plan de riposte a l`epidemie de fievre a virus « ebola

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RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
Un Peuple – Un but – Une foi
MINISTÈRE DE LA SANTE
ET DE L’ACTION SOCIALE
PLAN DE RIPOSTE A
L’EPIDEMIE DE FIEVRE
A VIRUS « EBOLA »
Mai 2014
Liste des participants et personnes rencontrées
Prénoms et Nom
Institutions
Pr Awa Marie Coll Seck
Ministre de la Santé et de l’Action Sociale
Pr Diarra Nama Alimata Jeanne
Représentant Résident de l’OMS au Sénégal
Dr Papa Amadou Diack
Directeur Général de la Santé
Dr Mamadou NDiaye
Directeur de la Prévention
Dr Idrissa Talla
Directeur de la Lutte contre la Maladie
M. Alioune Aw
Division Médecine Traditionnelle / DLM
Dr Aida Kanouté
Division Santé Bucco-Dentaire / DLM
Dr Serigne Niang
DLMNT / DLM
Dr Fallou Sène
DLM / MSAS
Dr Koura Coulibaly Diack
DSE /DLM
M. Abdoulaye NDiaye
DLM /MSAS
Mme Bineta Bocoum
SNEIPS
Dr Ousmane Diop
DPIC / DP
Dr Malang Coly
OMS / Sénégal
Dr Adama Berthé
OMS / Equipe Inter Pays Afrique de l’Ouest
Acronymes
BH
BREIPS
BRH
BRISE
CHN
CHU
CS
DES
DGS
DLM
DLMNT
DMT
DP
DPC
DPIC
DSE
DSBD
ECD
EPS
ICP
IP
MCD
MCR
MSAS
OMD
OMS
PCIME
PEV
PF
PNDS
PS
CaS
SAMU
SIDA
SIMR
SNEIPS
RGPH
RTS
TFM
VIH
Brigade d’Hygiène
Bureau Régional de l’Education et de l’Information pour la Santé
Bureau Régional d’Hygiène
Bureau Régional de l’Immunisation et de la Surveillance
Epidémiologique
Centre Hospitalier National
Centre Hospitalo-Universitaire
Centre de Santé
Direction des Etablissement de Santé
Direction Générale de la Santé
Direction de la Lutte contre les Maladies
Division de la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles
Division de la Médecine Traditionnelle
Direction de la Prévention
Dispensaires Privés Catholiques
Division de la Prévention Individuelle et
Divion Surveillance Epidémiologique
Division Santé Bucco-Dentaire
Equipe Cadre de District
Etablissement Public de santé
Infirmier Chef de Poste
Institut Pasteur
Médecin-Chef de District
Médecin-Chef de Région
Ministère de la santé et de l’Action sociale
Objectifs du Millénaire pour le Développement
Organisation Mondiale de la Santé
Programme de prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant
Programme Elargi de vaccination
Point Focal
Plan National de développement Sanitaire
Poste de Santé
Cases de Santé
Service d’Assistance Médicale et d’urgence
Syndrome Immunodéficience Acquis
Surveillance Intégrée de la Maladie et la Réponse
Service National de l’Education et de l’Information pour la Santé
Recensement Général de la Population et de l’Habitat
Radiotélévision du Sénégal
Radio TFM
Virus d’Immunodéficience Humaine
Table des matières
Pages
I
Introduction
5
1.1
Historique
5
1.2
Situation de l’épidémie dans la sous-région
5
1.3
Situation au Sénégal
6
1.4
Généralités sur le pays
7
1.4.1
Géographie
7
1.4.2
Population
7
1.4.3
Economie
7
1.4.4
Situation sanitaire
8
II
Analyse du risque
10
III
Objectifs et résultats attendus
10
3.1
Objectifs général
10
3.2
Objectifs spécifiques
10
3.3
Résultats attendus
11
IV
Stratégies
11
V
Activités et Budget par objectif spécifique, par Phase et
par niveau
11
5.1
Phase pré épidémique
12
5.2
Phase épidémique
17
5.3
Phase post épidémique
21
5.4
Budget récapitulatif par phase
22
I - Introduction
1. 1 Historique
La fièvre à virus Ebola, découverte pour la première fois en 1976 simultanément au Soudan et
dans l'ex-Zaïre, porte le nom d'une rivière de ce dernier pays, bordant une localité siège de
l'épidémie. De 1976 à 2012, vingt et une (21) épidémies ont été notifiées par sept pays que
sont la République Démocratique du Congo (RDC) (5), le Congo (4), le Gabon (4), l'Ouganda
(3), le Soudan (3), l'Afrique du Sud et la Côte d'Ivoire. Le cumul des personnes touchées était
de 2.299 dont 1540 décès, soit une létalité moyenne de 67% qui variait de 25% à 100% selon
les flambées.
Le réservoir du virus est probablement les chauves-souris frugivores qui restent
asymptomatiques mais qui contaminent les singes et autres gorilles. D'autres animaux comme
les porcs épics ou les antilopes aussi sont sensibles au germe.
L'homme s'infecte en manipulant la chair des animaux infectés vivants ou morts dans la forêt;
ou en mangeant leur viande peu ou pas cuite.
La transmission interhumaine du virus se fait par contact direct avec le sang, les sécrétions
(salive, sueur…), les vomissures ou d'autres liquides biologiques des personnes infectées ou
avec les objets souillés (lits, habits, ustensiles…).
Après une période d’incubation de 2 à 21 jours, la maladie se manifeste par de la fièvre, de la
fatigue, de la diarrhée pouvant être sanglante, des vomissements, des céphalées, des douleurs
abdominales et des signes hémorragiques (saignement du nez, de la conjonctive, de la peau,
des hématémèses). Le malade est contagieux dès la survenue de la fièvre indiquant le début de
la maladie. Les flambées épidémiques de fièvre à virus Ebola ont un taux de létalité pouvant
atteindre 90 %.
En absence de traitement spécifique contre cette maladie très contagieuse ou de vaccin pour
protéger la population, la prise en charge des cas dans les unités d’isolement créées dans les
districts affectés dès la confirmation du premier cas, l’identification de tous les contacts des
malades et leur suivi sont recommandés pour éviter la propagation de la maladie à d’autres
districts et d’arrêter les chaînes de transmission. Cette prise en charge consiste à
l’administration de traitement symptomatique et la réhydratation des patients admis dans les
unités d’isolement.
1.2 Situation de l’épidémie au niveau de la sous-région
La Guinée a déclaré l’épidémie de fièvre à virus Ebola le 21 mars 2014. A la date du 6 mai
2014, le Ministère de la santé a notifié 127 cas confirmés dont 83 décès soit un taux de létalité
de 65%.
L’épidémie s’est étendue au Liberia, pays voisin qui en a notifié 6 tous décédés.
La confirmation de l’épidémie de fièvre à virus Ebola en Guinée, est un signal qui nécessite
de la part des pays de l’Afrique de l’Ouest, la mise en place d’un système de surveillance
épidémiologique permanent en collaboration avec les secteurs de l’élevage et des Eaux et
forêts. Cette surveillance vient en complément de la surveillance conduite par le personnel de
santé et permettra de suivre la circulation du virus dans les pays au niveau des animaux et au
besoin, de prendre en toute connaissance de cause les mesures pour la protection des humains.
Un accent particulier sera accordé à la surveillance développée dans les parcs nationaux, les
forêts classées et non classées.
1.3 Situation au Sénégal
Dès la déclaration de l’épidémie en Guinée le 21 mars 2014, le Sénégal, qui a une frontière
commune avec la Guinée, a mis immédiatement en place des mesures de prévention et a
renforcé d'une part les activités de surveillance avec un accent particulier au niveau des points
d'entrée des frontières et d'autre part élaboré un plan de communication en cours de mise en
oeuvre.
Parmi ces mesures, on note :














L’alerte du personnel de santé par l’envoi de directives techniques détaillées sur la
surveillance ? épidémiologique, le circuit d’envoi des prélèvements et la prise en
charge des cas,
la redynamisation des Comités régionaux, départementaux et locaux de lutte contre les
épidémies à tous les niveaux,
La tenue hebdomadaire de la réunion du Comité National de Gestion des Epidémies en
présence des Partenaires,
L’orientation et la mise à niveau du personnel des régions frontalières sur la fièvre à
virus Ebola,
La diffusion de communiqués et l’organisation de conférence de presse,
La mise en place d’un numéro vert 24 h / 24,
La formation des journalistes sur la fièvre hémorragique à virus Ebola,
La mise en place d'un premier stock de produits d’hygiènes et kits de protection
individuelle (5900 unités) pour les agents,
La mobilisation sur fonds propres d’un montant de 145 millions de francs CFA pour la
mise en œuvre des interventions urgentes,
La diffusion par la radiotélévision nationale d'un spot en direction de la population,
La fermeture des frontières Sud du pays et la suspension de certains marchés
hebdomadaires,
Le renforcement du contrôle sanitaire aux frontières aérienne et maritime et la
supervision des dispositifs mis en place au port autonome et à l’aéroport de Dakar,
L’envoi d’une mission d’évaluation des besoins des régions frontalières,
L’élaboration d’un plan de communication,

La présentation par le Ministre de santé et de l’Action Sociale de l’état de la
préparation de la riposte à la menace de l’épidémie de Fièvre à virus Ebola lors d’un
conseil des Ministres.
Les mesures ci-dessus, sont complétées par l’élaboration du présent plan de riposte à la
menace de l’épidémie de fièvre à virus Ebola.
Il importe de souligner que le Service des Maladies Infectieuses du Centre HospitaloUniversitaire (CHU) de Fann a été désigné comme centre de référence pour la prise en charge
des cas de fièvre à virus Ebola. A ce titre, un local équipé a été identifié pour servir de site
d’isolement et d’hospitalisation desdits cas. En outre, le Chef du Service et son équipe sont
responsables de l’élaboration des Directives pour la prise en charge des cas, de la formation
des formateurs et du suivi post formation.
Dans le même temps, une équipe d’intervention rapide a été mise en place par une note du
Directeur Général de la Santé. Cette équipe est dénommée « Equipe spéciale d’intervention
pour la prise en charge diligente des cas de fièvre à virus Ebola ». C’est une équipe multi
disciplinaire comprenant des représentants des différentes Directions du Ministère de la Santé
et de l’Action Sociale, de l’Institut Pasteur de Dakar et du Service d’Assistance Médicale et
d’Urgence (SAMU).
L’équipe spéciale d’intervention a pour missions :
-
de définir le circuit de prise en charge du cas,
d’apporter un appui technique à la structure en charge du cas
de prendre contact avec la structure ayant notifié un cas pour l’obtention
d’informations complémentaires.
1.4 Généralités sur le Pays
1.4.1 Géographie
Le Sénégal, pays Soudano-Sahélien situé à l’extrême Ouest du continent africain, est limité au
Nord par la République de Mauritanie, à l’Est par le Mali, au Sud par la Guinée Bissau et la
Guinée Conakry et à l’Ouest par l’Océan Atlantique. D’une superficie de 196 722 kilomètres
carrés, le Sénégal possède une grande ouverture sur l’océan atlantique avec ses 700
kilomètres de côtes.
1.4.2 Population
La population du pays a presque doublé de 1988 (RGPH) à 2010 en passant de 6 896 000 à 12
526 488 habitants. La densité moyenne est de 64 habitants au kilomètre carré. Cependant,
cette population est inégalement répartie entre les 14 régions administratives du pays. La
région la moins étendue, celle de Dakar, occupe 0,3 % de la superficie du territoire national et
abrite près de 23 % de la population totale et 75 % de la population urbaine. La région la plus
étendue, Tambacounda, abrite environ 6 % seulement de la population.
1.4.3 Économie
Depuis 2010, l’économie du Sénégal a amorcé une reprise sous le double effet de la relance
de l’économie mondiale et des mesures prises par les autorités en faveur de l’activité
économique nationale. Le pays est malheureusement encore loin de l’autosuffisance
alimentaire. L'agriculture comme l’élevage souffrent des aléas climatiques
1.4.4 Situation sanitaire
La politique dans le secteur de la santé demeure dans la dynamique de l’atteinte des Objectifs
du Millénaire pour le Développement (OMD) et de la réalisation des objectifs prioritaires du
Plan National de Développement Sanitaire (PNDS-II, 2009-2018), notamment la réduction de
la mortalité maternelle et de la mortalité infanto juvénile, la maîtrise de la fécondité et l’accès
accru aux services de base pour les plus démunis.
Ces deux dernières décennies sont marquées par une amélioration de la situation sanitaire
comme en atteste la tendance de la plupart des indicateurs suivis par les programmes de santé.
Les taux de mortalité infantile et infanto-juvénile bien qu’encore élevés, ont connu une baisse
significative. L’enquête EDS réalisée en 2010-2011 indique : (i) un taux de mortalité infantile
à 65 pour 1000 naissances vivantes, un taux de mortalité maternelle à 392 pour 100 000
naissances vivantes.
 Organisation du système de santé
Le système de santé est organisé selon un schéma pyramidal à trois niveaux illustré par la
figure ci-dessous :
En 2013, le Sénégal compte 14 régions médicales, 34 hôpitaux, 76 districts sanitaires, 89
centres de santé et 1240 postes de santé, 76 Dispensaires Privés Catholiques (DPC) et 1722
cases de santé fonctionnelles.
Ces différentes structures sanitaires sont ainsi réparties dans les régions (tableau 1).
Tableau 1 : Répartition des structures sanitaires selon les Régions Médicales
Types de
Structures
Hôpitaux
Centres de
santé
Postes de
santé
Dispensaires
Privés
Catholiques
Cases de
santé
Régions
Médicales
Dakar
12
21
164
12
26
Diourbel
2
6
111
4
69
Kaffrine
1
4
51
3
102
Fatick
1
7
89
9
131
Kaolack
1
4
90
5
228
Kédougou
1
3
28
2
56
Kolda
1
3
69
2
160
Louga
2
8
76
1
270
Matam
1
4
75
0
27
Saint louis
3
5
107
2
155
Sédhiou
1
3
43
2
54
Tambacounda
1
7
86
4
102
Thiès
5
9
152
18
259
Ziguinchor
2
5
99
12
83
TOTAL
34
89
1 240
76
1 722
Source : Annuaire statistique, 2010
 Organisation du système de surveillance
Le Sénégal a adopté et met en œuvre la stratégie de la Surveillance Intégrée de la Maladie et
de la Riposte (SIMR) depuis 2004 à travers l’adoption du guide technique national pour la
SIMR. Ce guide technique a été révisé en mai 2013 pour prendre en compte les dispositions
du Règlement Sanitaire International (RSI), entré en vigueur le 15 juin 2007.
Ainsi, 44 maladies, affections et évènements prioritaires ont été retenus dans le guide
technique de la SIMR.
Elles sont classées en fonction des groupes suivants :
 Maladies faisant partie des exigences internationales du RSI ; c’est le cas par exemple
de la variole, de la poliomyélite due au virus sauvage, de la grippe humaine causée par un
nouveau sous-type, du SRAS ;
 Maladies avec un potentiel épidémique élevé, pouvant avoir un impact grave sur la santé
publique, du fait de leur capacité à se propager rapidement au niveau international ; c’est
le cas notamment du choléra, de la fièvre jaune et des fièvres hémorragiques d’origine
virale ;
 Maladies faisant partie des principales causes de morbidité et de mortalité dans la
Région Africaine, comme le paludisme, les pneumonies, les maladies diarrhéiques, la
tuberculose, le VIH/SIDA ;
 Maladies non transmissibles prioritaires dans la région : hypertension artérielle, diabète,
santé mentale et malnutrition ;
 Il est possible de contrôler et de prévenir efficacement ces maladies pour résoudre les
problèmes de santé publique dont elles sont responsables ; c’est le cas par exemple de
l’onchocercose, les schistosomiases, les geo-helminthiases;
 Il existe des programmes d’intervention soutenus par l’OMS pour la prévention, la lutte,
l’éradication ou l’élimination de ces maladies [Programme élargi de vaccination (PEV) ou
Programme de prise en charge des maladies de l’enfant (PCIME)].
II - Analyse du risque
Dans la partie Sud-Est du Sénégal comprenant les régions de Kédougou, Kolda, Sédhiou,
Tambacounda et Ziguinchor, il existe de forêts galeries, refuges d’une faune animale très
diversifiée.
C’est une zone où les activités d’exploitation forestière par les hommes sont intenses,
notamment la chasse et la consommation de la viande de brousse les exposant ainsi au risque
de contamination par les maladies zoonotiques.
Il s’y ajoute, que le Sénégal possède une frontière commune avec la Guinée à travers les
régions de Kédougou, Kolda et Tambacounda qui comportent des points de passages
terrestres, lieux de flux migratoires intenses et fréquents entre les deux pays.
III – Objectifs et résultats attendus
3.1 Objectif général
Réduire la morbidité et la mortalité à travers une détection précoce et une riposte adéquate
3.2 Objectifs spécifiques :
 Renforcer les compétences de tous les prestataires des secteurs publics, parapublic et
privé sur la surveillance de la fièvre Ebola et la prise en charge des cas,
 Assurer la prise en charge adéquate des cas,






Renforcer les capacités des structures de santé en équipements de protection,
médicaments, produits d’hygiène, réactifs de laboratoire et consommables,
Renforcer la prévention et la surveillance à base communautaire,
Renforcer la surveillance aux frontières aériennes, maritimes et terrestres,
Sensibiliser, informer et éduquer la communauté sur les mesures de prévention
adéquates,
Renforcer la collaboration entre le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et ceux
chargés de l’Elevage et des Eaux et forêts dans la surveillance zoo sanitaire
Assurer la coordination, le suivi et l’évaluation des interventions à tous les niveaux.
3.3 Résultats attendus
Les résultats attendus sont :



Les communautés sont informées et sensibilisées sur les mesures de prévention
La détection des cas est assurée dans les 48 heures dans le pays
L’épidémie est rapidement contenue
IV- Stratégies
Les stratégies retenues dans ce plan sont :




Renforcement de la surveillance et du réseau de laboratoire
Renforcement de la Prise en charge des cas et du Contrôle de l’Infection
Intensification de la communication
Renforcement de la coordination des interventions
V – Activités par Objectifs spécifiques par phase et par niveau
Phase pré épidémique : Elle a été déclenchée à la suite de la déclaration de l’épidémie en
Guinée avec un niveau d’alerte très élevé. Ce niveau d’alerte sera maintenu et renforcé
jusqu’à la l'extinction de l’épidémie en Afrique de l'Ouest. Elle correspond à la période
pendant laquelle aucun cas confirmé de Fièvre à virus Ebola n'a été enregistré dans le pays.
Cette période a été mise à profit pour mettre en place / renforcer les capacités de surveillance,
de détection précoce des cas, de prise en charge adéquate des cas, de communication
conformément aux Guide technique pour la SIMR et aux dispositions du Règlement Sanitaire
International (RSI). Ce niveau d’alerte sera renforcé avec un accent particulier qui garantisse
la sécurité du personnel soignant et tous les acteurs directement impliqués dans la riposte,
pour certaines activités telles que la prévention de l’infection dans les formations sanitaires, la
sensibilisation des groupes cibles ayant des activités dans la forêt, le renforcement de la
collaboration entre les responsables des services de santé humaine et animale ainsi que ceux
des Eaux et Forêts.
Phase épidémique : Elle correspond à la période allant de la déclaration officielle de
l’épidémie avec la confirmation du premier cas survenue le vendredi 29 Aout à la fin de
l’épidémie (prononcée 42 jours après la date de sortie de l’hôpital ou de décès du dernier cas
confirmé) sanctionnée par la déclaration officielle de la fin de l’épidémie.
Phase post épidémique : Elle correspond à la période très courte qui suit la déclaration de la
fin de l’épidémie. Cette période est mise à profit pour élaborer le rapport sur l’épidémie et
documenter la gestion de l’épidémie. La durée de cette phase est très courte n’excédant pas
deux mois.
Budget : Les estimations de coûts sont basées sur un scénario de 300 cas et de 10 contacts par
cas soit au total 3 000 contacts.
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