
 
Géant démographique du continent africain, avec près 180 millions d’habitants et 
200 ethnies, le Nigéria est à la fois la première puissance économique d’Afrique, 
la  première  destination  des  investissements  français  et  le  premier  partenaire 
commercial de la France en Afrique subsaharienne.  
 
 
Malgré  la  crise  économique  consécutive  à  la  chute  du  baril  de  pétrole  en  2015,  l’économie  nigériane  a  généré 
quelques  30  milliards  de  dollars  de  plus  que  l’Afrique  du  Sud.  Et  avec  la  perspective  de  plus  de  400  millions 
d’habitants en 2050, ce pays se hissera au troisième rang mondial, devant les États-Unis, au plan démographique. 
Dans ce pays fédéral, le PIB de l’État de Lagos dépasse ceux de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal réunis. 
Au Nigéria, qui compte déjà plus  de  30 000 millionnaires  (en USD) et  une vingtaine de milliardaires, émerge une 
classe moyenne à fort pouvoir d’achat (15 à 20% de la population). 
 
Le défi du nouveau gouvernement vise à diversifier l’économie du pays fortement impactée par la baisse du cours 
du  baril  de  pétrole.  Les  autorités  locales  devront  favoriser  le  développement  des  partenariats  public-privé,  et 
rassurer  les  milieux  d’affaires  afin  de  favoriser  les  investissements.  Hors  pétrole,  des  secteurs  comme  l’agro-
industrie,  l’eau,  l’environnement,  l’énergie,  les  infrastructures,  la  grande  distribution  ou  encore  la  santé,  ont 
vocation à se développer. Autant de domaines où « l’excellence française » est reconnue.  
 
 
Par ailleurs, en dehors de la mégapole de Lagos et ses quelque 20 millions d’habitants, 12 autres villes dépassent le 
million  d’habitants,  et  ce  chiffre  va  croître  avec  la croissance  démographique  annoncée,  générant  de  nombreux 
projets d’infrastructures susceptibles d’intéresser les entreprises françaises. 
 
 
D’ores  et  déjà,  ce  marché  est  très  prisé  par  celles-ci.  En  2015,  avec  ses  4,2  milliards  d’euros  d’échanges 
commerciaux,  la  France  détient  environ  4%  de  part  de  marché,  se  positionnant  au  niveau  de  ses  principaux 
concurrents européens mais derrière les États-Unis (12%) et surtout la Chine (30%).  
 
 
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affaires, et initier un premier réseau de contacts locaux. 
 
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d’exportation ou d’investissement. 
 
Echanger lors de moments de networking. 
 
Vous entretenir, lors de rendez-vous individuels avec des 
experts du pays.