INFORMATION : SPORT
KL
Les jeux nobles : …début du 16ème siècle.
Les compétitions valorisées étaient celles de la chevalerie (Vertu, courage…). En référence à la guerre et au
combat, avec force et violence. Organisation des tournois ou Parties de chasse.
Les autres, pour le divertissement n’étaient pas valorisées. L’éloignement du combat les rend inférieures
privilégiant l’adresse et le non contact. Inutiles car non guerrier.
Ces jeux nobles vont aller vers d’avantage de contrôle.
C’est le contexte qui va mener à une évolution des sensibilités à l’égard de la violence.
Il y a aussi un renouvellement des idéaux de la noblesse basés sur la démonstration de force va évoluer et
perdre cette notion d’écrasement sanguinaire de l’autre.
Encore, le renouvellement de l’exercice de pouvoir monarchique qui changera la guerre en
Tous ces éléments vont mener à la disparation des combats de foule au début du 16ème, les joutes subsistent
d’abord mais vont progressivement s’euphémiser puis en 1605, disparition des joutes.
Les compétitions basées sur la force et la violence, vont subir une innovation, tout en s’inscrivant dans la
continuité de l’idéal guerrier. En s’éloignant de l’affrontement et de la notion de force. On va arriver aux
simulacres de combats. On privilégiera la technique et l’adresse.
Création de deux nouveaux types de compétitions : la Course de bague et la Quintaine.
Vers une pratique symbolique : Évolution au 17è, avec la constitution d’un art de cours basé sur la
technique et l’adresse mais aussi et surtout sur le paraitre valorisant l’élégance et l’allure.
Les jeux nobles sont donc une fausse compétition. La société d’ordre et de conservation engendre une
compétition inégalitaire au sein de la noblesse. Le déroulement de la compétition est prioritairement
subordonné au respect de la hiérarchie seigneuriale.
Les individus en compétition le sont toujours au nom de lien préexistant au jeu. (Condition social, sexuelle,
géographique…) La compétition reproduit les sociabilités jugées normales dans l’Ancien Régime. Jamais le
joueur n’est indépendant dans la compétition, ne représentent que lui-même.
La compétition est présente même si imparfaite (pas de record, compétition non généralisée) Continuité.
SAUF, pour les jeux nobles où la compétition est reléguée au second plan, avec la priorité au paraitre et la
dépendance à la hiérarchie) Continuité
b) L’institutionnalisation
Jeux populaires
Les espaces : il n’existe aucun lieu spécifique, organisation aléatoire et variable. Délimitation grossière de
l’espace de jeu, qui changera pour un autre match d’un autre village.
Temporalité : Organisation cyclique du calendrier religieux. Ou une organisation anarchique dans le
déroulement de la vie quotidienne.
On a donc une grande dispersion et variabilité des jeux populaires (Espaces et temps ne sont pas
spécialisés)
Jeux nobles
Les espaces : on va vers des espaces spécialisée (tournois, joutes) mais non institutionnalisés.
Temps : Organisation cyclique en fonction du calendrier religieux. Ou Organisation anarchique dans le
déroulement de la vie seigneuriale (mariage…)