Impact économique de la fièvre aphteuse dans la région

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68 SG/RF - PARIS, mai 2000
21e CONFERENCE DE LA COMMISSION REGIONALE DE L’OIE POUR L’ASIE, L’EXTREME-ORIENT ET L’OCEANIE
Taipei (Taipei China), 23 - 26 novembre 1999
Recommandation n° 1
Impact économique de la fièvre aphteuse dans la région asiatique
CONSIDÉRANT QUE
Les analyses économiques ont pour objectif de fournir des informations utiles aux prises de décision
visant à répartir entre les différents systèmes d’élevage les ressources destinées aux programmes de
prophylaxie et d’éradication des maladies animales, entre autres de la fièvre aphteuse, en fonction des
coûts et des bénéfices attendus,
L’analyse des conséquences économiques de la fièvre aphteuse est un exemple d’approche
multidisciplinaire qui se nourrit d’informations techniques fiables relatives à la production animale, à
l’épidémiologie et aux méthodologies économiques,
L’analyse de l’impact économique de la fièvre aphteuse au niveau national ou régional repose sur une
représentation réaliste de la réponse des différents systèmes de production à tous les niveaux,
Les paramètres non tangibles tels que les réactions des consommateurs et les aspects socioculturels
peuvent aussi être évalués avant une prise de décision en matière de prophylaxie de la fièvre aphteuse,
LA COMMISSION RÉGIONALE DE L’OIE POUR L’ASIE, L’EXTRÊME-ORIENT ET L’OCÉANIE
RECOMMANDE QUE
1. Les Pays Membres de l’OIE favorisent le recours aux analyses économiques pour évaluer l’impact
de la fièvre aphteuse et intégrent des compétences d’économistes dans les équipes chargées de
lutter contre les maladies.
2. Les Pays Membres incluent dans leur analyse économique les coûts et les bénéfices non tangibles
même s’il est difficile de les quantifier.
3. L’OIE conçoive un cadre dans lequel les Pays Membres pourront appliquer une méthode uniforme
d’évaluation de l’impact économique au niveau national ou sous-régional.
4. L’OIE élabore des lignes directrices permettant de recueillir des données fiables sous une forme
adaptée à l’analyse économique de l’impact de la fièvre aphteuse et des autres maladies animales.
5. L’OIE, en collaboration avec les autres organisations régionales ou internationales, encourage la
formation et renforce les compétences des Pays Membres dans le domaine des études d’impact
économique des maladies animales par la création d’un Centre collaborateur spécialisé en
épidémiologie, en économie de la santé animale et en analyse de risque dans la région.
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(Adoptée par la Commission régionale de l’OIE pour l’Asie, l’Extrême-Orient et l’Océanie
le 26 novembre 1999
et entérinée par le Comité international de l'OIE le 24 mai 2000)