Exercices sur le thème : 
5 page 161. 
 
 
T=ln(a+1)/λ 
T= ln (1,0644)/1,42.10-11 
T= 4,39 Ga soit 4,4 Ga 
Age proposé proche de celui de la Terre, mais plus ancien que celui des plus vieilles roches continentales. 
 
6 page 161. 
Contact anormal entre le Silurien et le Crétacé plus récent. La nappe est constituée du Silurien et du 
Dévonien. La zone de contact est sub-horizontale. 
 
Cela provoque un épaississement de la CC au niveau de la chaîne pyrénéenne. 
 
7 page 162 
Le développement des notions suivantes est attendu : 
!- Principales caractéristiques de la croûte continentale : Composition, densité, épaisseur, altitude moyenne, âge.! 
- Mise en relation de certaines caractéristiques crustales et différences d’altitude moyenne entre océans et 
continents : densité et épaisseur expliquent l’altitude moyenne des continents en lien avec le modèle d’équilibre 
isostatique. 
 
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Soulèvement crustal à l’emplacement des anciennes calottes glaciaires ou des calottes glaciaires actuelles 
(localiser). Le soulèvement vertical continue de se produire alors que les calottes ont fondu. La perte de masse 
est compensée par une remontée de la lithosphère. 
Des zones d’enfoncement crustal sont localisées à la périphérie des zones de soulèvement. Dans le cadre du 
modèle de l’isostasie, le mouvement vers le bas pourrait être interprété comme résultant d’une surcharge. Celle-
ci correspond à un transfert de charge: la fonte des calottes glaciaires nord-américaines et scandinaves transfère 
de l’eau au domaine océanique. 
 
9 page 162. 
 
Gneiss = roches métamorphiques. Présence de plis dans les roches : déformations souples en profondeur 
(ductile). De mêmes : lits clairs et foncés, donc orientation préférentielle des minéraux. Les deux arguments 
reflètent une hausse de pression et de température (lié à l’épaississement crustal). 
 
77
THÈME 3 – EXERCICES
1
EXERCICES DU THÈME 3
Les corrigés des exercices des  rubriques « Évaluer ses 
connaissances»  et  «  S'entraîner  avec  un  exercice  
guidé » se trouvent à la fin du manuel (p. 366).
Chapitre 1   [pp. 161-162 du manuel]
 
LA DATATION D’UNE MÉTÉORITE
(Utiliser des modes de représentation graphique)
Réponses attendues :
1. La datation par radiochronologie est fondée sur la décroissance 
radioactive  naturelle  de  certains  éléments  chimiques  contenus 
dans les minéraux des roches magmatiques. Le 87Rb est un isotope 
instable du Rb : il se désintègre en 87Sr. Ainsi, la quantité de 87Rb 
contenu  dans  un  minéral  diminue  au  cours  du  temps,  alors  que 
celle  de  87Sr  augmente  anticorrélativement,  en  suivant  une  loi 
exponentielle liée  au  temps.  La  détermination de  la  quantité de 
87Rb et de 87Sr dans plusieurs minéraux d’une roche permet alors 
de calculer un âge pour celle-ci.
2. 
3.  La  pente  de  la  droite  isochrone  est  de  0,0647.  On  peut  alors 
calculer l’âge de la météorite :
T = Ln (pente +1) / Ð = 4 422 857 333 années.
Il est « raisonnable » d’arrondir la valeur obtenue (la représentation 
graphique montre que tous les points ne sont pas strictement ali-
gnés sur la droite isochrone, il y a donc des erreurs de mesure, de 
plus il y a une imprécision dans la détermination de la pente), et 
de proposer un âge de 4,4 Ga.
4. L’âge de cette météorite est très proche de celui proposé pour 
la Terre à partir de la datation d’autres météorites (4,56 Ga). Il est 
plus élevé que l’âge des plus anciennes roches de la croûte conti-
nentale (4,02 Ga).
 
LA NAPPE DE GAVARNIE
(Mettre en relation des informations avec ses connaissances)
Réponses attendues :
1. 
2. On observe sur la photo une disposition relative anormale des 
couches  sédimentaires,  puisque  des  formations  du  Mésozoïque 
sont surmontées par des formations du Paléozoïque. Cette dispo-
sition  peut  être  interprétée  comme  résultant  d’un  déplacement. 
L’énoncé  précise  que  l’ampleur  de  ce  déplacement  est  estimée 
à environ 10 km. Ces caractéristiques suggèrent que la nappe de 
Gavarnie est une nappe de charriage.
3. 
4. L’empilement de la nappe de Gavarnie sur le socle surmonté par 
les calcaires du Crétacé contribue à épaissir la croûte continentale 
au niveau des Pyrénées.
 
CROÛTE OCÉANIQUE ET CROÛTE CONTINENTALE
(Effectuer une synthèse des connaissances)
Réponse attendue :
Le développement des notions suivantes est attendu :
– Principales caractéristiques de la croûte continentale : Composition, 
densité, épaisseur, altitude moyenne, âge.
–  Mise  en  relation  de  certaines  caractéristiques  crustales  et  dif-
férences  d’altitude  moyenne  entre  océans  et  continents :  densité 
et épaisseur expliquent l’altitude moyenne des continents en lien 
avec le modèle d’équilibre isostatique.
0 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 0,06
87Sr/86Sr
87Rb/86Sr
0,7025
0,7015
0,7005
0,6985
0,6995
0,7020
0,7010
0,6990
0,7000
y = 0,0647x + 0,6988
Schistes
Calcaires blancs
Calcaire
Schistes noirs
Socle granitique
Dévonien moyen
PALÉOZOÏQUE
MÉSOZOÏQUE
PALÉOZOÏQUE
Dévonien
Crétacé
Silurien
Cambrien
Schistes
Calcaires blancs
Calcaire
Schistes noirs
Socle granitique
Dévonien moyen
Nappe de
charriage
Contact
anormal
Dévonien
Crétacé
Silurien
Cambrien
(…)
© Éditions Belin 2012