CH.1: CARACTERISTIQUES DU DOMAINE CONTINENTAL (2 semaines) QCM et/ou vrai faux sur les acquis de 1ère concernant le domaine océanique. En classe de 1ère étude du domaine océanique; En terminale, c'est le domaine continental qui sera étudié. La croûte continentale est principalement constituée de roches voisines du granite alors que la croûte océanique est constituée essentiellement de gabbros et de basaltes. La croûte repose sur du manteau constitué de péridotite. Les autres roches de la croûte continentale sont des roches sédimentaires et des roches métamorphiques. Le granite est une roche magmatique plutonique de texture grenue (entièrement cristallisée) contenant essentiellement des feldspaths et du quartz et éventuellement des micas. La densité moyenne de croûte continentale est de 2,7 alors que celle de la croûte océanique est en moyenne de 3. L’âge de la croûte océanique n’excède pas 200 Ma car celle-ci est recyclée au niveau des zones de subductions. La croûte continentale date par endroit de plus de 4 Ga. L’âge des roches est déterminé par radiochronologie. Cette méthode est basée sur la désintégration naturelle d’éléments radioactifs présents dans les roches. I.1- La lithosphère en équilibre sur l'asthénosphère Mise en évidence de mouvements verticaux (doc. Lignes de rivage avec variation du niveau des océans + Calcul de la hauteur de la racine crustale) et/ou Modèle analogique http://diffusion-des-savoirs.ens-lyon.fr/XML/db/acces/metadata/LOM_isostasie.xml Bilan : La lithosphère peut être affectée de mouvements verticaux consécutifs à la mise en place ou à la disparition d'une surcharge. Ainsi, en Scandinavie, on observe actuellement un soulèvement de la lithosphère, qui fait suite à la fonte d'une calotte glaciaire entre - 15000 et - 7000 ans. Ces mouvements attestent de la rupture provisoire d'un équilibre entre la lithosphère et l'asthénosphère. La lithosphère, rigide, repose en équilibre sur l'asthénosphère, plus déformable et plus dense. Le modèle qui décrit cet équilibre - dit isostatique - est l'isostasie. I.2-Age TP (utilisation du logiciel radiochronologie): Calcul de l'âge d'un granite par radiochronologie Bilan: Lors de la cristallisation d'un magma, les minéraux incorporent différents isotopes des éléments Rb et Sr en petite quantité. Dans la roche issue de la cristallisation, le 87Rb, instable, se désintègre en 87Sr au cours du temps, selon une loi exponentielle décroissante: les quantités de 87Rb et de 87Sr sont donc mathématiquement liées. La mesure de la quantité de 87Rb et de 87Sr dans différents minéraux d'une roche magmatique permet ainsi de déterminer son âge. La croûte continentale présente des roches d'âges variés, parfois supérieur à 4 Ga, alors que l'âge de la croûte océanique n'excède pas 200 Ma. Dans la méthode rubidium-strontium on mesure les rapports isotopiques :(87Sr/86Sr) et (87Rb/86Sr) de différents minéraux ou de différents échantillons de roches d’un même affleurement. Les différents points s’alignent sur une droite isochrone d’équation : :(87Sr/86Sr) = (87Rb/86Sr) (eλt-1) + (87Sr/86Sr) initial. (Y = AX + B). Le coefficient directeur de cette droite dépend du temps. I.3- Densité Act.2 p146 q.3 Bilan: La densité moyenne de la croûte continentale est de 2,7 I.4- Épaisseur de la croûte TD (mardi 26 novembre 2013) : Calcul de la profondeur du Moho Bilan: Grâce aux ondes sismiques on détermine que la limite croûte/manteau se situe en moyenne à 30 Km de profondeur au niveau de la lithosphère continentale. L'épaisseur de la croûte diminue à mesure que l'on s'approche de la croûte océanique et augmente au niveau des reliefs montagneux (jusqu'à 70 Km) du fait de la présence d'une racine crustale. I.5- Origine de l'épaississement crustal Act. 3 p148 Bilan: Dans les chaînes de montagnes, on trouve des roches métamorphiques, c'est-à-dire ayant subi des transformations à l'état solide (sans fusion) dues à l’enfouissement donc à l’épaississement de la croûte ; certains minéraux sont déformés, d'autres sont transformés par l’augmentation de pression et de température certaines roches témoignent d'une fusion partielle.