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La Lettre du Gynécologue - n° 285 - octobre 2003
MISE AU POINT
Un appel téléphonique est donné 24 à 48 heures après le geste
pour vérifier l’absence de complication et faire un premier
recueil sur l’appréciation des soins. Une consultation postopé-
ratoire est généralement organisée une dizaine de jours plus
tard, de façon à vérifier la qualité des suites de l’intervention et
fournir le résultat anatomopathologique à la patiente.
RÉSULTATS
Nous avons effectué 117 hystéroscopies opératoires ambula-
toires entre le 1er janvier 2002 et le 30 juin 2003. L’âge moyen
des patientes était de 50,9 ans (23-87 ans). La préparation,
après l’arrivée dans la salle d’intervention, a duré en moyenne
8 mn (0-24mn). La durée opératoire moyenne a été de 40 mn
(5 mn-1 h 40). Nous avons dû hospitaliser cinq patientes au
décours immédiat du geste : deux pour des perforations uté-
rines lors de la dilatation, deux pour des perforations lors de la
résection et une pour une inaptitude au retour à domicile.
COMMENTAIRE
L’ambulatoire est vite devenu le mode d’hospitalisation préféré
des patientes et des médecins du service pour la réalisation des
hystéroscopies opératoires. L’intérêt et le bénéfice pour les
patientes sont évidents avec un séjour hospitalier réduit à sa plus
simple expression ; la convalescence immédiate se faisant à domi-
cile dans un environnement familier et rassurant.
L’hystéroscopie opératoire est parfaitement adaptée à ce mode
d’hospitalisation en raison de la durée limitée des procédures
et de la simplicité habituelle des suites, notamment sans la
nécessité de soins ou de pansements.
Dans notre expérience, les indications paraissent posées à bon
escient puisque très peu de patientes ont dû être hospitalisées
au décours du geste. Les rares hospitalisations sont essentielle-
ment le fait de complications opératoires. Les complications
sérieuses sont majoritairement survenues au début de l’utilisa-
tion de l’unité de chirurgie ambulatoire. Leur fréquence est
comparable aux principales données de la littérature (4). Deux
explications peuvent être proposées : l’utilisation d’un matériel
(résecteur 9 mm) dont nous n’avions pas l’habitude et ayant
des caractéristiques ergonomiques différentes de notre matériel
habituel ; ou des conditions d’anesthésie différentes de celles
procurées par l’hospitalisation traditionnelle.
La durée des interventions est en accord avec les prévisions.
Une minorité d’interventions (22/117) a duré plus d’une heure.
Elles correspondent, soit à des erreurs d’indication, avec un
geste finalement plus long ou complexe que prévu, soit à des
difficultés de mise en route correcte de la colonne d’endosco-
pie. Cela souligne ce que nous avons déjà exposé, à savoir que
les événements doivent s’enchaîner de façon parfaite dès
l’entrée de la patiente dans l’unité. Il faut donc que l’ensemble
du personnel soit formé et motivé…
Enfin le recours à l’hospitalisation ambulatoire permet de “réser-
ver” l’hospitalisation classique aux pathologies les plus lourdes.
L’évolution du fonctionnement de l’hôpital public, depuis cinq
ans, fait que nous pouvons hospitaliser moins de malades et pen-
dant moins longtemps que par le passé. Nous sommes donc
devant le choix de sélectionner les malades que nous acceptons de
prendre en charge, d’allonger le délai d’attente des interventions
ou de faire des “gains de productivité”. La première solution est
éthiquement discutable, et la deuxième difficilement applicable
pour beaucoup de situations rencontrées en gynécologie : cancers,
saignements, etc. Les alternatives à l’hospitalisation traditionnelle
constituent donc une voie obligatoire. ■
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Site PMSI (http://stats.atih.sante.fr/mco/statexplb.html).
2. Cohen L, Valle R. Role of vaginal sonography in the endoscopic treatment of
uterine myomas. Fertil Steril 2000 ; 73 : 197-204.
3. Clark T, Mahajan D, Sunder P, Gupta J. Hysteroscopic treatment of sympto-
matic submucous fibroids using a bipolar intrauterine system : a feasibility
study. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol 2002 ; 10, 100 (2) : 237-42.
4. Overton C, Hargreaves J, Maresh M. A national survey of the complications
of endometrial destruction for menstrual disorders : the MISTLETOE study. Br
J Obstet Gynecol 1997 ; 104 : 1351-9.
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En France, il existe encore des cas de déficience
iodée inégalement répartis sur le territoire et
souvent amplifiés pendant la grossesse. Le statut
iodé dépend, en effet, de facteurs géographique,
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mentation de la femme avec les produits
Oligobs®, viennent de commercialiser un nou-
veau complément nutritionnel spécifique,
Oligobs®Maxiode, préconisé en cas de pré-
somption de carence iodée lors de la grossesse.
Les carences avérées
peuvent induire une
hypothyroïdie chez la
mère et des troubles du
développement neurolo-
gique de l’enfant.
Oligobs®Maxiode associe l’iode et le sélénium
aux Oméga-3, dans un ensemble de nutriments
essentiels composé de 8 vitamines (C,E, B1, B2,
B6, B9, B12, B8) et de 5 minéraux (calcium,
fer, magnésium, zinc, cuivre).
Cette formulation spécifique offre un double
intérêt pour les patientes carencées en iode :
optimisation des bénéfices de l’apport iodé, pro-
tection accrue de la thyroïde.
La supplémentation en iode permet d’éviter
l’hyperstimulation de la thyroïde par la TSH,
mais est insuffisante pour la prévention des
troubles du développement neurologique du
fœtus.
L’association iode et sélénium est primordiale
car la présence de sélénium est nécessaire à la
transformation des T4 en T3, seule forme active
des hormones thyroïdiennes impliquées dans la
croissance du tissu neural. Ce sélénium permet,
en outre, de réduire l’action néfaste sur la thy-
roïde des radicaux libres produits par l’hypersti-
mulation thyroïdienne.
Les acides poly-insaturés Oméga-3 participent
au développement neurologique et rétinien du
fœtus.
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M.P.
N
OUVELLES DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique