Anthony DELALANDE Méthodes de transfert de gène non viral

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THÈSE PRESENTÉE A L’UNIVERSITÉ D’ORLÉANS
POUR OBTENIR LE GRADE DE
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ D’ORLÉANS
PAR
Anthony DELALANDE
ÉCOLE DOCTORALE Sciences et Techniques
Discipline : Biologie cellulaire et moléculaire
Méthodes de transfert de gène non viral: application aux pathologies
tendineuses
Soutenue Publiquement
le 22 juin à 14 heures
à l'auditorium Charles Sadron (Campus CNRS) à Orléans
MEMBRES DU JURY :
Mme. Chantal PICHON
M. Ayache BOUAKAZ
Mme. Delphine DUPREZ
M. Elias FATTAL
M. Michiel POSTEMA
Mme. Claudine KIEDA
Professeure de l'Université d'Orléans – Directeur de thèse
Directeur de recherche INSERM, Tours – Codirecteur de thèse
Directrice de recherche CNRS, Paris
Professeur de l'Université de Châtenay-Malabry
Professeur de l'Université de Bergen, Norvège
Directrice de recherche CNRS, Orléans
RÉSUMÉ
Le tendon est un organe impliqué dans de nombreux troubles musculo squelettiques. Les
connaissances des différentes molécules impliquées dans la biologie des tendons permettent
d’envisager des traitements par thérapie génique. L'objectif de cette thèse a été d'évaluer la faisabilité
de transférer des gènes dans les tendons par deux méthodes non virales : une méthode chimique
utilisant des nanoparticules de silice mésoporeuses et une méthode physique reposant sur l’utilisation
des ultrasons et des microbulles de gaz (sonoporation). Dans une première étude, nous avons montré
que des nanoparticules de silice mésoporeuses sont capables de transférer efficacement des gènes
dans le tendon d’Achille de rat. Celles ci ont été utilisées pour transférer le gène du facteur de
croissance PDGF dans des tendons lésés. Nos résultats indiquent une accélération de la réparation du
tendon lésé. Dans une deuxième étude, nous avons utilisé la sonoporation, technique jamais appliquée
aux tendons. Nous avons déterminé les paramètres acoustiques permettant un transfert de gène
efficace dans le tendon d'Achille de souris permettant une expression stable d’un transgène durant 100
jours. Nous avons ensuite utilisé cette méthode dans un modèle de souris invalidée pour le gène de la
fibromoduline possédant des fibres de collagène anormales. Une restauration remarquable du
phénotype de ces souris a été observée suite au transfert du gène de la fibromoduline. Nous avons
également étudié les interactions entre les microbulles, la membrane plasmique et le transfert de gène
dans les cellules sous ultrasons. Ces études ont permis d’identifier pour la première fois, une
pénétration des microbulles de gaz dans la cellule et un trafic intracellulaire de l’ADN impliquant la voie
d’endocytose clathrine dépendante. En conclusion, les deux méthodes de transfert de gène non virales
ont permis de transfecter efficacement des gènes dans les tendons. Ces résultats prometteurs
permettent d’envisager l'exploitation de la thérapie génique pour des applications thérapeutiques dans
les pathologies tendineuses.
Centre de Biophysique Moléculaire, rue Charles Sadron, 45071 Orléans
CEDEX 2
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