Canada 2015 : Janvier 2015 Perspectives de placement On prévoit encore de la volatilité en 2015, mais la forte croissance économique aux États-Unis devrait conforter les investisseurs canadiens dans leur optimisme. Revue du quatrième trimestre Perspectives pour le premier trimestre Les actions canadiennes ont progressé de 10,6 % depuis le début de l’année. La chute du prix du pétrole a été le facteur déterminant sur les marchés. La volatilité engendrée par la chute du prix du pétrole s’avérera peut-être une réaction exagérée à court terme, car le prix est sans doute passé en deçà de la juste valeur. La faiblesse du dollar canadien favorise les exportateurs. Le marché de l’emploi aux États-Unis a enregistré son 57e gain mensuel d’affilée. Les tensions géopolitiques demeurent une source d’inquiétude. La faiblesse du prix du pétrole peut être perçue comme une baisse d’impôt pour les consommateurs. Tout compte fait, nous affichons un optimisme prudent au moment d’entreprendre le premier trimestre de 2015. Aux yeux des investisseurs mondiaux, la chute du prix du pétrole a été le facteur déterminant sur les marchés au quatrième trimestre. Les pays riches en pétrole comme le Canada ont été particulièrement exposés à une recrudescence de la volatilité. Toutefois, il n’y avait pas que des ombres au tableau, et des signes encourageants indiquent que l’économie mondiale va probablement poursuivre sa croissance en 2015. Les deux facteurs positifs que sont les valorisations boursières intéressantes et le raffermissement de l’économie américaine devraient continuer de stimuler les marchés mondiaux. En 2015, les investisseurs à long terme devraient repérer des occasions dans une conjoncture où l’économie mondiale s’améliore graduellement et où les banques centrales continuent de maintenir les taux d’intérêt à des niveaux faibles. Toutefois, nos prévisions de rendement sont modestes en raison de l’accroissement très important des valorisations boursières au cours des dernières années. Cela dit, nous sommes en accord avec l’opinion consensuelle voulant que les perspectives boursières demeurent moyennement positives et relativement favorables par rapport à celles des titres à revenu fixe. De plus, il ne faut pas oublier que la nervosité des marchés est un phénomène à court terme. Notre optimisme modéré résulte du fait que nous adoptons une perspective à moyen et long terme. Cette attitude nous aide à voir au-delà de la volatilité qui accablera probablement les marchés au début de 2015 et à nous concentrer sur les solides paramètres fondamentaux qui soutiennent la croissance. Les bénéfices des sociétés continuent de briller Consensus Economics, qui recueille chaque mois les prévisions et les points de vue de plus de 700 économistes, prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,7 % en 2014 et de 3,2 % en 2015. On s’attend à ce que l’économie canadienne enregistre une croissance de 2,3 % en 2014 et de 2,5 % en 2015. Valorisations boursières intéressantes Dans l’ensemble, vu que la reprise économique mondiale se poursuit et que les valorisations boursières demeurent intéressantes par rapport aux obligations gouvernementales, nous continuons de préférer à long terme les actifs comportant un risque plutôt élevé, tels que les actions, aux obligations. De plus, nous estimons que les sociétés présentent toujours des bilans sains. La qualité des bénéfices des sociétés milite également en faveur de notre préférence pour les actions. Les perspectives à l’égard des bénéfices se sont stabilisées et, vu la conjoncture, nous accordons plus de crédit aux prévisions de bénéfices que lors des années précédentes. Les dernières années ont été caractérisées par des prévisions de bénéfices trop optimistes, qui ont donné lieu à des déceptions pour les investisseurs. Les bénéfices enregistrés par les sociétés américaines, supérieurs aux attentes lors du troisième trimestre de 2014, suscitent de l’optimisme à l’égard de l’économie nordaméricaine. Ces solides résultats ont été particulièrement bien accueillis en regard des crises géopolitiques qui ont secoué l’Ukraine et le Moyen-Orient. On se réjouit aussi que les sociétés américaines aient pu inscrire de tels bénéfices malgré l’incertitude économique grandissante en Europe. Étant donné l’importance du marché américain pour les exportateurs canadiens, les bénéfices engrangés aux États-Unis sont les bienvenus. Page 1 de 4 La très grande taille du marché intérieur américain constitue, elle aussi, un avantage. La demande intérieure assure aux États-Unis une certaine autarcie, permettant au pays de continuer sur sa lancée même si la demande provenant des marchés étrangers faiblit. Toutefois, ces facteurs positifs sont contrebalancés par la possibilité d’un fléchissement des bénéfices des entreprises canadiennes si le prix du pétrole est poussé à la baisse pendant une période prolongée. Le secteur de l’énergie compte pour à peu près 20 % de la valeur de l’indice composé S&P/TSX et exerce ainsi une influence majeure sur les bénéfices des entreprises. La Réserve fédérale américaine reste optimiste quant à la croissance économique Le livre beige de la Fed est publié huit fois par année et trace un portrait empirique de l’économie américaine. Il montre que celle-ci a, dans l’ensemble, pris du mieux à la fin octobre et en novembre. Le marché de l’emploi, les dépenses de consommation, l’investissement des sociétés, le secteur manufacturier et la construction ont tous progressé. En outre, le secteur du commerce de détail envisageait avec optimisme l’arrivée de la période de magasinage des fêtes. Les résultats du marché de l’emploi ont été particulièrement remarquables. En novembre, la nouvelle selon laquelle le secteur privé a créé environ186 000 emplois mensuellement pendant 57 mois consécutifs a encouragé les investisseurs. Pour le mois, le taux de chômage était de 5,8 % aux ÉtatsUnis et de 6,6 % au Canada. Revue des marchés au quatrième trimestre – le prix du pétrole a chuté de presque 50 % Au début du quatrième trimestre, le huard valait 0,89 $ US, un creux de six mois. Ce taux de change est en partie attribuable à l’appréciation du dollar américain, causée par une ruée des investisseurs vers cette monnaie en raison de la vigueur persistante des données économiques. Il n’en reste pas moins que c’est le recul du prix du pétrole qui a été le principal responsable de la faiblesse du dollar canadien. Le huard valait 0,86 $ US à la fin décembre. La chute du prix du pétrole a aussi pesé sur le marché boursier canadien. Le West Texas Intermediate, pétrole brut de référence américain, se négociait au-delà de 105 $ US le baril au début de juin. Il s’était replié à environ 94 $ US au début du quatrième trimestre, et il a terminé l’année à 53 $ US. L’indice composé S&P/TSX avait quant à lui enregistré un recul de 1,5 % à la clôture du quatrième trimestre. Toutefois, les actions canadiennes (rendement total) ont progressé de 10,6 % depuis le début de l’année. L’indice obligataire universel FTSE TMX Canada a clos le trimestre en hausse de 2,7 %. Sur le marché obligataire, c’est dans le segment des obligations de société que nous trouvons les meilleures occasions. Les avantages de la baisse du prix du pétrole La volatilité à court terme des marchés liée à la chute des prix pétroliers déconcerte les investisseurs, mais il y a plusieurs facteurs positifs à prendre en compte. Par exemple, cette volatilité n’est peut-être qu’une réaction excessive. Bien que les investissements et les mises en chantier vont sans doute pâtir, la plupart des projets pétroliers sont des entreprises à long terme, et la volatilité des prix à court terme ne signifie pas une mise au rencart généralisée des nouveaux projets. Le prix du pétrole a dégringolé de plus de 45 % depuis la mijuin. Au début, les actions canadiennes ont été plus durement touchées que les actions mondiales. Mais en décembre, les marchés mondiaux ont emboîté le pas, alors que les perspectives d’une croissance plus lente, particulièrement dans la zone euro et en Chine, commençaient à aigrir l’humeur des investisseurs. La faiblesse du prix du pétrole peut aussi être perçue comme une baisse d’impôt pour les consommateurs et ainsi être susceptible de stimuler les dépenses. Il n’est pas déraisonnable de s’attendre à ce que cet effet de richesse ait une certaine incidence sur la croissance économique. Selon des données publiées par le Fonds monétaire international, une baisse de 10 % du prix du pétrole ferait monter d’environ 0,2 % le PIB mondial. Cela dit, la chute du prix du pétrole n’est pas une bonne nouvelle pour les économies qui reposent sur cette ressource. Les monnaies liées au pétrole, telles que le rouble russe, le naira nigérian, la couronne norvégienne et le dollar canadien, se sont toutes affaiblies. Normalement, le recul du prix du pétrole dynamise le PIB en transférant des ressources des producteurs vers les consommateurs. Le consommateur américain joue toujours un rôle décisif pour ce qui concerne les perspectives Variation en % L’économie canadienne en bref Plus récent mois par rapport au mois précédent sur un an Octobre 0,3 2,3 Taux de chômage* Novembre 6,6 6,9 Mises en chantier (milliers)* Novembre 195,6 194,9 Ventes de véhicules automobiles Octobre -7,5 7,4 Ventes au détail Octobre 0,0 4,9 Balance commerciale (M$)* Octobre 0,1 -0,4 Novembre -0,4 2,0 PIB réel Indice des prix à la consommation * Les valeurs indiquées sont pour la plus récente période et pour la même période un an auparavant. Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, www.tradingeconomics.com. Page 2 de 4 économiques mondiales. En effet, les dépenses de consommation américaines comptent pour plus de 70 % du PIB des États-Unis et environ 20 % du PIB mondial. Lorsque la demande des consommateurs américains est soutenue, l’économie mondiale a tendance à poursuivre son expansion à un rythme raisonnable. Le recul du prix du pétrole devrait également contribuer à maintenir l’inflation à des niveaux dérisoires; les banques centrales, la Réserve fédérale américaine en tête, pourraient alors retarder le relèvement des taux d’intérêt et, de ce fait, soutenir la croissance mondiale. La fin de la politique de taux d’intérêt zéro adoptée par la Fed pourrait freiner la croissance économique. Avant la dégringolade du prix du pétrole, on s’attendait un peu partout à ce que la Fed commence à relever les taux d’intérêt en 2015, peut-être dès le premier semestre. Maintenant, nous estimons que les taux resteront au beau fixe jusque vers la fin de 2015. La Banque du Canada a pour sa part abaissé son taux directeur de 25 points de base le 21 janvier, celui-ci passant de 1,00 % à 0,75 %. On s’attend que les taux restent à ce niveau jusqu’à la fin de 2015, voire jusqu’en 2016. Perspectives : Nous faisons preuve d’un optimisme prudent, et nous nous attendons à ce que la volatilité se poursuive Nous prévoyons que l’économie mondiale s’adaptera à la baisse du prix du pétrole en 2015. Nous estimons aussi qu’une fois entamée, la hausse des taux d’intérêt sera régulière et plus lente que prévu, sous l’effet d’une croissance économique soutenue et d’une inflation modérée. Cette progression ne devrait pas stopper la reprise boursière. Toutefois, nous nous attendons à ce que cette reprise soit plutôt volatile – bien que compatible avec les reprises antérieures – au fil de 2015. Nos principales inquiétudes en 2015 restent le risque d’une croissance économique mondiale inférieure aux prévisions, ainsi que la montée des tensions géopolitiques. Les actions canadiennes devraient néanmoins profiter de la croissance de l’économie américaine et des perspectives favorables à l’égard des bénéfices des sociétés. Tout compte fait, nous demeurons d’un optimisme prudent au moment d’entreprendre le premier trimestre de 2015. La faiblesse du prix du pétrole continuera d’exercer une pression baissière sur le dollar canadien; il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’économie canadienne, axée sur l’exportation. Page 3 de 4 Tous les rendements indiqués sont des rendements totaux établis au 31 décembre 2014 et exprimés en dollars canadiens. Les sources des données incluent Bloomberg, FTSE TMX Global Debt Capital Markets Inc., la Banque du Canada et le service de recherche de la HSBC. Le matériel contenu dans le présent document a été préparé par Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée et repose sur des sources jugées fiables. Toutefois, aucun de ces renseignements n’a fait l’objet d’une vérification indépendante de notre part. Par conséquent, nous ne pouvons garantir, ni nous engager à déclarer, que ces renseignements sont exacts et complets et nous déclinons toute responsabilité à cet égard. 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De plus, nous et les sociétés qui nous sont affiliées pouvons agir à titre de teneur de marché ou avoir pris un engagement en ce qui a trait au placement de titres (ou de tout placement lié) de l’une ou l’autre des sociétés dont il est question dans le présent exposé. Nous pouvons vendre ces titres à des clients ou les acheter de clients à titre de mandant et pouvons également fournir ou chercher à fournir des services de banque d’affaires ou de placement à ces sociétés, ou pour le compte de ces sociétés. Certains des énoncés contenus dans ce document sont des énoncés prospectifs, c’est-à-dire des énoncés portant sur des attentes ou des prévisions quant à des rendements ou à des événements futurs. Ces énoncés ne constituent en rien une garantie quant à l’évolution des rendements et de la situation et ils sont sujets à des risques et à de l’incertitude. Les résultats réels pourraient différer considérablement des énoncés prospectifs en raison de nombreux facteurs. 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