ASTÉRIDÉES NON CLASSÉES
BORAGINACEAE
Boraginoideae de France
Amsinckia, Heliotropium, Cerinthe, Onosma, Echium, Pulmonaria, Nonnea,
Alkanna, Lithospermum, Lithodora, Omphalodes, Borago, Myosotis,
Etrichium, Anchusa, Lycopsis, Cynoglossum, Lappula, Asperugo,
Symphytum, Phaselia, Wigandia
Autres Boraginaceae
Ehretiaceae
Cordia, Ehretia
Boraginioideae
Alkanna, Anchusa, Argusia, Arnebia, Asperugo, Borago, Brunera,
Boglossoides, Caccinia, Cerinthe, Crypthanta, Chionocharis,
Cynoglossum, Echiochilon, Echium, Eritrichium, Heliotropium,
Lappula, Lennoa, Lindelophia, Lithodora, Lothospermum, Lycopsis,
Mertensia, Microula, Moltkia, Myosotidium, Myosotis, Nonnea,
Ogastemma, Omphalodes, Onosma, Plagiobothrys, Procopiana,
Pulmonaria, Rindera, Symphytum, Tiquilia, Tournefortia
HYDROPHYLLACEAE
Phacelia, Hydrophyllum, Nemophila, Romanzoffia, Wigandia
Famille des BORAGINACEAE : C'est une famille assez cosmopolite, homogène. Elle comporte
130 genres et 2300 espèces. Chez nous, ce sont des herbacées, annuelles ou vivaces, dans ce cas, à
rhizome. Hors de France, on trouve des arbres, des arbustes et même des lianes. On les trouve dans
le monde entier, dans les régions tempérées et tropicales. Elles sont toutefois concentrées dans les
régions méditerranéennes et la côte pacifique.
Les plantes de cette famille produisent des huiles essentielles.
Les tiges, parfois les fleurs et les inflorescences, sont couvertes de poils souvent rudes, de nature
épidermique, parfois calcifiés ou silicifiés, et même crochus, avec souvent à leur base des
concrétions calcaires (cystolithes). Les feuilles sont alternes, simples, entières, sans stipules,
souvent pourvues de cystolithes. Elles ont une inflorescence caractéristique, une cyme scorpioïde,
qui se déroule progressivement avec l'ouverture des fleurs. Celles-ci sont souvent de deux teintes :
les pétales colorés par des anthocyanosides sont d'abord rose puis virent au bleu. Cette évolution est
liée à la variation du Ph. Les fleurs sont généralement régulières, actinomorphes, de type 5 ou 4,
sauf la vipérine qui a une corolle bi-labiée. Elles sont généralement bisexuées, mais on trouve
souvent des espèces dioïques.
Le calice est à 4, 5 ou 8 sépales, le plus souvent 5. Les lobes sont généralement valvaires ou
imbriqués. Souvent persistant ou accrescent. Les pièces du calice sont libres ou soudées.
La corolle est gamopétale (pièces soudées) à 4, 5 ou 6 pièces, le plus souvent 5. Elle forme
généralement un tube plus ou moins long, et à l'extrémité, on trouve des lobes en positions diverses.
Le tube peut être tordu comme chez Anchusa. Il porte souvent des appendices ligulaires à la gorge
(des écailles), comme une couronne interne. Ce peut être une touffe de poils qui protègent le nectar
de l'évaporation.
Les étamines sont au nombre de 5, insérées sur la corolle, parfois inégales. Elles comportent des
appendices à leur base. Les filets possèdent souvent un disque nectarifère à leur base. La
pollinisation a lieu la plupart du temps par les insectes, c'est pourquoi les étamines sont pendantes.
On trouve quelques fois une hétérostylie qui facilite la pollinisation par les insectes.
Deux carpelles soudées forment un ovaire supère. A l'origine, il y avait 2 loges qui se sont divisées
par un faux septum pour former 4 loges. On trouve un ovule anatrope ascendant ou horizontal dans
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