UE 1
C 7 UE 1.3
La morale
Elle est issue d'une alternative
D'un côté le sentiment spontané du bien ou du juste et du mal ou de l'injuste
De l'autre, une conscience forgée par des croyances et des lois.
C'est un ensemble de règles, d'actions et de valeurs qui fonctionnent comme normes dans une
société
Elle diffère selon les cultures, ce qui est morale dans certaines sociétés, ne l'est pas dans
d'autres: polygamie, cannibalisme....
Si la morale est individuelle, il s'agit d'un code d'honneur que l'individu se fixe et qu'il décide
d'appliquer ou non .
Si la morale est collective, elle s'apparente au droit car son but est d'améliorer la vie en socié
(instruction civique).
L'éthique:
Elle est proche de la morale et peut se confondre avec elle, parfois on la définie comme une
science de la morale.
L'éthique établit les critères pour juger si une action est bonne ou mauvaise et pour juger les
motifs et les conséquences d'un acte.
C'est donc une activité pratique, théorique qui cherche à améliorer le réel par une attitude
raisonnable et responsable.
L'éthique qualifie des réflexions théoriques portant sur la valeur des pratiques et sur les
conditions de ces pratiques = c'est un raisonnement critique sur la moralité des actions.
L'éthique traite de la réflexion d'un choix le moins mauvais possible à prendre pour le bien de la
personne.
Dans le domaine de la santé, l'éthique concerne des sujets aussi divers que:
le génie génétique, le génome humain, le clonage, l'euthanasie, l'avortement, la procréation
assistée.....
En 1983, création du CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique) car avec les progrès de la
science, des interrogations naissent (certaines lois avaient déjà été votées: 74 loi Weill/ IVG, 76:
loi Caillavet/ prélèvement d'organes...)
Le CCNE réunit divers courants de pensées: professionnels de santé, chercheurs, représentants
de familles religieuses, membre du sénat....
Son objectif est de concilier les apports scientifiques avec le respect de l'être humain, de son
corps, de sa vie, de ses libertés.
Il donne son avis sur les problèmes moraux soulevés par la recherche et les nouvelles
connaissances de la médecine.
C'est la BioETHIQUE
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LES CONCEPTS DE BASE DE LA
PROFESSION D'INFIRMIER(E)
La déontologie:
Elle régit un mode d'exercice d'une profession en vue du respect d'une éthique.
C'est un ensemble de droits et de devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui
l'exercent et les rapports entre ceux-ci et leurs clients.
Dans le milieu médical, c'est l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les différentes
professions de santé et entre les malades et eux.
C'est l'ensemble des devoirs, des obligations que les professionnels s'engagent à respecter pour
garantir une pratique conforme au code éthique de la profession.
Le CII (Conseil International Infirmier) fondé en 1899 se dote du premier code de déontologie
infirmier en 1953, il décrit les principes éthiques de la pratique professionnelle, les
responsabilités liées à l'exercice de la profession et les devoirs envers les patients.
La responsabilité:
La responsabilité est le devoirs de répondre de ses actes en toutes circonstances et quelqu'en soit
les conséquences.
En soins infirmiers, la responsabilité est l'obligation de répondre de ses actes et de ceux des
autres (AS) qui travaillent sous votre....responsabilité.
Cela ne peut se concevoir sans que soit défini précisément les limites de l'exercice
professionnel.
Donc il faut connaitre les différentes techniques de soins à l'origine des actes que nous
effectuons et les textes qui régissent notre profession
Une erreur dans l'exécution de l'un de nos actes peut -être fatale pour la personne soignée et
nous en assumerons les conséquences.
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