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valeur immunisante, qu'il faut considérer comme strictement
monovalente.
III.
— Des formes hétéroty piques de virus se rencontrent.
Il ne peut être, actuellement, formulé d'opinion ferme sur
leur signification.
IV. — Dans les conditions actuelles des recherches :
La présence du virus O a été contrôlée en Allemagne, en
Angleterre, au Danemark, en France, en Hollande, en Italie,
en Suisse, en Yougoslavie; le virus O est aujourd'hui le
plus répandu des types virulents (81 sur 113 souches étudiées).
La présence du virus A a été démontrée en Allemagne, en
Angleterre, en France; cette variété est actuellement moins
répandue que la précédente (13 souches).
Le virus C a été rencontré en Allemagne, en Italie, en Suède,
en Suisse, en Yougo-Slavie (19 souches). Il n'a pu être identifié
encore en France et en Grande-Bretagne.
V. — Pour assurer une bonne orientation de leur protection
sanitaire légale et de leurs tentatives d'immunisation, les
divers Etats ont avantage et effectuer un contrôle permanent
des types virulents responsables des foyers aphteux qu'ils
viennent à constater. Des informations devraient être échan-
gées sur cet objet par l'entremise de l'Office International
des Epizooties.
VI.
— Il convient d'instituer, dans tous les pays, des recher-
ches systématiques ayant pour but d'étudier le caractère, la
variabilité et les mutations possibles des types virulents tout
au début des épizooties, au cours de leur évolution et à leur
déclin.
VII.
— La notion de la pluralité des virus aphteux ne suffit
point, à elle seule, à expliquer tous les faits de récidive de
l'infection naturelle. Sous certaines conditions qui restent à
préciser, les réinoculations successives par un même virus,
loin d'aboutir à un état d'hyperimmunité, conduisent l'orga-
nisme au retour vers sa sensibilité initiale au même type de
virus. Le contrôle recommandé au paragraphe précédent de
nos conclusions permettra d'apprécier, dans l'avenir, le rôle
de cette particularité dans la genèse des récidives de l'in-
fection.