du cardinal du corps résiduel de L. On note | · |pla valeur absolue sur ¯
Qptelle que
|p|p=p−1(donc |·|L=|·|[L:Qp]
psur L).
Si Kest un corps, on note GK= Gal( ¯
K/K)le groupe de Galois absolu de K. Lorsque
Kest de plus une extension finie de Qp, on note recK:K×→ Gab
Kle morphisme de
réciprocité de la théorie du corps de classes normalisé de telle sorte que l’image d’une
uniformisante soit un élément de Frobenius géométrique. On note εle caractère p-adique
cyclotomique de GK, de sorte que ε◦recKest le caractère x7→ NK/Qp(x)|x|Kde K×. On
adopte comme convention que le poids de Hodge-Tate de εest 1.
Si un groupe algébrique est désigné par une lettre majuscule romaine (G, H, N, T, . . . )
on désigne par la lettre minuscule gothique correspondante (g,h,n,t, . . . )son algèbre de
Lie.
Fixons brièvement quelques conventions concernant le groupe GLn. On note Ble sous-
groupe de Borel des matrices triangulaires supérieures, et Tson sous-tore maximal consti-
tué des matrices diagonales. Ce choix détermine un ensemble ∆ = {α1,· · · , αn−1}de ra-
cines simples, αidésignant le caractère algébrique (t1,· · · , tn)7→ tit−1
i+1. Pour 1≤i≤n,
on note βile cocaractère t7→ (t, · · · , t
| {z }
i
,1,· · · ,1), de telle sorte que l’on ait αi◦βj(t) = tδi,j .
Nous convenons que la notion de dominance pour un caractère du tore Tou de son algèbre
de Lie test toujours relative à ce choix de racines simples. Si I⊂ {1,· · · , n −1}, on note
PIle sous-groupe parabolique contenant Bcorrespondant à l’ensemble {αi|i∈I}, et PI
le sous-groupe parabolique opposé, on désigne par LIleur sous-groupe de Levi commun
et WI⊆Wson groupe de Weyl. Rappelons que si Mdésigne un module de plus haut
poids de U(gln), relativement à l’algèbre de Lie b, le sous-groupe PIest dit adapté à M
si l’action de pIsur Mse prolonge en une représentation algébrique de PI. Si ρdésigne
la demi-somme des racines positives, λun caractère de tet wun élément du groupe de
Weyl de G, on définit w·λ=w(λ+ρ)−ρ. Si λest un poids dominant entier de t, le
U(g)-module simple de plus haut poids w·λest adapté à pI, si et seulement si w·λest
un poids dominant de LI, ce qui est encore équivalent à ce que w∈IWl’ensemble des
représentants de WI\Wde longueur minimale ([37, § 9.4]).
Soit Let Kdeux extensions finies de Qp, on note K0l’extension maximale non ramifiée
sur Qpcontenue dans Ket K0
0l’extension maximale non ramifiée sur Qpcontenue dans
K({ζpn|n≥1})où ζpnest un système compatible de racines pn-ièmes de l’unité. On note
de plus RKl’anneau de Robba de Ket RL,K =L⊗QpRK. On rappelle que RKest
l’anneau des séries formelles f=Pn∈Zanznavec an∈K0
0convergeant sur une couronne
r(f)≤ |z|p<1([39, § 2.2]).
Si Hest un groupe de Lie p-adique abélien, on note c
Hl’espace analytique rigide
sur Qpreprésentant le foncteur associant à un espace affinoïde X= Sp(A)le groupe
Homcont(H, A×)des morphismes de groupes continus H→A×(voir par exemple [25, §
6.4]). Si Xest un espace analytique rigide sur Qpet Lune extension finie de Qp, on note
XL= Sp(L)×Sp(Qp)X.
2. Espaces de déformations
Soit Lune extension finie de Qpdans ¯
Qp. On note OLson anneau d’entiers et kLson
corps résiduel. On fixe Lune uniformisante de OL.
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