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UNIVERSITE de PARIS XII - VAL-DE-MARNE FACULTE de MEDECINE
Année 2006-07
QUESTIONS D’ETHIQUE MEDICALE
Cours sur Les Fondements Philosophiques de l'Ethique Médicale de Mme Rameix
Q1
Dans l’éthique médicale nord-américaine, issue du Rapport Belmont de 1978, deux des
quatre principes moraux sont téléologiques, les deux autres sont déontologiques, lesquels ?
- a) principe téléologique : ………………………….…………………………
- b) principe téléologique : ……………………………………………………
- c) principe déontologique : …………………………………………………
- d) principe déontologique : …………………………………………………
Q2
Que signifie l’expression «recherche en double aveugle»? (Faites des phrases)
Q3
Selon Hans JONAS, quelles sont les deux caractéristiques des techniques de la 2
ème
moitié du XXème siècle qui rendent nécessaire une nouvelle théorie morale ? (Faites des
phrases)
A)
B)
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Q4
« C’est pour compenser le vide du formalisme que Kant a introduit la seconde formulation de
l’impératif catégorique,…. Je rappelle les termes de la reformulation de l’impératif catégorique qui va
permettre d’élever le respect au même rang que la sollicitude : « Agis toujours de telle façon que tu
traites l’humanité dans ta personne et dans celle d’autrui, non pas seulement comme un moyen, mais
toujours aussi comme une fin en soi ». Cette idée de la personne comme fin en soi est tout à fait décisive :
elle équilibre le formalisme du premier impératif. C’est ici qu’on demandera ce que le respect ajoute à la
sollicitude et, en général, la morale à l’éthique. Ma réponse sera brève : c’est à cause de la violence qu’il
faut passer de l’éthique à la morale. ... La morale en ce sens est la figure que revêt la sollicitude face à
la violence et à la menace de la violence. A toutes les figures du mal de la violence répond l’interdiction
morale. Là réside sans doute la raison ultime pour laquelle la forme négative de l’interdiction est
inexpugnable. C’est ce que Kant a parfaitement aperçu »
A) Qui est l’auteur de ce texte ? (En majuscules)
B) Quelle est la première formulation de l’impératif catégorique de KANT à laquelle
l’auteur fait allusion ici ?
C) Si l’éthique et la morale sont aussi nécessaires l’une que l’autre, quelle conclusion
l’auteur en tirera-t-il à propos d’un problème posé par la théorie de J. RAWLS ?
A) …………………………
B)
C)
Q5
Dans l’Avis n°80 du 4 décembre 2003, Rôle du médecin du travail et réflexions sur
l’ambiguïté du concept d’aptitude, le CCNE, Comité Consultatif National d’Ethique, oppose
deux droits des travailleurs d’égale valeur. L’un est d’ordre déontologique, l’autre d’ordre
téléologique, quels sont-ils ? (a) (b)
Quels sont les 2 risques pour les travailleurs liés à ces droits ?(c) (d)
a) Droit déontologique :……………………………………………………………………
b) Droit téléologique : ………………….…………………………………………………
c) Risque lié au droit (a) ………………………………………………………………….
d) Risque lié au droit (b) …………………………………………………………………..
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Q6
(A) Citez une loi française (date et titre) qui propose - en éthique médicale - une
décision en se fondant sur une position morale hétéronomique naturaliste. (B) Exposez (en
une phrase) le contenu de la loi. (C) Exposez (1 ou 2 phrases) le raisonnement
hétéronomique naturaliste.
A)
B)
C)
Q7
Choisissez une des 3 théories hétéronomiques contemporaines exposées et indiquez 2
critiques que l’on peut en faire. (Formulez chaque critique en 2 ou 3 phrases)
Théorie (son nom) : ………………………………………………………………..
a)
b)
Q8
Donnez l’exemple d’un résultat en santé publique fourni par le calcul des QALYs
(Rédigez)
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Q9
« Dans la théorie de la justice comme équité, la position originelle d’égalité correspond à l’état de
nature dans la théorie traditionnelle du contrat social. Cette position originelle n’est pas conçue, bien
sûr, comme étant une situation historique réelle, encore moins une forme primitive de la culture. Il faut la
comprendre comme une situation purement hypothétique, définie de manière à conduire à une certaine
conception de la justice. Parmi les traits essentiels de cette situation, il y a le fait que personne ne connaît
sa place dans la société, sa position de classe ou son statut social, pas plus que personne ne connaît le
sort qui lui est réservé dans la répartition des capacités et des dons naturels, par exemple, l’intelligence,
la force, etc. Comme tous ont une situation comparable et qu’aucun ne peut formuler des principes
favorisant sa condition particulière, les principes de justice sont le résultat d’un accord ou d’une
négociation équitable … c’est pourquoi les accords fondamentaux auxquels on parvient dans cette
situation initiale sont équitables. »
a) Qui est l’auteur de ce texte ? (En majuscules)
b) Quelle expression imagée emploie-t-il pour désigner la situation initiale ci-dessus
définie ?
c) d) e) Quels sont les trois propriétés des principes fondamentaux de justice que doivent
élaborer les partenaires dans cette situation initiale ?
f) A quelle théorie mathématique l’auteur se réfère-t-il pour « moderniser » les théories
classiques du contrat social ?
a) ……………………………….
b) ………………………………..
c) …………………………… d) ……………..…………….. e) ………………………….
f) ……………………………….……………………………….
Q10
A) Quelle est la décision prise par la Cour administrative d’appel de Paris en juin
1998 à propos de deux cas médicaux impliquant des patients témoins de Jéhovah (affaires
Donyoh et Senanayake) ? (Rédigez)
B) Exposez le raisonnement de la Cour (En deux ou trois phrases)
A)
B)
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