Mercredi 31 août 2016

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
101 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mercredi 31 août 2016
Retrouvez les informations sur notre site :
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Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
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01/09/2016 - Harut Sassounian - The California Courier
Turquie : Malgré les risques, l'historien Halil Berktay parle du
génocide arménien
26/08/2016 - Erol Özkoray - La Règle du Jeu
La schizophrénie politique et la contre-révolution en Turquie
31/08/2016 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 31 août
31/08/2016 - 7sur7
Où va la Turquie?
31/08/2016 - C. K. - OLJ
Sculpter et peindre pour archiver l’histoire
31/08/2016 - NAM
L’hôpital militaire de Haydarpacha à Istanbul renommé Sultan
Abdülhamid, le « saigneur » de 300 000 Arméniens...
30/08/2016 - Scarlett HADDAD - OLJ
L’intervention turque en Syrie et l’absence de réactions
internationales et régionales
30/08/2016 - Marine Pennetier et John Irish - Reuters
Hollande inquiet d'actions militaires "contradictoires" en Syrie
30/08/2016 - BFMTV
Syrie: comment la Turquie a pris les États-Unis par surprise
30/08/2016 - BIA News
Objection of Journalists to Arrest Rejected on Basis of ‘Lack of
New Evidence’
31/08/16 - Le Monde
En Syrie, la Turquie rejette tout cessez-le-feu avec les Kurdes
29/08/16 - L'Obs
L'opération turque en Syrie ne vise pas seulement à "nettoyer la
région du groupe djihadiste Etat islamique"
31/08/2016 - Le Figaro
Syrie: l'Iran demande l'arrêt de l'action turque
31/08/2016 - Le Point
La Turquie ébranlée après son été meurtrier
30/08/2016 - L'Express
Syrie: la Turquie rejette "tout compromis ou cessez-le-feu" avec
les Kurdes
30/08/2016 - Le Figaro
Le Qatar s'affiche en allié de la Turquie
INFOS COLLECTIF VAN
Turquie : Malgré les risques, l'historien Halil Berktay
parle du génocide arménien
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le 13 juillet, deux
jours avant la tentative de coup d’État en Turquie, le professeur
Halil Berktay, de l’université Sabanci d’Istanbul, a répondu à six
questions écrites sur le génocide arménien, posées par El País, le
plus grand journal espagnol. Mais, El País n’ayant pas publié ses
réponses, le Dr. Berktay a décidé le 15 août de poster son
interview sur un site turc, Serbestiyet, avec ce titre : Avec ou sans
coup d’État, le génocide était un génocide. » Nota CVAN : seul
regret, Halil Berktay reprend à son compte une partie de la
propagande d'État sur les raisons du négationnisme turc en
l'imputant au "sort tragique des Turcs musulmans de Crète, de
Grèce continentale, de Bulgarie et de Serbie". D'une part, on ne
comprend pas s'il impute cette prétendue responsabilité aux
"autres nations" ou aux Arméniens (qui n'étaient pourtant ni
présents ni concernés dans ces zones-là), d'autre part, il apparaît
que le professeur Berktay regrette (à l'instar d'une société turque
imbibée de nationalisme) la grandeur perdue de l'Empire ottoman :
l'impérialisme turc serait-il donc le seul colonialisme aux effets
bénéfiques ? Celui dont les peuples asservis (crétois, grec, bulgare,
serbe) n'auraient eu aucune légitimité à se défaire ? "Avons-nous
un seul ami dans le monde ?" s'interroge aussi le chercheur turc
qui alimente ainsi la paranoïa de la société turque au lieu de la
combattre. Quoi qu'il en soit, « Le professeur Berktay a pris un
grand risque en postant ses réponses sur le génocide arménien, en
particulier dans le climat actuel brutal qui règne depuis la
tentative de coup d’État, des milliers de citoyens turcs innocents
ayant été arbitrairement arrêtés et jetés en prison ! » Le Collectif
VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste
arméno-américain Harut Sassounian, à paraître dans The
California Courier le 1er septembre 2016.
Après la tentative de coup d’État, un chercheur turc parle
ouvertement du génocide arménien
De Harut Sassounian
The California Courier
www.TheCaliforniaCourier.com
Éditorial du 1er septembre 2016
Le 13 juillet, deux jours avant la tentative de coup d’État en Turquie, le
professeur Halil Berktay, de l’université Sabanci d’Istanbul, a répondu à
six questions écrites sur le génocide arménien, posées par El País, le plus
grand journal espagnol. Mais, El País n’ayant pas publié ses réponses, le
Dr. Berktay a décidé le 15 août de poster son interview sur un site turc,
Serbestiyet, avec ce titre : Avec ou sans coup d’État, le génocide était un
génocide.
Le professeur Berktay, un chercheur turc libéral, a déclaré à El País, qu’il
avait à maintes reprises reconnu le génocide arménien depuis 2002. Il a
décrit le génocide en termes de « quasi-extermination et annihilation des
Arméniens ottomans. » Le Dr. Berktay a admis qu’en raison de ses idées
honnêtes sur le génocide arménien, « surtout avant 2002 et même après
(bien que ce ne soit plus du fait du gouvernement), il y a eu une quantité
considérable de pressions informelles et autres que juridiques, de
chantage, de menaces ou d’autres formes de terreur psychologique sur
des gens tels que moi, que d’autres et moi avons dû subir. »
Répondant à une question d’El País : Pourquoi la Turquie refuse
d’examiner le passé ?, le Dr. Berktay a répondu : « Dans les années 1980
et 1990… la négation du passé se basait sur le culte des ancêtres ou
l’allégeance idéologique à l’Unionisme et l’Ataturkisme. Ce qui est arrivé
aux Arméniens en 1915 était considéré comme une tache noire sur le
nationalisme turc. Mais aussi, même si cela n’a pas été commis par ou
sous la République kémaliste, puisque la République a hérité d’un
territoire ethniquement purifié des Arméniens, c’était dans la nature d’une
impureté inadmissible pour la légitimité immaculée tant souhaitée de la
révolution kémaliste. On en a donc fait un tabou ; c’est devenu quelque
chose relevant de l’innommable, au sens propre du terme, et du tabou. De
temps en temps, quelques chercheurs, vivant et travaillant pour la plupart
à l’étranger, osaient en parler. C’étaient des voix s’élevant dans le silence.
» Le Dr. Berktay a ensuite ajouté qu’au début des années 2000 « les
choses ont commencé à changer », avec une augmentation du nombre de
chercheurs turcs s’exprimant sur le génocide arménien.
La partie la plus intéressante de l’interview de Berktay est la raison qu’il
donne de la réticence du gouvernement turc à reconnaître le génocide
arménien : « C’est peut-être que le gouvernement turc ignore ce qui se
passera s’il devait aller de l’avant et le reconnaître, et dire, oui, c’était un
génocide. Qu’est-ce que l’Arménie pourrait faire ou exiger ? Va-t-elle
demander des compensations matérielles, voire même des territoires ?
C’est ce que les Dachnaks, en tant que nationalistes radicaux arméniens,
ont toujours affirmé : les trois R, comme ils le disent : Reconnaissance,
Réparation, Restitution (des terres). Il est certain qu’en ce qui concerne le
dernier terme, aucun gouvernement turc ne l’acceptera. Il est donc fort
possible qu’avant de prendre de nouvelles mesures, ils voudront voir
l’Arménie abattre ses cartes. Inversement, tant que l’Arménie cache ses
cartes, la reconnaissance du génocide en tant que génocide devra
attendre. »
Une lecture attentive des déclarations du professeur, ci-dessus
mentionnées, indique qu’il estime qu’une restitution de terre de la part de
la Turquie à l’Arménie est impossible, mais il n’exclut pas les réparations.
À mon avis, si la demande des Arméniens de restitution des terres est
légitime, ils sont prêts à accepter des réparations dans un premier temps.
Il est possible que l’aspect le plus controversé de la réponse du professeur
Berktay soit son explication sur les raisons du refus de la Turquie
d’affronter son passé sordide : « Confrontées au défi spécifique de la
reconnaissance du génocide arménien, de grandes parties de la société
turque, et l’AKP aussi, ne cessent de demander et vont continuer à le
faire : pourquoi nous ? Et pourquoi nous seulement ? A-t-on demandé à
toutes les autres nations de réparer leurs torts passés de façon tout aussi
sévère ? Ou juste à la Turquie ? En même temps, qu’en est-il de ce ‘qu’ils’
‘nous’ ont fait au départ ? Si nous reconnaissons le génocide arménien,
est-ce qu’eux aussi reconnaîtront un tant soit peu le sort tragique des
Turcs musulmans de Crète, de Grèce continentale, de Bulgarie et de
Serbie ? Qui parle pour les Turcs ? Avons-nous un seul ami dans le
monde ? »
Si je ne suis pas d’accord avec certaines explications du professeur
Berktay, je ne m’attends pas à ce qu’il adopte les mêmes positions que
moi sur les questions arméniennes. C’est un Turc, après tout, mais un
Turc juste, ce que l’on ne peut pas dire des dirigeants turcs et de grandes
parties de la société turque qui continuent de nier les faits historiques du
génocide arménien !
Le professeur Berktay a pris un grand risque en postant ses réponses sur
le génocide arménien, en particulier dans le climat actuel brutal qui règne
depuis la tentative de coup d’État, des milliers de citoyens turcs innocents
ayant été arbitrairement arrêtés et jetés en prison !
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 1er septembre
2016 – www.collectifvan.org
http://www.thecaliforniacourier.com/after-coup-attempt-turkish-scholarboldly-speaks-on-armenian-genocide/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94343
Turquie: Le rapport de la Ligue des droits humains de
Diyarbakir
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente cette information publiée sur le blog d'Etienne Copeaux,
susam-sokak.fr, le 31 août 2016.
susam-sokak.fr
Le rapport de la Ligue des droits humains de Diyarbakır
Publié par Etienne Copeaux sur 31 Août 2016, 14:54pm
Le président de la section de Diyarbakır de la Ligue des droits humains
(IHD), Raci Bilici, a fait le bilan de l'année écoulée au cours d'une
conférence de presse.
Selon ce rapport, des mesures de couvre-feu ont été imposées à neuf
villes et 35 cantons (ilçe). Au cours des opérations menées par la police et
l'armée dans ces zones, au moins 320 civils ont été tués parmi lesquels 75
enfants. Une partie des victimes a été directement touchée par les tirs,
tandis que d'autres personnes sont décédées suite à l'interdiction de sortir
et donc de se rendre à l'hôpital.
La répartition des tués s'établit ainsi :
- « forces de sécurité » : 422 tués et 1065 blessés
- membres armés de l' « organisation » (le PKK) : 614 tués, 17 blessés.
- civils : 42 tués dans les combats, 75 blessés
7884 personnes dont 275 enfants ont été placées en garde à vue, 1959
personnes dont 81 enfants ont été emprisonnées.
Des procédures judiciaires ont été entamées à l'encontre de plus de 13
000 travailleurs du secteur public, en raison de leur participation à des
mouvements de protestation ; 59 d'entre eux ont déjà été inculpés, les
procédures se poursuivent pour 60 autres personnes. 168 condamnations
à des peines d'emprisonnement ont été prononcées.
Dans la seule région de Diyarbakır, les sièges de 20 partis politiques, 14
associations, 7 fondations culturelles et d'enseignement, et 19 bâtiments
abritant des services municipaux, ont été endommagés ou détruits par les
« forces de sécurité ». en outre 17 associations et deux centres culturels
ont été fermés par les autorités.
Tant dans les villes que dans les zones rurales, des mesures de couvre-feu
partielles et temporaires ont été prononcées des centaines de fois. Les
habitants de ces zones ont subi d'importants préjudices dans leur vie
quotidienne et professionnelle, puisqu'il était interdit de se déplacer hors
de chez soi alors que la seule source de revenus de ces régions est
l'agriculture et l’élevage.
En plus des centaines de morts parmi les habitants de ces zones, des
centaines de milliers ont subi des déplacements forcés.
(Diyarbakır/EVRENSEL)
Lire l'article en turc sur Evrensel
http://www.susam-sokak.fr/2016/08/le-rapport-de-la-ligue-des-droitshumains-de-diyarbakir.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94350
La schizophrénie politique et la contre-révolution en
Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cet article d'Erol Özkoray publié sur le site de La Règle
du Jeu le 26 août 2016.
La Règle du Jeu
Turquie : de la contre-révolution à la tyrannie
théocratique
par Erol Özkoray
26 août 2016
Pour comprendre la schizophrénie politique qui sévit en Turquie et la nuit
où les différents fascismes se sont affrontés.
Protagoniste de la contre-révolution en Turquie, le parti islamiste AKP, qui
avait remporté les élections législatives de 2002, a terminé aujourd’hui ce
processus au bout de quatorze ans au pouvoir : c’est une victoire décisive
sur le régime républicain et laïc. C’est le bilan définitif à la suite du coup
d’État avorté du 15 juillet dernier de l’armée turque dont la qualification
principale est celle d’être putschiste. L’ancien régime, déjà profondément
malade depuis au moins une génération (république autoritaire, régime de
coup d’État permanent, totalitarisme sournois, décomposition de la classe
politique, corruption géante et gouvernance basée sur la violence et le
mensonge), n’a pas pu résister aux assauts de l’islam en politique. Il ne
s’agirait pas de l’« islam politique », car cette invention française dans le
but d’épargner sa minorité musulmane des méfaits du 11 septembre est
totalement fausse. L’islam en tant que tel est un projet politique total qui
régule la société dans son ensemble et son application en politique donne
naturellement naissance à un État totalitaire. Après l’Iran, c’est ce qui est
arrivée en Turquie. Bref, né en 1923 le régime kémaliste autoritaire,
jacobin et laïc n’a vécu que 93 ans. Une vie assez longue quand même
pour un pays qui n’a jamais connu une vraie démocratie. Soulignons de
passage que faire des élections régulières ne veut pas dire être une
démocratie, certes elles sont nécessaires, mais ne garantissent nullement
les libertés essentielles. C’est ce piège classique dans lequel tombe
toujours l’Occident au sujet de la Turquie. Grosso modo, le système
politique du pays a été une sorte de parlementarisme autoritaire sous l’œil
vigilant de l’armée, avec la priorité donnée à l’État, face auquel le citoyen
n’avait aucun droit, ni pouvoir. Dans la littérature politique cela s’appelle
le fascisme. Pour voir la schizophrénie politique qui sévit dans ce pays
(appeler « démocratie » un régime autoritaire ou bien faire un putsch pour
sauver la « démocratie »), et pour bien comprendre ce qui est arrivé le
soir du 15-16 juillet, la nuit où les différents fascismes se sont affrontés, il
faut faire une analyse des fascismes turcs.
Les quatre fascismes
Le phénomène fasciste ne peut être compris que dans la mesure où il est
localisé à l’intérieur d’un processus, caractérisé par la modification du rôle
de l’État – ce qui se conjugue parfaitement avec la réalité turque, surtout
après le coup d’État militaire de 1980.
Aujourd’hui après le coup d’État
manqué, avec le président Recep Tayyip Erdogan nous atteignons une
autre étape dans cette organisation étatique et du changement de régime
qui est celui d’un islamo-fascisme basé sur le pouvoir d’une seule
personne que nous appelons la tyrannie théocratique.
Nous sommes face à quatre fascismes dans le cas turc et les fascismes
pullulent dans ce pays : le fascisme d’État basé sur le militarisme, le
kémalisme, l’ultra-nationalisme islamo-turc et l’islamo-fascisme sunnite.
Lire l'article intégral sur le site de La Règle du Jeu
http://laregledujeu.org/2016/08/26/29759/turquie-de-la-contrerevolution-a-la-tyrannie-theocratique/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94341
Collectif VAN : l'éphéméride du 31 août
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 31 août (les événements sont classés
du plus ancien au plus récent) :
31 août 1896 -- Empire ottoman : une note commune des envoyés des
puissances fit ressortir que ces massacres n'étaient pas le fait d'une foule
fanatique et irresponsable, mais celui d'une organisation spéciale,
certainement connue des agents du gouvernement, si même elle n'était
pas dirigée par eux. C'est tout ce que firent les puissances; leur action se
réduisit à l'échange de notes et à des pourparlers pour l'obtention de
réformes. Les massacres étant terminés et le Sultan pensant que les
Arméniens étaient complètement anéantis, la diplomatie obtint une belle
victoire : le Sultan adopta les réformes demandées par la note du 17
octobre 1896, cependant il refusa de publier ses concessions. Les grandes
puissances se contentèrent de ce résultat. Elles avaient vraiment fait tout
ce qu'elles avaient pu pour le peuple arménien, tout en suivant «une
politique compatible avec les vraies considérations de nos propres
intérêts», comme l'écrivait un ambassadeur britannique dans une occasion
semblable.
L'Arménie et le proche orient, chapitre XI, « L'Arménie pendant les temps
modernes », par Fridtjof Nansen
Imprescriptible : L'Arménie pendant les temps modernes
31 août 1914 -- Empire ottoman : en août 1914, les autorités turques de
Zeïtoun firent une déclaration de « Seferbeylik » ce qui en termes
militaires signifie que tout homme du district, âgé de moins de 45 ans doit
se préparer à partir pour le service de l'armée.
Beaucoup de Zeïtounlis gagnèrent la montagne pour échapper au service
militaire. Parmi eux se trouvaient environ vingt cinq mauvais sujets qui
vivaient d'actes de violence. Cette petite bande qui était mal vue et
crainte par la population paisible de Zeïtoun, attaqua une compagnie de
nouveaux conscrits musulmans, les dépouilla et les irrita par l'insolence de
son langage. En conséquence, Haïdar-Pacha, le Mutessarif de Marach vers
le 31 août, avec 600 soldats. Il amena avec lui quelques notables
chrétiens de Marach pour persuader les Zeïtounlis.
Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant le
traitement des Arméniens dans l'Empire ottoman
31 août 1915 -- Büge, Consul allemand à Adana : « La communication
que la Porte a faite le 31 août à l'Ambassade impériale au sujet des
Arméniens n'est rien d'autre qu'une tromperie éhontée (...) Ici, le nombre
des Arméniens assassinés sur ordre dépasse déjà vraisemblablement la
masse des victimes des massacres des Jeunes Turcs de 1909 [dans
lesquels plus de 25.000 Arméniens sont morts].
Imprescriptible : Citations de Diplomates en poste lors du génocide
31 août 1915 -- Empire ottoman : Talaat déclara à l’ambassadeur
allemand : « La question arménienne n’existe plus. »
On voit que le gouvernement allemand savait exactement ce dont il
s’agissait en Arménie. Talaat pouvait se vanter : « Pour résoudre la
question arménienne, j’ai fait davantage en un jour qu’Abdul Hamid en
trente ans ! »
Heinrich Vierbücher, Arménie 1915, témoignage d'un officier allemand
Imprescriptible : La part de culpabilité du gouvernement impérial
Fin août 1915 -- Empire ottoman : kaza de Karamursal et Yalova
(mutesarifat d’Ismit) : 8 600 Arméniens de huit
localités du kaza sont déportés vers la Syrie via Konya.
** (Kévorkian, 2006 :692).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire
ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
Fin août 1915 -- Empire ottoman : Tarse et Mersine (vilayet d’Adana) :
600 familles arméniennes de ces kaza sont progressivement déportées
vers la Syrie.
** (Kévorkian, 2006 :741-742).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire
ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
31 août 1919 -- Ukraine : quand les troupes de l'Armée nationale
ukrainienne de Simon Petlioura reprennent Kiev aux bolcheviks, 35
membres de l'autodéfense juive récemment constituée sont convoqués
par le commandant. Désarmés, on les conduit hors de la ville pour les
assassiner.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 1927 -- La mort d’ Andranik Ozanian.
Andranik Toros Ozanian / Antranig Toros Ozanian ou Zoravar Antranik /
Zoravar Antranig (en arménien Անդրանիկ Թորոսի Օզանյան ou
Զորավար Անդրանիկ) est un militaire, héros national arménien Andranik
Toros Ozanian est né en Arménie occidentale, à une centaine de
kilomètres dans l'historique Shabin-Karahisar (aujourd'hui Şebinkarahisar,
dans la province turque de Giresun). C'est à l'âge de 22 ans, ayant perdu
sa femme et ses 2 enfants, qu'il rejoignit un groupe de partisans de sa
région.
Il est mort à Chico en Californie où le 31 août 1927. Il est enterré au
cimetière Ararat de Fresno le 7 septembre 1927. Quelques mois plus tard,
sa dépouille fut exhumée et rapatriée à Paris au cimetière du PèreLachaise, où trône encore sa statue, pour un second enterrement. En
février 2000, ses cendres sont transférées en Arménie, au cimetière
d'Erablur.
Wikipédia : Andranik Toros Ozanian
31 août 1938 -- Des émeutes antijuives éclatent quand les juifs refusent
d'obéir au préfet romain Flaccus, qui leur ordonne de placer la statue de
l'empereur Caligula dans la synagogue d'Alexandrie (Egypte). 400
maisons juives sont pillées et entièrement détruites. Les juifs doivent se
concentrer dans un seul quartier, où ils se trouvent en surnombre et
souffrent de la faim. Ceux qui s'en éloignent en quête de nourriture sont
torturés à mort. 38 notables juifs sont battus de verges en public, et
plusieurs en meurent.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 1941 -- 3 000 juifs sont conduits hors du ghetto de Minsk
(Biélorussie) pour être assassinés.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 1942 -- 560 juifs du camp de regroupement de Westerbork sont
déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
- Plusieurs centaines de juifs sont déportés de Zbarazh (Ukraine) au camp
d'extermination de Belzec.
- A Skalat (Ukraine), 500 juifs sont entassés dans des wagons et
emmenés à Tarnopol. De là, il sont déportés au camp d'extermination de
Belzec.
- Un transport de 967 juifs quitte Vienne (Autriche) pour Minsk
(Biélorussie). - Un train transportant 1 000 juifs, hommes et femmes, quitte le camp de
regroupement de Drancy pour le camp d'extermination d'Auschwitz, où
961 déportés sont immédiatement gazés. 18 seulement survivront jusqu'à
la libération du camp par l'armée soviétique, en 1945.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 1943 -- Pologne : 1 004 internés juifs sont déportés du camp de
regroupement de Westerbork au camp d'extermination d'Auschwitz.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 1944 -- Eichmann ordonne la déportation de 8 975 Juifs
slovaques à Birkenau.
Skynet : 31 août, ce jour-là, n’oubliez pas
31 août 2009 -- Suisse : l’Arménie et la Turquie sont parvenues, le 31
août, à un accord, qui devrait les conduire à établir des relations
diplomatiques et à ouvrir leur frontière commune, fermée depuis 1993,
consécutivement au conflit du Haut-Karabakh. Cet accord, obtenu grâce à
une médiation suisse, prévoit notamment que, pendant une période de six
semaines, les deux pays prendront respectivement les dispositions
nécessaires afin de parvenir à la signature de deux protocoles, qui seront
ratifiés par leurs parlements. Le ministre des affaires étrangères turc,
Ahmed Davutoğlu, a annoncé que l’ouverture de la frontière pourrait alors
intervenir dans les deux mois suivants, c’est-à-dire au début de l’année
prochaine.
Cette annonce historique donne lieu à des compte-rendus tendancieux
dans la presse française, sur la „haine héréditaire“ entre Turcs et
Arméniens qui remonte aux "persécutions" des Arméniens qui eurent lieu
pendant la Première guerre mondiale. Selon la presse, "les Arméniens
parlent d’un génocide qui aurait fait environ 1,5 million de victimes entre
1915 et 1923, dans l’Empire ottoman. La Turquie nie le génocide et parle
de „troubles de guerre“".
OVIPOT : Ouverture de la frontière turco-arménienne l’année prochaine ?
Collectif VAN - Turquie/Arménie : Erdogan veut briser les tabous
Collectif VAN - Arménie/Turquie: Les relations ne devraient pas être liées
ni au Karabakh ou ni aux questions du génocide
31 août 2012 -- Ramil Safarov bénéficie d'une soudaine mansuétude de
la justice hongroise et est remis aux autorités azerbaïdjanaises. Dans la
capitale hongroise, Ramil Safarov décapite l'officier arménien Gourguen
Markarian durant son sommeil, à l'occasion d'un séminaire de formation
de l'OTAN intitulé... 'Partenariat pour la paix'. L'autopsie conclut que
Safarov a frappé à seize reprises la tête du lieutenant Markarian avec une
hache, la détachant presque du corps. L'Arménien est également
poignardé plusieurs fois à la poitrine. Selon la police hongroise,
l'assassinat est perpétré « avec une cruauté inhabituelle ». Le criminel
reconnaît les faits et annonce avoir également tenté d'exécuter un autre
militaire arménien, Hayk Makuchyan. Il dit regretter n'avoir pas réussi à
tuer « tous les Arméniens » et déclare haïr tellement les Arméniens que
tuer l'un d'entre eux constitue « un soulagement ». Condamné le 13 avril
2006 par la Cour d'assises de Budapest à la prison à vie avec une peine
incompressible de 30 ans, Ramil Safarov acquiert - du fait de son geste
pourtant monstrueux - une stature de héros national en Azerbaïdjan. En
2006, il se voit nommer « homme de l'année» en récompense de « ses
efforts dans la protection de l'Etat et des intérêts nationaux ».
Nouvel Obs le Plus : L’assassin qui valait 3 milliards d'euros
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=56675
CULTURE
Sculpter et peindre pour archiver l’histoire
C. K. | OLJ
31/08/2016
Entre Raffi Yedalian et la sculpture, c'est une longue histoire d'amour et
de foi. Le monument du martyr bienheureux Ignace Maloyan (1869-1915),
érigé récemment à Bzoummar, en témoigne. Cette œuvre en bronze de
2,80 m de hauteur et de 1,40 m de largeur rend hommage à cette victime
du génocide, en mettant l'accent sur les pieds nus, membres du corps
particulièrement torturés à l'époque.
Elle a été dévoilée au public lors de la cérémonie d'ouverture de
l'amphithéâtre du couvent de Notre-Dame de Bzoummar, sous la
présidence de Mgr Krikor Bedros XX Gabroyan, patriarche des arménienscatholiques, en présence de nombreuses figures religieuses, politiques et
sociales, notamment le patriarche maronite, Béchara Raï.
Ce n'était pas la première fois que l'on faisait appel à Raffi Yedalian pour
ponctuer des dates aussi importantes. En septembre 2012, son monument
en bronze de Meghabard a été inauguré et béni par le pape Benoît XVI
lors de sa visite à Bzoummar. En avril 2015, le peintre et sculpteur avait
présenté une toile du bienheureux Maloyan au pape François au SaintSiège. Cette toile fut reproduite et émise plus tard en timbre (édition
limitée) par le bureau philatélique et numismatique du Vatican.
Cette même année, à l'occasion du centenaire du génocide, a été érigé à
la rue Pasteur, à Gemmayzé, un monument de Gratitude des Arméniens
libanais au Liban, signé Yedalian. Une statue de 4,25 mètres, également
en bronze, qui commémore le génocide en racontant le parcours du
peuple arménien et sa résistance durant ces cent années. Si dans le
monument apparaît le visage de l'Arménien raviné par la douleur, on peut
voir à l'arrière deux autres personnages qui représentent le Libanais et
l'Arménien, symbolisant les deux peuples qui ont partagé, à l'époque des
Ottomans, les mêmes souffrances. Leurs mains sont unies et leurs corps
enracinés dans le sol. Dans ce monument, où la détresse est certainement
visible, l'artiste a voulu mettre en évidence la solidarité et le soutien des
hommes dans le malheur. La statue avait été dévoilée le 30 juillet 2015
en présence du ministre du Tourisme, Michel Pharaon, grâce à Sebouh
Mekhjian qui avait initié ce projet à Gemmayzé.
Ces œuvres portent en elles des souffrances et une histoire que l'artiste a
reconstituées en méditant et en sculptant.
C. K.
http://www.lorientlejour.com/article/1004547/sculpter-et-peindre-pourarchiver-lhistoire.html
TURQUIE
L’hôpital militaire de Haydarpacha à Istanbul
renommé Sultan Abdülhamid, le « saigneur » de 300
000 Arméniens...
NAM
Après le coup d’état raté, en Turquie depuis le 15 juillet, les hôpitaux
militaires qui étaient sous l’autorité du ministère de la Défense, furent
confiés au ministère de la Santé. L’agence de presse turque Anadolu
informe que 32 hôpitaux et cliniques de 26 régions de Turquie sont passés
sous l’autorité du ministère de la Santé. Ce dernier a changé les noms de
certains de ces hôpitaux. Ainsi l’hôpital militaire de Haydarpacha (quartier
d’Istanbul, ex-Constantinople d’où sont partis de la gare, des milliers
d’Arméniens vers les routes de l’exil et du génocide en 1915) a été
renommé Abdülhamid, le sanguinaire « saigneur » des Arméniens,
responsable de la mort de 300 000 Arméniens entre 1894 et 1896 dans
l’Empire ottoman agonisant.
Un changement de nom qui ne doit pas déplaire au néo-sultan Erdogan
qui désire renouer avec les « fastes » et les crimes de l’Empire ottoman.
Krikor Amirzayan
mercredi 31 août 2016,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=130933
CONFLIT EN SYRIE/TURQUIE/LES KURDES
Galactéros - La Turquie en Syrie ou "la danse des
sept voiles" d'Ankara
La Turquie se replace au centre de l'échiquier syrien tandis que,
sur la scène diplomatique, se joue un interminable jeu de dupes.
Par Caroline Galactéros
Modifié le 31/08/2016 à 16:38 - Publié le 31/08/2016 à 14:06 | Le Point.fr
S'il n'y avait point tant de sacrifiés et de drames ici et là-bas, si l'on
pouvait même cyniquement espérer échapper au pire en nos contrées
occidentales en se contentant d'observer et de disséquer le chaos du
Levant, on oserait admirer l'opportunisme et la subtilité grandissantes des
jeux d'acteurs au Moyen-Orient. L'entrée des chars turcs en Syrie ne fait
pourtant que repousser encore l'horizon d'un dénouement acceptable du
martyre de cet État sacrifié sur l'autel de nos fantasmes politiques. Tandis
que l'on joue périodiquement, à Genève et « pour la galerie » – c'est-àdire pour l'opinio...
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-laturquie-en-syrie-ou-la-danse-des-sept-voiles-d-ankara-31-08-2016-
2064972_2425.php?utm_medium=Social&utm_campaign=Echobox&utm_
source=Twitter&utm_term=Autofeed&link_time=1472645861#xtor=CS132-[Echobox]
Gérard Chaliand : « Aucune puissance ne souhaite un
Kurdistan indépendant »
Entretien
Les Kurdes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre Daesh en
Irak et en Syrie. Gérard Chaliand revient sur l’histoire et le destin
d’un peuple dont les origines remontent au VIIe siècle.
par Valérie Toranian

30 août 2016
Géopoliticien et expert des conflits irréguliers, Gérard Chaliand est aussi
un grand connaisseur des Kurdes, dont il évoque l’histoire et le destin. Il
nous explique le rôle essentiel que ce peuple joue dans le conflit en Syrie
contre Daesh.
Revue des Deux Mondes – La question kurde a refait surface
épisodiquement lors des conflits au Moyen-Orient, en 1991 et en
2003. Dernièrement, les Kurdes se sont illustrés dans leur lutte
courageuse contre Daesh en Syrie. Qui sont-ils ?
Gérard Chaliand – Il s’agit d’un vieux peuple situé à la jonction de deux
empires, celui des Ottomans et celui des Iraniens. Leur existence
véritablement politique commence avec l’islamisation, c’est-à-dire vers les
VIIe-VIIIe siècles. Ils vont se trouver séparés en deux, à l’occasion d’une
guerre entre sunnites et chiites en 1514, entre l’Empire safavide et les
Ottomans. Les Ottomans s’emparent de l’Irak actuel, qui faisait partie de
l’ère d’influence iranienne. Les trois quarts des Kurdes se trouvent du côté
ottoman, un quart du côté iranien.
Ce sont des Indo-Européens, ils appartiennent linguistiquement à la
sphère iranienne. Ils ont eu au cours de leur histoire des principautés
relativement prospères, avec des productions littéraires de valeur (par
exemple Ahmed Khani au XVIIe siècle, qui a écrit Mem û Zîn, un classique)
et on trouve dans la poésie populaire un admirable chant courtois, Mamé
Alan. L’identité jadis était religieuse. Les Kurdes font partie de l’umma, la
communauté des croyants, dans la version essentiellement sunnite. Il y a
quelques Kurdes chiites, en Iran, et quelques yézidis.
« Dès 1920, la première révolte kurde éclate en Irak, menée par Cheikh
Mahmoud, qui sera vaincu par l’intervention de la Royal Air Force. »
Après la Première Guerre mondiale, l’Empire ottoman est partagé entre
les vainqueurs, qui établissent des zones de protectorat. Les Kurdes se
retrouvent divisés en quatre territoires. La majeure partie va rester en
Turquie, une partie non négligeable se trouve en Iran, une partie en Syrie,
et la dernière dans cet État nouvellement constitué, l’Irak, qui au début
devait réunir deux vilayets, celui de Basra (chiite à 60 %) et celui de
Bagdad (20 % de sunnites). Les Britanniques, sachant qu’il y avait du
pétrole à Mossoul et à Kirkuk, ont ajouté le fameux vilayet de Mossoul, qui
en principe ne devait pas faire partie de l’Irak. On avait promis (en 1920)
une région autonome aux Kurdes dans le cadre du traité de Sèvres, mais
le traité de Lausanne (1923) a effacé tout cela.
Dès 1920, la première révolte kurde éclate en Irak, menée par Cheikh
Mahmoud, qui sera vaincu par l’intervention de la Royal Air Force. C’est un
des premiers usages de l’aviation pour mater une insurrection. En 1943,
durant la Seconde Guerre mondiale, Moustafa Barzani, le chef kurde, lève
l’étendard de la révolte : pendant deux ans il va se battre contre l’État
irakien.
« En Irak, les Kurdes vont toujours être plus ou moins en rupture de ban
avec l’État central. »
En 1946, Staline va notamment aider les Kurdes d’Iran à créer la
République de Mahabad, une République non reconnue, qui fonctionne de
façon autonome, avec un chef religieux auquel s’adjoint, avec cinq cents
guerriers, Moustapha Barzani, qui vient d’Irak pour prêter main-forte. Cela
dure une année. Cette tentative soutenue par Staline est inacceptable
pour la coalition anglo-américaine, et l’armée iranienne, entraînée par les
Américains, va pénétrer en République de Mahabad. Ils disent aux Kurdes :
« Rendez-vous, il n’y aura pas d’effusion de sang. » Moustapha Barzani ne
leur fait pas confiance, il se retire en URSS, où il reste jusqu’en 1958. Le
dirigeant kurde Qazi Muhammad, lui, ne s’enfuit pas : il sera pendu. Ainsi,
il n’y aura pas d’effusion de sang ! Les Kurdes qui en réchappent vont
massivement se rallier au parti marxiste-léniniste Tudeh d’Iran.
En Irak, les Kurdes vont toujours être plus ou moins en rupture de ban
avec l’État central. En 1970 arrive le Parti baas avec à sa tête Saddam
Hussein, l’homme fort du régime, qui propose une trêve de 1970 à 1974.
En 1973, le prix du pétrole quadruple. Pour Saddam Hussein, il faut se
débarrasser des Kurdes, qui se trouvent sur des zones pétrolifères. Houari
Boumediene sera l’intercesseur d’une rencontre entre Saddam Hussein et
le chah d’Iran en 1975 à Alger ; ils concluent un accord aux termes duquel
le chah s’engage à ne plus financer le mouvement kurde d’Irak et Saddam
Hussein renonce à ses vues sur la province arabophone d’Iran, le
Khuzestan. Mustafa Barzani est obligé de se réfugier avec ses partisans en
Iran.
Revue des Deux Mondes – L’Iran cherchait à affaiblir son voisin
par l’intermédiaire des Kurdes d’Irak. Et l’Irak se servait des
Kurdes d’Iran dans la même optique…
Gérard Chaliand – Oui. Les Kurdes d’Irak étaient financés par les
Iraniens, les Kurdes d’Iran par les Irakiens. En 1979, c’est la révolution de
Khomeiny. Tout le monde est contre l’Iran, sauf deux pays : Israël, qui ne
veut pas une Irak forte, et la Syrie, dont les habitants sont des baasistes.
Durant la guerre, qui se soldera militairement par un match nul, l’Irak
utilise des armes chimiques, contre lesquelles personne n’a protesté (les
armes chimiques étaient vendues par l’Allemagne, les victimes iraniennes
étaient soignées en France). Ces armes chimiques seront utilisées, à la fin
de la guerre, contre les Kurdes par Saddam Hussein, qui estime qu’ils l’ont
trahi (les Kurdes d’Irak se sont battus contre l’Irak pour l’Iran et l’inverse
est également vrai en Iran). On dénombre entre cent et cent cinquante
mille morts kurdes en 1988, c’est l’opération « Anfal » : cinq mille
hommes ont été gazés dans la ville de Halabja.
Revue des Deux Mondes – Et les Kurdes de Turquie ?
Gérard Chaliand – Lorsqu’en 1924, le califat a été supprimé, et que
Mustafa Kemal a déclaré que la Turquie était le « pays des seuls Turcs »
(ce qui niait l’existence des minorités kurde, arménienne, etc.), le cheikh
kurde Saïd Piran s’est révolté en tant que kurde et en tant que musulman.
La suppression du califat lui a semblé irrecevable. Une série de rebellions
en Turquie (1925-1927) s’est traduite par une répression féroce. Kemal
avait la main très lourde. Il y a eu des déportations, de très nombreux
morts […]
http://www.revuedesdeuxmondes.fr/gerard-chaliand-aucune-puissancene-souhaite-kurdistan-independant/
L’intervention turque en Syrie et l’absence de
réactions internationales et régionales
Décryptage
Scarlett HADDAD | OLJ
30/08/2016
Officiellement, l'opération militaire turque en Syrie vise, selon le Premier
ministre turc, à « sécuriser les frontières avec la Syrie et à empêcher les
terroristes de s'en approcher ». Mais dans le dictionnaire turc, les
terroristes sont bien plus les combattants kurdes que ceux de Daech.
Cette définition ne semble pourtant pas déranger les pays impliqués dans
la guerre en Syrie. Washington laisse faire, Moscou se tait, l'Iran est
occupé à critiquer les États-Unis, l'Arabie saoudite concentre ses efforts
militaires (et autres) au Yémen et le régime syrien cherche à élargir le
modèle de Daraya. D'ailleurs, lorsque l'aviation syrienne a bombardé des
positions kurdes à Hassaké, quelques jours avant l'intervention turque,
elle a envoyé indirectement un message clair aux autorités turques sur un
possible terrain d'entente basé sur le rejet de la création d'une entité
kurde autonome.
Cette attitude « laxiste » internationale et régionale pousse les
observateurs locaux à se demander si les développements dans le nord de
la Syrie n'arrangent pas au fond toutes les parties concernées. En lançant
son opération, la Turquie serait ainsi en train de se tailler un petit fief
dans ce pays qui lui permettra d'être un partenaire dans les négociations.
Selon un expert militaire, si on regarde désormais la carte géopolitique de
la Syrie, on constate que ce pays est désormais divisé en plusieurs zones
d'influence : les États-Unis devraient ainsi contrôler Hassaké (à travers les
Forces démocratiques kurdes) et bientôt Raqqa, alors que les Russes et
les Iraniens devraient avoir dans leur giron Alep ainsi que les zones
contrôlées par le régime syrien et ses alliés. La Jordanie se trouve à la
frontière sud du pays et la Turquie cherche à contrôler Jarablous et ses
environs, en essayant de pousser une pointe vers Kobané et Efrin.
L'Arabie saoudite et le Qatar, qui ont été longtemps « les parrains » des
groupes armés de l'opposition syrienne, semblent avoir perdu de leur
influence en même temps que du terrain. Le Qatar a d'ailleurs
ouvertement mis un bémol à ses positions violentes contre le régime
syrien et ses alliés en Syrie, alors que l'Arabie ne parvient plus à se tailler
un fief important, depuis les revers essuyés par ses « poulains » dans la
région d'Alep et dans la Ghouta de Damas. Il lui reste encore Idleb, ainsi
que l'opposition installée à Riyad mais dont personne ne parle plus depuis
quelques mois.
En gros, le panorama syrien se précise et le rôle de chaque protagoniste
devient de plus en plus clair. Cela ne signifie pas, estime une source
diplomatique arabe, que la guerre est sur le point de finir, mais les
contours des nouvelles lignes de démarcation sont désormais plus clairs.
Sur la base du paysage militaro-géographique, il sera plus simple
d'entamer des négociations réalistes pour aboutir à une solution politique
qui tienne compte de tous les protagonistes, chacun selon l'importance du
territoire qu'il contrôle, directement ou non.
À ce sujet, la source diplomatique arabe précitée estime que
contrairement à tous les pronostics politiques et médiatiques, les
pourparlers américano-russes sur la Syrie auraient dépassé les grandes
lignes pour entrer dans les détails de la structuration du nouveau pouvoir.
Il aurait été ainsi convenu de désigner trois vice-présidents pour aider le
président de la République, qui perdrait ainsi une partie de ses
prérogatives. Le premier serait désigné par le président, le second est
choisi par l'opposition et le troisième devrait être « indépendant »,
sachant que ce mot ne signifie pas grand-chose dans la situation politique
actuelle. Les Russes ont proposé qu'il soit kurde pour satisfaire cette
communauté qui participe à la lutte contre le terrorisme, tout en rêvant
d'un État indépendant, impossible en raison de l'opposition féroce de la
Turquie et plus discrète de l'Iran et de la Syrie. Mais le principe des trois
vice-présidents est pratiquement adopté, ainsi que la participation du
président Assad à la période transitoire. Seule l'Arabie saoudite reste
encore totalement opposée à cette idée, mais elle n'a plus les moyens
d'imposer ses conditions en Syrie. Bachar el-Assad devrait donc rester en
place avec la formation d'un gouvernement de coalition dont la
composition bute encore sur le partage des portefeuilles. Les Américains
veulent des portefeuilles importants pour l'opposition, alors que les Russes
soutiennent Assad dans sa volonté de garder la Défense, l'Intérieur et les
Affaires étrangères.
Les Américains insistent aussi pour que le gouvernement de coalition soit
doté de prérogatives exécutives réelles. Ce que les Russes acceptent
volontiers, sachant que dans le gouvernement de coalition, le régime aura
une bonne partie des portefeuilles. Ce gouvernement aura aussi pour
mission d'organiser des élections législatives et présidentielles anticipées.
Pour ce qui est de l'élection présidentielle, les Russes et les Iraniens
campent sur la position selon laquelle seuls les Syriens doivent décider du
choix de leur président, alors que les Américains ne déclarent plus leur
opposition à une candidature d'Assad, en misant sur le fait que la nouvelle
Constitution du pays devrait forcément modifier la nature du régime, en le
transformant de présidentiel à parlementaire. Mais la possibilité pour les
Syriens hors de Syrie de voter continue d'être un grand sujet de conflit,
les Américains y étant favorables, alors qu'Assad et ses alliés y sont
opposés...
Ces négociations politiques qui se poursuivent à un rythme plus ou moins
régulier restent tributaires des développements sur le terrain qui, eux,
détermineront le poids de chaque protagoniste dans la solution qui sera
finalement adoptée. Mais quelle que soit l'évolution de la situation
internationale et régionale, le schéma sera largement inspiré de ces
idées...
http://www.lorientlejour.com/article/1004346/lintervention-turque-ensyrie-et-labsence-de-reactions-internationales-et-regionales.html
Hollande inquiet d'actions militaires
"contradictoires" en Syrie
Reuters
mardi 30 août 2016 19h38
par Marine Pennetier et John Irish
PARIS (Reuters) - Les interventions militaires "contradictoires" en Syrie
font peser un "risque d'embrasement général", a estimé mardi François
Hollande, pour qui arrêt des combats et retour à la négociation sont une
"urgence absolue" cinq ans après le début du conflit.
"Depuis près d’un an, la Russie apporte son concours au régime de Bachar
al Assad, qui utilise ce soutien pour bombarder des rebelles mais aussi des
populations civiles, ce qui fait le jeu des extrémistes de tous bords", a
déclaré le chef de l'Etat aux ambassadeurs français réunis à Paris.
"Aujourd’hui, c’est la Turquie qui fait le choix de déployer une partie de
son armée sur le territoire syrien pour se défendre contre Daech, ce qui
peut parfaitement se comprendre après les attaques que ce pays a subi
(...) mais aussi pour mener des actions contre les Kurdes, qui eux-mêmes
affrontent l’Etat islamique avec le soutien de la coalition."
Pour François Hollande, "ces interventions multiples, contradictoires,
portent des risques d'embrasement général".
"Aussi, l'urgence absolue c'est l'arrêt des combats et le retour à la
négociation", a-t-il ajouté.
Près de 300.000 personnes ont été tuées en Syrie dans cette crise qui a
commencé par une contestation pacifique du régime syrien avant de se
transformer, sous l'effet de la répression, en rébellion armée, rejointe par
la suite par des groupes djihadistes, dont l'Etat islamique.
A l'exception de la lutte contre l'EI, les différents acteurs régionaux et
internationaux impliqués dans le conflit ont des intérêts divergents et
s'opposent sur la réponse à apporter à la crise.
Moscou et Téhéran soutiennent militairement le régime de Bachar al
Assad. Les monarchies du Golfe et les Occidentaux réclament eux le
départ du président syrien du pouvoir et arment ses opposants sur le
terrain.
Quant à la Turquie, longtemps accusée d'agir a minima contre l'EI, elle
mène depuis le 24 août une opération militaire sans précédent dans le
nord de Syrie, qui vise à la fois les djihadistes et les milices kurdes YPG.
"RAISONS MORALES"
Cette opération embarrasse ses partenaires européens et américains qui
soutiennent militairement les combattants kurdes.
L'envoyé spécial des Etats-Unis auprès de la coalition anti-EI, Brett
McGurk, a jugé lundi "inacceptables" les combats entre forces turques et
kurdes "dans des secteurs où l'EI n'est pas présent" et a appelé tous les
acteurs armés à la retenue.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, a quant à lui appelé
ce week-end la Turquie à ne pas céder à la tentation de "traiter" la
question kurde en Syrie.
Depuis le dernier cycle des négociations de Genève entre l'opposition et le
régime syrien en avril, les discussions sont au point mort et la situation
humanitaire à Alep, la grande ville du Nord théâtre de combats entre
forces gouvernementales et rebelles, se dégrade.
Alep "est au moment où je parle assiégée, pilonnée, affamée", a dit
François Hollande. "Une catastrophe humanitaire à grande échelle est en
cours. Il est donc plus que temps de faire cesser ce carnage et la France
appelle ici immédiatement à la trêve".
Concernant l'utilisation d'armes chimiques par le régime et l'EI, confirmée
par une enquête récente de l'Onu, la France travaille "à l'adoption d'une
résolution du Conseil de sécurité pour condamner ces actes abominables
et prévoir des sanctions contre les auteurs", a déclaré le chef de l'Etat
français.
"Personne, aucun membre permanent du Conseil de sécurité, n'a intérêt à
ce que l'emploi d'armes chimiques se banalise", a-t-il dit. "J'appelle donc
chacun à prendre ses responsabilités".
En marge de la conférence des ambassadeurs à Paris, Jean-Marc Ayrault a
souligné que la priorité était désormais "d'obtenir une condamnation
explicite" par le Conseil de sécurité de l'Onu.
"On ne peut pas, pour des raisons morales, faire l'impasse et ne pas être
clair", a-t-il dit à des journalistes. "Ce que nous voulons, c'est une
résolution chapitre 7 [qui permet l'usage de la force-NDLR) mais pas une
résolution a minima."
Depuis le début du conflit, Russie et Chine ont opposé à plusieurs reprises
leur veto à des propositions de sanctions du régime de Damas.
"Le régime et ses soutiens étrangers croient toujours à une solution
militaire alors que l’issue est politique", a souligné François Hollande,
précisant qu'il en parlerait au président russe Vladimir Poutine lors du
G20, début septembre, et lors de sa visite en octobre à Paris.
(Avec Elizabeth Pineau et Jean-Baptiste Vey, édité par Emmanuel Jarry)
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1150XL
Syrie: comment la Turquie a pris les États-Unis par
surprise
BFMTV
30/08/2016 à 17h57
La Turquie a attaqué les positions de Daesh et la ville de
Djarabulus au nord de la Syrie il y a une semaine. A la fois pour
lutter contre les djihadistes, mais aussi pour s'opposer aux Kurdes.
Et cette opération s'est faite sans l'accord des Américains.
Lors de la Conférence des ambassadeurs tenue à l’Elysée ce 30 août,
François Hollande a déploré un "risque d’embrasement général" en
Syrie après l’intervention turque dans ce pays. Cette phrase montre bien
le scepticisme causé côté français par ces opérations, enclenchées le 24
août, qui ont déjà permis de chasser les soldats de Daesh de la ville de
Djarabulus près de la frontière turco-syrienne.
Et l’initiative turque n’a pas surpris que les Français. Selon cet article
du Wall Street Journal, les premiers raids turcs sur cette ville dans la nuit
du 24 août ont été décidés sans l’accord des Américains.
Les Américains mettent leurs forces aériennes dans la balance
Mis devant le fait accompli, l’armée des Etats-Unis n’a pu que veiller à ce
que la situation ne dégénère pas entre la Turquie et les Kurdes (dont
l’influence grandissante au bord de sa frontière a largement motivé le
passage à l’acte de la Turquie). Les Américains ont ainsi rappelé aux
Kurdes qu’ils ne bénéficieraient de leur assistance aérienne que s’ils se
dirigeaient au sud de de leurs positions vers Raqqa ou se déplaçaient
dans la région située à l’est de l’Euphrate. Ils ont dans le même temps
indiqué aux Turcs que s’ils s’aventuraient davantage vers le sud ils
perdraient également l’assistance des forces américaines.
Si le déclenchement de la campagne turque a surpris les Américains c’est
surtout pour une affaire de calendrier et de modalités. Car, dans le
principe, ils savaient que l’opération finirait bien par être mise sur pied. En
effet, la Turquie a engagé des négociations avec l’administration Obama
au sujet d’une action conjointe dès juin 2015.
Au départ, la Turquie n'imaginait pas ces opérations sans les
Américains
A l’origine, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, souhaitait mêler le
concours de commandos américains à une avancée de 2.000 soldats turcs.
La solution ne convenant pas outre-Atlantique, l’hypothèse d’une simple
campagne de bombardements en soutien de groupes de rebelles syriens
avait fini par être retenue. Mais les doutes concernant les facultés de
l’armée turque avaient gelé ce front, tout comme le refroidissement des
relations avec le Kremlin après que la Turquie a abattu un avion russe.
Si, cette fois-ci les étoiles se sont alignées permettant aux Turcs de partir
au combat sans même attendre l’avis des Américains, c’est en raison de
plusieurs facteurs.
Des motivations complexes
Tout d’abord, la montée en puissance des Unités de protection du
peuple (habituellement désignées par l’acronyme YPG), brigades kurdes
indépendantistes s'opposant, parfois via des actes terroristes, au pays
d’Erdogan, inquiétait beaucoup à Ankara depuis plusieurs mois.
De plus la tentative de coup d’Etat survenue en juillet dernier et ses
contrecoups ont insufflé à l’armée l’envie de se rabibocher avec l’exécutif
et de se mettre au-dessus de tout soupçon grâce à une victoire militaire.
Les attentats perpétrés par l’Etat islamique, comme dernièrement à
Gaziantep, sont bien sûr un motif fort également.
Enfin, le mois d’août a été fructueux pour la diplomatie turque avec la
reprise des relations avec Moscou. Ce sont ces quelques raisons qui
expliquent que les Turcs aient ainsi pris de vitesse les Américains.
Par R.V
http://www.bfmtv.com/international/syrie-comment-la-turquie-a-pris-lesetats-unis-par-surprise-1031509.html#
RUBRIQUE EN ANGLAIS
After Coup Attempt, Turkish Scholar Boldly Speaks
on Armenian Genocide
by Harut Sassounian, Publisher, The California Courier · August 30, 2016
On July 13, two days before the coup attempt in Turkey, Prof. Halil
Berktay of Istanbul’s Sabanci University answered six written questions on
the Armenian Genocide posed by El Pais, Spain’s largest newspaper. But
when El Pais did not publish his answers, Dr. Berktay decided on August
15 to post his interview on a Turkish website, Serbestiyet, under the title:
“With or without the coup, genocide was and is genocide.”
Prof. Berktay, a liberal Turkish scholar, told El Pais that he has repeatedly
recognized the Armenian Genocide ever since 2002. He described the
genocide as “the near-complete extermination and annihilation of
Ottoman Armenians.” Dr. Berktay acknowledged that for his honest views
on the Armenian Genocide, “especially before 2002, and even afterwards
(though no longer by the government), there has been a huge amount of
informal, extra-legal pressure, blackmail, threats or other forms of
psychological terror brought to bear on people like me, which I and others
have all had to face.”
Answering a question from El Pais: “why does Turkey refuse to review the
past?” Dr. Berktay responded: “Back in the 1980’s and 90’s… the
denialism of the past was based on ancestor worship or ideological
allegiance to Unionism and Ataturkism. What had happened to the
Armenians in 1915 was seen as a black blot for Turkish nationalism. Also,
while it was not committed by or under the Kemalist Republic, because
the Republic had ended up inheriting the mantle of a territory ethnically
cleansed of the Armenians, it was in the nature of an inadmissible
impurity for the desired lily-white legitimacy of the Kemalist Revolution.
So a taboo was placed on it; it became part of the unmentionable and
undiscussable. Here and there a few academics, mostly living and working
abroad, did speak up. They were lonely voices in the wilderness.” Prof.
Berktay then added: beginning in 2000, “things began to change,” with an
increasing number of Turkish scholars speaking out on the Armenian
Genocide.
The most interesting part of Dr. Bertkay’s interview is his stated reason
for the Turkish government’s reluctance to acknowledge the Armenian
Genocide: “It may be that the Turkish government does not know what
might happen if it were to go ahead and say yes, it was genocide. What
would Armenia likely do or demand? Is it going to ask for material
compensation, or even land? That is what the Dashnaks as radical
Armenian nationalists have been saying all along: Three R’s, as they put
it, Recognition, Reparation, Restitution (of land). Certainly the last is
something that no Turkish government can possibly ever concede. It is
very likely, therefore, that before they take any further step, they would
like Armenia to show its hand. Conversely, as long as Armenia keeps its
cards close to its chest, recognizing the genocide as genocide will have to
wait.”
A careful reading of the Professor’s above statement indicates that he
finds the return of lands to Armenia by Turkey not possible, but does not
rule out reparations. In my view, while Armenians rightly claim their
historic lands, they are willing to accept reparations as an initial step.
Perhaps the most controversial aspect of Prof. Berktay’s answers is his
explanation of Turkey’s reasons for refusal to face its sordid past: “Faced
with the peculiar challenge of recognizing the Armenian genocide, large
sections of the Turkish public as well as the AKP keep asking, and will
keep asking: Why us? And why only us? Are all nations being asked to
atone for their past equally stringently? Or is it just Turkey? Meanwhile,
what about what ‘they’ did to ‘us’ in the first place? If we recognize the
Armenian genocide, will they, too, ever so slightly recognize the tragic
plight of the Muslim Turks of Crete, mainland Greece, Bulgaria or Serbia?
Who speaks for the Turk? Do we have any friends in the world?”
While I do not agree with some of Prof. Berktay’s explanations, I cannot
expect him to have the same position on Armenian issues as I do. After all,
he is a Turk, but a righteous Turk, which is not what one can say about
Turkish leaders and large segments of Turkish society that still deny the
historical facts of the Armenian Genocide!
Prof. Berktay has taken a great risk by posting his answers on the
Armenian Genocide on the internet, particularly in the current brutal
atmosphere since the July coup attempt when tens of thousands of
innocent Turkish citizens have been summarily arrested and thrown into
jail!
http://www.thecaliforniacourier.com/after-coup-attempt-turkish-scholarboldly-speaks-on-armenian-genocide/
Objection of Journalists to Arrest Rejected on Basis
of ‘Lack of New Evidence’
Release demands of journalists Şahin Alpay, Ali Bulaç, Lale Kemal and
Nuriye Akman have been rejected on basis of “lack of new evidence”.
İstanbul - BIA News Desk 30 August 2016, Tuesday 17:26
Release demands of the journalists Şahin Alpay, Ali Bulaç, Lale Kemal
[Lalezar Sarıibrahimoğlu Kemal] and Nuriye Akman, who were arrested as
part of the investigation launched into the Fethullah Gülen community
following the July 15 coup attempt.
İstanbul 5th Criminal Judicatory of Peace assessing the objection rejected
it with the phrases “No new evidence could be found in the file that
necessitates ending the arrest”.
Reporters Without Borders (RSF) Turkey Representative Erol Önderoğlu
shared the verdict on his Twitter account.
Detention warrant was issued for 43 figures including Alpay, Bulaç and
Kemal from the former Zaman staff on charge of “being member of the
FETÖ/PDY terror organization” on July 31.
Mustafa Ünal and Ahmet Turan Alkan were arrested along with the four
figures on July 31. (EA/TK)
http://m.bianet.org/english/human-rights/178296-objection-ofjournalists-to-arrest-rejected-on-basis-of-lack-of-new-evidence
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Paris : Projection du film "Les Chemins
arides"
Agenda - Paris : Projection du film "Les Chemins arides" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'Union culturelle française
des Arméniens de France (UCFAF) vous invite le jeudi 22
septembre à 20h00 à la projection du film "Les Chemins arides"
(durée 1h) en présence du réalisateur Arnaud Khayadjanian, Prix
2016 du meilleur documentaire au 13ème festival Golden Abricot
de Erevan. Entrée participation libre. Centre culturel UCFAF-JAF, 6
cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République).
Publié le 30 août 2016
UCFAF
Jeudi 22 septembre à 20h00
Projection du film "Les Chemins arides"UCFAF (durée 1h)
en présence du réalisateur Arnaud Khayadjanian, Prix 2016 du meilleur
documentaire au 13ème festival Golden Abricot de Erevan.
Entrée participation libre.
Les Chemins arides c'est l’histoire d’un périple à travers l’Anatolie. En
marchant sur les pas de son arrière-grand-père, rescapé du génocide des
Arméniens, le réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les
paysages arides de la vallée de Kemah. À partir d’un tableau, de ses
rencontres et de témoignages familiaux, il explore aussi l’histoire
méconnue des "Justes", des anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.
Centre culturel UCFAF-JAF,
6 cité du Wauxhall,
75010 Paris (M° République)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94331
Agenda - Bibliothèque Nubar de l'UGAB : Le numéro 7
d'Études Arméniennes Contemporaines est paru
Agenda - Bibliothèque Nubar de l'UGAB : Le numéro 7 d'Études
Arméniennes Contemporaines est paru - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le numéro 7 d'Études Arméniennes
Contemporaines est disponible à la vente ! Avec notamment des
articles sur les mémoires kurdes du génocide des Arméniens et sur
les récits des victimes du génocide face aux violences sexuées.
Publié le 07 juillet 2016
Bibliothèque Nubar de l'UGAB : Le numéro 7 d'Études Arméniennes
Contemporaines est paru
#7
JUIN 2016
Le numéro 7 d'Études Arméniennes Contemporaines est disponible à la
vente !
Avec notamment des articles sur les mémoires kurdes du génocide des
Arméniens et sur les récits des victimes du génocide face aux violences
sexuées.
Pour passer votre commande, contactez :
[email protected]
UGAB France
11 square Alboni
75016 Paris
www.ugabfrance.org
[email protected]
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94192
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au
Mémorial de la Shoah
Agenda - Paris: Exposition Après la Shoah au Mémorial de la
Shoah - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion de la
journée de commémoration de l'Holocauste le Mémorial de la
Shoah organise une exposition "Après la Shoah, Rescapés,
réfugiés, survivants (1944-1947)" du mercredi 27 janvier 2016 au
dimanche 30 octobre 2016 au Mémorial de la Shoah (17 Rue
Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 26 janvier 2016
Mémorial de la Shoah
APRÈS LA SHOAH
Rescapés, réfugiés, survivants (1944-1947)
Du mercredi 27 janvier 2016
au dimanche 30 octobre 2016
APRÈS. Après la catastrophe. La libération de l’Europe et la fin de la
Seconde Guerre mondiale soulèvent un immense sentiment de
soulagement, de joie, d’espoir. Pourtant, le retour à une vie normale
semble à peine possible pour les Juifs d’Europe qui ont pu échapper à la
destruction générale organisée par les nazis et leurs complices locaux.
Malgré tout, les rescapés aspirent tous à retrouver leurs proches,
retourner chez eux ou trouver un refuge, reprendre une activité, imaginer
à nouveau un avenir. Ici ou ailleurs. L’incertitude et le chaos règnent
cependant partout.
En Pologne, la moitié des réfugiés revenus d’URSS et les rares survivants
de la Shoah fuient à nouveau. En Allemagne occupée, plus de 250 000
Juifs sont parqués, comme d’autres, dans des camps de personnes
déplacées, en attendant un lieu d’accueil ou une possibilité d’émigrer. En
France, les autorités mettent en place des dispositifs de rapatriement et
de réinsertion des déportés « raciaux », une minorité au sein de
l’ensemble des autres rapatriés. Bien que les Juifs aient été victimes d’une
persécution spécifique, leur sort ne constitue qu’un problème parmi
d’autres à l’échelle du continent. L’aide viendra donc des communautés
juives elles-mêmes, qui parviennent à reconstituer une vie religieuse,
culturelle, politique. L’après n’est pas seulement une période où les Juifs
ont été assistés, c’est le moment où ils reprennent en main leur destin.>
Entrée libre - niveau 1
Horaires : Tous les jours, sauf le samedi, de 10 h à 18 h et le jeudi
jusqu'à 22h
Bientôt, le site de l'exposition
www.apres-la-shoah.memorialdelashoah.org
CYCLE AUTOUR DE L'EXPOSITION
Participez à nos événements autour de l'exposition Après la Shoah :
projections, rencontres, témoignages, pensez à réserver vos places en
ligne sur la billetterie de notre site web ou bien directement à l'accueil du
Mémorial.
projection
jeudi 17 mars 2016 → 19 h 30
Hôtel Lutetia, le souvenir du retour de Guillaume Diamant-Berger
http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/expositions/apres-la-shoah-rescapes-refugies-survivants-19441947
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=92991
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les
plus petits à résister aux conflits
Agenda - Parution "La Goutte de miel" : Éduquer les plus petits à
résister aux conflits - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les
Éditions Cipango ont publié en novembre 2015 "La Goutte de miel",
un conte philosophique arménien du poète Hovhannès Toumanian,
adapté en vers et illustré par Séta Papazian.
La Goutte de miel met en scène une simple goutte de miel qui se trouve à
l’origine de conflits de plus en plus larges… « Pour une goutte de miel, une
de trop, Les hommes se montrèrent fort sots...» Cette métaphore de
l’absurdité de la guerre se conclut par un message de paix et fait prendre
conscience aux plus petits de la bêtise des conflits.
La précédente édition était parue aux Éditions Parenthèses en 1980 et
avait été récompensée en 1982 par une Médaille d’argent à l’Exposition
Internationale du Livre d’Art de Leipzig. Ce conte illustré avait également
rencontré un vif succès dans les établissements scolaires où il était étudié,
tant pour ses qualités littéraires et artistiques que pour le message plein
de sagesse qu'il véhiculait. 35 ans après, cette réédition réussie démontre
que les qualités de l'ouvrage sont plus que jamais d'actualité.
Le livre se termine par une biographie de Toumanian et le conte d’origine
en arménien.
Paru en novembre 2015, année du Centenaire du génocide arménien, cet
ouvrage comporte une forte charge symbolique pour une artiste engagée
qui envisage la transmission de son héritage culturel comme un acte de
résistance. En effet, l'auteur-illustratrice, Séta Papazian, milite depuis
toujours pour la défense des droits de l’homme et contre la négation des
génocides. Elle préside depuis 2004 l’association Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] – www.collectifvan.org
Presse :
"La qualité des illustrations, le message engagé véhiculé - essentiel en ces
temps politiques troubles - ainsi que la traduction réussie de la
versification font de cet album un petit bijou." (Nouvelles d'Arménie
Magazine - n°225 - janvier 2016).
"Précipitez-vous pour (re)découvrir ce conte philosophique, rédigé en vers,
illustré par l'auteure elle-même". (France-Arménie - n°426 - janvier
2016).
"Ce conte poétique et symbolique nous livre un beau message de paix, de
sagesse et d’espoir..." (Croqu'livre - Centre régional de ressources
en littérature jeunesse).
La goutte de miel
Textes et illustrations : Séta Papazian
d’après le conte arménien du poète Hovhannès Toumanian
Fiche technique :
Format 24 x 24 cm
32 pages
Couverture cartonnée
Prix 15 euros
ISBN : 979-10-95456-01-8
En librairie depuis le 17 novembre 2015
La Goutte de Miel est en vente chez votre libraire (Librairie Samuélian, 51,
rue Monsieur Le Prince, 75006 Paris : téléphoner au 01 43 26 88 65 pour
s'assurer des heures d'ouverture, généralement l'après-midi).
Votre libraire peut commander La Goutte de miel auprès du distributeur
DAUDIN.
Le livre est également en vente sur de nombreux réseaux de vente en
ligne, tels ceux de Décitre, de la Fnac, d'Amazon :
http://www.decitre.fr/livres/la-goutte-de-miel-9791095456018.html
http://livre.fnac.com/a9189339/Seta-Papazian-La-goutte-de-miel
http://www.amazon.fr/La-goutte-miel-Seta-Papazian/dp/B015F8LZCI
Site des Éditions Cipango
www.editions-cipango.com
Bibliographie de Séta Papazian
En tant qu’illustratrice et auteure :
• L’Alphabet arménien
Ouvrage à colorier, accompagné de 38 proverbes arméniens
(Éditions La Noria, 1977 – Réédité aux Éditions Entente, 1989)
• La goutte de miel, d’après un conte de Hovhannès Toumanian
Ouvrage récompensé d’une Médaille d’Argent à la Foire Internationale du
Livre de Leipzig en 1982 (Éditions Parenthèses, 1980)
En tant qu’illustratrice :
• Grégoire, Collection « Un prénom, un saint »
(Éditions Fleurus, 1990)
• La Reine Anahide
(auteur Hugues Beaujard, d’après un conte de Ghazaros Aghayan,
Editions du Bonhomme Vert, 2007).
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92933
Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner :
Révisionnisme et négationnisme
Agenda - Parution avril 2016 - Témoigner : Révisionnisme et
négationnisme - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Belgique :
La Fondation Auschwitz et la Mémoire d'Auschwitz ASBL publient
deux fois par an Témoigner entre histoire et mémoire, une revue
qui existe depuis 25 ans. Celle-ci diffuse l’actualité de la recherche
pluridisciplinaire sur les camps nazis et le génocide des Juifs et
des Tsiganes. Elle a également su s’ouvrir aux débats les plus
actuels concernant les enjeux de mémoire et d’histoire, et entend
pallier l’absence d’une publication qui traite autant des questions
de mémoire que des questions d’histoire sans les dresser l’une
contre l’autre. Le numéro d'avril 2016 aura pour sujet
Révisionnisme et négationnisme. Il est trop tôt pour savoir si le
négationnisme d'État de la Turquie sera traité dans ce numéro
mais la revue comportera un article sur la commémoration du
génocide des Arméniens, intitulé « Cent ans après, les Arméniens
n’oublient pas ». Faisant suite à une Journée d'étude sur le
génocide arménien qui avait eu lieu en mars 2015, la revue
Témoigner entre histoire et mémoire avait déjà publié en avril
2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide
arménien, sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide
des Arméniens ?"
Publié le 10 mars 2016
Dossier : Révisionnisme et négationnisme
Sous la direction de Daniel Acke
Présentation
*Le négationnisme prolonge le génocide (Baudouin Massart)
*Pourquoi les négationnistes restent dangereux (Aline Sax)
*Wilhelm Koppe et Josef Oberhauser face à la justice ouest-allemande :
exemples d’une première forme de révisionnisme (Sila Cehreli)
*Négationnisme et erreurs historiographiques (Valérie Igounet)
*Négationnisme et concurrence des victimes (Valentina Pisanty)
*Laissez-nous entrer dans la maison des morts (Marie et Jacques Fierens)
Laboratoire mémoriel
*Quand le corps est oublié. Les séquelles physiques du génocide pour les
rescapés (Rémi Korman)
*Commémoration du génocide des Arméniens. « Cent ans après, les
Arméniens n’oublient pas » (Bernard Coulie)
Sommaire complet sur :
http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3070-sommaire-du-n-122
Nota CVAN :
La revue belge Témoigner entre histoire et mémoire avait publié en avril
2015 un numéro comportant un dossier consacré au génocide arménien,
sous le titre "Quel avenir pour la mémoire du génocide des Arméniens ?"
http://www.auschwitz.be/index.php/fr/publications/revue-temoignerentre-histoire-et-memoire/36-french/french/3006-sommaire-du-n-120
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=93295
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité
des crimes internationaux
Agenda - Parution : La France & l'imprescriptibilité des crimes
internationaux - www.collectifvan.org - Les Editions Pedonne ont
le plaisir de présenter l’ouvrage de Philippe (Raffi) Kalfayan au 7e
salon du livre juridique qui se tient au Conseil Constitutionnel à
Paris, ce samedi 10 octobre de 10h à 18h.
Publié le 9 octobre 2015
Au salon du livre juridique au Conseil Constitutionnel
ce samedi 10 octobre
La France & l'imprescriptibilité des crimes internationaux
Avant propos de WilliAm Bourdon
Préface de Mathias Forteau
Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont-ils
imprescriptibles ? L’opinion commune le pense sans doute. Pourtant, ce
que certains pensent constituer une évidence n’est pas nécessairement
acquis dans le droit international contemporain.
La France n’a ratifié aucune des deux conventions, internationale et
régionale, prévoyant cette imprescriptibilité car elle refuse d’étendre celleci aux crimes de guerre. La France s’est ainsi forgée depuis plus de
cinquante ans une véritable « doctrine » nationale qui réserve cette règle
aux seuls crimes contre l’humanité.
Le présent ouvrage analyse de manière objective les fondements
substantiels de cette doctrine sur le terrain juridique, en mettant en
lumière les motifs politiques qui se cachent derrière elle. Il passe en
particulier les arguments de cette doctrine au crible des traités et
conventions en vigueur, de la pratique des États en la matière et de la
pratique des tribunaux en relation avec l’imprescriptibilité des crimes
internationaux.
Le Parlement français est appelé à l’automne 2015 à débattre une
nouvelle fois de la question : la règle de l’imprescriptibilité doit-elle
s’appliquer aux crimes de guerre en droit interne ? La présente
monographie fournit à cet égard de nombreux outils d’évaluation et
arguments pour se faire une opinion sur une question qui reste
pleinement d’actualité, en france comme dans d’autres pays.
Philippe Kalafyan est juriste internationaliste, chercheur au CRDH (Paris II
Panthéon-Assas), et ancien secrétaire général de la Fédération
Internationale des Droits de l’Homme (FIDH).
ISBN 978-2-233-00775-9 24 €
Editions Pedone
13 rue Soufflot
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=92039
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands
événements du Vaspourakan"
Agenda - Parution : "Van 1915, Les grands événements du
Vaspourakan" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En cette
année symbolique du centenaire du génocide arménien, la Société
Bibliophilique Ani publie la première traduction en français du récit
de Hovhannès Ter Martirossian, dit A-Do, témoin privilégié de la
résistance arménienne à Van en 1915 et des massacres perpétrés
par le gouvernement turc dans cette province arménienne du
Vaspourakan. L'ouvrage bénéficie jusqu'au 30 octobre 2015 d'une
offre de souscription au tarif privilégié de 48€ au lieu de 62€.
Parution prévue en novembre 2015.
Publié le 2 octobre 2015
Parution
Van 1915, Les grands événements du Vaspourakan
A-Do (Hovhannès Ter Martirossian)
Parution prévue en novembre 2015.
Présenté par
Jean-Pierre Kibarian
QUI EST A-DO ?
Né à Nor-Bayazid en Arménie russe en 1867, Hovhannès Ter
Martirossian, dit A-Do, est le troisième d’une fratrie de huit enfants. La
publication d’une brochure contre le gouvernement tsariste le mènera en
prison. Il publie son premier livre important en 1912 dans lequel il
présente un état des lieux des provinces habitées par les Arméniens
dans l'Arménie historique.
Amoureux de son peuple, il livre à travers son second
ouvrage Les événements importants du Vaspourakan en 1914-1915 un
témoignage de première main sur
le mécanisme génocidaire des Turcs à l’encontre des Arméniens. Père de
deux filles, il meurt en 1954 à Erevan.
Quand A-Do, se rend à Van en 1915, il sait que l’une des pages les plus
tragiques de l’Histoire est en train de s’écrire dans cette partie de l’Empire
ottoman. Observateur judicieux et perspicace, il devient le témoin oculaire
de la résistance héroïque menée par les Arméniens durant trois semaines
dans la ville assiégée de Van. De retour à Erevan, il décide de publier son
témoignage afin de décrire comment une poignée d’hommes et de
femmes se sont défendus corps et âme face à la barbarie turque et kurde,
avec pour devise : « Mieux vaut connaître dix jours de liberté avant la
mort que de mourir esclave. »
C’est en 1917 à Erevan que sera édité pour la première fois le livre Van
1915, les grands événements du Vaspourakan. Témoin privilégié, A-Do y
raconte comment 1 300 combattants arméniens insuffisamment armés,
encerclés à l’intérieur de la citadelle et dans l’Ayguestan, ont tenu tête,
jour et nuit, sous le feu incessant des canons, à 12 000 soldats turcs
entraînés et épaulés par plusieurs bataillons de miliciens, de Tcherkesses
et de Kurdes. À travers ses témoignages riches et détaillés, il explique
comment le docile raya arménien a fini par prendre les armes à Van et
dans d’autres localités du Vaspourakan afin de résister aux exactions
inouïes et impunies commises sur la population arménienne.
Dans ce récit, A-Do rapporte aussi, avec un rare esprit analytique, les
événements tragiques et génocidaires de 1915 qui se déroulent dans cette
région appelée Arménie occidentale et située à l’est de la Turquie actuelle.
À l’aide de tableaux statistiques précis, il démontre comment le
gouvernement turc profita de l’opportunité de la Première Guerre
mondiale pour perpétrer ces massacres dans la province arménienne du
Vaspourakan.
Écrit à l’origine en arménien, le livre d’A-Do est pour la première fois
intégralement traduit en français et édité par la Société Bibliophilique Ani
qui souhaitait, ainsi, donner au plus grand nombre accès à ce récit majeur.
Un ensemble de 8 cartes très détaillées appartenant au livre d’origine,
complète utilement la lecture et la compréhension de l’ouvrage. Une
nouvelle carte du vilayet de Van a été ajoutée à l’ensemble ainsi que 6
croquis annexes réalisés en 1926 par le commandant Larcher. Les
photographies de l'édition originale n'ayant pu être reproduites, du fait de
leur mauvaise qualité, celles-ci ont été avantageusement remplacées par
près d’une centaine de photographies de la même période émanant de
plusieurs fonds, résultat d’une recherche iconographique active.
En cette année symbolique du centième anniversaire du génocide, la
Société Bibliophilique Ani apporte ainsi, à sa manière, une contribution
supplémentaire à la compréhension de l’histoire du génocide des
Arméniens qui reste, encore à ce jour, nié par la Turquie.
Témoin privilégié des événements de 1915, A-Do raconte dans ce livre
comment une poignée d’hommes et de femmes se sont défendus corps et
âme face à l’armée turque secondée par les bouchers tchété et kurdes.
Les autorités turques, aveuglées par la haine de l’élément arménien, se
sont empressées de parler de traîtrise, oubliant les 120 000 Arméniens
mobilisés dans l’armée ottomane et presque tous liquidés par ce même
gouvernement. Ces événements seront aussi pour eux le prétexte idéal
pour commettre le premier génocide du XXe siècle. Ce récit, traduit pour
la première fois en français, est le tout premier témoignage dont la valeur
documentaire est telle qu’il a été repris par de nombreux auteurs
renommés.
----------------------Beau livre relié
- 400 pages,
- Format 210 mm x 270 mm
- Richement illustré de photographies d’époque
comprenant
- Une biographie de l’auteur
- Des notes explicatives
- Des annexes
- Un index
- 9 cartes reproduites et translittérées en français
dont 4 cartes en couleurs hors-texte dépliantes
Parution prévue en novembre 2015
au prix public de 62 €
Pour tout renseignement complémentaire,
merci de vous adresser à :
Société Bibliophilique Ani
163, rue du Faubourg Saint-Antoine 75011 PARIS
[email protected]
Association loi de 1901 à but non lucratif
OFFRE SPÉCIALE DE SOUSCRIPTION
Valable jusqu’au 30 octobre 2015
au prix de 48 € au lieu de 62 €
Pour toute expédition, prévoir un supplément de 11€ par exemplaire
commandé pour frais d’emballage et d’envoi par Colissimo.
Télécharger le bon de souscription en pdf ci-dessous
TÉLÉCHARGER :
Bon de souscription http://www.collectifvan.org/pdf/08-49-30-2-1015.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=91835
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un
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naviguer dans les rubriques !
Rubrique News
Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a
cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les
informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du
site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par
la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones
- est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et
sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et
Twitter.
Info Collectif VAN
Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN
sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Tout sur VAN
Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur
VAN.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1
Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des
lecteurs
Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203
http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538
Salle de Presse
Tous les articles de la presse française rendant compte des actions
réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de
presse.
http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1
Communiqués
Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique
Communiqués.
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Actions VAN
Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le
Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN.
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Agenda
Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions
publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films,
expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la
rubrique Agenda.
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Photothèque
De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
Photothèque
http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6
Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1
MEDIAS
Quelques émissions TV & radios
où les citoyens peuvent intervenir
Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias.
Quelques coordonnées :
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France
Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected]
http://www.collectifvan.org
Les Infos Collectif VAN sur :
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