L L’imagerie avant et après chimiothérapie néoadjuvante pour cancer du sein D

La Lettre du Sénologue - n ° 39 - janvier-février-mars 2008
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L’imagerie avant et après chimiothérapie néoadjuvante
pour cancer du sein
Imaging before and after neoadjuvant chemotherapy for breast cancer
IP V. Feillel, J.P. Alunni, M.H. Marty*
La chimiothérapie néoadjuvante requiert une coordina-
tion pluridisciplinaire impliquant le radio sénologue.
Limagerie intervient, dès le bilan initial, pour préci-
ser les caractéristiques morphologiques et l’extension de la
tumeur et pour déterminer sa localisation. Son rôle est pri-
mordial pour prédire l’efficacité thérapeutique et évaluer la
tumeur résiduelle avant de prendre la décision d’une chirurgie
conservatrice du sein ou d’une mastectomie. La connaissance
des avantages et des limites des méthodes d’évaluation utili-
sées est donc essentielle.
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE
Lindication de chimiothérapie néoadjuvante est posée en
fonction des données du bilan préthérapeutique. Celui-ci ser-
vira de base pour apprécier la réponse tumorale et doit être
conduit avec rigueur.
Prélèvements pour diagnostic pathologique
Un échantillonnage tumoral de qualité est indispensable
pour établir le type histologique, le grade histopronostique et
autoriser la recherche immunohistochimique des marqueurs
prédictifs. Les microbiopsies à l’aiguille automatique (18 à
14 gauges) sont le plus souvent suffisantes et de réalisation
rapide. Léchoguidage est recommandé pour en assurer la pré-
cision, particulièrement en cas de masse mal individualisée ou
profonde. Ces prélèvements marquent le début de la prise en
charge et génèrent de l’inquiétude. Il est donc essentiel qu’ils
soient expliqués et réalisés sans retard ni douleur.
Taille tumorale et extension
Lexamen clinique est indispensable et doit être pluridiscipli-
naire, permettant au chirurgien de prévoir le geste chirurgical
conservateur en cas de duction tumorale suffisante. Cepen-
dant, la taille est le plus souvent surestimée du fait de l’épaisseur
cutanée, de la profondeur de la tumeur, de lenvironnement glan-
dulaire dense ou bien de l’matome secondaire à la biopsie. Bien
que nécessaire, l’examen clinique est peu sensible pour apprécier
lextension ganglionnaire. Les ganglions envahis ne sont pas pal-
pables dans 30 à 50 % des cas et les ganglions suspects à la palpa-
tion sont en fait inflammatoires dans environ 20 % des cas.
La mesure de la taille tumorale sur les mammographies nest
fiable que lorsque le sein est peu dense et la masse assez bien cir-
conscrite. Dans tous les cas, lanalyse mammographique, au be-
* Institut Claudius-Regaud, département radio-sénologie, 20-24, rue du Pont-Saint-Pierre,
31052 Toulouse.
soin à laide d’agrandissements radiologiques, est nécessaire pour
tecter les microcalcifications objectivant une composante in-
tracanalaireriphérique ou des foyers tumoraux à distance.
Lévaluation échographique est plus précise pour les seins de for-
te densité et les tumeurs avec contours masqués ou spicus. Cette
mesure doit précéder toute biopsie an d’éviter de majorer la taille
tumorale. Toutefois, léchographie sous-estime les volumineuses
tumeurs, plus larges que le champ dexploration de la sonde.
Léchographie est essentielle pour la recherche de lésions mul-
tifocales ou multicentriques et pour guider le prélèvement des
sions supplémentaires avant dinitier la chimiothérapie. Si une
atteinte multicentrique est confirmée, la chimiothérapie néoad-
juvante nest plus indiquée puisquun traitement conservateur ne
peut plus être envisagé. Léchographie a une valeur diagnostique
globale inressante pour l’extension ganglionnaire (84-92 %) et
pourrait être sysmatiquement proposée, plus ou moins en as-
sociation avec la cytoponction des ganglions suspects (1).
À ce bilan conventionnel peut s’ajouter l’IRM, examen le plus
fiable pour apprécier la taille et l’extension en profondeur et aussi
le plus sensible pour la recherche de multicentricité. L’IRM cèle
des lésions additionnelles dans environ 16 % des cas. Cependant,
la fréquence des faux positifs impose la biopsie de toute sion
suppmentaire avant de modifier le schéma thérapeutique.
L’IRM nest pas systématique, mais fortement conseillée si la tu-
meur est mal évaluable par limagerie standard, particulièrement
en cas de sein dense et de carcinome lobulaire invasif (CLI).
Localisation de la tumeur par marquage
Sous l’effet du traitement, la réponse tumorale clinique et ra-
diologique peut être rapide et parfois complète. De ce fait, le
site tumoral initial doit être parfaitement localipour orien-
ter lexérèse chirurgicale postchimiothérapie. Le quadrant,
le rayon et la distance par rapport au mamelon et à la peau
doivent être clairement notés. Des clichés orthogonaux sont
utiles. La profondeur est appréciée par échographie.
Les microcalcifications régressent rarement même si la taille
tumorale clinique diminue. Elles servent de marqueur de site.
Un point de tatouage cutané à l’encre de chine en regard du
centre tumoral est possible. Au mieux, un clip métallique ra-
dio-opaque et échovisible peut aisément être introduit dans
la tumeur sous échoguidage. Ce clip est posé soit quand la
tumeur commence à diminuer et devient difficile à palper, soit
demblée avant le début du traitement en anticipant la fonte tu-
morale. Grâce à ce marqueur, facilement reconnaissable, le re-
rage radiologique préopératoire oriente précisément lexérèse
chirurgicale sur le lit tumoral et favorise l’analyse anatomopa-
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thologique (3). Dans létude de Oh (4), quelle que soit la réponse
tumorale, le risque de récidive locale à 5 ans est significativement
plus bas pour les patientes ayant bénéficié d’un marquage tumo-
ral par clip par rapport aux patientes nen ayant pas eu. Cela tend
à montrer que cettethode améliore le contle local.
Bilan du sein controlatéral
En moyenne, un cancer du sein controlatéral est retrouvé dans
10 % des cas. Celui-ci est détecté par l’IRM seule dans 3,1 % des
cas (2). Ce risque augmente lorsque la patiente est jeune ou pré-
sente une prédisposition héréditaire ou un carcinome lobulaire
invasif. Une évaluation diagnostique complète du sein controla-
ral est donc exigée avant de débuter la thérapeutique.
Au total, l’importance d’un bilan initial complet de haute quali
est soulige. Durant la première phase thérapeutique, le monito-
rage radiologique indispensable sappuie sur ce bilan de référence.
ÉVALUATION DE LA RÉPONSE TUMORALE
Lanalyse radiologique évalue la réponse tumorale et tente de
prédire la réponse pathologique établie à partir de la pièce opéra-
toire. La régression tumorale reflète la sensibilité d’une tumeur à
la chimiotrapie d’induction et apparaît comme un facteur pro-
nostique majeur. Sur les données du bilan de fin de traitement,
le chirurgien prévoit l’importance du geste chirurgical et la pos-
sibili de la conservation du sein. À l’évidence, la réponse tumo-
rale conditionne l’ampleur du traitement local, dl’importance
accordée à l’estimation des dimensions de la tumeur siduelle à
lissue du dernier cycle de chimiothérapie. Cette évaluation re-
pose essentiellement sur les mesures comparatives entre le bilan
initial et le bilan den de traitement.
Les résultats publs se rent principalement à la classification
RECIST (Response Evaluation Criteria In Solid Tumors) utilisant
le diamètre maximal de la tumeur (5). Quatre stades sont crits :
une ponse compte (RC) [figures 1a, b, c, d] correspond à la
disparition de tout signe de tumeur, une ponse partielle (RP)
à une diminution de 30 % ou plus du diamètre maximal, une
progression à une augmentation de 20 % ou à l’apparition dune
nouvelle lésion, et une tumeur stable ou absence de réponse se
définit par une variation inrieure à celle dune réponse partielle
ou dune progression.
Bilan conventionnel
Lexamen clinique et l’imagerie conventionnelle par mam-
mographie et échographie sont les méthodes qui répondent
aux critères internationaux actuels. Cependant, leur intérêt se
trouve limité dans un grand nombre de cas (6, 7).
Lévaluation clinique nest pas performante. Lœdème, la né-
crose et la fibrose postchimiotrapique peuvent masquer les
vraies dimensions tumorales. Inversement, la résorption de p-
nones inflammatoires ou de l’hématome postbiopsique peut
être faussement interprétée comme une régression tumorale (1).
Lexamen clinique tend à majorer les dimensions tumorales ini-
tiales et à minorer celles de la tumeur résiduelle après traitement.
Les études publiées montrent un coefficient de corlation avec
les dimensions histopathologiques variant de 0,42 à 0,68 (8).
La mesure mammographique est able lorsque le sein est
peu dense et les contours tumoraux bien visibles. Mais la
corrélation historadiologique est très médiocre en cas de sein
dense, de tumeur mal définie, de distorsion architecturale et de
microcalcifications. En fin de traitement, les microcalcifications,
liées à une composante intracanalaire, peuvent persister me si
la tumeur semble avoir bien régressé. Elles peuvent aussi apparaî-
tre pendant le traitement et refléter la nécrose tumorale (9). Au
cours du traitement, si la densi tumorale diminue et les contours
deviennent flous, la mesure de la tumeur nest plus possible.
En définitive, seules les masses dans les seins clairs et dont plus
de 50 % des contours se définissent nettement, sont évaluables
correctement par la mammographie (6, 10).
Léchographie offre une évaluation plus précise pour les tu-
meurs bien délimitées. Sa supériorité par rapport à la mammo-
graphie est évidente pour les seins denses. Elle reste l’examen
le plus sensible pour l’évaluation des adénopathies axillaires.
Toutefois, les résultats sont contradictoires et certains auteurs
soulignent la fréquence des sous-estimations liées aux modifi-
cations tumorales (1, 11). Elle nest pas appropriée pour le mo-
nitorage des tumeurs volumineuses non visibles entièrement
dans le champ dexploration, ni pour la détection des petits re-
liquats tumoraux inférieurs à 6 mm (12). Léchographie doppler
Figure 1.
a. Incidence craniocaudale avant chimiotrapie : tumeur
externe. b. Clip Bard® introduit dans la tumeur sous échoguidage.
ba
Figure 1.
c. Incidence craniocaudale aps chimiothérapie : ponse
complète mammo-échographique. d. Radiographie de la pièce
opératoire. Exérèse chirurgicale aps repérage du clip.
dc
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avec produit de contraste montre que la régression des vaisseaux
tumoraux précède la décroissance tumorale et reflète l’efficacité
trapeutique. Cet examen reste du domaine de la recherche et
nest pas utilisé en routine dans le monitorage.
Au total, l’évaluation de la ponse tumorale par limagerie habituel-
le apparaît satisfaisante pour les tumeurs bien définies à régression
concentrique. Dans les autres cas, elle se heurte à de nombreuses
difficultés. La gression tumorale nest pas uniforme. Les remanie-
ments post-thérapeutiques tels que la nécrose, labrose, lœdème
et la fragmentation sionnelle sont des sources derreurs condui-
sant à des sultats souvent inadéquats. Par ailleurs, ce monitorage
nest pas efficace pour les carcinomes lobulaires invasifs (8).
Dans l’étude de Peintinger (8), la combinaison des méthodes
mammographique et échographique améliore la précision et
permet d’obtenir une concordance historadiologique dans 67 %
des cas. La sensibilité des deux examens associés pour prédire
la réponse pathologique complète (pCR) est de 78,6 %.
Ces limites du bilan conventionnel justifient la recherche
d’autres techniques plus performantes.
IRM
Lintérêt de l’IRM est démontré par de nombreuses études
soulignant sa supériorité globale dans l’évaluation de la réponse
tumorale (6, 7). Lanalyse repose sur la comparaison des images
avant et après chimiothérapie, dla nécessité d’une IRM ini-
tiale. Les auteurs rapportent un haut coefficient de corrélation
allant de 0,75 à 0,89 entre la taille histologique et la taille IRM
de la tumeur après chimiothérapie (13-15). Ainsi, l’IRM est le
meilleur examen pour apprécier la tumeur résiduelle.
Plusieurs exriences (16-18) ont montré que les modifications
de la tumeur, dès la premre cure, étaient fortement corrélées à
la ponse finale. L’IRM annoncerait, précocement et avec fiabi-
li, les patientes éligibles pour une conservation mammaire et
tecterait rapidement les patientes non répondeuses”. Selon
Partridge (17), le changement du volume tumoral à l’IRM, plus
que celui du diamètre maximal, est le facteur le plus sensible pour
prédire lefficacité thérapeutique et se comporte comme un fac-
teur pronostic indépendant.
Les critères dévaluation sont morphologiques et cinétiques.
Non influens par la nécrose et l’œdème, les sultats se fon-
dent sur la taille de l’image et les variations du rehaussement liées
aux modifications de la vascularisation tumorale sous l’eet du
traitement. La chimiothérapie perturbe la néoangiogenèse et
diminue la perfusion tumorale. Il s’ensuit une disparition du pic
de rehaussement précoce avec aplatissement de la courbe et une
disparition du phénone de wash out. Toutefois, la disparition
de la vascularisation ne permet pas d’affirmer la stérilisation. Un
rehaussement modéré tardif et persistant au site de la tumeur ini-
tiale doit être consicomme un résidu tumoral.
Limpact de la chimiothérapie sur la cinétique du rehaussement
conduit à un certain nombre de sous-estimations de la tumeur
résiduelle. Par ailleurs, la fragmentation tumorale en de multi-
ples petits foyers tumoraux indétectables alre la sensibilide
l’IRM. Rieber estime que l’IRM est plus fiable pour apprécier les
chances de réponse que pour terminer précisément l’extension
tumorale aps traitement. Dans sa série, 66,7 % des RC à l’IRM
étaient des faux négatifs avec persistance de sions néoplasiques
histologiques, le plus souvent de type carcinome intracanalaire,
carcinome lobulaire invasif (CLI) et lésions multifocales (16) [-
gures 2a, b].
Dans le cas des carcinomes lobulaires infiltrants, la sous-estima-
tion est majorée. Les résultats doivent être interprétés avec pru-
dence d’autant quil est connu que la chimiosensibilité du CLI est
diocre (19). Même si la réponse part compte à l’IRM, un
risque de lésion siduelle étendue et de berges chirurgicales non
saines existe.
À l’inverse, quelques auteurs rapportent une surestimation de la
tumeur restante par IRM, observée dans 33 % des cas dans l’étude
de Rosen (15). Dans larie de Partridge (14), il existe une image
persistante à l’IRM dans 62,5 % des cas de ponse complète pa-
thologique (pCR). Cette discordance s’expliquerait par la fibrose
induite par le traitement ou linflammation en voie de résorption
rant un rehaussement intense interprété, à tort, comme le
volume tumoral résiduel.
La sensibilité de l’IRM a été testée en fonction de la morphologie
tumorale et du mode deponse (6, 20). Ainsi, il apparaît qu’une
tumeur unicentrique assez bien limitée a une forte probabilité
de régression homogène concentrique bien évaluée par l’IRM et
permettant d’espérer une bonne réponse pathologique. À linver-
se, une tumeur sous forme de rehaussement gional mal défini,
spiculée ou multifocale, a plus de risque de fragmentation avec,
pour conséquence, une évaluation par l’IRM moins performante
et une plus grande fréquence de marges chirurgicales positives
(figures 3a, b, c).
À présent, des travaux sont nécessaires pour apprécier la va-
leur prédictive de l’IRM en fonction des caractéristiques bio-
logiques tumorales et des drogues utilisées.
Les nouveaux protocoles de chimiothérapie ont fait la preuve de
leur efficaci. Le taux de pCR et des reliquats tumoraux minimes
s’est amplifié. Dans l’étude de Chen (21), l’IRM prédit la pCR avec
une forte sensibilité (95 %) pour les tumeurs surexprimant HER-2
alors que les faux négatifs sont fréquents pour les tumeurs ne sur-
exprimant pas HER-2 (50 %), particulièrement chez les patientes
Figures 2a et b.
Réponse compte à l’IRM : a. avant chimiothérapie,
rehaussement tumoral externe à droite ; b : après chimiotrapie,
ponse compte à l’IRM. Persistance de carcinome intra-
canalaire à l’analyse histologique de la pièce opératoire.
a
b
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recevant des antiangiogéniques. Ces faux négatifs sont liés à une
maladie résiduelle sous forme de cellules dispersées ou de petits
foyers (< 3 mm), difficilement identifiables à l’IRM. Par ailleurs,
la réduction de la vascularisation tumorale, induite par les anti-
angiogéniques, explique le manque de visualisation de la tumeur
résiduelle à l’IRM par défaut de rehaussement.
Dans un avenir proche, les recherches en cours sur limagerie dy-
namique permise par l’IRM devraient permettre de nir les pa-
ramètres les plus utiles pour lévaluation de la réponse tumorale.
CONCLUSION
Le rôle d’une imagerie de haute qualité est démontré dans la
prise en charge d’une chimiothérapie néoadjuvante. Une -
flexion pluridisciplinaire et des efforts constants s’imposent
pour améliorer sa performance. Malgré l’évolution des tech-
niques, le bilan conventionnel reste insuffisant dans un grand
nombre de cas. Lapport de l’IRM est indéniable, mais ses li-
mites doivent être bien connues. Actuellement, la combinaison
des méthodes d’imagerie apporte un gain de précisions utiles
pour le chirurgien. Cependant, l’évaluation de la réponse tumo-
rale est confrontée à de nombreuses difficultés, liées essentiel-
lement aux modifications tumorales sous l’effet du traitement.
Les travaux récents de corrélation historadiologique prouvent
que la réponse tumorale nest pas uniforme et dépend de fac-
teurs tumoraux biologiques et des drogues utilisées.
D’autres études sont nécessaires pour définir des modalités
d’imagerie plus adaptées aux protocoles thérapeutiques ac-
tuelles et aux questions posées. n
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Figures 5a, b et c.
Fragmentation tumorale visible à l’IRM : a. avant
chimiothérapie, volumineuse tumeur externe gauche ; b : après
chimiothérapie, plan de coupe 12 h : reliquat tumoral ; c : aps
chimiothérapie, plan de coupe 4 h : reliquat tumoral. Conclusion :
fragmentation tumorale visible à l’IRM ne permettant pas une
chirurgie conservatrice.
a
b
c
1 / 4 100%

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