2
´etait scind´ee, V(2) contiendrait un vecteur fix´e par G, que l’on peut toujours supposer de
la forme w=αX2+βY 2+XY . Donc, pour tout
M=a b
c d ∈G
on devrait avoir a2b2
c2d2 α
β+ac
bd =α
β
En particulier, si b=c= 0 et d=a−1avec a26= 1 (c’est ici qu’on utilise |k| ≥ 4 :)), on
doit avoir (a2−1)α= 0, (a−2−1)β= 0 donc α=β= 0. Mais XY n’est clairement pas
fix´e par Gnon plus (voir calcul dans la question pr´ec´edente).
(d) Il suffit de consid´erer l’application k-bili´eaire surjective f:V(1) ×V(1) →V(2) d´efinie
par f(X1X2) = X2,f(X1, Y2) = f(Y1, X2) = XY ,f(Y1, Y2) = Y2. Elle se factorise en
une application k-lin´eaire surjective V(1)⊗kV(1) V(2), dont on v´erifie imm´ediatement
que c’est un morphisme de k[G]-modules.
(e) Si V(1) ⊗kV(1) ´etait un k[G]-module semisimple alors tous ses k[G]-modules quotients
le seraient aussi. Or ce n’est pas le cas de V(2) comme on l’a vu dans la question (2) (c).
Exercice 2 (simplicit´e et Sylow)
(1) (a) Comme A(G) est normal dans S(G), L(G)∩ A(G) est normal dans L(G). Comme G
donc L(G) est simple, on a donc L(G)∩ A(G) = 1 ou L(G)∩ A(G) = L(G). Dans le
premier cas, on aurait alors G˜→L(G)⊂ S(G)
→Z/2 injectif (ici, :S(G)→Z/2 d´signe
la signature), ce qui contredit l’hypoth`ese sur G. Donc L(G)∩ A(G) = L(G) ou encore
L(G)⊂ A(G).
(b) Ecrivons |G|= 2rmavec mimpair. Soit Sun 2-Sylow de G. Supposons Scyclique de
g´en´erateur s. Alors L(s) est un produit de mcycles de longueur 2r`a support deux `a deux
disjoints. En particulier, (L(s)) = (−1)m=−1, ce qui contredit le fait que L(s)∈ A(G).
(c) Supposons n≥4. Un 2-Sylow Sde Anest d’ordre 2ravec r≥n
2(si npair) ou n−1
2
(si nimpair). Si S´etait cyclique, Ancontiendrait donc un ´el´ement d’ordre 2n
2ou 2n−1
2
selon le cas. Mais en consid´erant la d´ecomposition en produit de cycles `a supports deux
`a deux disjoints d’un ´el´ement d’ordre une puissance de 2 dans Sn, on voit que celui-ci
est d’ordre ≤n(le cas d´egalit´e n’´etant possible que si nest lui-mˆeme une puissance de
2). Pour n≥4, on a toujours 2n−1
2> n. En fait, les 2-Sylow de Anne sont pas non
plus ab´eliens d`es que n≥6 (pour n= 5, on a s5= 4 donc les 2-Sylow sont de la forme
(Z/2)2). Il suffit de le montrer pour n= 6 (puisque pour n≥6, Ancontient des copies
de A6donc les 2-Sylow de Ancontiennent des copies des 2-Sylow de A6comme on l’a
vu en cours). Dans ce cas s2= 8. Soit Sun 2-Sylow de A6. Comme Sest un 2-groupe,
les orbites de Sop´erant sur {1,...,6}sont de longueur 2 ou 4. De plus Sop`ere sans
point fixe sinon Sserait contenu dans une copie de A5. Or les 2-Sylow de A5sont d’ordre
4. Les orbites ne peuvent pas non plus toutes ˆetre de longueur 2 sinon les ´el´ements de
Sseraient tous d’ordre 2. Mais A6contient des ´el´ements d’ordre 4 (les produits d’une
transposition et d’un 4-cycle `a supports disjoints). Donc Sa une orbite de longueur 2 - que
l’on peut toujours supposer ˆetre {1,2}quitte `a renum´eroter et une orbite de longueur 4 -
{3,4,5,6}. Comme Scontient des ´el´ements d’ordre 4, Scontient forc´ement (12)(3456) et
son inverse (12)(3654) et ce sont les seuls ´el´ements d’ordre 4 que Speut contenir. De plus,
le centralisateur de (12)(3456) dans A6est h(12)(3456)i(S(en effet, si σ∈ A6centralise
(12)(3456), il stabilise forc´ement {1,2}et {3,4,5,6}donc σs’´ecrit σ= (12)a(3456)bcar
le stabilisateur d’un n-cycle cndans Snest hcni), ce qui montre que Sn’est pas ab´elien
(en fait S=D8puisque des deux groupes non-ab´eliens d’ordre 8, c’est celui qui n’a que
2 ´el´ements d’ordre 4).
(d) Si Gest un groupe fini d’ordre pair tel que |G|
2est impair alors ses 2-Sylow sont d’ordre
2 donc cycliques. D’apr`es la question (1) (b) Gne peut ˆetre simple.
(2) (a) Soit pun nombre premier divisant l’ordre de G,Sp(G) l’ensemble des p-Sylow de Get
sp:= |Sp(G)|. On sait que Gagit transitivement par conjugaison sur Sp(G) d’o`u un