U 3
Supposons par exemple que cnsoit nulle pour n > n0. Alors, si n≥n0,
|an−bn|=cn+1 = 0 .
Donc, si n > n0, on a
f(a, b, c) = f(an, bn,0) = anf(1,1,0) = an=bn.
4) Si f(a, b, c)est non nul, les suites (an),(bn),(cn)construites à partir de (a, b, c)sont station-
naires.
Supposons par exemple que (cn)converge vers 0. Alors il existe n0tel que n≥n0implique
0≤cn< f(a, b, c)≤inf(an, bn).
Donc, si n≥n0, on a
an+1 =bn−cnet bn+1 =an−cn.
Alors
cn+2 =|an+1 −bn+1|=|bn−an|=cn+1 .
Alors (cn)est stationnaire, et comme elle converge vers 0elle est nulle à partir d’un certain rang, et
les deux autres suites sont stationnaires d’après 3).
5) Si a,b,csont entiers
f(a, b, c) = PGCD(|a−b|,|b−c|,|c−a|).
Les suites (an),(bn)et (cn)construites à partir de (a, b, c)sont des suites décroissantes d’entiers positifs.
Elles sont donc stationnaires. On a aussi
f(a, b, c) = f(|a−b|,|b−c|,|c−a|).
Une récurrence immédiate, montre que si λest le PGCD de a1,b1,c1, il divise an,bn,cnpour tout
entier n≥1, et donc divise également f(a, b, c)qui est égal à un des termes d’une de ces suites.
Supposons que l’on ait
an+1 =bn+1 =f(a, b, c) et cn+1 = 0 ,
et montrons par une récurrence décroissante, qu’alors f(a, b, c)divise ap,bp,cppour tout pcompris
entre 1et n+ 1.
Supposons par hypothèse de récurrence, que f(a, b, c)divise ap+1,bp+1 et cp+1. Un des nombres ap,bp,
cpest la somme des deux autres. Par exemple
cp=ap+bp.