Chapitre 26 : Anomalies congénitales (Traduction de la p357) Aperçu du chapitre Les anomalies congénitales sont classées dans le chapitre 17 d’ICD-10-CM. Une note entre parenthèses dans le terme principal ou sous-terme de la pathologie dans l’index permet de distinguer les pathologies congénitales des pathologies acquises. Dans un petit nombre de cas spécifiques, des codes distincts sont fournis pour l’origine congénitale ou acquise d’une pathologie. Le système anatomique concerné est le premier axe de classification des maladies congénitales. Bien que les anomalies congénitales soient présentes dès la naissance, elles peuvent n’être reconnues que plus tard dans la vie. L’âge du patient ne joue aucun rôle dans l’attribution des codes du chapitre 17. Ils peuvent être utilisés à n’importe quel âge. Dans le cas des nouveau-nés, les affections congénitales qui peuvent avoir des implications dans le futur sont rapportées même si elles ne sont pas traitées durant l’épisode de soins actuel. Des pathologies causées par des facteurs mécaniques pendant la grossesse sont classées dans les catégories Q65-Q79 Malformations congénitales et déformations du système musculosquelettique. Les pathologies causées par les traumatismes de naissance sont considérées comme périnatales et ne font par partie des classifications congénitales. Ce qu’il faut connaître Après l’étude de ce chapitre, vous devez être capable de : Distinguer dans l’index les pathologies congénitales et acquises Coder les pathologies congénitales même si la classification ne propose pas de code spécifique pour celles-ci. Expliquer la relation entre l’âge du patient et les codes des anomalies congénitales. Expliquer la différence entre les anomalies congénitales et les déformations périnatales. Les termes à connaître 1 Anomalies congénitales : anomalie présente à la naissance qui peut n’être reconnue que plus tard dans la vie. Rappelez-vous Il y a environ 4000 anomalies congénitales. Toutes ne sont pas classées avec un code spécifique. (Traduction de la p358) Introduction Les anomalies congénitales sont classées dans les catégories Q00 à Q99 du chapitre 17 d’ICD-10-CM. Les anomalies congénitales sont des pathologies présentes à la naissance bien qu’elles puissent être reconnues plus tard. Les codes du chapitre 17 peuvent être utilisés tout au long de la vie du patient. Si une anomalie congénitale a été corrigée, un code d’antécédent personnel doit être utilisé pour identifier l’antécédent de cette anomalie. Les codes de la souscatégorie Z87.7 sont utilisés pour les anomalies congénitales qui sont encore présentes mais qui ne requièrent aucun soin complémentaire, ainsi que pour les anomalies corrigées qui ne sont plus présentes. Beaucoup de pathologies congénitales peuvent être traitées maintenant grâce aux progrès médicaux et les patients ne gardent pas de séquelle. Localisation des termes dans l’index La distinction entre pathologies congénitales et acquises est souvent notée dans l’index par un modificateur non essentiel associé au terme principal ou au sous-terme. Quand l’un des deux termes apparaît entre parenthèses à côté du terme principal, l’autre peut habituellement être localisé comme sous-terme. Notez que certaines pathologies sont congénitales par définition et n’ont pas de forme acquise ; d’autres sont toujours considérées comme acquises. Pour beaucoup de pathologies, il n’y a pas de distinction faite. Si l’intitulé du diagnostic ne décrit pas si la pathologie est acquise ou congénitale, ICD-10-CM fait souvent l’hypothèse qu’il s’agit de l’une ou de l’autre. En voici quelques exemples tirés de l’index : Deformity... -breast (acquired) N64.89 --congenital Q83.9 --reconstructed N65.0 -bronchus (congenital) Q32.4 --acquired NEC J98.09 2 Dans cet exemple, l’index fait l’hypothèse que la déformation du sein sans autre qualification est acquise, tandis que la déformation de bronche est classée « congénitale » en l’absence d’autre précision. La liste systématique peut donner quelques conseils complémentaires au moyen de notes d’exclusions. Par exemple, l’entrée sous la catégorie K57 Maladie diverticulaire de l’intestin renvoie le codeur ailleurs pour les diverticules congénitaux de l’intestin, codés Q43.8 Autres malformations congénitales de l’intestin, spécifiées. Au code Q43.8, la note d’inclusion indique que le diverticule congénital du colon y est correctement classé. ICD-10-CM propose des codes distincts pour l’hydrocéphalie congénitale (Q03.-), le spina bifida avec hydrocéphalie (Q05.-), l’hydrocéphalie acquise secondaire à pression normale (G91.0), l’hydrocéphalie obstructive (G91.1) et l’hydrocéphalie acquise idiopathique à pression normale (G91.2). L’hydrocéphalie congénitale est définie comme une accumulation excessive de liquide céphalo-rachidien (LCR) dans le cerveau, qui est présente à la naissance. Le liquide excessif conduit à une augmentation de la pression intracrânienne et à de possibles lésions cérébrales. Un code de la catégorie Q03 Hydrocéphalie congénitale est attribué pour ce défaut de naissance. ICD-10-CM propose un 4° caractère pour mieux préciser la malformation de l’aqueduc de Sylvius (Q03.0), l’atrésie du trou de Magendie et Luschka (Q03.1) et d’autres hydrocéphalies congénitales (Q03.8). Quand cette information n’est pas disponible, la pathologie est codée Q03.9 Hydrocéphalie congénitale non spécifiée. Si le dossier médical ne précise pas suffisamment si la pathologie est congénitale ou acquise, la classification la considère acquise par défaut, code G91.9 Hydrocéphalie non spécifiée. (Traduction de la p359) Une spina bifida est une anomalie congénitale consistant en la fermeture incomplète du tube neural embryonnaire conduisant à un défaut de la moelle épinière. Chez beaucoup d’individus atteints de spina bifida, une anomalie du cervelet est associée, connue sous le nom de malformation de Chiari II. Chez les individus atteints, la partie postérieure du cerveau est déplacée du crâne vers la partie supérieure de la nuque. Chez environ 90% des individus atteints de myéloméningocèle/spina bifida, une hydrocéphalie se développe car le cervelet déplacé obstrue la circulation du LCR. Pour les spina bifida sans hydrocéphalie, attribuez un code des catégories Q05.5 à Q05.8 selon la partie de la colonne atteinte. Si le spina bifida est associé à une hydrocéphalie, attribuez un code des catégories Q05.0 à Q05.4 pour ce type d’anomalie congénitale selon la portion de la colonne qui est affectée, comme suit : Q05.0 Q05.1 Q05.2 Q05.3 Q05.4 Spina bifida cervical avec hydrocéphalie Spina bifida thoracique avec hydrocéphalie Spina bifida lombaire avec hydrocéphalie Spina bifida sacré avec hydrocéphalie Spina bifida, niveau non spécifié, avec hydrocéphalie Pour un diagnostic établi de spina bifida sans autre spécification, attribuez le code Q05.9 Spina bifida non spécifié. Utilisez un code complémentaire pour toute paraplégie ou paraparésie (G82.2-) associée au spina bifida. 3 Le premier axe de classification des anomalies congénitales est le système anatomique concerné. Beaucoup d’anomalies congénitales ont un code ICD-10-CM spécifique ; d’autres sont localisées sous les termes généraux « anomalie » et « difformité » plutôt que sous le nom de la maladie spécifique. Par exemple : Q45.8 Q22.5 Q40.1 Q82.5 Q03.9 Malposition congénitale du tractus gastro-intestinal Anomalie d’Ebstein Hernie hiatale congénitale Naevus « fraise » Hydrocéphalie congénitale Comme environ 4000 anomalies congénitales ont été identifiées, il est impossible pour la classification de fournir un code spécifique pour chacune d’elles. Quand le type d’anomalie est spécifié mais qu’il n’existe pas de code spécifique, le code pour « autre anomalie spécifiée» de ce type et de ce site doit être attribué. Souvent, seul le code pour anomalie non spécifiée de ce type ou site général peut être attribué. Quand il n’y a pas de code spécifique disponible, des codes complémentaires pour les manifestations de l’anomalie devraient être attribués dans la mesure du possible. Utilisez des codes secondaires additionnels des autres chapitres pour préciser les pathologies associées à cette anomalie. Par exemple : Un enfant de 8 jours est diagnostiqué avec une néphrose congénitale finlandaise. La néphrose congénitale finlandaise est un syndrome néphrotique de type I (à lésions glomérulaires minimes) de l’enfance, survenant dans la première semaine de vie. Cette maladie est causée par une mutation du gène de la néphrine sur le chromosome 19. La protéinurie, l’hypoalbuminémie, l’hypogammaglobulinémie et l’hyperlipidémie sont des résultats de laboratoire habituels. Les codes Q63.8 Autres malformations congénitales spécifiées du rein et N04.0 Syndrome néphrotique avec anomalie glomérulaire mineure sont attribués pour la néphrose congénitale finlandaise. Un enfant de 10 mois est diagnostiqué avec un syndrome cardio-facio-cutané (CFC). Attribuez le code Q87.89 Autres syndromes de malformation congénitale spécifiés, non classés ailleurs pour le syndrome CFC. Des codes complémentaires peuvent être attribués pour toute manifestation de la pathologie comme recommandé par la règle concernant les maladies congénitales. Le syndrome CFC est une maladie génétique associée à la mutation de 4 gènes connus : BRAF, MEK1, MEK2 et KRAS. (Traduction de la p360) Relation entre l’âge et les codes Les codes du chapitre 17 peuvent être rapportés pour un patient de tout âge. Beaucoup d’anomalies congénitales, bien qu’elles soient en fait présentes à la naissance, ne se manifestent que plus tard dans la vie. De plus, beaucoup ne peuvent pas être corrigées et persistent toute la vie ; elles peuvent être rapportées pour un patient adulte. L’âge du patient n’est pas le facteur déterminant dans le choix du code. Voici des exemples : Un patient de 30 ans ayant un syndrome de Marfan est admis pour remplacement d’une valve cardiaque et cure d’un anévrisme de l’aorte abdominale. Dans ce cas, le code du syndrome de 4 Marfan Q87.40 est attribué malgré l’âge du patient car la pathologie est un trouble héréditaire du tissu conjonctif transmis sous un mode autosomique dominant. Un patient de 25 ans est admis pour chirurgie cérébrale qui révèle un kyste colloïde du 3° ventricule droit. Dans ce cas, le code Q04.6 Kyste congénital cérébral est attribué car le kyste colloïde du 3° ventricule est toujours congénital et l’âge du patient n’influence pas le choix du code. Nouveau-né avec affection congénitale Quand un diagnostic d’affection congénitale est posé pendant le séjour hospitalier de naissance de l’enfant, le code approprié du chapitre 17 d’ICD-10-CM devrait être attribué comme diagnostic secondaire, ainsi que le code adéquat de la catégorie Z38 Enfant vivant, selon le lieu de naissance et le type d’accouchement, mentionné comme diagnostic principal (voir chapitre 27 de ce manuel). Voici des exemples : Z38.00 + Q36.9 Naissance unique à terme d’un garçon, accouchement par voie vaginale ; fente labiale droite incomplète Z38.00 + Q54.9 Naissance unique à terme d’un garçon, accouchement par voie vaginale ; hypospadias Notez que ceci est une exception aux règles concernant l’enregistrement des autres diagnostics. Les affections congénitales qui peuvent avoir des conséquences sur les soins de santé futurs du nouveau-né sont rapportées même s’il n’y a pas d’évaluation complémentaire ni de traitement au cours de l’épisode de soins actuel. C’est pourquoi, il est approprié d’attribuer les codes d’anomalies congénitales (Q00 à Q99) chaque fois qu’une pathologie congénitale est diagnostiquée par le médecin. Difformités congénitales versus périnatales Certaines difformités musculo-squelettiques qui résultent de facteurs mécaniques durant la grossesse, tels qu’une malposition ou pression intra-utérine, sont classées dans les catégories Q65 à Q79 Malformations et déformations congénitales du système musculo-squelettique. Les pathologies dues à un traumatisme de naissance sont classées parmi les pathologies périnatales dans les catégories P10 à P15 Traumatisme de naissance dans le chapitre 16 d’ICD-10-CM avec un code complémentaire pour identifier si possible la pathologie spécifique. Voici des exemples : Q65.1 Luxation congénitale bilatérale de hanche Q68.2 Luxation congénitale de genou P13.4 Fracture de clavicule due à un traumatisme de naissance (Traduction de la p361) Anomalies de l’artère pulmonaire 5 L’atrésie de l’artère pulmonaire (Q25.5) est une formation incomplète de la valve pulmonaire (localisée entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire) qui obstrue le passage du flux sanguin à travers la valve pulmonaire vers les poumons. Chez le nouveau-né, le sang désoxygéné peut circuler par le canal artériel vers les artères pulmonaires et les poumons. Cependant, le canal artériel se referme rapidement après la naissance, le bébé devient progressivement cyanosé et éprouve des difficultés à respirer en raison du défaut de la valve pulmonaire. La coarctation de l’artère pulmonaire (Q25.71) fait référence à une sténose ou un rétrécissement de l’artère pulmonaire. Le rétrécissement de l’artère pulmonaire ou de ses branches rend difficile le passage du sang appauvri en oxygène du ventricule droit vers les poumons où il s’enrichit en oxygène nécessaire à l’organisme. Le cœur développe une surcharge de travail car il doit pomper plus fort pour amener le sang vers les poumons. Une sténose modérée ou sévère de l’artère pulmonaire peut conduire à une hypertension pulmonaire au repos ou à l’effort. Une sténose de l’artère pulmonaire est habituellement associée à des anomalies cardiovasculaires congénitales telles que la sténose de la valve pulmonaire et la tétralogie de Fallot. Les malformations artério-veineuses pulmonaires (AVM), aussi reconnues comme anévrysmes artério-veineux pulmonaires ou fistules artério-veineuses pulmonaires (Q25.72), sont des anomalies de communication entre l’artère et la veine pulmonaire. La communication directe anormale entre les artères à haute pression et les veines à basse pression peut être détectée à l’aide d’un stéthoscope comme un souffle rythmique causé par le passage excessivement rapide du sang des artères vers les veines. Bien que les AVMs pulmonaires soient habituellement congénitales, elles peuvent être acquises dans des pathologies comme une cirrhose hépatique, une sténose mitrale, un traumatisme et un carcinome thyroïdien métastatique. Neurofibromatose La neurofibromatose (sous-catégorie Q85.0) fait référence à un groupe de maladies génétiques autosomiques dominantes, se traduisant par des tumeurs qui se développent le long des nerfs. Les schwannomes (Q85.03) peuvent survenir le long de tout nerf, spinal, crânien et périphérique, excepté le nerf vestibulaire. Quand la tumeur croît, elle comprime les nerfs et génère de la douleur, des engourdissements, des picotements, des faiblesses et d’autres symptômes neurologiques. Maladie rénale kystique Il y a des différences majeures dans les caractéristiques cliniques, physiopathologiques et pronostiques des différents types de maladies rénales kystiques congénitales. Ceci souligne l’importance de la plus grande spécificité possible lors de l’attribution du code de la maladie. Par exemple, les symptômes et problèmes liés à la maladie rénale polykystique de type infantile (Q61.19) progressent lentement avec les années vers le développement d’un nombre de kystes de plus en plus grand. Cette maladie est relativement fréquente. La maladie médullaire kystique (Q61.5) est un trouble héréditaire dans lequel les kystes présents dans la 6 partie centrale du rein entraînent une perte progressive de la fonction rénale; les symptômes de la maladie rénale chronique peuvent se développer plus tard dans l’évolution de la maladie. Quand l’intitulé du diagnostic ne mentionne pas si le kyste rénal est congénital ou acquis, ICD-10-CM présume qu’il est acquis. (Traduction de la p362) Malformations congénitales des organes génitaux Le développement des organes génitaux féminins est un processus complexe qui implique une série d’évènements hautement orchestrés, comprenant la différentiation cellulaire, la migration, la fusion et canalisation. L’échec d’une partie du processus entraîne des anomalies congénitales. Les anomalies des canaux de Müller font référence à toutes les anomalies congénitales de l’utérus, du col et du vagin. ICD-10-CM propose des codes uniques pour le spectre des anomalies congénitales utérine, cervicale et vaginale dans les catégories Q50 à Q52 : Q50 Malformations congénitales des ovaires, des trompes de Fallope et des ligaments larges Q51 Malformations congénitales de l’utérus et du col Q52 Autres malformations congénitales des organes génitaux féminins Les malformations congénitales des organes génitaux masculins sont classées dans les catégories Q53 à Q55. Ces catégories comprennent des pathologies telles que les testicules ectopiques et non descendus, l’hypospadias et les autres malformations congénitales des organes génitaux masculins. La cryptorchidie fait référence à une descente incomplète du testicule ; cette pathologie peut être unilatérale ou bilatérale. Ce terme comprend les testicules ectopiques, palpables ou non. La position du testicule peut être abdominale, inguinale, pré-scrotale ou glissante. ICD-10CM classe les testicules non descendus et ectopiques à la catégorie Q53. Le code Q53.0décrit le testicule ectopique et le code Q53.2- décrit le testicule non descendu. De plus, la catégorie Q53 décrit si le testicule non descendu est unilatéral (Q53.1-) ou bilatéral (Q53.2-), dont le 5° caractère décrit la localisation du testicule non descendu (abdominal, périnéal ectopique, ou non spécifié). L’hypospadias est une anomalie congénitale assez commune où l’ouverture de l’urètre se trouve sous le pénis plutôt qu’à son extrémité. ICD-10-CM classe l’hypospadias à la catégorie Q54 Hypospadias, avec un 4° caractère qui précise: balanique (Q54.0), pénien (Q54.1), pénoscrotal (Q54.2), périnéal (Q54.3), chordée congénitale (Q54.4) (incurvation ventrale du pénis causée par la présence d’une bande de tissu fibreux plutôt que de la peau normale le long du corps spongieux), autre (Q54.8), ou non spécifiée (Q54.9). Les interventions de cure d’hypospadias sont classées sous l’intervention de base « repositionnement », organe « urètre ». En plus des malformations congénitales des organes génitaux féminins et masculins mentionnés ci-dessus, ICD-10-CM propose la catégorie Q56 Sexe indéterminé et pseudohermaphrodisme, qui distingue les hermaphrodismes : non classé ailleurs (Q56.0), 7 pseudohermaphrodisme masculin (Q56.1), pseudohermaphrodisme féminin (Q56.2), pseudohermaphrodisme non spécifié (Q56.3) ; et sexe indéterminé non spécifié (Q56.4). Omphalocèle et gastroschisis Un omphalocèle est défaut précis de la paroi abdominale. Les intestins sont habituellement couverts par un sac membraneux, avec exposition de l’intestin en cas de rupture de ce sac. Un omphalocèle est habituellement associé à d’autres anomalies structurelles et chromosomiques. Le code Q79.2 Exomphale est attribué pour les omphalocèles congénitaux. Le gastroschisis est une anomalie impliquant un défaut de la paroi abdominale à la droite de l’insertion de l’ombilic. Cette anomalie est causée par un échec de fermeture complète de la paroi abdominale en développement, permettant une protrusion de l’intestin. L’intestin exposé n’est pas couvert par un sac membraneux. Attribuez le code Q79.3 Gastroschisis pour le gastroschisis congénital. (Traduction de la p354) Exercice 26.1 Codez les diagnostics et interventions qui suivent. N’attribuez pas les codes de cause externe de morbidité. 1 Reins polykystiques, type adulte Q61.2 2 Hypospadias avec chordée congénitale Q54.4 Réparation de l’hypospadias et libération de la chordée (voie ouverte) 0TSD0ZZ + 0VNS0ZZ Reposition 3 Sténose congénitale du pylore Q40.0 Dilatation endoscopique du pylore 0D778ZZ 4 Luxation congénitale des 2 hanches Q65.1 Réduction fermée de luxation des 2 hanches 0SS9XZZ Avec immobilisation par plâtre 0SSBXZZ Reposition 5 Insuffisance cardiaque congestive I50.9 Chez un patient avec anomalie congénitale du septum inter-auriculaire Q21.1 6 Cataracte sous-capsulaire postérieure, œil gauche, congénitale Q12.0 7 Cinquième doigt accessoire, pied droit Q69.2 8 8 Membrane œsophagienne avec spasme oesophagien et œsophagite de reflux K22.4 + K21.0 9 Pouce gauche à ressort, congénital Q74.0 Ténolyse de la gaine du fléchisseur du pouce G, par voie ouverte Release Q39.4 + 0LN80ZZ 10 Kyste de l’ouraque et persistance de l’ouraque Q64.4 11 Coarctation de l’aorte thoraco-abdominale 12 Hallux rigidus gauche M20.22 13 Syndrome de Down Q90.9 14 Pied bot varus équin bilatéral, congénital Q25.1 Q66.0 Q37.5 15 Fente labio-palatine unilatérale, palais osseux et membraneux Correction de la fente labio-palatine par incision des 2 côtés de la fente 0CS20ZZ et repositionnement des tissus et muscles 0CS30ZZ Réparation de la fente de la lèvre supérieure 0CQ00ZZ 16 Maladie kystique du poumon, congénitale Q33.0 17 Angiome plan congénital Q82.5 18 Communication interauriculaire grande congénitale (CIA) et foramen ovale persistant (PFO) Q21.1 Réparation de CIA/PFO avec insertion de prothèse synthétique au niveau du septum auriculaire par cathéter cardiaque pour renforcer le septum auriculaire 02U53JZ 9