R E V U E D E P R E S S E Dirigée par P. Pollak et rédigée par V. Fraix, P. Pollak et L. Vercueil “Attaques” de sommeil… soyons vigilants ■ La mise sur le marché mondial de nouveaux agonistes dopaminergiques a attiré l’attention sur les “attaques” de sommeil au cours de la maladie de Parkinson. Les troubles du sommeil au cours de la maladie de Parkinson sont fréquents et le terme “attaques” de sommeil a été utilisé par analogie avec les accès de sommeil brutaux et incontrôlables décrits au cours de la narcolepsie. Cependant, tout comme dans la narcolepsie, ces épisodes diurnes de sommeil peuvent être précédés de somnolence. Initialement décrits avec le pramipexole et le ropinirole, deux agonistes D2 et D3, ces accès de sommeil ont également été rapportés chez trois patients présentant une maladie de Parkinson et traités à la fois par lévodopa et un agoniste dopaminergique, qu’il s’agisse de bromocriptine, lisuride, pergolide ou piribédil. Deux des trois patients ne ressentaient pas de somnolence avant les “attaques” de sommeil et ont été victimes d’accidents de la voie publique. Ces troubles du sommeil sont réversibles lors de la réduction ou de l’arrêt de l’agoniste dopaminergique, cependant, le rôle de la lévodopa dans ces phénomènes n’est pas bien établi. Commentaire. La somnolence et les épisodes de sommeil diurnes au cours de la maladie de Parkinson ne surviennent pas uniquement avec les agonistes dopaminergiques ayant une activité spécifique D2 et D3 mais avec tous les médicaments dopaminergiques actuellement disponibles. Les conséquences possibles de ces troubles nécessitent un interrogatoire précis du patient et de son entourage pour prendre les mesures préventives nécessaires. 10 à 15 % de la population adulte et survenant de façon isolée ou associé à diverses affections comme l’insuffisance rénale, la baisse de ferritine ou la maladie de Parkinson. Une étude récente, basée sur un questionnaire type, a permis d’évaluer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives du syndrome des jambes sans repos chez 300 patients. Soixante-dix-sept pour cent d’entre eux présentaient un trouble isolé alors qu’il était lié à une insuffisance rénale dans les 23 % de cas restants. Dans les formes à priori idiopathiques, 42 % des patients avaient au moins un parent du premier degré atteint du syndrome des jambes sans repos. L’âge de début était significativement plus précoce dans ces formes familiales, mais les caractéristiques cliniques étaient similaires dans les deux sous-groupes, en dehors d’une aggravation plus fréquente des symptômes au cours des grossesses dans les formes familiales et d’un caractère plus douloureux des symptômes dans les formes isolées. Une autre étude basée sur une enquête téléphonique met en évidence une corrélation positive entre l’âge et la fréquence des symptômes. Commentaire. Il s’agit des premières études concernant le syndrome des jambes sans repos et portant sur un aussi grand nombre de patients. Ce trouble peut altérer l’organisation structurale et la qualité du sommeil. Il importe de bien différencier cette entité clinique des autres troubles du mouvement au cours du sommeil en raison de la diversité des prises en charge thérapeutiques. Sur le plan thérapeutique, le syndrome des jambes sans repos est en général amélioré par les médicaments dopaminergiques, le clonazépam et les opiacés mineurs. ✔ Winkelmann J et al. Clinical characteristics and frequency of the hereditary restless legs syndrome in a population of 300 patients. Sleep 2000 ; 23 : 597-02. ✔ Ferreira JJ et al. Sleep attacks and Parkinson’s disease treatment. Lancet 2000 ; 355 : 1333-4. ✔ Schapira AHV. Sleep attacks (sleep episodes) ✔ Phillips B et al. Epidemiology of restless legs symptoms in adults. Arch Intern Med 2000 ; 160 : 2137-41. with pergolide. Lancet 2000 ; 355 : 1332-3. Caractéristiques cliniques et épidémiologiques du syndrome des jambes sans repos Maladie de Parkinson et qualité de vie ■ ■ Le syndrome des jambes sans repos est une entité clinique caractérisée par des sensations désagréables au niveau des membres inférieurs pouvant être responsables de réveils nocturnes. Il s’agit d’un phénomène très fréquent, affectant La prise de conscience de l’importance de la qualité de vie des patients présentant des maladies chroniques explique le nombre croissant d’études dans ce domaine. Cent vingtquatre patients présentant une maladie de La lettre du neurologue - n° 5 - vol. V - mai 2001 Parkinson idiopathique ont participé à une étude prospective basée sur une série de questionnaires, spécifiques ou non de la maladie de Parkinson, et évaluant leur qualité de vie (PDQ 39, SF 36, EQ 5D), leur statut cognitif (MMSE), leur humeur (échelle de dépression de Beck) et leur état moteur (score de Hoehn et Yahr, UPDRS III, échelles de Schwab et England). Soixante-dix-huit pour cent des patients ont complété l’étude. Un faible score sur l’échelle PDQ 39, témoignant d’une qualité de vie médiocre, était fortement corrélé à la présence d’un syndrome dépressif. Les autres facteurs corrélés de façon significative à la qualité de vie étaient l’échelle d’invalidité de Schwab et England, les symptômes axiaux comme l’instabilité posturale, et les troubles cognitifs. La corrélation avec les autres troubles moteurs était moindre, le tremblement apparaissant presque paradoxalement moins invalidant que la symptomatologie akinéto-rigide. Commentaire. Les symptômes moteurs dopa-sensibles n’apparaissent pas comme des éléments majeurs de la dégradation de la qualité de vie des patients. Cette étude souligne l’importance des facteurs associés contribuant à la détérioration de la qualité de vie au cours de la maladie de Parkinson et doit inciter à une prise en charge globale et de l’ensemble des troubles observés. ✔ Schrag A et al. What contributes to quality of life in patients with Parkinson’s disease ? J Neurol Neurosurg Psychiatry 2000 ; 69 : 308-12. Comment guérir une souris transgénique ■ Les moyens d’empêcher la dégénérescence neuronale dans la maladie de Huntington sont encore inconnus. L’insertion du gène de l’huntingtine au sein du génome de souris représente un modèle permettant de tester l’hypothèse selon laquelle le blocage de l’expression de ce gène supprime le processus neuropathogène. Pour cela, la séquence promotrice de ce gène est couplée à un gène facteur de sensibilité à un antibiotique. Ces souris transgéniques développent normalement des lésions neuropathologiques affectant le striatum et des troubles moteurs progressifs. Lorsqu’il leur est administré de la doxycycline, qui bloque la séquence promotrice du transgène, les sou239 R E V U E ris se développent normalement, et leur cerveau ne montre aucune altération neuropathologique. Cette étude souligne la dépendance du phénotype à l’accumulation du produit anormal de l’expression du gène et démontre la possibilité de sa réversibilité. Commentaire. Le lien entre l’accumulation cérébrale de l’huntingtine mutante et de ses dérivés clivés et la pathologie neuronale progressive semble démontré. Bloquer l’expression du gène muté chez les patients pourrait représenter une voie thérapeutique majeure à l’avenir. ✔ Yamamoto et al. Reversal of neuropathology and motor dysfunction in a conditional model of Huntington’s disease. Cell 2000 ; 101 : 57-66. La dystonie dopa-sensible entre parkine et GTP Cyclohydrolase I ■ Parmi les dystonies débutant au cours de l’enfance ou de l’adolescence, une faible proportion (5 % environ) réagit remarquablement à l’administration de lévodopa, ce qui impose la réalisation d’un test thérapeutique systématique à posologie efficace. La majorité de ces dystonies dopa-sensibles sont de transmission autosomique dominante, liée à une mutation dans le gène de la GTP cyclohydrolase I (chromosome 14), enzyme limitant de la synthèse de bioptérine, un cofacteur de la tyrosine hydroxylase participant à la synthèse de la dopamine. Toutefois, comme pour le gène DYT1, la pénétrance de la mutation est réduite (0,3 environ), ce qui explique la présence de cas d’apparence sporadique au sein de certaines familles. Dans ce contexte, la maladie de Parkinson du sujet jeune, de transmission autosomique récessive liée à la mutation du gène parkine (chromosome 6), dont les manifestations peuvent être également dystoniques au début, peut représenter un diagnostic différentiel possible, car la dopa-sensibilité y est importante. Vingtdeux familles présentant une dystonie dopa-sensible ont participé à une étude clinique et génétique. Parmi celles-ci, 12 (27 sujets) présentaient une mutation du gène de la GTP cyclohydrolase I, et 3 (7 sujets) une mutation de la parkine. Les débuts variaient de 5 à 57 ans dans le premier groupe de patients, et de 7 à 31 ans dans le second. Dans le groupe parkine, tout les patients présentaient une bradykinésie associée aux phénomènes dysto- 240 D E P R E S niques, alors qu’un syndrome parkinsonien ou une bradykinésie n’étaient notés que chez 3 des 27 patients GTP-CHI. D’autre part, le développement de dyskinésies induites par la levodopa, quoique possible dans le groupe GTP-CHI, était plus fréquent dans le groupe parkine. Sur le plan génétique, 11 mutations différentes dans le gène GTP-CHI ont été mise en évidence chez les familles étudiées. Commentaire. Les deux phénotypes parkine et GTP-CHI se recouvrent donc partiellement. Un enfant ou un adolescent qui débute une dystonie au niveau d’un membre et pour lequel une réponse à la lévodopa est obtenue doit faire l’objet d’une enquête clinique (signes parkinsoniens) et généalogique (antécédents de syndrome parkinsonien dans la famille, ou de pseudo-paraparésie spastique), avant d’orienter la recherche génétique. D’autre part, on relève la survenue de dyskinésies provoquées par la lévodopa dans le groupe de dystonie dopa-sensible liée à la GTP-CHI, qui s’ajoutent à une observation plus ancienne de dyskinésie tardive, et fait la démonstration que la dystonie dopa-sensible n’est pas épargnée par les complications motrices des traitements dopaminergiques. ✔ Tassin et al. Levodopa-responsive dystonia. GTP cyclohydrolase I or parkin mutation ? Brain 2000 ; 123 :1112-21. E ganglions de la base, et de son implication dans les phénomènes de récompense et les mécanismes de l’addiction, en accord avec l’implication physiopathologique de l’alcool. Toutefois, ce gène n’a pas été impliqué au sein d’autres familles testées par la suite, et demeure un cas marginal. En revanche, une étude récente (Klein et al., 2000) démontre l’association chez 8 familles du phénotype avec une région restreinte localisée sur le chromosome 7q. Cette localisation chromosomique semble donc liée à la grande majorité des familles de dystonie myoclonique avec sensibilité à l’alcool. Commentaire. La confirmation de l’importance de cette localisation, baptisée DYT11, dans les familles de dystonie myoclonique avec sensibilité à l’alcool, contribue à la meilleure définition génétique des dystonies. On peut attendre également une amélioration dans la connaissance du phénotype, et peut-être des essais thérapeutiques plus ciblés que ceux qui étaient disponibles jusqu’à présent. ✔ Klein et al. A major locus for myoclonus-dystonia maps to chromosome 7q in eight families. Am J Hum Genet 2000 ; 67 : 1314-9. Un tour du monde du syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) ■ Le gène de la dystonie myoclonique ■ S La dystonie myoclonique familiale de transmission autosomique dominante occupe une place singulière au sein du groupe des “dystonies plus”. Un effort nosologique récent a consisté à rassembler sous cette dénomination le syndrome myoclonique héréditaire avec sensibilité à l’alcool, au cours duquel des phénomènes dystoniques étaient mis en évidence, et les familles de dystoniques chez lesquels des secousses en éclair (lightning jerks) étaient retrouvées. L’étape suivante de cette démarche uniciste consistait dans la mise en évidence de mutations génétiques communes à ces phénotypes un peu disparates. Une première piste semblait être trouvée dans une famille, lorsqu’une liaison a été démontrée avec le gène du récepteur D2 de la dopamine sur le chromosome 11q. Il s’agissait d’une découverte séduisante, notamment au regard de l’expression importante de ce gène dans les Soixante-cinq sites de 22 pays ont participé à une collecte systématique d’informations concernant finalement 3 500 sujets présentant un SGT diagnostiqué d’après les critères modifiés en 1993 à partir du DSMIII-R (ceux du DSM-IV, critiqués, n’ont pas été retenus). Le consortium international piloté par Freeman à Vancouver publie ses résultats, qui brossent un tableau général du SGT : 93 % des sujets ont débuté le SGT avant l’âge de 10 ans, 41 % avant 6 ans. Pour 16 % des sujets, le diagnostic n’avait pas encore été porté à l’âge adulte. Le rapport des sexes était en moyenne de 4,3 garçons pour 1 fille. La comorbidité était également différente entre les deux sexes : davantage de garçons pour le trouble hyperactivité-trouble de l’attention, les TOC, les troubles spécifiques de l’apprentissage, les difficultés du contrôle de la colère, le bégaiement, les problèmes d’ajustement social, les troubles envahissants du développement. En revanche, plus de filles présentaient un tableau “pur” La lettre du neurologue - n° 5 - vol. V - mai 2001 R E V U E de SGT (sans comorbidité), une trichotillomanie, ou des comportements automutilateurs. La présence d’une ou plusieurs comorbidités était significativement associée à des troubles du comportement. Une analyse plus détaillée des résultats montrait notamment que la trichotillomanie et le bégaiement étaient associés à une comorbidité plus importante. En revanche, la proportion de SGT “pur” restait faible (10 % chez les garçons, 17 % chez les filles). Les auteurs insistent sur le fait que le noyau dur du SGT pose moins de difficultés d’adaptation sociale et comportementale que la comorbidité périphérique. Commentaire. L’étude ayant été initiée au Canada, c’est de ce pays que provient la plus grande partie des cas étudiés (42 %, tandis que 27 % étaient signalés depuis les États-Unis, et 31 % d’ailleurs). De même, 3 sites ont apporté le tiers des contributions, déséquilibrant probablement la vue d’ensemble. Dans un autre registre, il faut signaler l’étude par PET H2O de six sujets tiqueurs, dont l’un présentait une coprolalie (Stern et al., 2000). L’acquisition des images était couplée à la survenue des tics, reconnus sur la vidéo ou sur la bande audio. Une augmentation de l’activité corrélée aux tics a été mise en évidence au sein de nombreuses aires corticales et sous-corticales (notamment aire cingulaire antérieure, putamen et caudé, cortex préfrontal dorsolatéral rostral, insula et claustrum). ✔ Freeman et al. An International perspective on Tourette syndrome : selected findings from 3 500 individuals in 22 countries. Dev Med Child Neurol 2000 ; 42 : 436-47. ✔ Stern et al. A Functional Neuroanatomy of Tics in Tourette Syndrome. Arch Gen Psychiatry 2000 ; 57 : 741-8. D E P R E logique et dont on espère qu’elles pourront suppléer la fonction en voie de disparition. La greffe de cellules fœtales (neuroblastiques) dans le striatum de sujets affectés par la maladie de Huntington illustre cette option thérapeutique. L’équipe de Créteil vient de publier les résultats obtenus chez les 5 premiers patients deux ans après la première greffe (une greffe controlatérale a eu lieu un an après la première). Une intéressante et prometteuse corrélation a été trouvée entre les indices du métabolisme glucosé striatal (mesurée par PET scan) conservé ou amélioré au cours de l’étude et l’amélioration des données neuropsychologiques et fonctionnelles cliniques après la greffe chez 3 sujets. Un quatrième sujet développait un kyste d’origine inconnu dans un putamen, qui restait asymptomatique. La tolérance des greffes semble correcte. Les auteurs soulignent la nécessité d’étendre ces observations à des groupes plus importants de malades. Commentaire. L’absence d’aveugle (inévitable pour des raisons éthiques) dans une étude comprenant une intervention aussi importante doit tempérer l’analyse des résultats. D’autre part, les introductions multiples des sondes dans le striatum (caudé et putamen) peuvent modifier l’activité métabolique in situ. Les prochaines années du suivi de ces patients représenteront le point crucial dans l’évaluation, encore très préliminaire, des résultats. Un examen post-mortem chez un sujet greffé par une équipe américaine (Freeman et al., 2000) a montré qu’après 18 mois, les cellules fœtales occupaient un peu moins de 10 % du volume des structures greffées, et ont établi des contacts avec les structures neuronales de l’hôte. ✔ Greffes striatales dans la maladie de Huntington ■ L’une des voies thérapeutiques dans les maladies neurodégénératives consiste dans le remplacement de la perte neuronale par des cellules qui seront épargnées par le processus patho- La lettre du neurologue - n° 5 - vol. V - mai 2001 Bachoud-Levi et al. Motor and cognitive improvements in patients with Huntington’s disease after neural transplantation. Lancet 2000 ; 356 : 1975-9. ✔ Freeman et al. Transplanted fetal striatum in Huntington’s disease : phenotypic development and lack of pathology. PNAS 2000 ; 97 : 13877-82. S S E Un nouveau modèle de maladie de Parkinson ■ Les mécanismes physiopathologiques de la maladie de Parkinson restent méconnus mais un lien avec des facteurs environnementaux, notamment l’exposition à des pesticides, a été évoqué. La roténone, un pesticide naturel, a été utilisée pour créer un nouveau modèle de maladie de Parkinson. La plupart des modèles animaux de maladie de Parkinson ont souvent fait appel au MPP+, métabolite du MPTP (N-méthyl-4-phényl-1,2,3,6tétrahydropyridine), toxine responsable de syndromes parkinsoniens aigus chez l’homme, par l’intermédiaire d’une inhibition du complexe I de la chaîne respiratoire mitochondriale. À la différence de la maladie de Parkinson, le déficit en complexe I de ces modèles n’est pas systémique et l’on n’observe pas d’inclusions cytoplasmiques semblables aux corps de Lewy. L’injection intraveineuse de roténone à des rats est responsable de modifications comportementales avec une hypokinésie et une rigidité et provoque des lésions dopaminergiques nigro-striées dans 50 % des cas. Leur sévérité est fonction de la dose et de la durée d’exposition à la roténone. Les caractéristiques de ces lésions dopaminergiques au niveau du striatum et de la substance noire sont superposables à celles décrites dans la maladie de Parkinson et associent des inclusions cytoplasmiques similaires aux corps de Lewy. Commentaire. Le mode d’administration et les doses de roténone utilisés dans cette étude sont très différents de l’exposition à laquelle les hommes sont soumis et on ne peut actuellement incriminer ce pesticide dans la genèse de la maladie de Parkinson. Ce nouveau modèle animal est extrêmement intéressant de par ses similarités cliniques, anatomiques, chimiques et neuropathologiques avec la maladie de Parkinson qui ne sont pas aussi semblables avec les modèles couramment utilisés. ✔ Betarbet R et al. Chronic systemic pesticide exposure reproduces features of Parkinson’s disease. Nat Neurovasc 2000 ; 3 : 1301-6. 241