Bilboquet en Famille Dossier de presse Création collective De et avec Charly Fournier, Camille Giry, Régis Lionti, Batiste De Oliveira & Sarah Grosjean. Mise en scène Sarah Grosjean. La pièce Le fond et la forme Le fond Un contexte de base: une famille. Le père La mère Le fils La fille Le petit ami Un repas de famille pour commencer, pour « placer les choses », sans pour autant fixer celles-ci. Un repas de famille, qui n’est autre qu’un prétexte, pour aborder les nombreux sujets que nous voulons « mettre sur la table », « dégueuler au monde », « réduire en miettes ». Les sujets La prétention du monde. Le manque de dialogue (au sein d’une même famille ou de la société en général). L’angoisse, la pression quotidienne. Notre stupidité humaine. L’argent (l’héritage familial). La mort. Et puis l’amour, parce qu’il en faut. En d’autres termes, tout ce qui nous rend fou. Et de cette folie faire naître et évoluer notre théâtre. Tourner le sérieux en dérision, par l’utilisation de dialogues et de textes décalés, dynamiques et engagés, d’abord. 2 La forme Procéder aux changements de contexte est une de nos idées principales. Ainsi notre famille se verra tantôt célébrer un mariage, tantôt autour d’un repas, ou encore en boite de nuit. Le spectateur assiste à un panorama de situations, de moments de vie qui se succèdent, plutôt qu’à une histoire bien définie. Au lieu de changer le décor de façon radicale entre chaque scène, nous avons opté pour un système de déconstruction et reconstruction du plateau, en réutilisant les éléments et accessoires mis en place dès le début de la pièce. Une forme théâtrale qui appuie donc ellemême l’extravagance et la folie de cette famille. Dans ce spectacle nous avons tenté de créer parfois une atmosphère lourde, sombre, chaude, oppressante, sensuelle parfois. Cela afin de créer un décalage avec les dialogues loufoques entre les membres. Bien plus qu’une simple pièce, ce show théâtral propose également à son auditoire, chorégraphies et « Play Backs » en tout genre, aussi hilarants qu’émouvants. L’esthétique occupe elle-même une place importante dans ce type de théâtre que nous recherchons. Les décors et les costumes simples mais étudiés, soulignent l’irrationnel et le kitsch de notre univers, afin de déterminer un style plutôt qu’une époque. La place de chaque personnage durant les scènes est également déterminée dans le but de former des cadres intéressants. Nous voulons qu’une partie de l’absurdité de notre pièce naisse tout aussi bien des textes portés par nos personnages, que de ces cadres et dynamiques recherchés, sans toutefois mettre de coté la spontanéité du jeu des comédiens. De même, le rythme avec ses nombreuses variations, nous semble être un élément primordial pour tenir en haleine le public. Nous le façonnons dans la prise de parole, mais également par des gestes et des regards synchronisés, parfois répétitifs. 3 Note d’intention Note d’intention de la metteur en scène. « Bilboquet en famille » est une création née au Cours Florent qui fut mise sur pied en juin 2013, dans le cadre des travaux de fin d’étude, lors du cours de Monsieur Julien Kosellek. À l’initiative du projet, j’ai voulu à travers cette pièce, apporter au théâtre une vision nouvelle, en cassant certaines conventions de la scène traditionnelle française et les idées que l’on s’en fait habituellement. Mon intention était de rendre concrets mes différents fantasmes, rêves, folies... sur le plateau, en ne perdant jamais de vue les choses que je souhaitais dire au monde. Ainsi, le spectateur se retrouve face à un feu d’artifice de choses à découvrir et à écouter: différentes situations de la vie quotidienne sous forme de tableaux s’enchaînant les uns après les autres, des textes délivrant un message, des gestes et mouvements particuliers, des musiques sélectionnées, ... Un Hamas de créativité dans lequel ce dernier choisit les aspects qui lui parlent plus particulièrement et auxquels il s’identifie. Ensemble, nous formons une famille qui vous offre un show. C’est dans un esprit de travail collectif que j’ai décidé d’évoluer pour mettre sur pied ce projet, en faisant participer mes comédiens à l’écriture. Nous avons travaillé ensemble sur une base que j’ai écrite et des thèmes que je leur ai indiqués, avec un fil conducteur que nous prenions soin de modeler au cours de chaque répétition. Les comédiens avec qui j’ai eu envie de travailler sont de fervents pratiquants du théâtre d’improvisation. Et c’est grâce à leurs propositions, leur énergie débordante et leur générosité dans le jeu que nous avons pu avancer efficacement dans ce projet. Mes sources d’inspirations sont nombreuses. Ainsi j’ai lu et me suis inspirée d’oeuvres de M. v. Mayenburg, Rodrigo Garcia, Joël Pommerat, Copi, Novarina, ... 4 En outre, cultivant un goût particulier pour l’humour belge et l’humour anglais, je voulais notre univers décalé, absurde, noir, kitsch, délirant, rock’n roll... tout en finesse. Inutile donc de préciser que les Monty Python font parties de mes mentors. « L’humour. Une plaisanterie avec un air triste », William Shakespeare. Le côté amusant de la pièce émane des multiples situations dramatiques, inconfortables et délicates, dans lesquelles nous plongeons les membres de notre famille. L’aspect décalé est traité avec la plus grande sincérité. Décalé pour le public qui regarde, mais sincère et douloureux pour les personnages eux-mêmes, qui vivent ces situations au premier degré. Nos cinq membres de la famille pourraient en réalité nous faire penser à cinq clowns tristes. Il n’est pas dans mon intérêt de présenter aux spectateurs une famille quelconque, banale, réelle, mais bien de lui faire croire à l’absurdité de celle-ci. Nous tachons d’emmener le public dans nos pensées, dans notre monde truffé de situations contrariantes, délirantes et improbables avec comme point de mire, les sujets que je souhaite aborder. Ensuite je terminerais par cette citation de Desproges : «La culture c’est comme l’amour, il faut y aller par petits coups pour bien en jouir plus tard». Car cette création est un travail en cours qui se peaufine au fur et à mesures des représentations et des répétitions, jusqu’à arriver un jour à la qualité souhaitée, et n’est je l’espère, que le premier projet d’une longue série à venir. Sarah Grosjean 5 Les comédiens Camille Giry – La mère. Charly Fournier – Le père. Régis Lionti – Le frère Sarah Grosjean – La fille. Batiste De Oliveira – Le petit ami. 6 Les moustaches sauvages Fondée en mai 2011, la troupe des Moustaches Sauvages est née sous l’impulsion d’un groupe d’amis partageant la même passion pour le métier de comédien et l’improvisation théâtrale. C’est par ce biais que le groupe se fait connaître, en jouant au printemps 2011 chaque semaine aux Arènes de Jussieu devant un public toujours plus enthousiaste. La saison 2011-2012 se fait au Soleil de la Butte avec toujours autant de succès. Mettant à profit les talents de chacun, la troupe ne cesse d’enchainer les projets: improvisation, courtsmétrages, clips humoristiques, et désormais mise en scène de pièces de théâtre. 7 Quelques photos 8 9 10 11 12 Critique presse Publié le 25 octobre 2013. Disponible sur : http://www.ruedutheatre.eu/article/2354/bilboquet-en-afrique/ 13 Informations pratiques Contact Tél: 0495 882 658 Mail: [email protected] Page Facebook: Bilboquet en famille Durée de la pièce : 1h30. 14