Introduction
1. La 19e Conférence de la Commission régionale de l’OIE pour l’Europe s’est tenue à Ma'ale Hachamisha (aux
environs de Jérusalem), à l’invitation du Gouvernement d'Israël, du 19 au 22 septembre 2000.
2. Soixante-seize participants et observateurs de 35 Pays Membres et de cinq organisations internationales ou
régionales étaient présents. Étaient également présents, en tant que conférenciers des thèmes I et II,
respectivement, le Docteur Kris De Clercq, chercheur au Département de virologie, Section des maladies
épizootiques, Centre de recherches vétérinaires et agrochimiques d'Ukkel, Belgique et le Docteur Katharina
Stärk, Chef du Département d’épidémiologie de l’Office vétérinaire fédéral de la Suisse à Berne.
Mardi 19 septembre 2000 Séance inaugurale
3. Le Docteur Oded Nir (Markusfeld), Chef des Services vétérinaires et de la santé animale et Délégué permanent
d'Israël auprès de l'OIE, précise que le Ministère israélien de l’agriculture et du développement rural se trouve
sans titulaire depuis quelques mois. Il souhaite donc la bienvenue aux participants à la fois au nom du
Gouvernement d’Israël et au nom des Services vétérinaires israéliens. Le Docteur Nir évoque ensuite brièvement
l’histoire de la nation juive et les quelques colonies qui existaient dans le pays au début du XXe siècle, basées
sur le principe de l’autarcie et des coopératives (exploitations de type familial).
4. Depuis le début de l’élevage moderne en Israël, les éleveurs ont reconnu l’importance des Services vétérinaires
qui comprennent les Services vétérinaires d’Etat, les services cliniques et la recherche. Les Services vétérinaires,
sous le mandat britannique, s’étaient surtout efforcés d’empêcher l’introduction dans le pays des épizooties qui
étaient alors très répandues dans la région. Les premiers colons ont trouvé d’autres méthodes pour protéger la
santé du bétail par l’intermédiaire de plusieurs organisations coopératives qui proposaient aux éleveurs des
services publics cliniques et d’assurance. Le progrès de ces derniers a été rendu possible par la création du
premier laboratoire national en 1925, qui a étendu ses activités au diagnostic et à la recherche puis est devenu
le Kimron Veterinary Institute, situé à Beit Dagan. Le développement des techniques d’élevage les plus
modernes a été le résultat du contrôle des maladies infectieuses les plus importantes (notamment les maladies
tranmises par des tiques, la peste bovine, la brucellose bovine ou la tuberculose). Le Dr Nir souligne la nécessité
d’une lutte permanente pour préserver et renforcer les activités agricoles et vétérinaires.
5. Le Délégué d’Israël conclut en remerciant le Comité organisateur de la Conférence et tout spécialement son
président, le Docteur Arthur Saran, Chef du Département de bactériologie du Kimron Veterinary Institute, ainsi
que l’agence de tourisme Ortra, le secrétariat de l’OIE et tous ceux qui ont collaboré à la préparation de la
Conférence. Il souhaite beaucoup de succès à la Conférence et un séjour très agréable à tous les participants.
6. Le Docteur Nikola Belev, Président de la Commission de l’OIE pour l’Europe, remercie le Gouvernement
israélien pour son aimable invitation à tenir la 19e Conférence à Jérusalem. Il souligne l'importance de la
Conférence dans le cadre du développement des Services vétérinaires nationaux au cours des dix prochaines
années, spécialement en ce qui concerne la santé animale et la santé publique, et les conditions qui permettent de
garantir la sécurité du commerce et du tourisme entre les pays européens et le reste du monde. Les vétérinaires
d'une Europe unie doivent définir les objectifs, les mesures collectives, les actions et les ressources financières
qui assureront la mise en œuvre de leurs programmes. Le Dr Belev souhaite aux participants une fructueuse
réunion.
7. Le Docteur Jean Blancou, Directeur général de l’OIE, exprime sa reconnaissance au Gouvernement d'Israël,
pays hôte de la Conférence régionale. Le Directeur général rappelle aux participants que c'est la première fois
qu'Israël accueille les Pays Membres de la Commission régionale, ce qui constitue une expérience unique et
enrichissante pour tous les Délégués présents. L'observation des conditions de l’élevage au Moyen-Orient sera
l’occasion d’échanges de vue particulièrement fructueux pour l’avenir de la coopération entre l'Europe et cette
région. Le Docteur Blancou commente brièvement l’importance, pour les Services vétérinaires européens, des
thèmes qui seront discutés au cours de la semaine et il souhaite un plein succès à la Conférence.
8. Les textes des différentes allocutions sont remis aux participants.
Élection du Bureau de la Conférence
9. Les participants élisent le Bureau suivant pour la Conférence :
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Président : Docteur Oded Nir (Israël)
Vice-Président : Docteur Jaana Husu-Kallio (Finlande)
Rapporteur général : Docteur Ignacio Sánchez Esteban (Espagne)
Adoption des projets d’ordre du jour et de programme
10. Les projets de l’ordre du jour et de programme de la Conférence sont ensuite adoptés, sous réserve de l’addition
de deux sujets supplémentaires :
- une discussion sur le Troisième plan stratégique de l’OIE, demandée par la Déléguée de la France, au nom
des États Membres de l’Union européenne
- une mise au point sur les méthodes de diagnostic de la fièvre aphteuse, à présenter après l’exposé sur la
maladie vésiculeuse du porc.
Nomination des Présidents et Rapporteurs pour les différents thèmes
11. Les Présidents et Rapporteurs suivants sont désignés pour les différents thèmes :
Thème technique I: Docteur Frederik H. Pluimers (Pays-Bas), Président
Docteur Josef Holejsovsky (République tchèque), Rapporteur
Thème technique II: Docteur Kazimieras Lukauskas (Lituanie), Président
Docteur Bengt Nordblom (Suède), Rapporteur
Situation zoosanitaire : Docteur Alexander Panin (Russie), Président
Docteur Michael C. Gaynor (Irlande),
Rapporteur
Situation zoosanitaire dans les Pays Membres depuis le 1er janvier 2000
12. Le Docteur Alexander Panin, Président de la session, invite les Délégués des Pays Membres à présenter
l'évolution de la situation zoosanitaire dans leurs pays depuis le 1er janvier 2000 et notamment depuis la 68e
Session générale du Comité international de l’OIE.
13. La situation zoosanitaire dans la région, résumée d’après les rapports écrits ou verbaux présentés lors de la
Conférence, ainsi que les points ou commentaires les plus importants qui complètent ceux examinés lors de la
dernière Session générale de l’OIE, sont rapportés ci-après.
Maladies de la Liste A
Fièvre aphteuse
14. En Géorgie, un foyer de fièvre aphteuse à virus de rotype O a été rapporté en juin 2000, dans le district de
Gori.
15. En Grèce, une épizootie de fièvre aphteuse a débuté en juillet 2000. Au total, neuf foyers ont été rapportés dans
les préfectures d’Evros et de Xánthi. Le virus de sérotype Asia 1 a été isolé. Le Laboratoire mondial de
référence de l’OIE pour la fièvre aphteuse (Laboratoire de Pirbright, Royaume-Uni) a confirmé que la souche
“ grecque ” du virus de sérotype Asia 1 était génétiquement identique à la souche isolée dans plusieurs parties de
la Turquie depuis la fin de 1999. Des mesures ont été prises au niveau de l'Union européenne pour la lutte contre
la fièvre aphteuse. Une politique d’abattage sanitaire, sans vaccination, a été appliquée. Des zones de protection
et de surveillance ont été établies autour des foyers.
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16. Au Kazakhstan, 11 foyers de la maladie ont été signalés entre mars et juin 2000. Des virus de sérotypes O et A
ont été isolés. Les animaux se trouvant dans les zones des foyers et les zones à risque ont été vaccinés. La
maladie est présente dans toutes les régions du pays. Un programme de vaccination massive a été mis en place et
la situation semble s’être stabilisée.
17. Au Kirghizistan, 676 600 bovins et 758 900 ovins et caprins ont été vaccinés contre cette maladie au cours du
premier semestre.
18. En Russie, où la maladie n’avait pas été rapportée depuis 1986, un foyer a été déclaré dans le territoire de
Primorski, en avril 2000. Un virus de sérotype O du groupe pan-asiatique a été isolé. Seuls les porcs ont été
affectés et tous les animaux concernés ont été abattus. Une vaccination en anneau a été pratiquée chez les porcs.
Une campagne de vaccination a également été mise en oeuvre le long des frontières chinoise et mongole.
19. Au Tadjikistan, deux foyers ont été rapportés dans la région de Gorno-Badakhstan en juin 2000. Le foyer
précédent remontait à 1997.
20. En Turquie, 74 foyers de fièvre aphteuse (virus de sérotypes A, O et Asia 1) ont été déclarés entre janvier et
juillet 2000. Aucun foyer n’a été rapporté dans la région turque de Thrace pendant cette période.
Maladie vésiculeuse du porc
21. En Italie, trois foyers de maladie vésiculeuse du porc ont été déclarés entre mars et avril 2000.
Peste des petits ruminants
22. En Israël, quatre foyers de peste des petits ruminants ont été déclarés au cours du premier semestre 2000, tandis
que neuf foyers ont été notifiés pendant cette même période en Turquie.
Fiévre catarrhale du mouton
23. Un plan de surveillance sérologique pour la fièvre catarrhale du mouton va être mis en place en Corse (France),
afin de contrôler l'introduction éventuelle de la maladie à partir de la Sardaigne.
Clavelée
24. En Israël, cinq foyers de clavelée ont été déclarés au cours du premier semestre 2000, tandis que quatorze étaient
rapportés pendant la même période en Turquie.
Peste porcine africaine
25. La peste porcine africaine est toujours signalée en Sardaigne (Italie). Entre février et juillet 2000, dix foyers de
la maladie ont été rapportés.
Peste porcine classique
26. Au Royaume-Uni/Grande-Bretagne, où la peste porcine classique n’avait pas été observée depuis 1987, six
foyers ont éclaté dans les régions suivantes : Essex (1), Norfolk (2) et Suffolk (3). Les études réalisées par
l’Agence des laboratoires vétérinaires de Weybridge semblent indiquer que le virus responsable des foyers est le
même dans tous les cas, qu’il appartient au génotype 2.1 et qu’il est apparenté, sans être identique, aux virus
isolés dans les foyers limités qui sont survenus en Autriche et en Suisse en 1993, ainsi qu’en Italie en 1992 et
1995. L’un des troupeaux touchés était un élevage de reproducteurs qui avait fourni des porcs sevrés aux autres
élevages. Une enquête épidémiologique réalisée dans cet établissement semblait indiquer que l’infection y aurait
été présente depuis la mi-juin. Les animaux appartenant aux élevages atteints ont été abattus et des zones de
protection de 3 et de 10 km ont été établies autour de toutes les exploitations touchées. Étant donné que tous les
élevages infectés étaient détenus ou exploités par une société d’élevage et de production, il a été décidé de
localiser et de placer sous contrôle vétérinaire officiel toutes les unités de post-sevrage et d’engraissement qui
avaient reçu des porcs de l’élevage contaminé après le 1er mai. De plus, tous les élevages de reproduction
détenus par la société d’élevage et de production ont été localisés, placés sous contrôle vétérinaire officiel et
soumis à des tests de recherche de la peste porcine classique, de même que les cinq élevages de sélection qui
avaient fourni des animaux à l’élevage de reproduction contaminé après le 1er avril. Ces mesures ont été
complétées par celles prises habituellement, c'est-à-dire, la recherche des personnes, des véhicules et des
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animaux qui ont pénétré dans l’exploitation infectée ou qui en sont sortis. A ce jour 12 foyers au total ont été
enregistrés, tous liés les uns aux autres.
27. Les pays suivants, qui avaient rapporté des foyers de peste porcine classique en 1999, ont déclaré de nouveaux
foyers depuis janvier 2000 : Allemagne, Bulgarie, Italie, Russie, Slovaquie, Suisse et RFY (Serbie et
Monténégro).
28. En Bulgarie, un seul foyer a été signalé en mars 2000 dans la région de Dobrich.
29. En RFY (Serbie et Monténégro), 56 foyers ont éclaté entre janvier et mai 2000.
30. En Allemagne, 121 foyers ont été signalés chez des sangliers entre janvier et juillet 2000. En juillet 2000, deux
foyers ont été rapportés chez des porcs domestiques en Rhénanie-Palatinat. Tous les animaux de ces
exploitations ont été abattus.
31. En Sardaigne (Italie), deux foyers sont survenus en février et un autre en juin 2000.
32. En Russie, neuf foyers de la maladie ont été signalés dans six régions, 427 animaux sont morts, 4 000 animaux
ont été abattus et plus d'un millier sont tombés malades. Plus de 14 millions de porcs ont été vaccinés.
33. En Slovaquie, dix foyers ont été enregistrés depuis le début de cette année chez des sangliers. Étant donné que
de nouveaux foyers risquaient de se déclarer chez les porcs domestiques, ceux-ci ont été vaccinés.
34. En Suisse, dix foyers ont été rapportés chez des sangliers dans le canton du Tessin entre janvier et avril 2000.
35. En République tchèque, la maladie est contrôlée par un programme de surveillance couvrant tout le pays. Les
résultats des 4 318 tests virologiques ELISA effectués chez les sangliers ont tous été négatifs.
36. En Pologne, 3 500 prélèvements ont été analysés pour rechercher la présence éventuelle de peste porcine
classique, avec des résultats négatifs.
Influenza aviaire hautement pathogène
37. En Italie, une épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène, qui a pris naissance en décembre 1999, a duré
jusqu’en mai 2000. Entre janvier et mai 2000, 316 foyers ont été enregistrés, principalement en Vénétie et en
Lombardie. Des mesures d’abattage sanitaire, de nettoyage et de désinfection ont été prises. Une souche
faiblement pathogène identifiée comme appartenant au sous-type H7N1 circulait déjà dans le pays depuis le
début de mars 1999 dans de nombreux élevages industriels de dindes et de poules pondeuses, dans ces deux
régions italiennes. Fin décembre 1999, le même sous-type H7N1 isolé dans un élevage de dindes a été reconnu
hautement pathogène, indiquant une mutation du virus. Les élevages infectés et ceux qui étaient à leur contact
ont été détruits. Une campagne d’abattage préventive a par ailleurs été menée dans tous les élevages situés dans
les zones où de nombreux foyers avaient été confirmés.
Maladie de Newcastle
38. En Italie, 231 foyers de maladie de Newcastle ont éclaté dans plusieurs régions septentrionales ou centrales,
entre mai et juillet 2000. Il semble que la maladie se soit propagée à partir d’un couvoir et de l'élevage d'un
négociant situé en Emilie-Romagne. Dans chacun des les élevages où la maladie de Newcastle a été confirmée
officiellement, tous les oiseaux sont abattus et détruits. Une campagne de vaccination obligatoire est en cours
dans les régions les plus touchées par la maladie. Les oiseaux transportés doivent être soumis à des contrôles
cliniques et sérologiques s’ils pénètrent dans les régions où la vaccination est obligatoire ou s’ils en ressortent.
39. En Russie, trois foyers de la maladie ont été rapportés dans le district de Leningrad et en République de
Kabardino-Balkharie, entre janvier et février 2000.
Maladies de la Liste B
Fièvre charbonneuse
40. La maladie a été rapportée pendant le premier semestre 2000 en Italie, en Russie et en Turquie.
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41. En Italie, sept régions ont appliqué des plans de vaccination dans les zones à risque.
42. En Roumanie, 11 foyers de la maladie ont été déclarés chez des animaux d’élevage extensif. Tous ces animaux
ont été vaccinés, l'épizootie est maintenant maîtrisée.
Rage
43. En Autriche, deux cas de rage ont été rapportés (deux renards dans le Burgenland) au cours du premier
semestre 2000. Au printemps 2000, 443 200 appâts ont été distribués pour la vaccination orale des renards dans
tous les districts touchés par la maladie.
44. En Italie, une campagne de vaccination orale des renards a été conduite dans la zone frontalière de la région de
Frioul-Vénétie Julienne.
45. Au Kirghizistan, 18 bovins, 10 chevaux, 7 ovins et 29 chats et chiens ont contracté la rage au cours du premier
semestre 2000.
46. En Russie, 290 foyers ont été enregistrés chez des animaux domestiques et 214 chez des animaux sauvages
pendant le premier semestre 2000.
47. En Slovaquie, le programme d’éradication a été récemment intensifié et étendu. Entre le 18 mars et le
16 avril 2000, la vaccination orale des renards contre la rage, pratiquée initialement sur une seule zone, a été
étendue à l’ensemble du territoire.
48. En Turquie, la maladie a encore été rapportée chez des animaux domestiques pendant les six premiers mois de
2000, et 219 cas ont été diagnostiqués.
49. En République tchèque 67 cas de rage ont été déclarés. Les mesures de prévention comprennent la vaccination
des chiens et l’immunisation orale des renards.
50. En Israël, un programme de lutte contre la rage des animaux sauvages est actuellement mené avec un certain
succès. Il couvre 1/5 du territoire national.
51. En Lettonie, la rage à été signalée chez les renards roux et les chiens viverrins. Le programme de vaccination
déjà en place a été intensifié.
52. En Pologne, la rage constitue encore un problème grave, près de 1 000 animaux ayant été atteints cette année,
surtout des renards. Un programme de vaccination des animaux de cette espèce est en place, la plus grand
nombre de cas étant enregistrés dans des régions non encore couvertes par le programme de vaccination.
53. En Ukraine, plus de 400 animaux ont été touchés par la rage, la plupart étant des renards roux. Un programme
de vaccination a été mis en place.
Tuberculose bovine
54. En Russie, depuis janvier 2000, 489 élevages ont été touchés par la maladie.
Encéphalopathie spongiforme bovine
55. Le nombre de cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est en évolution permanente. Il peut être
consulté sur le site Web de l’OIE.
56. Au Danemark, après le premier cas d'ESB enregistré cette année, il a été prévu de réaliser environ 15 000
prélèvements d’encéphale chaque année, pendant les quatre prochaines années, afin de détecter la présence
éventuelle de la maladie.
57. En France, le nombre total d’ESB déclarés dans les élevages s’élève à 37 depuis le début de l’année. Par ailleurs,
un programme de recherche scientifique a été mis en place depuis le 8 juin 2000 afin de déterminer plus
précisément l'incidence de la maladie et d'adapter éventuellement les mesures de lutte. Il repose sur le recours à
un test rapide effectué sur les cadavres de tous les animaux abattus d'urgence. Ce programme, piloté par un
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