)
définir le complexe de la mammite à mycoplasmes chez les petits ruminants et les bovins.
Lors de la réunion de la Commission de janvier 1995, les Docteurs P.-C. Lefèvre, F. Thiaucourt et A. Provost ont
présenté leurs points de vue sur cette question.
3.1. Situation épidémiologique actuelle de la pleuropneumonie contagieuse caprine et des infections
apparentées
La seule entité définie sur le plan étiologique et anatomopathologique dans le groupe des maladies à
mycoides qui touchent les petits ruminants est la pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC), due à
Mycoplasma capricolum capripneumoniae (également connu sous le nom de F38). Cette affection concerne
exclusivement les caprins.
Une série d'autres maladies à mycoides touche à la fois les ovins et les caprins et se traduit par des
mammites, de l'agalactie, des kératites et des pneumonies. Chez les jeunes animaux, la maladie prend la
forme d'une septicémie (MAKPS). Cependant ni les agents pathogènes en cause ni les syndromes qu'ils
provoquent ne sont actuellement bien connus et le complexe de la mammite à mycoplasmes ne peut
actuellement être défini.
Une note d'information rédigée par le Docteur Thiaucourt est jointe à ce rapport (Annexe IV).
Bien que les mesures de prophylaxie contre la PPCC n'aient pas encore été mises au point, la Commission
recommande de demander aux laboratoires de référence de l'OIE de commencer par réunir des informations
sur la distribution géographique de la maladie.
La Commission a pris note du projet de programme du Docteur J. Frey de l'Université de Berne (Suisse),
intitulé "Mycoplasmose contagieuse bovine, ovine et caprine : lutte, diagnostic et prévention".
3.2. Mammite à mycoplasmes des bovins
Dans la mesure où les participants à la réunion n'ont qu'une expérience limitée de cette maladie, des
informations complémentaires seront demandées à l'Université de Californie (Davis) dans le but d'une mise à
jour éventuelle des données à l'intention des Pays Membres.
3.3. Péripneumonie contagieuse bovine
Le Docteur Provost a présenté les données actuelles et les facteurs historiques expliquant la distribution de la
péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) dans le monde. Les Docteurs Provost et Y. Cheneau ont souligné
que la PPCB se propage de manière alarmante en Afrique et provoque des pertes plus graves que celles dues
à la peste bovine.
Trois problèmes spécifiques ont été identifiés, à savoir la dissémination par les porteurs, les méthodes
sérologiques et les vaccins. Ces questions feront vraisemblablement l'objet d'un programme de recherche
dans le cadre de la Campagne panafricaine contre la peste bovine (PARC), conduit par cinq pays européens
et cinq pays africains.
La Commission recommande que le bilan sur la PPCB publié en 1987 par l'OIE fasse l'objet d'une mise
à jour par les auteurs.
8
Fièvre aphteuse/janvier 1995
4.
Révision du texte des "Méthodes standard recommandées pour les systèmes de surveillance
épidémiologique de la péripneumonie contagieuse bovine "
Le texte des Méthodes standard proposé par la Commission lors de la 62e Session générale a été révisé suite aux
commentaires formulés par certains Pays Membres. Le nouveau texte a été adressé pour commentaires aux
membres du Groupe ad hoc de l'OIE sur les systèmes de surveillance de la PPCB.
Après de longues discussions sur les avis soumis par huit experts différents, des révisions mineures ont été
apportées à ce texte. La seule modification significative a consisté à faire passer de un à deux ans la période à
respecter après le dernier cas observé pour déclarer provisoirement indemne de la maladie un pays ne pratiquant
pas la vaccination (p. 31 a) i). Le nouveau texte (Annexe V) est recommandé à l'approbation par le Comité
international.
5.
Nouveau Laboratoire régional de référence pour la fièvre aphteuse
Le Secrétaire général de la Commission a commenté la visite qu'il a effectuée au nom de l'OIE au "All-Russian
Research Institute for Animal Health" (ARRIAH), à Vladimir, en Russie, en août 1994. L'objectif était d'évaluer le
niveau de sécurité biologique respecté par le laboratoire, dans le cadre de sa candidature à la fonction de
Laboratoire régional de référence l'OIE pour la fièvre aphteuse, et de discuter des moyens d'améliorer la
collaboration entre l'ARRIAH et le Laboratoire mondial de référence OIE/FAO pour la fièvre aphteuse.
Le Docteur Donaldson a décrit les actions menées conjointement par l'ARRIAH et le Laboratoire mondial,
notamment les visites mutuelles qui ont eu lieu ainsi que le soutien du British Council et de la Commission des
communautés européennes en vue de promouvoir des transferts de technologie.
La Commission approuve la recommandation du Docteur Donaldson en vue de la nomination de l'ARRIAH
comme Laboratoire régional de référence de l'OIE pour la fièvre aphteuse et décide de demander l'accord du
Comité international.
6.
Réunion commune avec la Commission du Code zoo-sanitaire international de l'OIE
Lors d'une réunion commune avec la Commission du Code zoo-sanitaire international de l'OIE, tenue les 17 et
18 janvier, les points suivants ont été discutés :
i)
Classification des maladies (Listes A et B)
ii)
Chapitre du Code sur la fièvre aphteuse
iii) Chapitre du Code sur la stomatite vésiculeuse
iv)
Chapitre du Code sur l'encéphalopathie spongiforme bovine
Le compte rendu des discussions sur ces points figure dans le rapport de la Commission du Code de l'OIE.
7.
Sous-commission de l'Asie du sud-est pour la fièvre aphteuse
Le Comité international a donné au Directeur général mandat pour créer une Sous-commission pour la fièvre
aphteuse en Asie du sud-est, chargée d'aider les pays concernés à planifier et à mettre en oeuvre des mesures de
prophylaxie et d'éradication de la fièvre aphteuse au niveau national et international.
Le Docteur R. Reichard a présenté des documents et décrit les activités et les plans récents de la Souscommission, aussi bien à court terme qu'à long terme. La Commission a noté que la Sous-commission a prévu
d'organiser très prochainement un symposium commun avec l'Association de médecine vétérinaire thaïlandaise,
les 13 et 14 février 1995 à Bangkok, sur le thème suivant : "Utilisation des vaccins contre la fièvre aphteuse". Elle
a également pris connaissance de l'ordre du jour de la première réunion de la Sous-commission, qui doit se tenir à
Bangkok les 15 et 16 février 1995.
La Commission pour la fièvre aphteuse et autres épizooties approuve ces initiatives.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
9
8.
Suite donnée à la Résolution XII de la 62e Session générale portant sur les banques de vaccins
La 62e Session générale a adopté une résolution demandant entre autres à la Commission pour la fièvre aphteuse
et autres épizooties :
a)
d'examiner la nécessité et l'intérêt de la création de banques de vaccins complémentaires à celles décrites
pendant la Session générale et d'étudier les financements disponibles et
b)
d'identifier les autres maladies pour lesquelles des banques sont nécessaires et techniquement réalisables.
Dans la mesure où il n'existe pas de banque pour les virus de la fièvre aphteuse de types SAT, la Commission
estime qu'un tel développement serait intéressant pour les pays menacés par ces types. Elle reconnaît par ailleurs
l'étroite spécificité des types SAT et pense qu'il est nécessaire d'étudier le mélange des souches vaccinales pour
assurer une protection élargie.
Les pays devenus indemnes de fièvre aphteuse ou exempts de certaines souches données devraient envisager de
conserver des antigènes ou des vaccins prêts à l'emploi contre les types ou sous-types éliminés de la région. Il
serait utile que les commissions régionales examinent la possibilité pratique de créer des banques multinationales
répondant aux besoins et aux facteurs de risques régionaux. Les banques ne sont en principe intéressantes que
pour les pays indemnes de fièvre aphteuse ou du moins exempts de certains types ou sous-types donnés. Les
laboratoires régionaux pour la fièvre aphteuse et le laboratoire mondial de référence pourraient collaborer en
fournissant des informations sur les types et souches susceptibles de constituer un risque pour les Pays Membres.
La FAO souhaite également aider les pays à étudier la possibilité de créer des banques.
En ce qui concerne les banques de vaccins pour d'autres maladies, la Commission a proposé trois critères pour
évaluer les besoins. Les banques de vaccins devraient être envisagées pour les maladies :
-
pour lesquelles des vaccins ne sont pas immédiatement disponibles
dont la fréquence est irrégulière et
dont les manifestations sont épisodiques et brutales.
La Commission considère que la fièvre de la vallée du Rift, l'encéphalomyélite équine vénézuélienne, la
dermatose nodulaire contagieuse et la peste équine constituent des exemples de ces maladies. La peste des petits
ruminants devrait également être envisagée car seul l'emploi d'un vaccin homologue (et non pas un vaccin de la
peste bovine) est considéré comme adapté. Les pays qui envisagent la création de banques de ce type devraient
collaborer avec les producteurs de vaccins pour estimer les stocks nécessaires.
La Commission a brièvement discuté des principes d'utilisation des vaccins d'urgence et de l'isolement des
animaux vaccinés en situation d'urgence. Les documents de l'Union européenne consacrés à ces questions seront
examinés lors de la prochaine réunion de la Commission.
9.
Accord de l'Organisation mondiale du commerce sur l'application des mesures sanitaires et
phytosanitaires
La Commission a cherché à mieux connaître le rôle de l'OIE dans l'Accord sanitaire et phytosanitaire dans le cadre
de l'Organisation mondiale du commerce. Le Directeur général a fait savoir à la Commission que ce rôle n'avait
pas encore été défini par un accord formel entre les deux organisations.
10. Conférence OPS/FAO/OIE sur la fièvre aphteuse prévue au Brésil en juillet 1995
Le Docteur Cheneau a présenté ce point et décrit les plans préparés conjointement par l'OPS, la FAO et l'OIE pour
promouvoir l'éradication globale de la fièvre aphteuse dans le futur. La première étape consistera à obtenir des
soutiens politiques pour éradiquer la maladie en Amérique du Sud en organisant une conférence intitulée :
"Conférence internationale sur les perspectives d'éradication de la fièvre aphteuse au cours du prochain millénaire
- Impact sur la sécurité et le commerce alimentaire ", les 6 et 7 juillet 1995 à Brasilia (Brésil). L'objectif de cette
conférence est de mettre en évidence les avantages sociaux et économiques de l'éradication de la fièvre aphteuse
en vue de conserver et de renforcer les soutiens politiques et économiques en faveur des programmes de lutte
contre la fièvre aphteuse en Amérique du Sud. Cette conférence devrait être la première d'une série portant sur la
nécessité et les avantages de l'éradication de la fièvre aphteuse dans les autres régions touchées par la maladie.
10
Fièvre aphteuse/janvier 1995
11. Applied Veterinary Information System
Le Docteur Cheneau a informé la Commission du développement du système AVIS ("Applied Veterinary
Information System : Système d'informations vétérinaires appliqué"), fonctionnant sur PC et doté de trois
fonctions principales : formation, stockage/gestion de l'information et aide à la décision. La société de consultants
Telos, l'Institut de santé animale de Pirbright, la FAO et l'OIE participent au développement du système. Un
module appliqué à la peste bovine est pratiquement achevé; une démonstration devrait avoir lieu lors de la Session
générale de mai 1995. Cette étape pourrait être suivie du développement d'un second module pour la fièvre
aphteuse.
12. Fiches de référence pour les maladies des Listes A et B
Lors de sa réunion de janvier 1993, la Commission pour la fièvre aphteuse avait décidé de travailler avec les
Laboratoires de référence et le Bureau central à la préparation de fiches d'information sur toutes les maladies de la
Liste A et sur certaines de la Liste B. Cette tâche s'est révélée plus lourde que prévu et il est actuellement
prévisible que ces fiches ne rempliraient pas les objectifs initialement envisagés. Par ailleurs, des systèmes de
diffusion de l'information de plus en plus efficaces voient régulièrement le jour. En conséquence, la Commission
propose de ne pas poursuivre cette activité. Elle adresse ses remerciements au Bureau central et aux Laboratoires
de référence qui se sont chargés des travaux préparatoires.
13. L'Office international des épizooties et les maladies nouvelles
Les participants ont discuté du problème de la rapidité de diffusion des informations concernant les maladies
nouvelles, notamment en présence de situations d'urgence potentielles dans lesquelles des systèmes de
communication électroniques (courrier électronique entre autres) sont employés pour propager des rumeurs.
La seule réponse à ce problème est que l'OIE doit impérativement suivre les développements de la diffusion
électronique d'informations et tenter d'en tirer profit pour transmettre des données fiables dans les meilleurs délais.
14. Orientations futures de la Commission
La Commission a discuté de manière informelle des initiatives possibles ou des nouvelles orientations
envisageables pour améliorer sa contribution au sein de l'OIE. Ce point qui appelle un approfondissement sera mis
à l'ordre du jour de la prochaine réunion. Certains principes prometteurs ont été avancés :
-
Adoption d'une approche plus dynamique des problèmes.
-
Plus grande participation aux initiatives de formation de l'OIE (production d'enregistrements vidéos par
exemple).
-
Collaboration à l'organisation d'ateliers visant à résoudre des problèmes identifiés (nature du complexe de
la mammite à mycoplasmes par exemple).
15. Questions diverses
a)
Encéphalomyélite porcine
La classification de la maladie de Teschen a été discutée lors d'un symposium international sur les infections
porcines à Picornavirus, qui s'est tenu à Greifswald, en Allemagne, les 2-3 mai 1994. Cette question a
également été soumise à l'OIE. La Commission a pris note de la synthèse de la discussion générale finale,
publiée dans le compte rendu du symposium, ainsi que des commentaires du Docteur G. Davies, de la
Commission des communautés européennes de Bruxelles, et du Professeur M. Truszczynski qui a représenté
l'OIE.
La Commission recommande que la maladie de Teschen soit classée conformément aux critères des
Listes A et B (en cours de révision) dès qu'ils seront disponibles.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
11
b)
Infections à adénovirus (groupe 1) des poulets
La Commission a discuté d'une proposition du Docteur Y.C. Forero du Pacte andin (JUNAC) (Pérou) selon
laquelle "l'hépatite virale à corps d'inclusion" devrait être classé par l'OIE dans les Listes A ou B. Elle a
conclu que les données à l'appui de cette demande restent insuffisantes.
c)
Maladies virales des abeilles
Le Docteur L. Bailey, qui faisait précédemment partie de la Station expérimentale de Rothamsted
(Harpenden, Royaume-Uni), a signalé à l'OIE l'absence d'articles dans le Manuel sur les maladies virales des
abeilles, notamment celles dues au virus du couvain sacciforme et au virus de la paralysie.
La Commission recommande que les principales maladies virales des abeilles soient incluses dans les
Listes A et B lorsque les critères auront été arrêtés.
d)
Maladies des vers à soie
Une proposition adressée à l'OIE par le Docteur A.A Motallebi, Directeur général de l'Organisation
vétérinaire iranienne, en vue de l'inclusion des maladies des vers à soie dans les Listes A ou B, a été
examinée. Il a été décidé de demander au Bureau central de rechercher des informations sur l'étendue et
l'importance des maladies des vers à soie pour une évaluation ultérieure.
e)
Laboratoire de référence régional pour la fièvre aphteuse
Lors des discussions générales sur le rôle et les responsabilités des Laboratoires de référence régionaux de
l'OIE pour la fièvre aphteuse, la Commission a noté que les rapports annuels demandés par l'OIE au
laboratoire pour la fièvre aphteuse de Pakchong (Thaïlande), qui est le laboratoire régional pour l'Asie du
sud-est de l'Océanie, n'ont pas été adressés. Il s'agit là d'un sujet d'inquiétude considérable, compte tenu du
rôle clé que doit jouer ce laboratoire dans le plan d'action de l'OIE en faveur de la campagne de lutte contre
la fièvre aphteuse en Asie du sud-est. La Commission a décidé de demander au Professeur Kihm, Président
de la sous-commission de l'Asie du sud-est pour la fièvre aphteuse, de suivre cette affaire lors de la réunion
de la sous-commission prévue en février 1995 à Bangkok.
f)
Sécurité biologique
Le Docteur Sterritt a informé la Commission d'une initiative commune entre les États-Unis d'Amérique et
l'Australie, en vue de l'organisation de conférences annuelles sur la sécurité biologique au laboratoire. Trois
conférences ont été tenues à ce jour, aux États-Unis d'Amérique, en Australie et en Suisse. Une quatrième est
prévue cette année en Espagne. La Commission a décidé de demander au Directeur général de contacter les
organisateurs de la conférence pour les inviter à soumettre les comptes rendus à l'OIE pour examen et
diffusion éventuelle aux Pays Membres.
_______________
.../Annexes
12
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe I
RAPPORT DE LA RÉUNION DE LA COMMISSION DE L'OIE
POUR LA FIÈVRE APHTEUSE ET AUTRES ÉPIZOOTIES
Paris, 16 - 20 janvier 1995
_______
Ordre du jour
1.
Bilan de la fièvre aphteuse dans le monde en 1994
2.
Mécanisme de reconnaissance du statut des Pays Membres
3.
Suite donnée à la Résolution XI de la 62e Session générale portant sur les mycoplasmes
4.
Révision du texte des "Normes recommandées pour les systèmes de surveillance épidémiologique de la
péripneumonie contagieuse bovine "
5.
Nouveau Laboratoire régional de référence pour la fièvre aphteuse
6.
Réunion commune avec la Commission du Code zoo-sanitaire international de l'OIE
7.
Sous-commission de l'Asie du sud-est pour la fièvre aphteuse
8.
Suite donnée à la Résolution XII de la 62e Session générale portant sur les banques de vaccins
9.
Accord de l'Organisation mondiale du commerce sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires
10.
Conférence OPS/FAO/OIE sur la fièvre aphteuse prévue au Brésil en juillet 1995
11.
Applied Veterinary Information System
12.
Fiches de référence pour les maladies des Listes A et B
13.
L'Office international des épizooties et les maladies nouvelles
14.
Orientations futures de la Commission
15.
Questions diverses
_______________
Fièvre aphteuse/janvier 1995
13
14
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe I
RAPPORT DE LA RÉUNION DE LA COMMISSION DE L'OIE
POUR LA FIÈVRE APHTEUSE ET AUTRES ÉPIZOOTIES
Paris, 16 - 20 janvier 1995
_______
Liste des participants
MEMBRES
Dr W.G. Sterritt (Président)
Director
Virology Laboratory, Agriculture Canada
3851 Fallowfield Rd.
Nepean, Ontario K2H 8P9
CANADA
Tel: (1-613) 998 9320 Extension 4967
Fax: (1-613) 991 6988
Dr G.R. Thomson (Vice-Président)
Director, Onderstepoort Institute for
Exotic Diseases
Private Bag X6
0110 Onderstepoort
AFRIQUE DU SUD
Tel: (27-12) 529 9511
Fax: (27-12) 529 9543
Dr A.I. Donaldson (Secrétaire général)
Head
Pirbright Laboratory
Institute for Animal Health
Pirbright - Woking
Surrey GU24 ONF
ROYAUME-UNI
Tel: (44-1.483) 232 441
Fax: (44-1.483) 232 448
AUTRES PARTICIPANTS
Dr J. Baltar
Dr Y. Cheneau
Dr B. Marchant
Dirección de Laboratorios Veterinarios
"Miguel C. Rubino"
Ministerio de Ganaderia, Agricultura y
Pesca
Ruta 8 Km 17½
Montevideo
URUGUAY
Tel: (598-2) 221 063
Fax: (598-2) 221 157 direct: 221 281
Chief, Animal Health Service
Animal Production and Health Division
FAO
Via delle Terme di Caracalla
00100 Rome
ITALIE
Tel: (39-6) 5225 3531
Fax: (39-6) 5225 5749
Commission des communautés
européennes
Unit VI/B/11.2
Rue de la Loi 200
B-1049 Bruxelles
BELGIQUE
Tel: (32-2) 29 58 246
Fax: (32-2) 29 53 144
OIE
Dr J. Blancou
Dr R. Reichard
Directeur général
12 rue de Prony
75017 Paris
FRANCE
Tel: (33-1) 44 15 18 88
Fax: (33-1) 42 67 09 87
Chef du Service scientifique et technique
ENCÉPHALOPATHIE SPONGIFORME BOVINE
M. R. Bradley
Dr K.C. Taylor
Central Veterinary Laboratory
New Haw - Weybridge
Surrey KT15 3NB
ROYAUME-UNI
Tel: (44-1.932) 35 73 06
Fax: (44-1.932) 35 49 29
Ministry of Agriculture, Fisheries & Food
State Veterinary Service
Hook Rise South Tolworth
Surbiton, Surrey KT6 7NF
ROYAUME-UNI
Tel: (44-1.81) 330 8056/7
Fax: (44-1.81) 337 3640
Fièvre aphteuse/janvier 1995
15
CLASSIFICATION DES MALADIES
Dr J.G. van Bekkum
Wildbaan 8
8222 AG Lelystad
PAYS-BAS
Tel: (31) 3200 26 611
Fax: (31) 3200 42 804
PLEUROPNEUMONIE CONTAGIEUSE BOVINE
Dr A. Provost
Prof. U. Kihm
7 rue Clovis Vigny
B.P. 8
27530 Ezy-sur-Eure
FRANCE
Tel: (33) 37.64.71.75
Directeur de l'Office Vétérinaire Fédéral
Département fédéral de l'économie publique
Schwarzenburgstrasse 161
3097 Liebefeld-Berne
SUISSE
Tel: (41-31) 970 85 01
Fax: (41-31) 970 85 90
INFECTIONS À MYCOPLASMES
Dr P.C. Lefèvre
Dr F. Thiaucourt
CIRAD-EMVT
10, rue Pierre Curie
94704 Maisons-Alfort Cedex
FRANCE
Tel: (33) 1 43 68 88 73
Fax: (33) 1 43 75 23 00
CIRAD-EMVT
10, rue Pierre Curie
94704 Maisons-Alfort Cedex
FRANCE
Tel: (33) 1 43 68 88 73
Fax: (33) 1 43 75 23 00
_______________
16
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe III
PAYS INDEMNES DE FIÈVRE APHTEUSE NE PRATIQUANT PAS LA VACCINATION
I. RESUME DU RAPPORT
Rapport à présenter par les pays ne pratiquant pas la vaccination et souhaitant être déclarés indemnes de
fièvre aphteuse, conformément à l'Article 2.1.1.2. du Code zoo-sanitaire international.
1. Notification régulière et immédiate des maladies animales
(Décrire ici le système national appliqué et indiquer les instances internationales auxquelles les maladies sont
déclarées)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
2. Absence d'épisode de fièvre aphteuse dans le pays au cours des 12 mois écoulés
(Indiquer la date du dernier épisode et se reporter à la partie consacrée à l'éradication de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
3. Absence de vaccination dans le pays au cours des 12 mois écoulés
(Indiquer si la vaccination est interdite dans le pays, préciser la date d'entrée en vigueur de cette mesure et en
décrire brièvement le mode d'application)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
4. Non introduction d'animaux vaccinés dans le pays depuis l'arrêt des vaccinations
(Indiquer la date d'entrée en vigueur de cette mesure et préciser le mode d'application dans la partie consacrée à
la prévention de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
5. Surveillance et réglementation
A.
Surveillance
(Décrire brièvement le système en place et se reporter à la partie consacrée à la surveillance de la fièvre
aphteuse)
...............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
B.
Réglementation
(Décrire brièvement les dispositions en vigueur et se reporter à la partie consacrée à la prévention de la
fièvre aphteuse)
...............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
PJ : Sommaire complet du rapport
NB:
LES ANNEXES NON REDIGEES DANS L'UNE DES TROIS LANGUES OFFICIELLES DE L'OIE DOIVENT COMPORTER UN BREF
RESUME DANS L'UNE DE CES LANGUES.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
17
Annexe III (suite)
Pays indemne de fièvre aphteuse ne pratiquant pas la vaccination
II. SOMMAIRE COMPLET DU RAPPORT
Les points énumérés ci-après doivent être traités avec précision. Les lois et règlement nationaux ainsi que
les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés.
Avant-propos
1.
Introduction
1.1. Contexte régional
1.2. Élevage industriel
2.
Système vétérinaire
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
3.
Éradication de la fièvre aphteuse
3.1.
3.2.
3.3.
3.4.
3.5.
3.6.
3.7.
4.
Législation
Services vétérinaires nationaux
Rôle de la société (éleveurs, industriels)
Profession vétérinaire
Historique
Stratégie
Vaccins et vaccination
Organisation
Exécution
Identification et déplacements des animaux
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
Surveillance de la fièvre aphteuse
4.1.
Diagnostic
4.1.1.
4.1.2.
4.2.
4.3.
4.4.
4.5.
5.
Clinique (procédures d'examen et de notification, chiffres récents)
Biologique (procédures, nombre d'échantillons soumis et résultats)
Surveillance sérologique
Économie et caractéristiques du cheptel
Abattoirs et marchés
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
Prévention de la fièvre aphteuse
5.1.
5.2.
Coordination régionale
Contrôle des importations
5.2.1. Politique et analyse des risques
5.2.2. Animaux et produits
•
•
•
•
•
•
ports/frontières
déchets internationaux
animaux
matériel génétique (semence et embryons)
viande et autres produits d'origine animale (lait, produits carnés)
produits biologiques
5.3. Sécurité biologique
5.4. Contrôle des Services vétérinaires nationaux
6.
Mesures appliquées en cas d'apparition d'un foyer
6.1. Politique (mesures d'urgence, plans, financement)
6.2. Études épidémiologiques (origines, diffusion)
7.
18
Conclusion
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe III (suite)
PAYS INDEMNES DE FIEVRE APHTEUSE PRATIQUANT LA VACCINATION
I. RESUME DU RAPPORT
Rapport à présenter par les pays pratiquant la vaccination et souhaitant être déclarés indemnes de fièvre
aphteuse, conformément à l'Article 2.1.1.2. du Code zoo-sanitaire international.
1. Notification régulière et immédiate des maladies animales
(Décrire ici le système national appliqué et indiquer les instances internationales auxquelles les maladies sont
déclarées)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
2. Absence d'épisode de fièvre aphteuse dans le pays au cours des deux années écoulées
(Indiquer la date du dernier épisode et se reporter à la partie consacrée à l'éradication de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
3. Surveillance et réglementation
A.
Surveillance
(Décrire brièvement le système en place et se reporter à la partie consacrée à la surveillance de la fièvre
aphteuse)
...............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
B.
Réglementation
(Décrire brièvement les dispositions en vigueur et se reporter à la partie consacrée à la prévention de la
fièvre aphteuse)
...............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................................
4. Conformité des vaccins aux normes de l'OIE
(Déclarer que les vaccins anti-aphteux employés sont conformes et se reporter à la partie consacrée à
l'éradication de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
PJ : Sommaire complet du rapport
NB:
LES ANNEXES NON REDIGEES DANS L'UNE DES TROIS LANGUES OFFICIELLES DE L'OIE DOIVENT COMPORTER UN BREF
RESUME DANS L'UNE DE CES LANGUES.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
19
Annexe III (suite)
Pays indemne de fièvre aphteuse pratiquant la vaccination
II. SOMMAIRE COMPLET DU RAPPORT
Les points énumérés ci-après doivent être traités avec précision. Les lois et règlement nationaux ainsi que
les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés.
Avant-propos
1.
Introduction
1.1.
1.2.
2.
Système vétérinaire
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
3.
Contexte régional
Élevage industriel
Législation
Services vétérinaires nationaux
Rôle de la société (éleveurs, industriels)
Rôle de la profession vétérinaire dans le programme
Éradication de la fièvre aphteuse
3.1.
3.2.
3.3.
Historique
Stratégie
Vaccins et vaccination
3.3.1.
3.3.2.
3.3.3.
3.4.
3.5.
3.6.
3.7.
4.
Organisation
Exécution
Identification et déplacements des animaux
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
Surveillance de la fièvre aphteuse
4.1.
Diagnostic
4.1.1.
4.1.2.
4.2.
4.3.
4.4.
4.5.
5.
Utilisation des vaccins
Production des vaccins
Contrôle de qualité des vaccins (conformément aux normes de l'OIE)
Clinique (procédures d'examen et de notification, chiffres récents)
Biologique (procédures, nombre d'échantillons soumis et résultats)
Surveillance sérologique
Économie et caractéristiques du cheptel
Abattoirs et marchés
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
Prévention de la fièvre aphteuse
5.1. Coordination régionale
5.2. Contrôle des importations
5.2.1. Politique et analyse des risques
5.2.2. Animaux et produits
•
•
•
•
•
•
ports/frontières
déchets internationaux
animaux
matériel génétique (semence et embryons)
viande et autres produits d'origine animale (lait, produits carnés)
produits biologiques
5.3. Sécurité biologique
5.4. Contrôle des Services vétérinaires nationaux
6.
Mesures appliquées en cas d'apparition d'un foyer
6.1. Politique (mesures d'urgence, plans, financement)
6.2. Études épidémiologiques (origines, diffusion)
7.
20
Conclusion
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe III (suite)
ZONES INDEMNES DE FIÈVRE APHTEUSE SANS VACCINATION
I. RESUME DU RAPPORT
Rapport à présenter par les pays indemnes de fièvre aphteuse et pratiquant la vaccination, ou partiellement
infectés, et souhaitant qu'une zone sans vaccination soit déclarée indemne, conformément à l'Article 2.1.1.2.
du Code zoo-sanitaire international.
1. Notification régulière et immédiate des maladies animales
(Décrire ici le système national appliqué et indiquer les instances internationales auxquelles les maladies sont
déclarées)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
2. Absence d'épisode de fièvre aphteuse dans la zone au cours des deux années écoulées
(Indiquer la date du dernier épisode et se reporter à la partie consacrée à l'éradication de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
3. Absence de vaccination dans la zone au cours des 12 mois écoulés
(Indiquer si la vaccination est interdite dans le pays, préciser la date d'entrée en vigueur de cette mesure et en
décrire brièvement le mode d'application)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
4. Non introduction d'animaux vaccinés dans la zone depuis l'arrêt des vaccinations
(Indiquer la date d'entrée en vigueur de cette mesure et préciser le mode d'application dans la partie consacrée à
la prévention de la fièvre aphteuse)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
5. Limites de la zone indemne et de la zone de surveillance
(Décrire avec précision la zone indemne et la zone surveillée et joindre une carte montrant les deux zones, en
précisant l'échelle utilisée)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
Fièvre aphteuse/janvier 1995
21
Annexe III (suite)
Zone indemne de fièvre aphteuse sans vaccination
6. Zone indemne
A.
Surveillance
(Décrire brièvement le système en place et se reporter à la partie consacrée à la surveillance de la fièvre
aphteuse)
...............................................................................................................................................................
B.
Réglementation
(Décrire brièvement les dispositions en vigueur et se reporter à la partie consacrée à la prévention de la
fièvre aphteuse)
...............................................................................................................................................................
7. Zone de surveillance
A.
Surveillance
(Décrire brièvement le système en place et se reporter à la partie consacrée à la surveillance de la fièvre
aphteuse dans la zone de surveillance)
...............................................................................................................................................................
B.
Réglementation
(Décrire brièvement les dispositions en vigueur et se reporter à la partie consacrée à la prévention de la
fièvre aphteusedans la zone de surveillance)
...............................................................................................................................................................
PJ
1.
2.
3.
4.
NB:
22
Partie consacrée à la prévention de la fièvre aphteuse
Partie consacrée à surveillance de la fièvre aphteuse
Partie consacrée à l'éradication de la fièvre aphteuse
Partie consacrée à l'élevage industriel et AUX systèmes vétérinaires
LES ANNEXES NON REDIGEES DANS L'UNE DES TROIS LANGUES OFFICIELLES DE L'OIE DOIVENT COMPORTER UN BREF
RESUME DANS L'UNE DE CES LANGUES.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Zone indemne de fièvre aphteuse sans vaccination
Annexe III (suite)
II. SOMMAIRE COMPLET DU RAPPORT
II.1. PARTIE CONSACRÉE À LA PRÉVENTION DE LA FIÈVRE APHTEUSE
A. ZONE INDEMNE DE FIÈVRE APHTEUSE
Résumer ici les mesures de prévention de la fièvre aphteuse dans la zone indemne. Les lois et règlement nationaux ainsi
que les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés. Traiter avec précision les points
suivants.
A.1.
Coordination nationale (et internationale s'il y a lieu)
A.2.
Contrôle des importations (dans la zone)
A.2.1.
Politique et analyse des risques
A.2.2.
Animaux et produits
•
•
•
•
•
•
A.2.3.
A.3.
ports/frontières
déchets nationaux et internationaux
animaux
matériel génétique (semence et embryons)
produits biologiques
viande et autres produits d'origine animale (lait, produits carnés)
Sécurité biologique
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
B. ZONE DE SURVEILLANCE
Résumer ici les mesures de prévention de la fièvre aphteuse dans la zone de surveillance. Les lois et règlement
nationaux ainsi que les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés. Traiter avec précision
les points suivants.
B.1.
Coordination nationale (et internationale s'il y a lieu)
B.2.
Contrôle des importations (dans la zone)
B.2.1.
Politique et analyse des risques
B.2.2.
Animaux et produits
•
•
•
•
•
•
B.2.3.
ports/frontières
déchets nationaux et internationaux
animaux
matériel génétique (semence et embryons)
produits biologiques
viande et autres produits d'origine animale (lait, produits carnés)
Sécurité biologique
B.3.
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
B.4.
Emploi de vaccins anti-aphteux
B.4.1.
B.4.2.
B.4.3.
Utilisation des vaccins
Production des vaccins
Contrôle de qualité des vaccins
Fièvre aphteuse/janvier 1995
23
Annexe III (suite)
Zone indemne de fièvre aphteuse sans vaccination
II.2. PARTIE CONSACRÉE À LA SURVEILLANCE DE LA FIÈVRE APHTEUSE
A. ZONE INDEMNE DE FIÈVRE APHTEUSE
Résumer ici les mesures de surveillance de la fièvre aphteuse dans la zone indemne. Les lois et règlement nationaux
ainsi que les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés. Traiter avec précision les points
suivants.
A.1.
Diagnostic
A.1.1.
A.1.2.
Clinique (procédures d'examen et de notification, chiffres récents)
Biologique (procédures, nombre d'échantillons soumis et résultats)
A.2.
Surveillance sérologique
A.3.
Économie et caractéristiques du cheptel
A.4.
Abattoirs et marchés
A.5.
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
B. ZONE DE SURVEILLANCE
Résumer ici les mesures de surveillance de la fièvre aphteuse dans la zone de surveillance. Les lois et règlement
nationaux ainsi que les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés. Traiter avec précision
les points suivants.
B.1.
Diagnostic
B.1.1.
B.1.2.
Clinique (procédures d'investigation et de notification, chiffres récents)
Biologique (procédures, nombre d'échantillons soumis et résultats)
B.2.
Surveillance sérologique
B.3.
Économie et caractéristiques du cheptel
B.4.
Abattoirs et marchés
B.5.
Contrôle des Services vétérinaires nationaux
24
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe III (suite)
II.3.
Zone indemne de fièvre aphteuse sans vaccination
PARTIE CONSACRÉE À L'ÉRADICATION DE LA FIÈVRE APHTEUSE
Décrire sur une page environ comment la fièvre aphteuse a été éliminée de la zone indemne. Les lois et règlements
nationaux ainsi que les directives des Services vétérinaires peuvent être mentionnés et annexés. Traiter avec précision
les points suivants.
1. Historique (description épidemiologique des événements)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
2. Stratégie d'éradication
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
3. Emploi des vaccins et de la vaccination (utilisation et contrôle de qualité)
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
4. Organisation
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
5. Exécution
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
6. Identification et contrôle des déplacements des animaux
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................
Fièvre aphteuse/janvier 1995
25
Annexe III (suite)
II.4.
Zone indemne de fièvre aphteuse sans vaccination
PARTIE CONSACRÉE À L'INDUSTRIE DE L'ÉLEVAGE ET AU SYSTÈME
VÉTÉRINAIRE
Cette section doit contenir toute information supplémentaire qui semble utile pour compléter le rapport. Des annexes
peuvent être incluses et mentionnées, s'il y a lieu. Traiter avec précision les points suivants.
1. Réaction des Services vétérinaires en cas de foyers de fièvre aphteuse
•
•
Politique (mesures d'urgence, plans, financement)
Études épidémiologiques (origines, diffusion)
2. Système vétérinaire
•
•
•
•
Législation
Services vétérinaires nationaux
Rôle de la société (éleveurs, industriels)
Rôle de la profession vétérinaire dans le programme
3. Élevage industriel
4. Structure du programme régional
5. Autres rapports sur la situation internationale de la fièvre aphteuse
_______________
26
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe IV
LA PLEUROPNEUMONIE CONTAGIEUSE CAPRINE
La pleuropneumonie contagieuse caprine (PPCC) se caractérise, comme son nom l'indique, par sa contagiosité et par
l'apparition de symptômes uniquement respiratoires avec des lésions de pleuropneumonie fibrineuse chez la chèvre.
Actuellement on peut considérer que le seul agent responsable de cette maladie est Mycoplasma capricolum subsp.
capripneumoniae (MccF38), anciennement connu sous le nom de M. sp. type F38. Cet agent pathogène a été isolé en
Afrique et au Moyen-Orient.
Il existe cependant d'autres mycoplasmes qui peuvent, à l'occasion, entraîner des lésions pulmonaires. Il s'agit de
mycoplasmes appartenant à ce qu'il est convenu d'appeler le "groupe mycoides" et notamment de M. mycoides subsp.
capri, M. mycoides subsp. mycoides LC voire de M. capricolum subsp. capricolum, ayant une répartition mondiale.
Cependant, ces mycoplasmes sont responsables le plus souvent de mammites et ils entrent dans ce qu'on pourrait
appeler les agents responsables d'un syndrome "MAKPS", pour Mammite-Arthrite-Kératite-Pneumonie-Septicémie.
Ces "MAKPS" se rencontrent chez les caprins, mais aussi chez les ovins et, dans ce dernier cas, les lésions de mammite
dominent alors que les autres localisations sont plus fréquentes chez les caprins et notamment chez les chevreaux.
La confirmation des cas de PPCC au laboratoire est difficile, car MccF38 est un des mycoplasmes dont la culture in
vitro est la plus délicate. Le plus souvent, ce sont des mycoplasmes saprophytes qui sont isolés et qui masquent la
présence éventuelle de MccF38. L'identification des souches peut aussi être problématique. Il existe à la fois des
communautés antigéniques entre toutes les espèces appartenant au "groupe mycoides", mais aussi une grande variabilité
entre des souches appartenant à une même espèce. Cela peut désorienter des laboratoires qui n'ont pas l'expérience de
ce type de mycoplasme. Enfin, plusieurs mycoplasmes pathogènes peuvent aussi coexister au sein d'une population
caprine ce qui complique les confirmations tant bactériologiques que sérologiques. Face à cette complexité, les souches
de MccF38 sont, elles, très homogènes, quel que soit leur lieu d'isolement. Enfin, malgré leur appartenance au "groupe
mycoides", il ne semble pas pouvoir exister de protection croisée après une affection due à une autre souche de ce
"groupe mycoides".
Le diagnostic de laboratoire de la PPCC est devenu plus facile depuis l'apparition de nouvelles techniques issues de la
biologie moléculaire. Il existe maintenant un test ELISA de blocage, basé sur l'utilisation d'un anticorps monoclonal,
qui détecte spécifiquement les anticorps dirigés contre MccF38. Ces anticorps persistent beaucoup plus longtemps que
ceux détectés par la réaction de fixation du complément, ce qui devrait permettre des enquêtes rétrospectives fiables,
même s'il n'a pas été possible de pratiquer des isolements. Enfin, il est maintenant possible de détecter l'ADN* de
MccF38, grâce à l'utilisation de la technique PCR. Des échantillons de liquide pleural peuvent se conserver séchés sur
des papiers filtres permettant ainsi un transport aisé vers un laboratoire spécialisé.
La déclaration de cas de PPCC ne devrait pas se baser uniquement sur l'observation de signes cliniques, quelquefois
équivoques, mais seulement après confirmation de laboratoire, par isolement de MccF38 ou par identification de
séquences d'ADN spécifiques ou enfin, par la mise en évidence d'anticorps spécifiques. Les laboratoires nationaux
peuvent compter sur la coopération des Laboratoires de référence de l'OIE pour la confirmation de suspicions de PPCC.
_______________
*
ADN = Acide desoxyribonucléique
Fièvre aphteuse/janvier 1995
27
28
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe V
NORMES RECOMMANDÉES POUR LES SYSTÈMES DE SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE
DE LA PÉRIPNEUMONIE CONTAGIEUSE BOVINE
Révision - janvier 1995
1. Introduction
Le Groupe ad hoc sur les systèmes de surveillance de la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) s'est réuni du
7 au 9 juin 1993 pour préparer ce document qui décrit les systèmes de surveillance permettant de déclarer un pays
ou une zone indemne de maladie ou d'infection. Des informations générales figurent dans le compte rendu de la
réunion. Pour rédiger ce document, le Groupe a pris en compte les éléments suivants :
i)
ii)
iii)
iv)
facteurs épidémiologiques et autres influant sur le choix des systèmes de surveillance de la PPCB;
stratégies d'échantillonnage et de surveillance;
méthodes de diagnostic applicables aux systèmes de surveillance de la PPCB;
répercussions de la vaccination contre la PPCB sur les systèmes de surveillance.
2. Définition et objectifs de la surveillance
Il est indispensable d'assurer la surveillance sanitaire pour prouver qu'un pays ou une zone est indemne d'une
maladie ou d'une infection.
La surveillance de la PPCB fait nécessairement appel :
a)
à un système de déclaration des signes de la maladie, relevés par les services vétérinaires ou les propriétaires
d'animaux et
b)
à un programme intensif d'examen d'un échantillonnage représentatif des populations hôtes, afin de déceler
les signes cliniques ou tout autre indice de maladie ou de transmission de l'infection.
Dans les deux cas, toute suspicion de la maladie entraînera une mise en quarantaine, des examens de confirmation
diagnostique et les mesures de prophylaxie nécessaires. La surveillance implique, par conséquent, l'application de
mesures officielles dès l'observation d'indices de maladie ou d'infection. Cette approche s'oppose au simple suivi,
qui comporte également le recueil des données sur le terrain, mais n'implique aucune mesure officielle au vu des
résultats.
3. Étapes à suivre pour déclarer un pays indemne de péripneumonie contagieuse bovine
Le but actuel de la lutte contre la PPCB est de pouvoir déclarer indemne de la maladie certains pays, puis certaines
régions entières, avec l'objectif ultime de l'éradication totale. Il est donc nécessaire d'instituer un système permettant
de franchir les différentes étapes conduisant à ces objectifs à court et à long terme. Il est indispensable, par ailleurs,
d'assister les pays dont le commerce du bétail et des produits d'origine animale est gêné par l'existence présente ou
passée de la maladie.
Conformément aux principes généraux élaborés par l'OIE pour l'évaluation des situations sanitaires, un processus en
trois étapes est envisagé pour atteindre ou démontrer le statut de pays indemne de PPCB. Une fois qu'un pays est
indemne et que la réintroduction de la maladie est improbable, ce pays peut se déclarer lui-même provisoirement
indemne de la maladie, sous réserve de satisfaire aux critères énumérés ci-après.
Les étapes ultérieures font l'objet d'un contrôle international, sous les auspices de l'OIE. Un pays déclaré
provisoirement indemne de la maladie depuis au moins deux ans et répondant aux critères ci-dessous peut être
déclaré indemne de la maladie par l'OIE. Après un nouveau délai d'au moins deux ans, un pays qui respecte des
critères plus rigoureux en matière de PPCB peut être déclaré indemne d'infection. Cependant, pour les pays qui ne
pratiquent pas la vaccination, le statut indemne de la maladie et d'infection peut être acquis conjointement deux ans
après la déclaration provisoirement indemne de la maladie.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
29
Annexe V (suite)
Dans le cadre de la déclaration du statut des pays, le terme de "maladie" signifie que l'agent pathogène en cause est
présent et provoque des manifestations pathologiques significatives chez les animaux contaminés. Ainsi, dans un
pays ou une zone indemne d'une maladie donnée, aucun animal ne présente de manifestation pathologique (ni de
signe clinique) imputable à l'agent pathogène correspondant et tous les résultats prouvent que les souches
pathogènes de cet agent ont été éliminées.
Dans le cadre de la déclaration du statut des pays, le terme "infection" signifie qu'un microorganisme identifiable
comme l'agent de la maladie en cause est présent dans le pays ou dans la zone. Pour de nombreuses maladies, les
souches non pathogènes sont cependant faciles à reconnaître et à distinguer par différentes méthodes des souches
pathogènes. Ainsi, dans un pays ou une zone entièrement indemne d'une maladie donnée et exempt(e) des souches
pathogènes correspondantes, la caractérisation de souches non pathogène n'est pas exclue. Toutefois, si un pays peut
démontrer, par la surveillance épidémiologique qu'il n'est infecté par aucune souche quelle qu'elle soit (pathogène
ou non pathogène), il peut être déclaré non seulement indemne de la maladie en cause mais aussi indemne
d'infection par le micro-organisme correspondant. Pour passer du premier statut au second, les pays doivent associer
à la surveillance de la maladie celle de l'agent pathogène afin de confirmer l'éradication de la maladie et
l'élimination de cet agent pathogène et de s'en prévaloir lors de leurs négociations commerciales.
Des dispositions particulières sont prévues pour que les pays qui n'ont pas été touchés récemment par la PPCB et
qui respectent certains autres critères puissent être immédiatement déclarés indemnes d'infection.
Le processus est récapitulé dans les schémas suivants :
Conditions à remplir pour qu'un pays puisse être déclaré
indemne de maladie et indemne d'infection
Déclarations possibles
Intention
d'éradiquer la
maladie
Pays provisoirement
indemne de la
maladie
Pays indemne
de la maladie
(OIE)
Pays indemne
d'infection
(OIE)
Surveillance
Surveillance et enquête
Absence de maladie
Absence de la maladie et pas de vaccination
Arrêt obligatoire
des vaccinations
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
Temps (années)
30
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe V (suite)
Conditions à remplir pour qu'un pays puisse être déclaré
indemne de maladie et indemne d'infection
(pour les pays ne pratiquant pas la vaccination)
Déclarations possibles
Intention
d'éradiquer la
maladie
Surveillance
Surveillance et enquête
Absence de maladie
-3
Pays indemne
de la maladie et
d'infection
(OIE)
Pays provisoirement
indemne de la maladie
-2
-1
Absence de maladie
0
1
2
Temps (années)
Les critères proposés pour chaque étape du processus sont les suivants :
a)
Pays provisoirement indemne de la maladie
Pour qu'un pays puisse déclarer la totalité ou une zone1 de son territoire provisoirement indemne de la
maladie, les conditions suivantes doivent être réunies :
i)
absence de signe clinique ou anatomo-pathologique de PPCB depuis au moins trois ans et deux ans
pour les pays ne pratiquant pas la vaccination ;
ii)
existence d'un service vétérinaire efficace capable de surveiller la situation zoo-sanitaire du pays ;
iii) inspection efficace des viandes dans les abattoirs agréés et surveillance étroite des populations où un
nombre significatif d'animaux d'élevage sensibles, n'est pas soumis à une inspection après abattage ;
1
iv)
en présence de tout signe suspect, réalisation d'études sur le terrain et au laboratoire permettant
d'exclure le diagnostic de PPCB (avec évaluation sérologique et microbiologique) ;
v)
existence d'un système de déclaration efficace, du terrain vers l'administration vétérinaire centrale et de
celle-ci vers l'OIE ;
vi)
existence d'un système fiable, pour éviter l'introduction de l'infection, dont des contrôles appropriés aux
frontières, des mesures de quarantaine ou autres ;
Le concept de zone est défini dans le chapitre 1.4.4 du Code Zoo-sanitaire international de l'OIE.
Fièvre aphteuse/janvier 1995
31
Annexe V (suite)
vii) en cas de vaccination, arrêt de toute vaccination contre la PPCB à la date de la déclaration et
notification écrite de cette mesure à l'OIE et aux pays limitrophes, avec mention de cette date.
b)
Pays déclaré indemne de la maladie
Un pays qui s'est déclaré provisoirement indemne de la maladie dans tout ou partie de son territoire peut être
déclaré indemne de la maladie par l'OIE s'il répond aux conditions suivantes :
i)
absence de signe clinique ou anatomo-pathologique de la PPCB depuis au moins cinq ans, ou depuis au
moins quatre ans pour les pays ne pratiquant pas la vaccination ;
ii)
absence de vaccination contre la PPCB depuis au moins deux ans ;
iii) existence de systèmes de surveillance et de déclaration de la PPCB propres à déceler la maladie et
assurance de l'aptitude du personnel vétérinaire à reconnaître la PPCB ;
iv)
existence, dans les abattoirs agréés, de procédures d'inspection des viandes permettant de déceler les
lésions pulmonaires sur les carcasses de tous les animaux sensibles et utilisation de méthodes
permettant d'exclure le diagnostic de PPCB ;
v)
application, depuis au moins deux ans, d'un programme de surveillance (reposant sur des techniques
sérologiques, anatomo-pathologiques et microbiologiques) couvrant toutes les populations domestiques
sensibles dans lesquelles plus de 10% des animaux ne font pas l'objet d'une procédure d'inspection
appropriée après abattage ;
vi)
en présence de tout signe suspect, réalisation d'études sur le terrain et au laboratoire permettant
d'exclure le diagnostic de PPCB (avec évaluation sérologique et microbiologique) ;
vii) existence de mesures fiables pour prévenir la réintroduction de la maladie.
S'il respecte ces critères, un pays peut demander à être déclaré indemne de la maladie par l'OIE pour tout ou
partie de son territoire.
Le groupe d'experts de l'OIE chargé de vérifier les situations sanitaires examine alors la demande et décide
de l'accepter ou de la rejeter. Pour prendre sa décision, il tient compte des preuves apportées par le pays et
s'informe sur le respect des critères. À ce stade, il délègue généralement des membres du groupe sur place,
puis transmet son avis à la Commission de l'OIE pour la fièvre aphteuse et autres épizooties qui, à son tour,
présente ses conclusions lors de la réunion annuelle du Comité international, pour approbation.
Pour conserver ce statut, le pays doit continuer à remplir ces conditions jusqu'à ce qu'il soit déclaré indemne
d'infection et doit présenter annuellement à l'OIE un rapport de synthèse sur sa situation.
En cas de foyer localisé temporaire de PPCB suite à la réintroduction de la maladie dans un pays qui remplit,
ou est en passe de remplir dans les deux ans qui suivent, les conditions requises pour être déclaré indemne de
la maladie, ce pays doit mettre en oeuvre une politique d'abattage sanitaire pouvant être renforcée par une
vaccination intensive, dans la zone concernée, afin d'éradiquer le foyer. Dans ces circonstances et en
l'absence de vaccination, il ne pourra prétendre à être déclaré indemne de la maladie qu'après une période
d'au moins un an à compter de la date du dernier cas observé. En cas de vaccination, cette période est de
deux ans à compter de la date de la dernière observation ou de la dernière vaccination (si celle-ci est
ultérieure). Lorsque le pays présente une demande dans le cadre de ces circonstances particulières, il doit
montrer qu'il ne s'agissait pas d'une infection endémique et que les mesures prises ont permis d'éradiquer la
maladie.
Si certaines zones d'un pays ont été déclarées indemnes de la maladie, ce pays n'est pour autant dispensé
d'aucune des conditions qui s'appliquent pour accéder au statut de pays indemne de la maladie sur la totalité
de son territoire. Si ce pays désire obtenir ce statut, il devra satisfaire aux exigences spécifiées ci-dessus
avant de pouvoir être déclaré pays indemne de la maladie pour la totalité de son territoire.
32
Fièvre aphteuse/janvier 1995
Annexe V (suite)
c)
Pays indemne d'infection
L'OIE peut déclarer indemne d'infection un pays ou une zone de son territoire dans lesquels des vaccinations
ont été effectuées ou dans lesquels des signes cliniques ou anatomo-pathologiques ont été observés au cours
des dix années écoulées, si les critères suivants sont réunis :
i)
pays déclaré indemne de la maladie depuis au moins deux ans et continuant à répondre aux conditions
requises par ce statut ; l'OIE .peut déclarer simultanément indemne de maladie et indemne d'infection
un pays ne pratiquant pas la vaccination qui a déclaré la totalité ou une zone de son territoire
provisoirement indemne de maladie depuis au moins deux ans et qui continue à répondre aux conditions
requises par ce statut.
ii)
existence d'un système efficace de surveillance aux abattoirs depuis au moins quatre ans, pour tous les
animaux d'élevage domestiques sensibles ;
iii) utilisation de procédures capables de différencier Mycoplasma mycoides2 des autres mycoplasmes
bovins pour le diagnostic des maladies respiratoires, et obtention de résultats compatibles avec
l'absence d'infection à M. mycoides ;
iv)
existence, depuis au moins trois ans, d'un programme de surveillance comportant des contrôles
sérologiques, anatomo-pathologiques et microbiologiques et portant sur toutes les populations
d'animaux d'élevage domestiques sensibles lorsque plus de 10% ne sont pas soumis à des procédures
appropriées d'inspection après abattage.
Un pays respectant ces critères peut demander à être déclaré indemne d'infection par l'OIE.
Le groupe d'experts de l'OIE chargé de vérifier les situations sanitaires examine alors la demande et décide
de l'accepter ou de la rejeter. Pour prendre sa décision, il tient compte des preuves apportées par le pays et
s'informe sur le respect des critères. À ce stade, il délègue généralement des membres du groupe sur place
pour entreprendre une visite de terrain.
Il transmet ensuite son avis à la Commission de l'OIE pour la fièvre aphteuse et autres épizooties qui, à son
tour, présente ses conclusions lors de la réunion annuelle du Comité international, pour approbation.
Dans le cas particulier d'un pays ou d'une zone qui a constamment été considéré(e) comme indemne de
PPCB depuis au moins dix ans, et qui répond aux conditions suivantes :
v)
absence de vaccination contre la PPCB depuis au moins dix ans,
vi)
absence de signe clinique ou anatomo-pathologique de PPCB pendant cette période,
vii) existence, pendant toute cette période, d'un système permanent de surveillance et de déclaration adapté,
couvrant tous les animaux d'élevage domestiques sensibles, et
viii) utilisation, le cas échéant, de procédures diagnostiques capables de différencier Mycoplasma mycoides
des autres mycoplasmes bovins pour le diagnostic des maladies respiratoires, et obtention de résultats
confirmant l'absence d'infection à M. mycoides,
ce pays ou cette zone peut être déclaré(e) indemne d'infection par l'OIE sans que les étapes intermédiaires
normales soient obligatoires. Cette déclaration sera basée sur les conclusions du groupe d'experts chargé de
la vérification des situations sanitaires.
2
La dénomination de Mycoplasma mycoides est utilisée pour Mycoplasma mycoides, sous-espèce mycoides (SC,
biotype bovin)
Fièvre aphteuse/janvier 1995
33
Annexe V (suite)
Un pays peut être déclaré indemne d'infection pour l'ensemble de son territoire ou seulement pour certaines
zones.
En cas de foyer temporaire localisé de PPCB suite à la réintroduction de la maladie dans un pays qui remplit,
ou est en passe de remplir dans l'année à venir, les conditions requises pour être déclaré indemne d'infection,
des mesures spéciales peuvent être prises pour éradiquer la maladie (à l'exclusion de la vaccination). Dans
ces circonstances, il ne pourra prétendre à être déclaré indemne d'infection que deux ans au moins après la
date du dernier cas observé. Lorsque le pays présente une demande dans le cadre de ces circonstances
particulières, il doit montrer qu'il ne s'agissait pas d'une infection endémique et que les mesures prises ont
permis d'éradiquer la maladie.
Pour conserver ce statut, le pays doit continuer à appliquer un système efficace de surveillance et de
déclaration des maladies, capable de déceler les cas éventuels de PPCB.
4. Méthodes épidémiologiques
a)
Systèmes de surveillance
Pour démontrer qu'un pays ou une zone est indemne d'une maladie, il faut appliquer un programme de
surveillance assurant une probabilité très élevée de détection de la maladie. La surveillance de la PPCB fait
appel à une combinaison de méthodes cliniques, anatomo-pathologiques, sérologiques et microbiologiques,
conçues en vue d'une surveillance épidémiologique. L'association des techniques utilisées dépend des
circonstances spécifiques du pays ou de la zone.
Le moyen le plus efficace pour déceler la PPCB est d'appliquer des procédures fiables d'inspection des
viandes dans les abattoirs, suivies d'un examen en laboratoire des lésions suspectes. On peut considérer
qu'un système de surveillance est très sensible et qu'il couvre l'ensemble de la population lorsque la très
grande majorité des animaux domestiques sensibles est abattue dans des installations contrôlées. L'examen
systématique d'un échantillon statistique de carcasses pourrait renforcer les procédures classiques
d'inspection des viandes.
Lorsqu'un grand nombre d'animaux sensibles sont exportés pour l'abattage, il peut être nécessaire de se
procurer les résultats de l'inspection des viandes auprès des pays importateurs.
Si une proportion significative d'animaux domestiques sensibles ne fait pas l'objet d'une inspection après
l'abattage, il est nécessaire de recourir à d'autres méthodes de surveillance reposant sur l'examen d'un
échantillonnage de troupeaux, afin d'obtenir une probabilité de détection standard. Les signes cliniques de
PPCB pourraient être recherchés dans ces troupeaux, mais tous les animaux infectés ne présentent pas de tels
signes. Les contrôles sérologiques peuvent aussi être utiles pour identifier les élevages infectés. Cependant,
en raison des limites des tests actuellement disponibles et du risque que la maladie ne soit présente qu'avec
une très faible prévalence, ces systèmes de surveillance ne sont pas très efficaces pour démontrer l'absence
de la maladie, et l'échantillonnage doit donc être très important.
b)
Définition des unités d'échantillonnage
Une unité d'échantillonnage destinée à l'étude et à la surveillance d'une maladie est définie comme un groupe
d'animaux en contact suffisamment étroit les uns avec les autres, pour que tous les sujets de ce groupe
courent pratiquement le même risque de contact avec l'agent pathogène si un animal contagieux se trouve
dans le groupe. Il s'agit le plus souvent d'un élevage géré comme un tout, par un individu ou une
communauté, mais il peut également s'agir d'un autre ensemble épidémiologique approprié dont les sujets
sont régulièrement en contact les uns avec les autres, comme c'est le cas des animaux appartenant aux
habitants d'un même village. Les unités d'échantillonnage devraient, en principe, être définies de telle
manière que la majorité d'entre elles comportent 50 à 1 000 animaux.
c)
Critères de stratification et d'échantillonnage des populations hôtes
"Pour la PPCB, la surveillance sérologique devrait être adoptée exclusivement dans les cas où le système
recommandé de surveillance des abattoirs, décrit au point 3(c) de ce document, ne peut être appliqué
correctement en raison d'une trop faible proportion d'animaux abattus dans ces établissements. Le système ciaprès devrait donc être utilisé qu'à titre exceptionnel et ne pas être considéré comme la procédure habituelle".
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Annexe V (suite)
Toute mesure de surveillance d'une maladie doit porter sur des populations stratifiées en fonction du risque,
celui-ci dépendant principalement de l'environnement et du système de gestion. Dans la plupart des pays, les
systèmes de production bovine devraient être répartis en deux à six strates.
La taille des échantillons retenus annuellement doit être telle que l'on atteigne une probabilité de 95% de
détection des signes de PPCB lorsque la prévalence de la maladie à l'échelle des troupeaux ou de toute autre
unité d'échantillonnage est de 1%. En supposant une sensibilité parfaite de la procédure dans les troupeaux, il
serait nécessaire d'en examiner 300 par strate et par an. Les tests sérologiques actuellement disponibles sont
cependant relativement peu sensibles et leur sensibilité au niveau d'un troupeau est encore réduite lorsqu'un
seul échantillon de ce troupeau est testé. La faible sensibilité peut être compensée par l'augmentation du
nombre d'élevages examinés. La taille de l'échantillon nécessaire est déterminée en ajustant la prévalence
pour tenir compte du manque de sensibilité. Ainsi, si la probabilité de détection d'un élevage infecté retenu
dans l'échantillonnage est de 50% (sensibilité de 0,5), une prévalence réelle de 1% à l'échelle des troupeaux
se traduirait par une prévalence décelée de 0,5% ; c'est ce chiffre qui permettrait de déterminer la taille de
l'échantillon nécessaire.
Les élevages ou les autres unités d'échantillonnage doivent être sélectionnés dans chaque strate selon des
méthodes aléatoires correctes, décrites dans le Guide de surveillance épidémiologique de la peste bovine
publié par l'OIE. Tout élevage sélectionné aléatoirement doit être examiné de manière à atteindre la
probabilité de détection requise. Toutefois, dans bien des cas, cette probabilité peut être accrue d'une marge
importante, mais non quantifiable, en retenant dans l'échantillonnage des élevages complémentaires en
fonction d'une évaluation subjective du risque ou d'informations recueillies sur le terrain.
5. Vaccins contre la péripneumonie contagieuse bovine
Le vaccin recommandé est celui préparé à partir de la souche T1 (ou son variant streptomycino-résistant). Les
éléments indiqués ci-après doivent être pris en compte pour la surveillance de la maladie.
Les vaccins actuels n'induisent pas une immunité à vie, mais confèrent une protection d'environ un an.
Une proportion significative d'animaux vaccinés ne développe pas de réponse sérologique décelable par les
techniques actuellement utilisées, même s'ils apparaissent protégés contre une infection expérimentale. Lorsque la
réponse sérologique à la vaccination est décelable par la réaction de fixation du complément, elle persiste en
général moins de trois mois.
À mesure que leur immunité décroît, les bovins vaccinés sont plus enclins à développer des lésions chroniques
(séquestres) s'ils sont infectés.
6. Méthodes de diagnostic
Le diagnostic de la PPCB repose sur :
a) les signes cliniques observés chez l'animal vivant ;
b) l'examen macroscopique des lésions ;
c) les tests sérologiques ;
d) la culture et l'identification du micro-organisme pathogène.
a)
Diagnostic clinique
Les signes cliniques de la PPCB peuvent être discrets ou absents. De plus, l'administration de médicaments
anti-infectieux ou anti-inflammatoires peut masquer le tableau clinique. Aussi, les signes cliniques sont-ils
des indicateurs peu fiables de la maladie. Lorsqu'une affection respiratoire est observée dans des troupeaux,
le diagnostic de PPCB doit être envisagé, puis confirmé ou exclu sur la base des examens anatomopathologiques, microbiologiques ou sérologiques.
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Annexe V (suite)
b)
Examen macroscopique des lésions
Les lésions pulmonaires de la PPCB sont caractéristiques. L'inspection des viandes dans les abattoirs
constitue par conséquent la méthode la plus simple qui puisse être utilisée, seule, pour la surveillance de la
PPCB. La plèvre et les poumons doivent être examinés par palpation et par section. On peut trouver des
lésions aiguës associées à des lésions chroniques (séquestres) dans le même troupeau, voire chez le même
animal. En cas d'infection chronique, le diagnostic post mortem peut s'avérer être la seule façon de déceler
les animaux ne présentant pas de symptômes et susceptibles de ne pas répondre aux tests sérologiques.
c)
Diagnostic sérologique
Le test sérologique de choix est la réaction de fixation du complément. Sa spécificité peut atteindre 99,5%,
mais la fréquence des réactions faussement positives est, parfois, temporairement accrue dans certains
troupeaux. Le test a une sensibilité limitée et il peut échouer dans les quatre situations suivantes :
i)
stades très précoces de la maladie ;
ii)
stades très tardifs de la maladie (échec chez 30% des animaux porteurs de séquestres) ;
iii) présence de lésions massives car les anticorps produits sont masqués par l'antigène ;
iv)
administration d'un traitement lors des stades précoces de la maladie, ce qui risque d'entraîner l'absence
de réponse sérologique décelable.
Malgré ces limites, la réaction de fixation du complément est un test utile au niveau du troupeau.
Après la vaccination, la réponse à ce test est inconstante et de courte durée (généralement inférieure à trois
mois).
Une technique immunoenzymatique (ELISA) indirecte est en cours d'expérimentation sur le terrain dans
plusieurs pays. Elle est au moins aussi sensible que la réaction de fixation du complément, mais comme pour
d'autres systèmes ELISA, l'accroissement de la sensibilité ne peut être obtenu qu'aux dépens de la spécificité,
et inversement. Il s'agit d'un outil utile pour mesurer l'efficacité des programmes de vaccination, car les
réponses décelables sont plus fiables qu'avec la réaction de fixation du complément et peuvent persister
jusqu'à un an après la vaccination.
Des méthodes ELISA de compétition utilisant des anticorps monoclonaux sont en cours de développement et
devraient conduire à une plus grande spécificité.
Le test d'hémagglutination passive, s'il n'est pas utilisé dans les contrôles de routine, pourrait avoir sa place
pour le diagnostic sérologique. Il est plus sensible que la réaction de fixation du complément dans des stades
précoces et tardifs de la maladie, mais sa spécificité est plus faible. Il a un rôle potentiel comme test de
dépistage.
Le test d'agglutination sur lame est simple à réaliser et peut être utilisé sur le terrain. Il est plus sensible
que la réaction de fixation du complément dans les stades précoces de la maladie mais il manque de
spécificité.
d)
Culture et identification du micro-organisme pathogène
Il est souhaitable de confirmer tous les diagnostics par l'isolement du micro-organisme pathogène. Il peut être
difficile d'isoler Mycoplasma à partir des lésions chroniques ou chez les animaux qui ont reçu des produits
anti-infectieux.
Le micro-organisme pathogène est en principe identifié par des tests d'inhibition de la croissance et/ou une
épreuve d'immunofluorescence. Les mycoplasmes étroitement apparentés risquent de provoquer des
réactions croisées dans ces tests. Plusieurs techniques nouvelles, qui devraient résoudre ce problème, sont en
cours de développement : tests par immunofixation, réaction à l'immunoperoxydase et amplification en
chaîne par polymérase (PCR). Ces techniques requièrent encore des études complémentaires.
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Annexe V (suite)
e) Contrôle des animaux importés
En formulant ses recommandations concernant la déclaration de pays désirant être reconnus indemnes, le
Groupe a reconnu que les tests sérologiques disponibles pour la PPCB présentent une sensibilité et une
spécificité assez variables. Les méthodes sérologiques sont par conséquent insuffisantes pour prévenir, à
elles seules, l'introduction de l'infection lorsque des animaux vivants sont importés de pays touchés par la
PPCB. Compte tenu de l'évolution chronique de la maladie, le diagnostic de PPCB risque de n'intervenir que
plusieurs années après l'introduction. À long terme, des tests diagnostiques plus sensibles et plus spécifiques
seront nécessaires. En attendant le développement de ces techniques, les examens sérologiques sont
nécessaires, mais insuffisants pour prévenir l'introduction de la maladie par des animaux vivants.
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