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Centre collaborateur de l’OIE pour
les programmes de réglementation
des médicaments vétérinaires
Centre de médecine vétérinaire (CVM), Agence fédérale pour
les médicaments et l’alimentation (FDA), Département de la
santé et des services sociaux, 7519 Standish Place, HFV-1,
Room 177, Rockville, Maryland 20855,
États-Unis d’Amérique
www.fda.gov/AnimalVeterinary/default.htm
Point de contact : Docteur Merton V. Smith
Centres collaborateurs
Quelques Centres de ré
leurs champs de comp
aviaire (95,6 %) étaient dans leur grande majorité des
vaccins à virus inactivé, pour lesquels il était
nécessaire d’attraper les volailles une par une afin de
leur injecter le produit ; les vaccins à virus vivant
recombiné ont été très peu utilisés (4,4 %), mais leur
application par spray s’est avérée plus facile. Une
grande majorité des vaccins contre l’influenza aviaire
a été utilisée lors de l’épidémie d’IAHP à H5N1, et
plus de 99 % de ces vaccins ont été utilisés en
Chine, en Égypte, en Indonésie et au Vietnam. La
vaccination a été introduite dans ces quatre pays
après que l’IAHP à H5N1 soit devenue endémique
chez les volailles domestiques. Le recours aux vaccins
a contribué à prévenir la maladie clinique ainsi que la
mortalité chez les poulets, tout en préservant les
moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des
sociétés rurales. La principale raison ayant motivé
l’utilisation de vaccins contre l’influenza aviaire a été
l’échec ou les difficultés rencontrées lors de la mise
en œuvre des programmes d’abattage sanitaire en vue
d’obtenir l’éradication. La conception et la mise en
œuvre de stratégies de sortie pour mettre fin à la
vaccination ont été difficiles.
Compte tenu de la mutation de certains virus de
type H5 et H7, précédemment faiblement pathogènes
mais devenus hautement pathogènes, il est devenu
obligatoire à partir de 2006 de notifier tout foyer
d’IAFP H5 et H7 (dorénavant désignée sous le nom
d’IAFP à déclaration obligatoire). Les foyers notifiés
d’IAFP à déclaration obligatoire ont été moins
nombreux que ceux d’IAHP, et six pays seulement ont
utilisé la vaccination dans le cadre de leur programme
de lutte. Ces pays ont représenté moins de 9 % de
l’utilisation totale des vaccins contre l’influenza
aviaire de type H5 et H7 ; le Mexique, le Guatemala,
le Salvador et l’Italie ont été les principaux pays
utilisateurs de ces vaccins. Même si les programmes
d’abattage sanitaire sont considérés comme la
méthode de choix pour faire face à l’IAHP et à l’IAFP
à déclaration obligatoire, le recours à la vaccination
peut être envisagé lorsque les programmes d’abattage
sanitaire s’avèrent inefficaces, lorsque les Services
vétérinaires ne remplissent pas leur mission ou
lorsque les capacités de diagnostic et de surveillances
sont insuffisantes pour détecter les premiers cas dès
leur apparition, avant que le foyer ne se propage.
Le Centre collaborateur de l’OIE pour les
programmes de réglementation des médicaments
vétérinaires (CVDRP), situé dans le Centre de
médecine vétérinaire de la FDA aux États-Unis
(Food and Drug Administration), soutient les efforts
permanents de l’OIE pour renforcer les capacités
techniques et de gestion, la législation et la bonne
gouvernance en matière de contrôle, d’autorisations
de mise sur le marché et d’utilisation des
médicaments vétérinaires. Le CVDRP soutient
fermement la responsabilité de chaque pays dans le
renforcement de ses capacités de réglementation
des médicaments vétérinaires, qu’il conçoit comme
un intérêt commun et vital. Les efforts visant à
protéger la santé animale et la santé humaine
l’OIE et ses partenaires