D O S S I E R Intérêt de l’association radiochirurgicale dans la prise en charge des cancers du col utérin opérables ● J.Y. Charvolin*, C. Nos*, A. de la Rochefordière*, V.J. de Margerie*, J.C. Durand*, K.B. Clough* L es cancers du col utérin, limités au col ou infiltrant la partie proximale des paramètres et du vagin, sont pris en charge par chirurgie ou radiothérapie. Les résultats à long terme des équipes pratiquant une irradiation exclusive (plus nombreuses aux États-Unis) ou une chirurgie première (plus nombreuses en Europe) sont équivalents. De même, l’association d’une irradiation première et d’une chirurgie d’exérèse plus étroite, telle qu’elle est souvent pratiquée en France, aboutit aux mêmes taux de survie. Toutefois, le nombre et le site des séquelles tardives de ces trois traitements sont différents. Nous étudierons tout d’abord les séquelles d’une série prospective de patientes prises en charge à l’Institut Curie par association radiochirurgicale, puis nous les comparerons aux complications des autres stratégies thérapeutiques. MATÉRIEL ET MÉTHODE De mars 1983 à janvier 1990, toutes les patientes traitées à l’Institut Curie (Paris) pour un cancer du col de l’utérus ont fait l’objet d’un enregistrement informatique prospectif. Trois cent quatorze dossiers de patientes présentant un cancer invasif du col de stade Ib, IIa ou IIb proximal selon la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique (FIGO) et ayant reçu l’ensemble des temps thérapeutiques à l’Institut Curie ont été retenus. Toutes les patientes ont eu un examen clinique permettant la mesure du col. Cet examen a été renouvelé sous anesthésie générale pour les tumeurs de gros volume, et complété par une cytoscopie ou éventuellement une rectoscopie. Une échographie pelvienne transpariétale et transvaginale ainsi qu’un scanner abdomino-pelvien ont toujours complété le bilan pelvien. Toutes les patientes ont reçu une irradiation pelvienne préopératoire. Les tumeurs de moins de 4 cm de diamètre ont été traitées par curiethérapie utéro-vaginale première à la dose de 65 Gy. Pour les tumeurs dont la taille clinique, affinée par l’iconographie, était supérieure ou égale à 4 cm, les patientes ont été traitées par irradiation externe première à la dose de 36 Gy (4 faisceaux) afin de réduire le volume tumoral. Après cette radiothérapie d’induction, les patientes ont reçu une curiethé* Institut Curie, 25, rue d’Ulm, 75005 Paris. La Lettre du Gynécologue - n° 254 - septembre 2000 rapie utéro-vaginale, englobant le volume cible dans l’isodose 30 Gy. Toutes les patientes ont été opérées six semaines après la fin de la curiethérapie, par une colpohystérectomie élargie proximale correspondant à une intervention de type II selon la description de Piver. Dans ce type d’hystérectomie élargie, la section paramétriale est réalisée à la verticale de l’uretère. Un curage ganglionnaire pelvien a systématiquement été pratiqué. Il portait sur les ganglions internes et moyens du groupe iliaque externe et sur les ganglions iliaques internes, tous examinés en extemporané. En cas de positivité de l’examen histologique extemporané, le curage était étendu aux ganglions iliaques primitifs. Une adénectomie lombo-aortique n’était réalisée qu’en cas de découverte palpatoire d’une adénopathie pathologique ou d’une atteinte iliaque primitive. En cas d’envahissement des ganglions pelviens, une radiothérapie externe postopératoire était réalisée s’il n’y avait pas eu d’irradiation externe première (45 Gy sur le pelvis avec un cache médian et un complément de 5 Gy sur le côté atteint). L’enregistrement des complication a été prospectif. Les complications précoces sont survenues dans les deux mois postopératoires. Les complications tardives (> 2 mois) ont été graduées selon la classification de Chassagne. Celles qui ont nécessité une hospitalisation en milieu spécialisé sont cotées au grade 2. Celles qui ont réclamé une réintervention sont de grade 3. Méthodes statistiques : la survie et l’intervalle libre sans récidive ou métastase, toutes causes de décès confondues, ont été calculés par la méthode de Kaplan-Meier à partir de la date d’intervention chirurgicale. RÉSULTATS L’âge moyen des patientes était de 47 ans (23-79). La répartition selon la classification de FIGO montre une prédominance des stades I (tableau I). Les adénocarcinomes représentaient Tableau I. Répartition des cancers du col selon le stade FIGO. Ia Ib IIa IIb 9 228 27 50 314 2,9 % 72,6 % 8,6 % 15,9 % 100 % 29 D O S S I E 10,5 % des tumeurs. Quatre-vingt-deux pour cent des cols mesuraient moins de 4 cm. La taille moyenne du col des 314 patientes était de 3,4 cm (écart type = 1,1 cm). Dans 64 % des cas, l’examen histologique de la pièce opératoire a montré une stérilisation complète de la tumeur par l’irradiation préopératoire. Parmi les patientes qui ont reçu une curiethérapie isolée, 67 % des pièces étaient stérilisées, 56 % parmi les patientes présentant un col > 4 cm qui avaient bénéficié d’une irradiation externe suivie de curiethérapie. En cas de reliquat tumoral, celui-ci était limité au col dans 95 % des cas et atteignait les berges de la pièce opératoire dans 5 % des cas (collerette vaginale 2 %, annexe 1 %, tranche de section paramétriale 2 %). Cinquante patientes (16 %) ont présenté un envahissement ganglionnaire pelvien (tableau II). Tableau II. Répartition de l’atteinte ganglionnaire pelvienne selon le stade FIGO. N– 1 N+ R Hormis les cas de la séroconversion VIH post-transfusionnelle (1984) et du lymphœdème, aucune n’a entraîné de séquelles définitives. Aucune mortalité per- ou postopératoire n’est à déplorer dans cette série. Les complications tardives de grade 2 concernent 2,5 % des patientes (2 rectites radiques, 2 cystites radiques, 5 nécroses vaginales, 1 radionécrose sacrée). Les séquelles de grade 3 comprennent une sténose urétérale traitée par la montée d’une sonde urétérale et une sténose intestinale opérée. Nous n’avons pas enregistré de fistules urinaires ou digestives (tableau IV). Tableau IV. Séquelles tardives. Grade 2 Digestives 0,3 % Urinaires 0,6 % Autres 1,8 % soit 2,7 % Grade 3 Digestives 0,3 % Urinaires 0,3 % soit 0,6 % > 1 N+ Stade Ib 85 % 9% 6% Stade IIa 85 % 3,7 % 11,3 % Stade IIb 80,7 % 11,6 % 7,7 % On dénombre 8,5 % de complications immédiates (tableau III). ● Survie : la survie globale était de 81 % à 5 ans et de 70 % à 10 ans. La survie à 5 ans était de 87,5 % pour les stades I et de 63 % pour les stades II (p < 0,0001). La survie à 5 ans est de 88 % pour les patientes N– et de 57 % pour les patientes N+ (p < 0,0001). Elle est de 87,5 % pour les patientes dont la tumeur avait été totalement stérilisée par l’irradiation première, contre 72,5 % pour les patientes présentant un reliquat tumoral viable (p = 0,0016). ● Récidives locales : 48 patientes (15,3 %) ont présenté une récidive locale. La survie sans récidive est de 88 % pour les stades I et de 73 % pour les stades II (p < 0,0001). Dix pour cent des récidives étaient exclusivement centropelviennes, toutes les autres étaient latéropelviennes. ● Métastases : 43 patientes (13,6 %) ont développé une métastase. Dix-huit (5,7 %) de ces métastases étaient associées à une récidive pelvienne et 25 (7,9 %) étaient isolées. Les localisations métastatiques sont hépatiques, pulmonaires, osseuses, ganglionnaires inguinales et ganglionnaires lombo-aortiques pour 7 patientes. Le taux de survie sans métastase à 5 ans est de 86 %. Tableau III. Complications postopératoires. DISCUSSION L’atteinte iliaque externe était bilatérale dans 13 cas (29 %). Les ganglions iliaques primitifs étaient envahis dans 6 cas, soit 13 % des envahissements ganglionnaires pelviens. Un prélèvement ganglionnaire lombo-aortique sous-rénal a donc été pratiqué chez 6 patientes. Il n’a pas permis de mettre en évidence d’envahissement lombo-aortique dans cette série. COMPLICATIONS ● Éventrations : 4 ● Hémorragies : 5 ● Occlusions : – traitement médical : 2 – traitement chirurgical : 2 ● Lymphœdèmes du membre inférieur stabilisé : 1 ● Embolies pulmonaires : 3 ● Lymphocèles pelviennes compliquées : 2 ● Séroconversion VIH post-transfusionnelle : 1 30 Plusieurs attitudes sont envisageables en cas de cancer du col de stades Ib à IIb proximal. Elles visent toutes à traiter le col, ses voies de drainage verticales (corps utérin et tiers supérieur du vagin) et latérales (paramètres proximal et distal), et les chaînes ganglionnaires pelviennes (également lombo-aortiques pour certains). Le protocole de chirurgie première repose sur une colpohystérectomie élargie avec section distale des paramètres (type III de Piver) associée à l’évidement ganglionnaire pelvien. Toutefois, cette exérèse large nécessite souvent une radiothérapie de rattrapage [67 % dans la série de Landoni (14)] en cas d’envahissement ganglionnaire pelvien ou d’atteinte histologique des berges paramétriales. La Lettre du Gynécologue - n° 254 - septembre 2000 Le protocole de radiothérapie exclusive débute par une irradiation externe de 45 Gy sur le pelvis en quatre faisceaux suivie d’une curiethérapie utéro-vaginale de 25 Gy. Le paramètre ou la chaîne ganglionnaire atteinte sont traités par un surdosage latéropelvien qui complète la dose précédemment reçue jusqu’à 55 Gy. Enfin, l’association radiochirurgicale que nous défendons repose sur un traitement du paramètre distal par l’irradiation première telle que nous l’avons décrite, suivie d’une exérèse latérale volontairement limitée, avec section paramétriale proximale à la verticale de l’uretère (type II de Piver). L’irradiation exclusive et la chirurgie première ont des résultats comparables pour les cancers de stades Ib, IIa et IIb proximaux. Les études randomisées comparant ces deux techniques (14, 16, 17) confirment que les taux de survie globale et de survie sans récidive à 5 ans sont identiques. Dans les deux techniques, les résultats à 5 ans des stades Ib sont compris entre 80 et 90 %. Les résultats des stades II sont plus hétérogènes en raison de la grande variabilité des tailles et des types tumoraux ; toutefois, la survie à 5 ans est comprise entre 60 et 70 % pour les deux techniques (tableaux V et VI). Tableau V. Survie globale à 5 ans des protocoles de chirurgie exclusive. Auteur Ib % (nbr) Morley (17) 87,2 (156) Sall (30) 90 (290) Allen (1) 91 (123) IIa % (nbr) IIb % (nbr) 62,7 (270) Burghardt (3) 88,7 (632) 85,4 (102) Averette (2) 90,5 (866) 65,7 (95) Dargent (6) (3 ans) 69 (42) 67 (55) Tableau VI. Survie globale à 5 ans des protocoles de radiothérapie exclusive. Auteur Ib % (nbr) IIa % (nbr) 86 (254) Reedy (28) 88 (77) 74 (39) 58 (26) Horiot (12) 89 (218) 85 (315) 76 (314) 70 (128) 72 (353) 86 (97) Perez (20) 85 (384) Eiffel (8) 81 (1 526) Peu d’études ont porté sur le traitement des cancers du col par association radiochirurgicale. Trois études (19, 21, 22), dont deux randomisées, comparant un groupe recevant une irradiation exclusive à un groupe recevant une irradiation préopératoire ne mettent pas en évidence de différence de survie ou de La Lettre du Gynécologue - n° 254 - septembre 2000 Tableau VII. Complications de protocoles de radiothérapie exclusive. Auteurs Stade Unal (31) Ib IIb Perez (24) Ib IIa IIb Combes (5) IIa IIb Esche (9) Ib IIa IIb IIb % (nbr) Unal (31) Hopkins (11) contrôle local. Gerbaulet (10) et Calais (4), dont les séries associent une curiethérapie préopératoire à la dose de 60 Gy à une hystérectomie élargie distale (type III de Piver), rapportent des taux de survie globale pour les stades Ib de 92 %. La survie sans récidive des stades II proximaux est de 78 % pour Gerbaulet. La série précédente de l’Institut Curie rassemblait 691 patientes traitées de 1960 à 1970 par le protocole d’association radiochirurgicale que nous avons décrit ; elle rapportait des taux de survie globale de 83 % pour les stades Ib et de 77 % pour les stades IIb proximaux (26). Les résultats en termes de survie des protocoles d’association radiochirurgicale, d’irradiation exclusive ou de chirurgie première sont identiques. Le taux de complications graves à long terme et la qualité de la survie sont donc, à résultat équivalent, un critère de choix important du traitement. Le traitement par chirurgie première (colpohystérectomie élargie distale de type III de Piver) est responsable d’une dénervation splanchnique qui entraîne une atonie vésicale souvent régressive, mais, surtout, une dévascularisation du bas uretère à l’origine de fistules urinaires. Le taux moyen de fistules urinaires était de 4,4 % (0-12,8 %) parmi 28 équipes pratiquant une chirurgie exclusive avec exérèse paramétriale large (2). L’irradiation exclusive est également responsable de séquelles plus volontiers digestives (sténoses grêles ou coliques). Le taux de complications est directement dépendant de la dose reçue par les organes creux (18, 23). Or, dans un protocole d’irradiation exclusive, les doses rectales et vésicales moyennes sont toujours supérieures à 45 Gy. La conformation pelvienne et la taille tumorale peuvent alors les porter autour de 70 Gy, dose à partir de laquelle peuvent survenir des séquelles de grade 3 (tableau VII). Lanciano (13) Pedersen (25) Grade 2 Grade 3 10,1 % 10,5 % 9,3 % 7,9 % 8,1 % 14,9 % 7,5 % 5,4 % 7,5 % 16,9 % 15,1 % 19,7 % 5,9 % 9,4 % 7,9 % 14 % IIb 16 % rectum 6 % grêle 3 % urinaire Les protocoles d’association radiochirurgicale, bien connus en France, sont souvent mal considérés par les tenants des méthodes de chirurgie ou de radiothérapie exclusive. Ils sont 31 D O S S I E soupçonnés d’additionner les complications. Les complications des associations radiochirurgicales sont effectivement plus importantes si la radiothérapie à dose maximale s’ajoute à une chirurgie d’exérèse large du paramètre. C’est pour ces protocoles “d’addition” que les complications sont maximales. Ils complètent un geste de dissection large de l’uretère, par une irradiation pelvienne voisine de 45-50 Gy. Une récente étude randomisée (29) compare, pour les stades Ib avec facteurs de risque histologique, une exérèse distale exclusive à la même chirurgie avec irradiation postopératoire (46-50 Gy). La survie est supérieure dans le groupe irradié (86,9 % versus 78,6 %). Le taux de complications de grade 3 et de décès est aussi supérieur dans ce groupe (8,5 versus 2,1 %). La stratégie thérapeutique de l’Institut Curie en cas de cancer invasif du col de stades Ib à IIb proximal relève d’une autre optique. Elle a pour objectif d’obtenir, pour une efficacité comparable, un taux de complications radiques et chirurgicales moindre que celui des protocoles exclusifs ou de leur addition, et d’associer pour cela deux thérapeutiques non maximalistes. Pour parvenir à un taux de séquelles de grade 3 de 0,6 % et de grade 2 de 3 %, l’option retenue a été de pratiquer une exérèse radicale étroite (Piver II), après réduction du volume tumoral par une irradiation dosée pour respecter les organes pelviens. Quel que soit le protocole de radiothérapie préopératoire (curiethérapie ou radiothérapie externe première), la dosimétrie pelvienne est très inférieure à celle d’un protocole d’irradiation exclusive. Dans cette série, la moyenne des doses cumulées rectales est de 26 Gy (7-84) et la moyenne des doses cumulées vésicales de 18 Gy (5-57). Plus encore qu’une dosimétrie pelvienne tolérable par les organes creux, c’est la poursuite du traitement par une hystérectomie avec exérèse du paramètre proximal à l’aplomb de l’uretère qui limite l’ischémie du bas uretère et du trigone. Après une irradiation centro-pelvienne responsable d’une sclérose de la microvascularisation du bas uretère, il importe de limiter au maximum l’ischémie postopératoire de la paroi urétérale et vésicale, qui est responsable de la constitution de trajets fistuleux, en réséquant le moins possible de paramètres (27). L’étroitesse de cette exérèse est rendue possible par le très faible taux d’atteinte résiduelle du paramètre proximal après irradiation (2 % dans notre série). L’association d’une radiothérapie à dose préopératoire et d’une hystérectomie élargie avec section proximale du paramètre paraît générer moins de séquelles que l’irradiation pelvienne exclusive ou que la chirurgie d’exérèse distale première. Elle semble adaptée aux cancers étendus au paramètre proximal. Elle permet la prise en charge de lésions de gros volume limitées au col, mais les cancers de petit volume (< 2 cm) sont pour la plupart stérilisés par la curiethérapie première, et probablement “surtraités” par l’intervention qui suit. Toutefois, nous pensons qu’une irradiation à une dose permettant d’obtenir une réponse histologique complète dans 100 % des cas génère un taux de séquelles trop important pour ces petites tumeurs. La chirurgie exclusive par une exérèse large du paramètre paraît également inadaptée à la prise 32 R en charge des petites tumeurs. Nous avons fait part plus haut du risque de fistule, et l’efficacité thérapeutique d’une exérèse paramétriale large n’est par ailleurs pas démontrée : Burghardt (3), comparant rétrospectivement les résultats de plusieurs équipes pratiquant des hystérectomies élargies distales et proximales exclusives, n’a pas mis en valeur de différence significative de survie ni de contrôle pelvien pour les tumeur de moins de 10 cm3 (environ 3 cm de diamètre). Magrina rapporte une courte série de 16 patientes porteuses d’une tumeur Ib < 2 cm opérées d’une hystérectomie élargie proximale exclusive. La survie à 5 ans est de 100 % (15). Nous pensons que l’hystérectomie élargie proximale exclusive avec lymphadénectomie iliaque externe est adaptée aux tumeurs Ib de moins de 2 cm sous réserve de l’absence d’emboles lymphatiques et vasculaires péritumoraux, qui majorent le risque d’atteinte ganglionnaire paramétriale distale (7). Nous appliquons ce protocole à l’Institut Curie depuis deux ans. L’association d’une radiothérapie première à visée de réduction du volume tumoral et d’une hystérectomie élargie avec section proximale des paramètres permet d’obtenir un contrôle local et une survie globale équivalents à ceux de la radiothérapie exclusive et de la chirurgie d’exérèse distale première. Elle génère moins de séquelles digestives et urinaires et permet donc une qualité de survie supérieure. Elle induit probablement un surtraitement des tumeurs de petit volume, qui peuvent être traitées par une hystérectomie élargie proximale exclusive. ■ R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. 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