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med
2015
Gibraltar :
porte de la liberté vers l’Espagne
C’est le bout de l’Europe, le bout de l’Espagne...
tellement au bout, que ce n’est plus tout à fait
l’Espagne ni l’Europe. Chargé de mythes anciens et
modernes, Gibraltar ne semble pas connaître la crise
économique : moins de 2% de chômage, des milliers
d’emplois pour les Espagnols frontaliers, un des PIB
les plus forts du monde (1,4 milliard). Pourtant, ce
rocher de 7 km2 qui ouvre le détroit est source d’enjeux
importants et de tensions permanentes. Gibraltar est
toujours inscrit dans la liste de l’ONU des territoires
à décoloniser. Paradis fiscal qui n’en porte plus le
nom puisque le territoire britannique a été supprimé
récemment de la « liste noire », Gibraltar reste, avec
ses 18 000 entreprises pour 30 000 habitants, un lieu
à part… Coupé du reste du monde pendant les années
Franco, Gibraltar a su cultiver ce paradoxe d’être à la
fois un carrefour de l’économie mondialisée et un
village où tout le monde se connaît.
Arno Brignon est représenté par l’agence Signatures
Free doors to Spain: Gibraltar
This is the end of Europe, the end of Spain ... so much
an end that it is not quite Spain or Europe either.
Responsible for ancient and modern myths, Gibraltar
does not seem to know the economic crisis: less than
2% unemployment, thousands of jobs for Spanish on
the border, one of the highest GDP in the world (1.4
billion). Yet this rock of 7 km2 which opens the Strait is
a source of important issues and permanent tensions.
Gibraltar is still registered in the UN list of territories
to be decolonized. An unnamed tax haven since the
British territory was recently removed from the «black
list», Gibraltar remains, with its 18 000 businesses per
30 000 inhabitants, a place apart ... Cut off from the
rest of the world during the Franco years, Gibraltar
has cultivated the paradox of being both a hub of the
global economy and a village where everyone knows
each other.
Arno Brignon is represented by the agency Signatures
arno brignon