USTHB 1ère année ST Faculté de Physique Corrigé de la série cinématique Année 2011-2012 Sections 16 à 30 Hachemane Mahmoud ([email protected]) Monsieur A. Dib et Mademoiselle R. Yekken sont remerciés pour leurs remarques et corrections. Exercice 1 Le diagramme des espaces x(t) utilisé dans cette solution est légèrement différent de celui de l’énoncé car l’exercice est qualitatif, la méthode compte plus que les résultats numériques. 1. Description du mouvement : Le mobile démarre de l’origine des espaces dans le sens négatif (v < 0). Puis, il s’arrête à x == −50m entre 10 et 30s. Il reprend son mouvement mais dans le sens positif entre 30 et 60 secondes en passant par l’origine des espaces à t = 40s. Il s’arrête à 100m à 60s. 2. Méthode de la tangente : On trace la tangente en (t = 40s, x = 0m) pour déterminer la vitesse en ce point. On choisit deux points sur cette tangente et on trouve 50m/cm = 10m/s v (40s) = 2cm−(−2cm) 5cm−3cm 10s/cm Méthode de la vitesse moyenne : on choisit l’intervalle entre t1 = 37s et t2 = 43s. Le milieu de cet intervalle est tm = 40s. On choisit deux points sur la courbe x(t) et on utilise v(tm ) = vm (t1 , t2 ), on trouve 50m/cm v(40) = 0.6cm−(−0.5cm) = 9.17m/s 4.3cm−3.7cm 10s/cm C’est normal que les résultats soient différents à cause des erreurs : – La tangente est difficile à tracer. – La lecture des valeurs se fait avec des erreurs. – L’intervalle [t1 , t2 ] peut ne pas être assez petit. Remarque : Dans cette solution, la tangente et l’intervalle sont bien choisis car ils sont confondus avec une partie droite de la courbe x(t) correspondant à un MRU. Les erreurs de lecture sont surement la seule cause de la différence entre les deux valeurs de v(40). La méthode de la tangente est plus précise car les points utilisés dans le calcul sont éloignés ce qui réduit les erreurs. S’il n’ y avait pas une partie droite à t = 40s, la méthode de la vitesse moyenne aurait été la plus précise car la tangente serait très difficile à tracer. On a donc le tableau suivant à tracer qualitativement en supposant que la vitesse a un maximum en t = 40s. t (s) 0 [10; 30] 40 60 v (m/s) −10 0 10 où 9.17 0 3. Phases du mouvement : t(s) [0, 10] [10, 30] [30, 40] [40; 60] x(m) [0; −50] −50 [−50; 0] [0; 100] Mouvement Retardé, sens - arrêt Accéléré, sens + Retardé, sens + justification |v| ց, v < 0 v=0 |v| ր, v > 0 |v| ց, v > 0 4. d = d (0; 10) + d (10; 30) + d (30; 60) = |−50 − 0| + 0 + |100 − (−50)| = 200m. 0 5. Sur le diagramme des espaces, on voit que vm (0s; 40s) = 40 = 0m/s. v(m/s) x(m) 10 50 t(s) 10 20 30 40 50 60 20 −50 −10 1 40 t(s) Exercice 2 1. vA (t) = vB (t) à t = 6 × 10−3 h. 2. La distance parcourue par la voiture B est la surface du rectangle A (0, 0.006, vB ) (Fig.1). La distance parcourue par A est la surface du triangle A (0, 0.006, vA) (Fig.2). La voiture B et donc en avance d’une distance correspondant à la surface du rectangle au-dessus de la diagonale D = A (0, 0.006, vB ) − A (0, 0.006, vA) = 0, 120km (Fig.3). Fig.1 Fig.2 Fig.3 3. Entre t = 6 10−3h et t = 0, 01 h = 10−2 h, la voiture A prend une avance d’une distance correspondant au trapèze entre ces deux instants et les vitesses des deux voitures (Fig.3), soit −3 ×20 = 0.050 km. La voiture B est toujours en avance de D − d = 0.070 km d = (4+1)×10 2 4. La voiture A doit rattraper les 0.070 km après t = 10−2 h. On doit avoir 0.070 km = (t − 10−2 h) × 20 km/h ce qui donne t = 0.0135 h. On peut calculer à partir de l’origine des temps et écrire xA (t) = [t+(t−9×10−3 h)]×60 km/h xB (t), donc = t × 40 km/h, ce qui donne le même résultat t = 0.0135 h. 2 Exercice 3 v(m/s) 2 t(s) 0 2 4 6 8 10 −2 Donnée x (0s) = 0m 1. Accélération a = dv/dt. Le graphique de v (t) est composé de droites. L’accélération est constante = pour chaque droite et correspond à la pente. Par exemple, entre t = 0s et t = 10s, on a a = v(1)−v(0) 1−0 2 −2m/s . On déduit le tableau suivant : t (s) [0, 1] [1, 2] [2, 4] [4; 5] [5; 10] t (cm) [0, 1] [1, 2] [2, 4] [4; 5] [5; 10] a (m/s2 ) −2 +2 0 +1 −1 a (cm) −4 +4 0 +2 −2 2 a(m/s2 ) t(s) 2. On calcule les positions par la méthode des aires : x (1) − x (0) = A (0, 1, v) ⇒ x (1) = A (0, 1, v) = −1m car x(0) = 0m. De même, x(2) − x(0) = A(0, 2, v) = −2m ⇒ x (2) = A (0, 2, v) = −2m. x(4) = x(3) = x(2) = −2m car le mobile est au repos. Maintenant, on utilise x (6) − x (4) = A (4, 6, v) où A (4, 6, v) = 2m est l’aire du triangle hachuré. Comme x (4) = −2m, alors x (6) = 0m. En calculant de cette façon à tous les instants, on aura le tableau suivant : t (s) 0 1 2 4 5 6 7 8 9 10 x (m) 0 −1 −2 −2 −1.5 0 2.5 5 6.5 7 On trace sachant que, quand la vitesse est une droite, la position est une portion d’une parabole dont la tangente est horizontale aux instants où v = dx = 0 (dans cet exercice, v = 0 pour t = 0s, dt t ∈ [2s, 4s] et t = 10s). 7 x(m) 6 5 4 3 2 1 t(s) v=0 0 1 −1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 −2 Méthode des intégrales : Le graphique de v a pour fonction, 3 −2t si 0 ≤ t ≤ 1 2t − 4 si 1≤t≤2 0 si 2 ≤ t ≤ 4 v (t) = t − 4 si 4 ≤ t ≤ 7 −t + 10 si 7 ≤ t ≤ 10 On calcule les intégrales par l’une des deux méthodes suivantes (on prendra comme exemple 4s ≤ t ≤ 7s) : ´t ´t Méthode 1 : x (t) − x (4) = 4 vdt = 4 (t − 4) dt = 21 t2 − 4t + 8. La méthode des aires nous donne x (4) = −2m, donc x (t) = 12 t2 − 4t + 6. ´t ´2 ´4 ´t Méthode 2 : x (t) − x (1) = 1 vdt = 1 (2t − 4) dt + 3 0dt + 4 (t − 4) dt = 12 t2 − 4t + 7. La méthode des aires nous donne x (1) = −1m, donc x (t) = 12 t2 − 4t + 6. On trouve : −t2 si 0 ≤ t ≤ 1 2 t − 4t + 2 si 1≤t≤2 −2 si 2 ≤ t ≤ 4 x (t) = 2 0.5t − 4t + 6 si 4 ≤ t ≤ 7 −0.5t2 + 10t − 43 si 7 ≤ t ≤ 10 3. d = d (0, 2) + d (4, 10) = 2×2 + 6×3 = 11m. 2 2 4. Description du mouvement où l’abréviation MRUA (+) signifie "mouvement rectiligne uniformément accéléré dans le sens positif". t (s) Mouvement Justification [0, 1] MRUA (-) a = C, av > 0, v < 0 [1, 2] MRUR (-) a = C, av < 0, v < 0 [2, 4] Repos v=0 [4; 5] MRUA (+) a = C, av > 0, v > 0 [5; 10] MRUR (+) a = C, av < 0, v > 0 5. Le diagramme des vitesses donne : x (10) − x (8) = A (8, 10, v) ⇒ 7 − x (8) = 2 ⇒ x (8) = 5m et v (8) = 3m/s. Le diagramme des accélérations donne : a (8) = −1m/s2 Représentation : O ~a x(8) ~v x b b Exercice 4 1. Par la méthode des aires, on déduit : v (t2 ) − v (t1 ) = A (t1 , t2 , a) t (s) 0 10 20 30 v(m/s) 15 5 5 0 v(m/s) 15 10 5 10 20 t(s) 30 Par la méthode analytique : ´t ´t Entre t = 0s et t = 10s, v (t) − v (0) = 0 adt = 0 −1dt = −t. Comme v (0) = 15m/s, on a v (t) = −t + 15 ´t ´t Entre t = 10s et t = 20s, v (t) − v (10) = 10 adt = 0 0dt = 0. Comme v (10) = 5m/s, on a v (t) = 5 4 ´t ´t Entre t = 20s et t = 30s, v (t) − v (20) = 20 adt = 20 (−0.1t + 2) dt = 2t − 0.05t2 − 20. Comme v (20) = 5m/s, on a v (t) = 2t − 0.05t2 − 15 2. Depuis le diagramme des vitesses et avec la méthode des aires, on trouve (échelle choisie 2cm → 25m) x (5) = (10+15)∗5 = 62.5m −→ 5cm et x (15) = (15+5)∗10 + 5 ∗ 5 = 125m → 10cm. 2 2 Les vitesses et accélérations sont obtenues à partir de leurs diagrammes directement : a (5) = −1m/s2 → 1cm et a (15) = 0m/s2 . v (5) = 10m/s → 4cm et v (15) = 5m/s → 2cm. ~r(15) ~a(15) = ~0 ~v (15) O ~r(5) ~a(5) ~v (5) Exercice 5 1. La vitesse est constante sur chaque droite du diagramme des espaces. Il suffit de calculer la pente et on obtient : v = x(2)−x(1) t2 −t1 [t1 , t2 ](s) [0, 1] [1, 2] [2, 4] [4, 5] [5, 7] [7, 8] v(m/s) 2 0 −2 0 1 0 2 v(m/s) 1 t(s) 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 -1 -2 2. Phases du mouvement : [t1 , t2 ](s) [0, 1] Nature MRU,+ [1, 2] [2, 4] [4, 5] [5, 7] [7, 8] Repos MRU,- Repos MRU,+ Repos Justification v = C, v > 0 v = 0 v = C, v < 0 v = 0 v = C, v > 0 v = 3. d (0, 7) = |x (1) − x (0)| + |x (2) − x (1)| + |x (4) − x (2)| + |x (5) − x (4)| + |x (7) − x (5)| = 2 + 0 + 4 + 0 + 2 = 8m 4. Il faut représenter les vecteurs, vitesse et accélération, aux bonnes positions : t(s) 3 6 échelles t(s) 3 6 x(m) 0 −1 5cm → 1m x(cm) 0 −5 → v (m/s) −2 1 1cm → 2m/s v (cm) −4 2 a (m/s) 0 0 a (cm) 0 0 ~v (6) ~v (3) 0 x(3) x(6) Exercice 6 1. Diagramme des accélérations : [t1 , t2 ](s) [0, 3] [3, 5] [5, 9] v(2)−v(1) a = t2 −t1 (m/s) 2.67 0 −4 b b 5 a(m/s2 ) 1 t(s) 4 8 −1 2. Phases du mouvement. Comme l’accélération est constante, on a un MRU, un MRUV ou un repos. [t1 , t2 ](s) Mouvement Justification [0, 3] MRUA (+) a = C,av > 0, v > 0 [3, 5] MRU (+) a = 0, v > 0 [5, 7] MRUR (+) a = C,av < 0, v > 0 [7, 9] MRUA (-) a = C,av > 0, v < 0 + 2×8 = 3. La distance est la somme des surfaces (positives) d (0, 9) = |A (0, 7, v)|+|A (7, 9, v)| = (7+2)8 2 2 44m. 4. La différence des positions est l’aire algébrique : x (6) − x (0) = A (0, 6, v) = 34m = x (6) car x (0) = 0m. x (9) − x (0) = A (0, 7, v) + A (7, 9, v) = (7+2)8 − 2×8 = 28m = x (9) car x (0) = 0m et A (7, 9, v) < 0 2 2 (en dessous de l’axe des temps). 5. Représentation des vecteurs vitesse et accélération t(s) 6 9 échelles t(s) 6 9 x(m) 34 28 1cm → 5m x(cm) 6.8 5.6 → v (m/s) 4 −8 1cm → 2m/s v (cm) 2 −4 2 a (m/s) −4 −4 1cm → 2m/s a (cm) −2 −2 x(6) ~a(6) ~v (6) ~v (9) ~a(9) x(9) Exercice 7 Données par rapport à O : Voiture x1 (0) = −3m, v1 (0) = 0m/s, a1 = 3m/s2 . Motard : x2 (0) = 54 −24 − 3 = −27m, v2 = 54km/h = 3.6 m/s = 15m/s 1. Voiture : ´t ´t vitesse v1 (t) − v1 (0) = 0 a1 dt = 0 3dt ⇒ v1 (t) = 3t ´t ´t équation horaire : x1 (t) − x1 (0) = 0 v1 (t) dt = 0 3tdt = 23 t2 ⇒ x1 (t) = 32 t2 − 3 Motard : vitesse v2 (t) = v2 (0) = 15m/s ´t ´t équation horaire : x2 (t) − x2 (0) = 0 v2 (t) dt = 0 15dt = 15t ⇒ x2 (t) = 15t − 27 2. Les instants de dépassement correspondent aux instants de rencontre x1 (t) = x2 (t). Donc 3 2 t − 3 = 15t − 27 =⇒ t = 2s et t = 8s. 2 Les positions à ces instants sont x1 (2) = x2 (2) = 3m et x1 (8) = x2 (8) = 93m 3. Si v2 = 36km/h = 10m/s, on doit avoir 32 t2 − 3 = 10t − 27 ⇒ 23 t2 − 10t + 24 = 0. Le discriminant ∆ = (−10)2 − 4 × 23 × 24 = −44 est négatif. Il n’y a pas de solution réelle et le motard ne peut pas rattraper la voiture. 4.a. La voiture étant en avance, on a x1 (t) > x2 (t). La distance qui la sépare du motard est D = x1 (t)−x2 (t) = 23 t2 −10t+24 > 0. Elle devient minimale (ou maximale) quand dD = 0 ⇒, 3t−10 = 0 dt donc t = 3.33s b. Cette distance est D = 32 (3.33)2 − 10 × 3.33 + 21 = 4.33m. Exercice 8 Méthode graphique : Entre t = 0s et t = 10s, les composantes vx et vy sont constantes. Le vecteur vitesse ~v est par conséquent constant et le mouvement est rectiligne et uniforme. La trajectoire est une droite entre 6 15 les points (x, y) aux instants t = 0s et t = 10s. Par contre, entre t = 10s et t = 20s, la composante vy décroit uniformément et vx est constante. On sait que la trajectoire est une portion de parabole (par analogie avec le mouvement d’un projectile). ´ t On calcule les différents points (x, y) graphiquement : Comme x (0) = 0m, alors x (t) − x (0) = 0 vx dt = A (0, t, vx ) ⇒ x (t) = A (0, t, vx ). ´t Comme y (0) = 0m, alors y (t) − y (0) = 0 vy dt = A (0, t, vy ) ⇒ y (t) = A (0, t, vy ). On peut donc remplir le tableau suivant : t(s) 0 10 12 14 16 18 20 x (m) 0 10 12 14 16 18 20 y (m) 0 10 11.8 13.2 14.2 14.8 15 Remarque : le maximum de la parabole correspond au point (x, y) = (20m, 15m) car vy = 0 et v = vx (la tangente à la trajectoire est horizontale). Méthode analytique : pour t ≤ 10s vx (t) = 1 et vy (t) = 1 ⇒ x = t et y = t ⇒ y = x (droite) pour t ≥ 10s vx (t) = 1 et vy (t) = (−0.1t + 2) ⇒ x (t) = t Attention : comme vy change de fonction à t = 10s, il faut calculer y (t) − y (t0 ), avec t > 10s et t0 > 10s. Il est plus ´ t simple de calculer 2 y (t) − y (10) = 10 (2 − 0.1t) dt = 2t − 0.05t − 15 avec y (10) = 10m x=t donc on a y = 2t − 0.05t2 − 5 La trajectoire est obtenue en remplaçant t par x dans y car x = t. On obtient une parabole y = −0.05x2 + 2x − 5 y(m) ~v 0.1 v : 1cm → 1m/s a : 1cm → 0.1m/s2 t(s) ~a 10 20 10 20 −0.1 10 ~vy 5 ax (m/s2 ) 0.1 ~v ay (m/s2 ) t(s) ~vx −0.1 x(m) 5 10 15 20 2. Les composantes de l’accélération sont ax = dvdtx et ay = dvdty . Il suffit de calculer la pente de chaque droite du diagramme des vitesses. On trouve (échelle 1cm → 0.1m/s2 ) : [t1 , t2 ](s) [0, 10] [10, 20] [t1 , t2 ](cm) [0, 4] [4, 5] 2 ax (m/s ) 0 0 0 0 → ax (cm) 2 ay (m/s ) 0 −1 ay (cm) 0 −1 4. On vérifie aisément qu’à t = 5s, on a (x, y) = (10m, 10m), (vx , vy ) = (1m/s, 1m/s) et (ax , ay ) = (0m/s2 , 0m/s2). Par contre, à t = 20s, on a (x, y) = (20m, 15m), (vx , vy ) = (1m/s, 0m/s) et (ax , ay ) = (0m/s2 , 0.1m/s2) Exercice 10 Partie I xA (t) = R cos (ωt + ϕ) ⇒ vA (t) = dxdtA = −Rω sin (ωt + ϕ). π π = − π2 =⇒ −Rω sin ω 2ω +ϕ = 1. A t = 0s, on a : xA (0) = R =⇒ R cos (ϕ) = R et vA 2ω − π2 . π + ϕ = sin π2 + ϕ = cos (ϕ), on obtient le système d’équations suivant : Comme, sin ω 2ω 7 ϕ = 0 rd cos (ϕ) = 1 ⇒ ⇒ T = 2π = 2s et f = T1 = 0.5s−1 . π ω ω = 2R = π rd/s Rω cos (ϕ) = π2 La période T correspond à la durée pendant laquelle le mobile revient à la même position dans le même sens du mouvement (même vitesse). C’est l’intervalle de temps séparant deux maxima du diagramme des espaces, des vitesses ou des accélérations. La fréquence est le nombre de fois qu’il revient à cette même position (dans le même sens du mouvement) en une seconde. C’est le nombre de périodes par seconde. 2. aA = dvdtA = −Rω 2 cos (ωt + ϕ) ⇒ aA (t) = −ωxA (t) 3. Rappelons que la période est T = 2s. aA vA 1 2 xA Partie II 1. xM (t) = R cos (ωt) et yM (t) = R sin (ωt) Pour la nature du mouvement, remarquons qu’on retrouve la trajectoire circulaire en utilisant : 2 x2M (t) + yM (t) = R2 cos2 (ωt) + R2 sin2 (ωt) = R2 Calculons la vitesse en remplaçant ωt par θ p vx = −Rθ̇ sin (θ) et vy = Rθ̇ cos (θ) ⇒ k~v k = vx2 + vy2 = Rθ̇ Donc, ce mouvement circulaire est uniforme ou accéléré ou retardé si la vitesse angulaire θ̇ est constante, augmente ou diminue respectivement. Dans cet exercice on suppose qu’elle est constante θ = ωt =⇒ θ̇ = ω. 2. Le mouvement de A apparaît comme la projection du mouvement de M sur l’axe (x′ Ox). y ~v ~a ~r 3π/4 x √ 2 3π 3. Pour t = 0.75s = 43 s, on a θ = ωt = 3π . Sachant que cos = − , ax = −ω 2 x et ay = −ω 2 y, 4 4 2 on trouve Grandeur R x√ y√ vx√ vy √ a√x ay√ 2 2 2π 2π 2π 2 2π 2 2 Valeur 0.5m −4m − 8 m/s − 8 m/s m m/s − 16 m/s2 4 16 Echelle 6.25cm −4.42cm 4.42cm −0.71cm −0.71cm 0.56cm −0.56cm Exercice 11 Données x (t) = A cos (ωt) et y (t) = A sin (ωt) où A = 10cm et ω = 10rd/s. a. Les composantes de la vitesse sont : vx (t) p = −Aω sin (ωt) et vy (t) = Aω cos (ωt) Le module de la vitesse est constant k~v k = vx2 + vy2 = Aω. Elle est perpendiculaire à la position ~r · ~v = xvx + yvy = 0. b. Les composantes de l’accélération sont : ax (t) = −Aω 2 cos (ωt) et ay (t) = −Aω 2 sin (ωt) 8 p L’accélération a un module constant k~ak = a2x + a2y = Aω 2 et une direction parallèle (mais de sens opposé) à ~r : ax = −ω 2 x et ay = −ω 2 y =⇒ ~a = −ω 2~r. c. ~a.~v = 0 ⇒ L’accélération est perpendiculaire à la vitesse, par conséquent, seule la direction de cette dernière change mais pas le module. π s, on a ωt = π2 , cos (ωt) = 0 et sin (ωt) = 1. Donc d. A t = 20 Grandeur A x y vx vy ax ay 2 Valeur 0.1m 0m 0.1m −1m/s 0m/s 0m/s −10m/s2 Echelle 3cm 0cm 3cm −1cm 0cm 0cm −1cm y ~v ~r ~a x Exercice 12 2 v r = ~i + t~j ⇒ ~a = d~ = ~j 1. Composantes du vecteur vitesse : ~r = (t − 1)~i + t2 ~j ⇒ ~v = d~ dt dt D’une autre manière : x = (t − 1) ⇒ vx = dx = 1 ⇒ ax = dvdtx = 0et y = t2 /2 ⇒ vy = dy = t ⇒ ay = dvdty = 1 dt dt 2 2. an = vρ . D’après les propriétés du produit vectoriel, k~v ∧ ~ak = k~vk k~ak sin θ = k~v k k~a⊥v k où ~a⊥v est la composante (de ~a) qui est perpendiculaire à ~v , c’est-à-dire an . ~a⊥v = ~an ~a θ ~akv = ~at ~v 3 2 ak k~ vk v Donc an = k~vk~∧~ v k = ρ ⇒ ρ = k~ v ∧~ak q √ 3/2 . k~v k = vx2 + vy2 = 1 + t2 et ~v ∧ ~a = ~i + t~j ∧ ~j = ~k ⇒ k~v ∧ ~ak = 1 ⇒ ρ = 1 + t2 3. On sait que ~at = at ~ut = (~a · ~ut ) ~ut et on peut choisir ~ut = t ~ t2 ~ t2 +1 i + t2 +1 j. 4. ~an = ~a − ~at = −t ~ i t2 +1 + 1 ~ j. t2 +1 On a an = 1+t2 1 = = an 2 )3/2 2 1/2 (1+t (1+t ) 2 t 1 t ~an · ~at = t2−t + 2 2 +1 t +1 t +1 t2 +1 v2 ρ = r −t t2 +1 2 + 1 t2 +1 2 = ~v k~vk . q ~ 1 t2 +1 =0 Exercice 14 Données R = 110 π m, s(0) = s0 = 0m et v(0) = v0 = 4.5m/s 1. Toutes les formules ´ 10 du mouvement rectiligne sont applicables à (s, v, at ). On peut donc écrire : v (10) − v (0) = 0 at dt = A (0, 10, at ) = 10×0.3 = 1.5m/s ⇒ v (10) = A (0, 10, at ) + v0 = 6m/s 2 ´ 20 10×0.3 v (20) − v (0) = 0 at dt = A (0, 20, at ) = 2 − 10×0.3 = 0m/s ⇒ v (20) = v0 = 4.5m/s 2 On peut calculer maintenant les composantes de l’accélération : 2 2 = 36π at (10) = 0m/s2 et an (10) = v (10) R 110 = 1.03m/s . On a a = an (10) → 4.12cm 2 ~ i+tj Donc ~at = (~a · ~v ) k~v~vk2 = t 1+t 2 = 2 π 2 at (20) = −0.3m/s2 et an (20) = v (20) = (4.5) R 110 = 0.58m/s . On a at (20) = −1.2cm et an (20) → 2.32cm. Les positions du mobile aux instants t1 et t2 sont données dans l’énoncé et le rayon doit être représenté par R → 4cm. Remarquons aussi que v0 et positive et dans le sens du mouvement (M0 M1 M2 ). Par conséquent, le sens positif a implicitement été choisi dans le sens du mouvement (le sens positif est indispensable à la représentation de ~ut , ~v et ~at ). 9 y M1 ~v (+) ~a ~a ~at M0 M1 x ~an ~v ´t 2. La particule rebrousse chemin quand v = 0m/s2 . Or v (t) − v (0) = 0 at dt = 0. D’après le diagramme, at = −0.03t ´ t + 0.3. On obtient alors v (t) = 0 (−0.03t + 0.3) dt + 4.5 = 0.3t − 0.015 t2 + 4.5. L’équation 0.3t − 0.015 t2 + 4.5 = 0 a pour solutions [t = −10s] et [t = 30s]. La deuxième ´ t car elle est positive. ´ t solution est acceptable De la même façon, s (t)−s (0) = 0 v (t) dt. Donc s (t) = 0 0.3t − 0.015 t2 + 4.5 dt = 4.5t+0.15t2 −0.005 t3 . Donc s (30) = 135m. Exercice 15 Données : r (t) = r0 exp (−t/a) et θ (t) = t/a. r0 r0 dθ at 1. vr = dr dt = − a exp (−t/a) et vθ = r dt = a exp (−t/a). Donc ~v = ra0 exp (−t/a) [−~ur + ~uθ ] ~ur 2. Soit ϕ = (~v , ~uθ ) alors tg (ϕ) = vvrθ = −1 ⇒ ϕ = − π4 . Le dessin ~vθ ~uθ ci-contre est un exemple dans le cas où θ = π4 (~ur vers le haut). ~a 3. Utilisons les formules suivantes (pratiques quand vr et vθ sont α ϕ connues) : ~un ~ut dvθ dθ dθ r ar = dv dt − dt vθ et aθ = dt + dt vr an ar = ar02 exp (−t/a) − ar02 exp (−t/a) = 0m/s2 et aθ = ~v 2r0 − a2 exp (−t/a) ⇒ ~a = aθ ~uθ ~vr 4. Soit α = (~a, ~un ) alors tg (α) = aat n aθ Choisissons ~ut = k~~vvk = √12 [−~ur + ~uθ ] ⇒ at = ~a · ~ut = √ et 2 p √θ | an = a2 − a2t = |a 2 Donc tg (α) = −1 ⇒ α = − π4 . On a d’abord dessiné ~a = ~aθ , ~ut et ~at qui sont faciles. Ensuite, on a déduit ~an (et ~un ) car ~a est la résultante de ~at et ~an . √ 1 2 2 5. Comme an = vR ⇒ R = avn = 2r0 e− a t Exercice 16 Données : r (t) = t/2 et θ (t) = πt2 /4 1. r (1) = 0.5m → 5cm et θ (1) = π/4 rd 2 ur = 21 ~ur et ~vθ = r dθ uθ = πt4 ~uθ 2. ~vr = dr dt ~ dt ~ à t = 1s, on aura vr = 0.5m/s → 2cm et vθ = π4 = 0.79m/s → 3.14cm. q q 2 4 3.a. k~v k = vr2 + vθ2 = 14 + π16t 3.b. k~at k = dk~ vk dt = 81 π 2 q 1 16 t3 π 2 t4 + 41 . A t = 1s, on a k~at k = 1.33m/s2 . 10 ar vr +a v −1.23×0.5+2.36×(π/4) θ θ √ = √ 2 2 = = 1.33m/s2 ou bien k~at k = |at | = |~a · vr +vθ (0.5)2 +(π/4)2 q q p v2 2 2 2 2 2 R = an et an = a − at = ar + aθ − at , on trouve an = (−1.23)2 + (2.36)2 − (1.33)2 = 2.31m/s2 ~ v k~ vk | R= vr2 +vθ2 an = (0.5)2 +(π/4)2 2.31 = 0.38m. ~v ~vθ ~vr ~r y ~uθ ~ur π/4 x Exercice 17 1. Entre t = 0s et t = 2s, la trajectoire est un segment de droite entre r = 3m et r = 5m, car θ = π4 est constant. Entre t = 2s et t = 6s, la trajectoire est un arc de cercle entre θ = π4 et θ = π2 , car r = 5m est constant. 2 dθ 2 dθ d2 r dθ dr dθ − r et v = r . Accélération : a = et aθ = ddt2θ + 2 dr 2. Vitesse : vr = dr r 2 θ dt dt dt dt dt . Sachant que dt et dt dt sont les pentes des courbes r (t) et θ (t), on trouve : dθ t (s) r (m) θ (rd) dr vr (m/s) vθ (m/s) ar m/s2 aθ m/s2 dt (m/s) dt (rd/s) π 1 4 1 0 1 0 0 0 4 3 π 5π 5π 2 4 5 0 0 − (16)2 0 8π 16 16 En représentation (échelle pour r : 1cm → 1m) t (s) r (cm) θ (rd) vr (cm) vθ (cm) ar (cm) aθ (cm) π 1 4 2 0 0 0 4 3 4 5 0 1.96 −1.93 0 π 8 3. Phases du mouvement : [t1 , t2 ] [0, 2] [4, 6] Mouvement MRU,sens + MCU, sens + Justification trajectoire=droite,k~v k = 1,v = vr > 0 trajectoire=cercle,k~v k = ~v (4) ~v (1) ~a(4) ~r(4) ~r(1) 3π π 8 4 Exercice 19 Données : Par rapport à O,~i, ~j, ~k : x = t2 − 4t + 1, y = −2t4 et z = 3t2 Par rapport à O ′ ,~i, ~j, ~k : x′ = t2 + t + 2, y = −2t4 + 5 et z = 3t2 − 7 11 5π 16 ,v = vθ > 0 1. On calcule les vitesses dans chaque repère en dérivant les coordonnées (x, y, z) et (x′ , y ′ , z ′ ) : La vitesse ~vM/O par rapport à O,~i, ~j, ~k : vx = 2t − 4, vy = −8t et vz = 6t. La vitesse ~vM/O′ par rapport à O′ ,~i, ~j, ~k : vx′ = 2t + 1, vy′ = −8t et vz′ = 6t. On déduit que vx = vx′ − 5, vy = vy′ et vz = vz′ . 2. Les accélérations sont obtenues en dérivant (vx , vy , vz ) et vx′ , vy′ , vz′ . On obtient : L’accélération ~aM/O par rapport à O,~i, ~j, ~k : ax = 2, ay = −8 et az = 6. L’accélération ~aM/O4 par rapport à O ′ ,~i, ~j, ~k : a′x = 2, a′y = −8 et a′z = 6. On déduit que ax = a′x , ay = a′y et az = a′z . 3. Pour définir le mouvement d’entraînement de (R) par rapport à (R′ ), il faut calculer ~vO/O′ = −~vO′ /O ainsi que ~aO/O′ = −~aO′ /O Or ~vM/O = ~vM/O′ +~vO′ /O ⇒ ~vO/O′ = ~vM/O′ −~vM/O = 5~i et ~aM/O = ~aM/O′ +~aO′ /O ⇒ ~aO/O′ = ~aM/O′ −~aM/O = ~0. Le repère (R) est en mouvement rectiligne et uniforme dans le sens positif avec une vitesse vO/O′ = 5m/s. Exercice 20 Données : x (0) = 4m et y (0) = 1m. 1. Les composantes de l’accélération sont constantes (pentes) ax = −1m/s2 et ay = 0m/s2 . Les composantes du vecteur position ´ 5 s’obtiennent par la méthode des aires : x (5) − x (0) = 0 vx dt = A (0, 5, vx ) = 12.5m ⇒ x (5) = 16.5m ´5 y (5) − y (0) = 0 vy dt = A (0, 5, vy ) = 6m ⇒ y (5) = 7m ´5 x (10) − x (0) = 0 vx dt = A (0, 10, vx ) = 0m ⇒ x (10) = 4m ´5 y (10) − y (0) = 0 vy dt = A (0, 10, vy ) = 16m ⇒ y (10) = 17m On a : t (s) x (m) y (m) vx (m/s) vy (m/s) ax m/s2 ay m/s2 5 16.5 7 0 2 −1 0 10 4 17 −5 2 −1 0 2. ~vA/O = ~vA/B + ~vB/O avec ~vB/O = ~vB = 2~i + 4~j, ~vA/O = ~vA et ~vA/B = vx′ ~i + vy′ ~j On déduit que ~vA/B = ~vA − ~vB ⇒ vx′ = vx − 2 et vy′ = vy − 4. Le graphe de vx′ s’obtient en décalant celui de vx de 2 vers le bas. Le graphe de vy′ s’obtient en décalant celui de vy de 4 vers le bas. 4 2 0 4 vx 2 5 10 −2 −4 0 −2 vx′ vy 5 10 vy′ −4 Exercice 21 = ~vP/S = 1m/s, ~vE/S = k~vc k = 0.5m/s, Données ~vN/E k~vc k < ~vN/E et L = 150m. 1. Calculons les vitesses par rapport au sol du piéton et du nageur, pendant l’aller et le retour, en utilisant ~vN/S = ~vN/E + ~vE/S = ~vN/E + ~vc Piéton ~vP/S Nageur ~vc ~vN/E ~vN/S ~vP/S ~i k~vc k + ~vP/S ~i aller aller k~vc k~i ~vP/S ~i retour − ~vP/S ~i retour k~vc k~i − ~vP/S ~i k~vc k − ~vP/S ~i 12 Remarque k~vc k − ~vP/S = − ~vP/S − k~vc k < 0 car k~vc k < ~vP/S = ~vN/E Le temps mis par chacun est la somme des temps de l’aller et du retour Temps mis par le piéton pour un aller-retour : TP = ~v2L k P /S k Temps mis par le nageur pour un aller-retour : TN = 2 2 L k~ vc k+k~ vP /S k + L k~vP /S k−k~vc k = 2Lk~ vP /S k k~vP /S k 2 −k~vc k2 k~vP /S k −k~vc k 2 k~vP /S k Donc TP < TN , c’est-à-dire que le piéton arrive en premier. Application numérique : TP = 300s et TN = 600s. 2. On a ~vN/P = ~vN/S + ~vS/P = ~vN/S − ~vP/S mais les expressions de ~vN/S et ~vP/S dépendent des phases aller ou retour du piéton et du nageur. Il faut calculer les temps correspondants : Aller du piéton ~v L = T2P = 150s. k P /S k = 100s. Aller du nageur k~v k+L~v k P /S k c On aura le tableau suivant : [t1 , t2 ] (s) [0, 100] [100, 150] [150, 300] ~vN/S k~vc k + ~vP/S ~i k~vc k − ~vP/S ~i k~vc k − ~vP/S ~i ~vP/S ~i ~vP/S ~i ~vP/S − ~vP/S ~i ~vN/P k~vc k~i = 0.5~i k~vc k − 2 ~vP/S ~i = −1.5~i k~vc k~i = 0.5~i vN/P (m/s) On voit que TP TN = t1 100 t2 200 2 < 1 car ~vP/S > k~vc k, ~vP/S > 0 et k~vc k2 > 0. t(s) 300 A t = 0s, le nageur et le piéton démarrent de la même abscisse xP/S = xN/S = 0, donc xN/P (0) = xN/S − xP/S = 0. Les instants de rencontre correspondent à xN/P (t) = 0 que l’on peut déduire du graphe de vN/P . Le premier instant de rencontre t1 correspond au cas où le piéton est dans la phase aller et le nageur dans la phase retour (100s < t1 < 150s). Il vérifie xN/P (t1 ) = A 0, t1 , vN/P + xN/P (0) = 0 0.5 × 100 − (t1 − 100) × 1.5 + 0 = 0 ⇒ t1 = 133.33s Le deuxième instant de rencontre t2 correspond au moment ou le piéton rattrape le nageur quand il sont tous les deux dans la phase retour (t2 > 150s). Il vérifie xN/P (t2 ) = A 0, t2 , vN/P + xN/P (0) = 0 0.5 × 100 − (150 − 100) × 1.5 + (t2 − 150) × 0.5 = 0 ⇒ t2 = 200s. Exercice 22 y Données : A t = 0s, on a (xR = −20m, yR = 0m), (xS = 100m, yS = 0m), (xT = 0m, yT = −30m), (xB = 40m, yB = 0m) x O Le courant entraîne le ballon donc ~vC = ~veau = ~vB = 0.4~i en (m/s). 30 60 L’indice B sera utilisé à la place de C et de eau dans les vitesses, on écrira par exemple ~vR/B = ~vS/B = ~vT /B = 1m/s. 1. Dans un repère lié au ballon, les trois nageurs ont un mouvement ~vR/B = ~vS/B = rectiligne et uniforme avec des vitesses égales ~vT /B , mais des positions initiales différentes ~rR/B (0) = ~rR (0) − ~rB (0), ~rS/B (0) = ~rS (0) − ~rB (0) et ~rT /B (0) = ~rT (0) − ~rB (0). Le −30 plus proche arrivera le premier. DR/B = |xR − xB | = 60m, DS/B = q |xS − xB | = 60m et DT /B = (xT − xB )2 + (yT − yB )2 = 50m. Le nageur T arrivera en premier. Les temps correspondants sont : TR = DR/B / ~vR/B = 60s, TS = DS/B / ~vS/B = 60s et TT = DT /B / ~vT /B = 50s. 2. La formule ~vT /O = ~vT /O′ + ~vO′ /O où ~vT /O = ~vT et ~vT /0′ = ~vT /B , car ~vO′ /O = ~vB/O = ~vB , montre bien que le mouvement est rectiligne et uniforme dans les deux repères (xOy) et (x′ O ′ y), car tous les vecteurs vitesses sont constants. La trajectoire du nageur T est un segment de droite entre la position initiale de T et sa position finale quand il arrive au ballon à t = 50s. A t = 0s, on a (xT = 0m, yT = −30m). 13 A t = 50s, on a (xT , yq T ) = (xB , yB ) = (vB t + xB (0) , yB ) = (60m, 0m). La distance est D = [xT (50) − xT (0)]2 + [yT (50) − yT (0)]2 = 67.08m 3. Le vecteur vitesse ~vT /B a la même pente que la trajectoire du nageur T dans le repère lié au ballon v y (50)−y (0) ~vT /B ~vT vers le haut de 3 /B 3 3 = xT /B (50)−xT /B (0) = 30 tg (α) = vyT 40 = 4 . On trace un vecteur de pente 4 et de longueur 5cm car xT /B T /B T /B ~vT /B = 1m/s. Le vecteur ~vB = 0.4~i a une longueur de 2cm. Le vecteur ~vT = ~vT /B + ~vB est la résultante des deux. vers la droite de 4 /4 e3 t n pe e ed oit r d ~vB La longueur mesurée de ~vT est 6.7cm, donc k~vT k = 1.34m/s. D’une autre façon, on a k~vT k = 1.34s. 14 D T = 67.08 50 =